Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

#MonPrivilègeHandiPréféré : les personnes handicapées dévoilent leurs combats quotidiens,femmes,handicap,

6 Juillet 2019, 01:10am

Publié par hugo

 #MonPrivilègeHandiPréféré : les personnes handicapées dévoilent leurs combats quotidiens
66Partages
Partager sur Facebook
 
 

 
Le hashtag "Mon Privilège Handi Préféré" propose une libération de la parole salutaire. Getty Images.
 
Par Clément Arbrun
Publié le Jeudi 04 Juillet 2019

Sur Twitter, les personnes en situation de handicap dévoilent leur quotidien avec le mot-clé #MonPrivilègeHandiPréféré. Des témoignages aussi édifiants que nécessaires.

A lire aussi
 
News essentielles
Endométriose : Julie Saint-Clair, 18 ans, raconte son...
 
News essentielles
4 super-nanas dévoilent leurs tips anti-charge mentale
 
News essentielles
Danielle Mérian : "Mon combat aux côtés des survivantes...

C'est un mot-clé qui a déjà généré des dizaines et des dizaines de publications. Sur Twitter, le hashtag #MonPrivilègeHandiPréféré permet aux personnes handicapées de partager leur vécu. L'occasion, pour les internautes dits "validistes" (ou valides), de se rendre compte des nombreuses discriminations qui pèsent sur les personnes en situation de handicap, entre empathie forcée et réflexions déplacées, oppression banalisée et commentaires édifiants.
"On vous propose de lancer le #MonPrivilègeHandiPréféré. Utilisez le hashtag pour nous parler de vos privilèges ! Un des mes préférés: vouloir allez dans ce super nouveau magasin...puis ne pas pouvoir rentrer car pas de rampe !", cingle la militante féministe et en situation de handicap @LeilaWarlock, initiatrice du projet aux côtés de la newsletter et revue Women Who Do Stuff. Et l'instigatrice d'ajouter: "#MonPrivilègeHandiPréféré, c'est de fournir des efforts démesurés pour survivre dans une société qui n'est pas adaptée et qui nous le reproche. C'est d'entendre qu'on préférait mourir qu'être à ma place. Que la sélection naturelle aurait du se faire pour moi".
 
Nombreuses sont les voix à s'accorder à son indignation. Et ces témoignages sont souvent très durs à digérer.
"Ton corps ne t'appartient pas"
Salut, sur une idee de @womenwhodostuff et moi , on vous propose de lancer le #MonPrivilgeHandiPrfr
Utilisez le hashtag pour nous parler de vos privilges!
Un des mes preferes: Vouloir allez dans ce super nouveau magasin puis ne pas pouvoir rentrer car pas de rampe! pic.twitter.com/QyLMHQAaV7
— Leila - Social Justice Warlock (@LeilaWarlock) 3 juillet 2019
 
Que révèlent donc ces voix anonymes ? De la condescendance, déjà. Celle de "ces gens qui adressent systématiquement la parole à mon accompagnant et qui me traitent comme si j'avais 12 ans", décoche une internaute. Ou, à l'inverse, une compassion exacerbée venant des "validistes". Par exemple ? "Avoir des câlins n'importe quand par n'importe qui, parce que quand t'es en fauteuil ton corps ne t'appartient plus vraiment", témoigne une twitta en évoquant "ces gens qui ne respectent pas ton intimité et te touchent sans consentement". Des maltraitances médicales à la fatigabilité, des insultes ("être traité de feignasse/parasite par TOUT LE MONDE") à la sensation d'être seul·e au monde, des agressions sexuelles aux abus des employeurs, #MonPrivilègeHandiPréféré brasse les sujets les plus sensibles. Sans filtre.
 
Au coeur de ces problèmes perdure une ignorance certaine, d'où éclot une "hiérarchisation des handicaps". "#MonPrivilègeHandiPréféré c'est quand des gens se permettent de me juger et de m'afficher comme "faux handi" parce que je peux marcher sans aide sur de courte distances", lit-on en ce sens. Alors que beaucoup font état d'une conception trop limitée du handicap, ce hashtag vient remettre les pendules à l'heure en valorisant les "handicaps invisibles", tels les "acoupheniques, hyperacousiques et malentendant(e)s". Tous ces messages aboutissent à une conclusion aussi logique que trop méprisée : oui, les personnes en situation de handicap sont "des êtres humains, avec des droits". elles doivent être lues, écoutées, prises au sérieux. Respectées.
 
Les paroles qui se libèrent sont celles des grand·e·s invisibles d'une société où le handicap n'est pas encore considéré comme il se doit. Il suffit pour s'en rendre compte de se balader un après-midi à Paris, entre passages encombrés de trottinettes et boutiques inaccessibles - la dictature des escaliers. Récemment, le réalisateur et producteur Dominique Farrugia fustigeait dans les pages du Parisien l'inadéquation des stations de métros aux personnes à mobilité réduite. Aujourd'hui, les paroles de ces dernières investissent heureusement le champ médiatique. Mais le changement, c'est pour quand ?
Société News essentielles twitter handicap réseaux sociaux web discrimination

https://www.terrafemina.com/article/handicap-les-internautes-liberent-la-parole-avec-mon-privilege-handi-prefere_a349709/1

Voir les commentaires

5 mesures pour (enfin) mettre fin aux féminicides,femmes,feminisme,

6 Juillet 2019, 01:01am

Publié par hugo

 5 mesures pour (enfin) mettre fin aux féminicides
30Partages
Partager sur Facebook
 
 

 
L'on dénombre pas moins de 71 féminicides depuis le début de l'année. - Getty Images -
 
Par Clément Arbrun
Publié le Vendredi 05 Juillet 2019

Une tribune interpelle le président de la République sur "son silence concernant les féminicides" : en France, l'on en dénombre pas moins de 71 depuis le début de l'année.

A lire aussi
 
News essentielles
Inégalités salariales : Marlène Schiappa dévoile le plan...
 
News essentielles
"Mango Meter", l'appli pour mesurer le sexisme dans les...
 
News essentielles
28 marques s'engagent à mettre fin aux stéréotypes...
"Les féminicides ne sont pas une fatalité : Monsieur le président, réagissez". Ainsi s'ouvre la puissante tribune d'un collectif féministe dans les pages du Monde. Un texte-choc qui nous rappelle que, depuis le début de l'année, ce ne sont pas moins de soixante et onze femmes qui sont mortes, "assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint". Et que dire des réactions et mesures entreprises par les pouvoirs publics ? Qu'elles sont encore cruellement insuffisantes malheureusement, à en lire la tribune. Aux côtés de la militante Caroline de Haas (instigatrice du collectif #NousToutes), nombreuses sont les voix à soutenir ce texte alarmant, de la journaliste Rokhaya Diallo à l'autrice et dessinatrice Pénélope Bagieu (Culottées), de Lauren Bastide (créatrice et animatrice du podcast La Poudre) à Rebecca Amsellem, fondatrice de la newsletter féministe et culturelle Les Glorieuses.
A travers ce texte qui ne demande qu'à être partagé en masse, et en attente du rassemblement à Paris en soutien aux familles des victimes de féminicides qui aura lieu ce samedi 6 juillet à la Place de la République (dès dix-sept heures), le collectif relaie sur les réseaux sociaux cinq mesures majeures pour espérer diminuer le risque de féminicides - cinglées du hashtag #5MesuresContreLesFéminicides. Car il est temps que le gouvernement français prenne ses responsabilités. Alors, que doit-il faire afin de réagir ? Réponses.
 
1. Pas de refus de plainte
Par-delà l'appel au président de la République, le premier à intervenir doit être Christophe Castaner. Un post du collectif invite le ministre de l'Intérieur à réunir les préfets en imposant aux commissariats et aux gendarmeries une simple consigne : aucune femme victime de violences conjugales ne doit rester sans réponse. Les autorités locales ne doivent pas refuser sa plainte, "sous peine de sanction", lit-on. Trop souvent, le passage des victimes de violences au commissariat apparaît comme un acte dérisoire. Un échange "qui ne sert à rien", particulièrement oppressant pour la victime. L'écoute que vouent les agents aux victimes est légitimement remise en question. Or, parmi d'autres situations, c'est précisément le refus de plainte par l'agent qui empêche la prise de parole et condamne la victime au silence - et assure à son agresseur l'impunité. Pour Caroline de Haas à l'inverse, c'est "le silence du gouvernement [qui] commence à devenir vraiment flippant". D'où l'urgence de "réunir en urgence l'exécutif" par le biais de cette mobilisation.
2. Une ordonnance de protection
La seconde mesure s'adresse plus précisément à Nicole Belloubet, l'actuelle ministre de la Justice. Le collectif féministe suggère à la politicienne d'organiser une concertation générale en compagnie des procureurs et des juges aux affaires familiales. Et ce, afin de mettre en place une initiative : fixer des objectifs d'attribution d'ordonnances de protection des femmes menacées "dans chaque département". Pendant le temps de l'instruction, la Ministre doit également garantir le retrait de l'autorité parentale des "pères meurtriers". Le traitement judiciaire des hommes coupables de féminicide est encore insuffisant à en lire cette accablante tribune : "bon nombre de féminicides auraient pu être empêchés si les pouvoirs publics n'avaient pas dysfonctionné". L'heure est à la remise en question.
 
 
3. Ouvrir plus de places d'hébergement
Troisième mesure ? Garantir l'ouverture de deux-cent places d'hébergement pour les femmes victimes de violences au sein des Centres d'Hébergement et de Réinsertion Sociale, et ce, avant la fin de l'année 2019. C'est ce que suggère #NousToutes à Julien Denormandie, le ministre du Logement. Et d'ici la fin du quinquennat ? 2200 places supplémentaires serait un chiffre idéal.
4. Détecter les violences
Une meilleure considération des féminicides ne peut avoir lieu sans une prise en charge plus aiguë des victimes de violences conjugales. C'est ce que rappelle le collectif en s'adressant indirectement à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Celle-ci se doit de réunir les responsables d'Agence régionales de Santé afin de "mettre en place un plan de détection systématique des violences à l'hôpital". Plus de sécurité donc, mais également plus de prévoyance. "Les meurtres de femmes, on peut les détecter, on peut les prévenir, on peut donc les empêcher" s'exprimait en ce sens Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des Femmes, du côté de France Inter.
5. Doubler les subventions des associations
La cinquième mesure, et pas des moindres, est directement décochée à l'adresse de Marlène Schiappa. #NousToutes recommande à la secrétaire d'Etat à l'Egalité femmes-hommes d'accorder plus d'importance aux associations de protection des femmes. Comment ? "Doubler les subventions" serait un bon début. Au bout de cette démarche, la nécessité d'embaucher davantage afin de pouvoir satisfaire la demande desdites victimes.
"Les signataires de la tribune exigent des mesures immédiates pour que ces meurtres cessent", conclut le collectif féministe. Alors, faut-il espérer une meilleure prise en considération des féminicides en France ? Certainement. Qu'en sera-t-il en vérité ? Nul ne le sait encore. Mais certaines voix ne manquent pas d'observer une évolution au sein du débat public et de sa réception médiatique. C'est le cas de la journaliste féministe Lauren Bastide. Sur Twitter, elle note : "je vois le mot "féminicide"- qui faisait débat il n'y a encore pas si longtemps - s'imposer en Une des journaux et dans la bouche des journalistes radio, et je me dis que ça avance un peu". La co-instigatrice des studios Nouvelles Ecoutes tient à remercier "les militantes qui se mobilisent sans relâche contre les violences de genre". En attendant une mobilisation encore trop sourde, qui prendrait sa source au coeur de l'Etat.
Société News essentielles france féminicide Violences Violences conjugales Politique féministes
À voir
Aussi
.
Contenus sponsorisés
 
https://www.terrafemina.com/article/violences-faites-aux-femmes-71-feminicides-en-2019_a349727/1

Voir les commentaires

Leïla, 20 ans, enceinte, frappée à mort par son mari,femmes,violences,violences,

6 Juillet 2019, 01:00am

Publié par hugo

 Leïla, 20 ans, enceinte, frappée à mort par son mari
Par Juliette Hochberg Mis à jour le 04/07/2019 à 12:45
 

Partager
 

La jeune femme enceinte de trois mois est décédée des suites de ses blessures, ce mercredi 3 juillet. Leïla est la 71e victime de féminicide en France depuis le début de l’année 2019.
Elle était enceinte de trois mois. Leïla, 20 ans, a été tuée par son mari mercredi 3 juillet au matin, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Son compagnon, âgé de 22 ans, a été placé en garde à vue le jour-même.
La veille, elle avait alerté la police
C'est un voisin de palier qui a entendu des cris chez le couple, comme l'a indiqué à l'AFP la mairie de la ville. Il était environ 8 heures du matin. L'homme ouvre, et le voisin découvre Leïla inconsciente, des traces de coups sur le corps, d'après une source proche du dossier. Ranimée par le Samu et les pompiers - appelés par des voisins -, elle a finalement succombé à ses blessures à l'hôpital Delafontaine (Saint-Denis), tout comme le fœtus.
Lire aussi :
Féminicides : que faire pour vraiment protéger les femmes menacées ?
La veille, elle avait déposé une main courante pour violences conjugales, mais n'avait pas déposé plainte contre son conjoint avec qui elle était en couple depuis décembre. Elle se disait en danger auprès de cet homme qui avait parfois des excès de colère et rapportait au moins deux scènes violentes.
Encore une femme qui n'a pas été écoutée ni protégée.
71e victime de féminicide en France depuis le début de l’année 2019
Avant ce nouveau meurtre, 70 féminicides avaient été dénombrées en 2019, en France, par le Collectif des proches et familles de victimes de féminicides et le groupe Facebook "Féminicides par compagnons ou ex", qui réagit à la mort de Leïla : "Encore une femme qui n'a pas été écoutée ni protégée".
Encore une femme qui n'a pas été écoutée ni protégée.
"À nouveau, le sexisme a tué", écrit le maire de Saint-Denis, Laurent Russier, dans un communiqué. Leïla est la 71e victime. Jusque-là, avant 2019, on comptait une femme morte tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Le chiffre était déjà éloquent et scandaleux. Le chiffre s'élève désormais à une femme tuée tous les deux jours par son compagnon, ou son ex-compagnon.
Lire aussi :
Féminicides : elle photographie ces objets du quotidien qui ont servi d'armes
Appel au rassemblement le 6 juillet
"Nous, familles des victimes de féminicides, nous sortons du silence : plus jamais ça !", réagit le collectif de familles et de proches de victimes de féminicides. C'était le 29 juin 2019, dans les colonnes du Parisien, avant le décès de Leïla, mais parce que la barre des 70 femmes tuées avait été tristement passée. Le collectif interpelle le pouvoir : "Nous demandons solennellement au président de la République d'être le premier homme politique français à mettre fin à ce massacre. Nous demandons à tous les responsables politiques d'agir. Nous demandons à tous les citoyens et citoyennes de nous rejoindre pour partager notre indignation."
Nous demandons à tous les responsables politiques d'agir.
Et appelle à un "die-in" samedi 6 juillet place de la République, à Paris, à 17 heures : "C'est un premier rassemblement, une chose est sûre, nous ne nous tairons plus."

https://www.marieclaire.fr/leila-20-ans-enceinte-et-frappee-a-mort-par-son-mari-est-la-71e-victime-de-feminicide-en-france-cette-annee,1296196.asp

Voir les commentaires

VIDEO. «Femmes indignes»: La justice enquête sur un groupe Facebook sexiste réunissant 56.000 hommes,femmes,violences,sexisme

6 Juillet 2019, 00:35am

Publié par hugo

VIDEO. «Femmes indignes»: La justice enquête sur un groupe Facebook sexiste réunissant 56.000 hommes
INFO «20 MINUTES» Le groupe Facebook « Femmes indignes » réunissait des milliers d’hommes qui partageaient entre eux des photos de femmes nues, avec des commentaires violents et injurieux
Helene Sergent
Publié le 05/07/19 à 07h23 — Mis à jour le 05/07/19 à 10h03
166
commentaires
4,8K
partages
Partager sur Messenger
Partager sur Facebook
Partager sur Twitter
Partager sur Flipboard
Partager sur Pinterest
Partager sur Linkedin
Imprimer
Envoyer par Mail
 
La justice enquête sur un groupe Facebook secret sexiste et violent. — MARTIN BERNETTI / AFP
Dans un groupe Facebook secret réunissant 56.000 hommes, les membres publiaient des photos de femmes nues dégradantes.
Sur ce groupe, les femmes y sont systématiquement qualifiées de « LV » pour « lave-verge » ou « lave-vaisselle ».
La brigade de répression de la délinquance sur la personne (BRDP) a été saisie dans le cadre d’une enquête pour « injure à caractère sexiste » et «incitation publique à la violence en raison du sexe».
Dans leurs messages, les femmes ne sont jamais des femmes. Elles sont des « chiennes », des « escabeaux », des « LV » pour « lave-verge » ou « lave-vaisselle », des « salopes » ou des « trous ». Ces propos injurieux, misogynes et violents ont été capturés dans un groupe Facebook secret réunissant 56.000 hommes. Intitulé « Femmes indignes 6.0 résurrection », ce groupe interdit aux femmes n’était accessible qu’aux internautes cooptés par ses membres.

Ce « cercle » privé hébergé puis supprimé par Facebook est aujourd’hui dans le viseur de la justice. Le 29 mars 2018, une plainte a été déposée par le Collectif féministe contre le viol. Selon nos informations, une enquête préliminaire pour « injure publique à caractère sexiste » et « incitation publique à la violence en raison du sexe » a été ouverte dans la foulée par le parquet de Paris. Confiée à la brigade de répression de la délinquance sur la personne (BRDP) de la police judiciaire, l’enquête a été clôturée et retournée au parquet qui doit maintenant l’analyser.
Un registre ultra-violent
Début 2017, le groupe secret « Femmes indignes 6.0 résurrection » comptait près de 56.000 internautes. Objectif de ses membres : partager des photos intimes, de femmes ou de jeunes filles pour les humilier. Le registre utilisé est toujours le même: soit les hommes incitent ouvertement à la violence contre les femmes, soit ils les réduisent à un objet sexuel ou ménager. L’emploi du terme « LV » pour « lave-verge » ou « lave-vaisselle » est quasi-systématique.
 
Extrait d'une conversation postée sur le groupe. - H.Sergent/20Minutes
Sur les centaines de captures d’écran consultées par 20 Minutes, on peut voir des photographies, généralement prises de dos, pendant un acte sexuel. Sous ces images, certains membres rivalisent de commentaires violents : « les traces de ceinture que ça mérite un cul pareil putain » écrit l’un d’eux. Un autre lance cette « boutade » : « C’est quoi le point commun entre une LV et la loi ? Dans les deux cas, c’est plus simple de les violer que de les respecter ».
L’image d’une silhouette féminine couverte d’hématomes est accompagnée de ce message : « L’œuvre d’un grand dresseur de LV ça ». D’autres membres ajoutent : « Encore une LV bien dressée », « LV corrigée bien comme il faut » ou « On ne peut qu’applaudir une si belle démonstration de dressage. »
 
Extrait des commentaires postés sur le groupe. - H.Sergent/20Minutes
Une autre photo suscite l’approbation des membres. On aperçoit les jambes d’un homme reposant sur le dos d’une femme à quatre pattes: « LV tabouret, pratique le dimanche soir après le foot », commente l'auteur.
Une plainte classée
Contacté par 20 Minutes, un responsable de Facebook révèle que le groupe a été officiellement fermé quelques mois plus tard par le réseau social après plusieurs signalements. La raison avancée par Facebook : « Le groupe secret ne respectait pas nos standards de la communauté en matière de nudité et de pornographie ». Rien en revanche sur le caractère volé des photographies publiées ou sur la violence des propos tenus par les membres.
En novembre 2017, le Collectif féministe contre le viol dépose une première plainte pour « atteinte à l’intimité de la vie privée » et « mise en péril de mineurs ». « La question de la minorité de certaines jeunes femmes se posait », détaillent à 20 Minutes les avocats du collectif, Eric Deprez et Marine Duponcheel.
Dans une conversation par SMS capturée et publiée, un des membres demande à une jeune fille de lui envoyer une photo d’elle. Réponse de l’interlocutrice : « J’ai 12 ans monsieur ». L’homme réplique : « Pas grave coquine, un trou c’est un trou. »
 
Extrait d'une conversation par SMS reproduite dans le groupe Facebook. - H.Sergent/20Minutes
Une enquête ouverte
Faute d’éléments suffisants sur l’identité des femmes exposées et humiliées dans le groupe, cette plainte a été classée sans suite en février 2018. Mais les avocats persévèrent. Un mois plus tard, une nouvelle plainte est déposée cette fois pour « provocation à la haine ou à la violence en raison du sexe » et « injure publique en raison du sexe ». En mai 2018, la BRDP est saisie de l’enquête par le parquet de Paris.
Mais les investigations ont été compliquées faute d’un retour de Facebook sur l’identité des administrateurs et des membres les plus actifs. « C’est toujours un peu difficile », souffle une source proche du dossier, « la plateforme ne s’est pas manifestée de façon positive. On se heurte au fait que le site soit régi par le droit américain ».
Injure publique ou privée ?
« Jusqu’à présent, quand les juges émettaient des réquisitions judiciaires, ils se heurtaient à un refus de Facebook », confirme Marine Duponcheel. En dehors des dossiers liés à des faits de terrorisme ou à la pédopornographie, l’entreprise américaine se gardait de transmettre aux autorités judiciaires l’identité de ses internautes membres du réseau et visés par la justice. Mais la donne pourrait changer. Le 25 juin dernier, le secrétaire d’Etat au numérique Cédric O a annoncé que Facebook s’engagerait désormais à fournir les adresses IP lorsqu’elles seront demandées par des magistrats français, y compris dans des dossiers liés aux cyberviolences.
Autre difficulté rencontrée dans ce dossier, la notion d’injure « publique » visée par la plainte. Le groupe étant secret et accessible uniquement aux membres acceptés par les administrateurs, les propos qui y ont été tenus sont-ils de nature privée ou publique ? Pour Marine Duponcheel, « à partir du moment où ce groupe compte 56.000 membres qu’aucune communauté d’intérêts ne lie entre elles en dehors d’appartenir tous au sexe masculin, le caractère public des propos devrait être reconnu », estime-t-elle. La peine encourue pour une injure publique à caractère sexiste est de 6 mois de prison et de 22.500 euros d’amende.
Des groupes immortels
Au-delà de l’action pénale, l’avocat Eric Deprez tient à alerter sur l’impuissance de l’Etat et la longévité de ce type de groupes : « Ils se recréent systématiquement. On le voit d’ailleurs avec le chiffre accolé au nom du groupe visé par la plainte, "6.0", et le mot "résurrection" qui sous-entend qu’il a été fermé à plusieurs reprises et recréé dans la foulée ».
Une thèse confortée par un autre élément relevé par 20 Minutes. Sur Twitter, un compte « miroir » au groupe Facebook a été créé en juin 2013 et portait le même nom. Dans les messages postés, la référence aux « LV », expression chère aux membres de « Femmes indignes 6.0 » est déjà présente.
 
Capture d'écran d'un tweet du compte - H.Sergent/20Minutes
Le sort des membres du groupe est désormais dans les mains du parquet de Paris. Soit le procureur décide de classer la procédure sans suite, soit il estime que les faits sont suffisamment caractérisés et ouvre une information judiciaire ou il opte pour une citation directe permettant de convoquer directement le ou les auteurs présumés devant le tribunal.
Il y a deux ans, la révélation d’un groupe belge francophone similaire intitulé « Babylone 2.0 » avait suscité l’indignation. A l’époque, Marlène Schiappa, militante féministe, avait appelé sur Twitter la secrétaire d’Etat aux droits des femmes Laurence Rossignol à agir pour « stopper » le groupe. Aucune plainte n’avait été déposée et le groupe avait été fermé par Facebook dans la foulée.
By the Web
«Femmes indignes»: «Le mépris des femmes exprimé dans ce groupe est assez incroyable», réagit Marlène Schiappa
By the Web
Les Marines américains au cœur d’un scandale de photos de femmes soldats nues sur Facebook
JusticeVidéoFacebookGroupe femmes indignesViolences faites aux femmesRéseaux sociauxSexisme
°
https://www.20minutes.fr/justice/2544275-20190705-video-femmes-indignes-justice-enquete-groupe-facebook-sexiste-reunissant-56000-hommes?fbclid=IwAR2loS3ceptcB9t7EuhDCp31MoLc6_RfpmUegkdu31OT4rfEOyeDXnIQ7SA

Voir les commentaires

LE SOUTIENT A UN A PERSONNE CANCEREUSE

5 Juillet 2019, 00:48am

Publié par hugo

 C EST PARFOIS DURE   DE NE PAS  SAVOIR LA SUITE DE LA VIE AVEC LA PERSONEN QUE   VOUS AIMEZ ,  VOUS NE SAVEZ PAS  LA SUITE  , COMBIENT DE TEMPS  ENCORE AVEC ELLE  ??  COMEBIENT  DE MOIS  D ANNEE ?? 

 L  ENFER   DU FUTUR  !!!!

cette  personne   est  une femme  que j aime  mais  je suis perdu   sur le futur avec elle  SNIF  SNIF   SNIF  

PARFOIS   PAS LE MORALE  !!!  MES DEUX AMIS    SONT PARTI  COMME DIS LA CHANSON , CAR  ILS NE ME SOUTIENENT PAS  !!!!! ILS ONT PEUR  DE L ATTRAPER  !!!! le cancer  

coluche si maman si avec michel berger au piano 1980

https://www.youtube.com/watch?v=yTdcUosrXnY

 

 

 

Voir les commentaires

Victime de harcèlement scolaire, Evaëlle a mis fin à ses jours à 11 ans,violences,

5 Juillet 2019, 00:41am

Publié par hugo

Victime de harcèlement scolaire, Evaëlle a mis fin à ses jours à 11 ans
Les parents d’Evaëlle, scolarisée à Herblay (Val-d’Oise), avaient déposé plainte en février et l’avaient changée d’établissement. Ils mettent aussi en cause le personnel scolaire.

Evaëlle a subi l’enfer de la part de ses camarades. Le changement d’établissement n’a pas suffi à stopper le harcèlement. DR
Par Thibault Chaffotte (avec Ronan Tésorière)
Le 2 juillet 2019 à 20h35, modifié le 3 juillet 2019 à 12h35
Comment peut-on mettre fin à sa vie alors qu'elle vient à peine de commencer ? C'est la question que se pose encore l'entourage d'Evaëlle, 11 ans, retrouvée pendue à son lit, le vendredi 21 juin à Herblay (Val-d'Oise). Ses parents, Sébastien et Marie, nous reçoivent dans le jardin de leur pavillon, dans un quartier tranquille. Le couple fait preuve d'une vaillance incroyable dans cette épreuve. Les mouchoirs ne sont jamais loin, mais les préparatifs des obsèques, prévues ce mercredi matin au cimetière du Père-Lachaise à Paris, et les formalités leur commandent de rester stoïques.
Scolarisée au collège Isabelle-Autissier depuis la rentrée, Evaëlle avait changé d'établissement et intégré Georges-Duhamel, dans le même secteur, après les vacances de février. Ses parents venaient de déposer plainte pour harcèlement scolaire.
Depuis le drame, ils en ont déposé une nouvelle. Ils ne veulent pas en dévoiler le contenu afin de préserver l'enquête en cours. S'ils veulent nous parler, c'est pour dire « que ce n'était pas un harcèlement que de la part des élèves », indique Marie, ingénieure informatique. « Il faut prendre le mot harcèlement au sens large », complète Sébastien, éducateur.
«Une professeur la traitait de folle»
Evaëlle a subi l'enfer de la part de ses camarades. Des insultes, des brimades, des coups aussi. Des élèves de son premier collège évoquent aussi une de ses professeurs. « C'est parti de là. Elle la traitait de folle », témoigne une amie. « Quand tu n'arrives pas à faire quelque chose, elle te dit que tu es nulle. Elle dit à tout le monde : Vous êtes la pire des classes », témoigne une de ses anciennes élèves. « Ça dépend des personnes, ajoute une autre. Elle s'attaque aux plus faibles. »
La plus faible peut-être pas, mais une élève à part, Evaëlle l'était certainement. « Elle était pleine de joie. Une enfant précoce, avec une très grande lucidité. Bien trop grande pour son âge », décrivent ses parents. Ils pointent sa très grande empathie. Elle rêvait de devenir institutrice. « Elle voulait être amie avec tout le monde. Souvent dans l'excès et quand on est dans l'excès, on se fait rejeter », déplore son père.
Ils insistent aussi et surtout sur sa volonté d'aider les autres, parfois à son détriment. Evaëlle déjeunait le plus souvent seule à la cantine. « Elle était très investie dans le mouvement scout. Avec les témoignages que j'ai reçus, je pense que c'était sa bouffée d'oxygène », estime Marie.
«Il faut des cours d'empathie dès la maternelle»
« C'est sûr qu'on a élevé nos enfants dans l'empathie. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde », souligne Sébastien. Pour lui l'origine du problème est là. Cette sensibilité qu'avait sa fille fait défaut aux jeunes d'aujourd'hui. « Ils ne se rendent pas compte. Pour eux, ce ne sont que des moqueries », déplore-t-il. « Il faut mettre des cours d'empathie dès la maternelle. En Finlande, c'est ce qu'ils font », juge Marie. Elle pense aussi que les messages de prévention sont à revoir.
« On montre toujours des jeunes qui harcèlent, on dit que c'est mal, mais on ne montre pas comment un harcelé peut s'en sortir », ajoute-t-elle. Le fait d'aller voir un adulte est un tabou. Être vu comme un « poucave » (une balance), la pire des transgressions. « Pour eux c'est une montagne insurmontable d'aller voir quelqu'un », explique-t-elle. Evaëlle l'a fait une fois spontanément avec ses parents. C'est ce qui a enclenché la procédure qui lui a permis de changer de collège. Mais cela n'a pas suffi. Elle s'est sans doute sentie tirée d'affaire jusqu'à ce que le harcèlement reprenne. Comme un cauchemar que rien ne semblait arrêter.
Newsletter Val-d'Oise
Chaque matin, l'actualité de votre département vue par Le Parisien

Je M'inscris

Votre adresse mail est collectée par Le Parisien pour vous permettre de recevoir nos actualités et offres commerciales. En savoir plus
« L'établissement a fait le nécessaire vis-à-vis des élèves harceleurs », indique l'Inspection académique du Val-d'Oise. Elle ajoute que les situations d'Evaëlle et d'Emma, une autre fille victime de harcèlement, ont été traitées par l'établissement. « Ils ont mis en place la méthode Pikas », ajoute une porte-parole. Il s'agit d'une méthode de prévention par la médiation entre élèves. Elle ajoute qu'Evaëlle a reçu « un accompagnement appuyé vis-à-vis de son mal-être ». Cela n'a pas suffi.
L'entourage d'Evaëlle a créé une cagnotte pour aider les parents. Le contenu sera versé à une association de lutte contre le harcèlement scolaire.
Lire aussi sur Le Parisien :
[Podcast] Dans les coulisses de L214
Italie : le corps de la footballeuse suisse Florijana Ismaili retrouvé dans le lac de Côme
SNCF : des files d’attente interminables aux guichets

http://www.leparisien.fr/amp/val-d-oise-95/victime-de-harcelement-scolaire-evaelle-met-fin-a-ses-jours-a-11-ans-02-07-2019-8108340.php?__twitter_impression=true&fbclid=IwAR0o0_cMyKK1eTibBDyHfvehS-DHFsA9CJRtF69kgrebJdnbYBrqTjBvUPg

MOI AUSIS J AI ETE  HARCELER  A L ECOLE  

Voir les commentaires

Harcèlement : Emma, 9 mois d’enfer au collège, violences,

3 Juillet 2019, 21:58pm

Publié par hugo

 
Harcèlement : Emma, 9 mois d’enfer au collège
L’année dernière, cette collégienne d’Herblay (Val-d’Oise) a été la proie d’un groupe d’élèves. Elle est allée jusqu’à s’automutiler.
 
 
 
 

Par Thibault Chaffotte
Le 2 juillet 2019 à 20h44, modifié le 3 juillet 2019 à 09h00
En apprenant le suicide d'Evaëlle, 11 ans, victime de harcèlement scolaire, Leslie a aussitôt pensé à ce qui était arrivé à sa fille l'année dernière. Emma*, également scolarisée au collège Isabelle-Autissier d'Herblay (Val-d'Oise) en 4e, a aussi été victime d'un groupe d'élèves. Le suicide, la jeune fille y a pensé. Avec le recul, sa mère estime qu'elle failli passer à l'acte.
« Ça a commencé trois semaines après la rentrée, relate Emma. Au début, ils me volaient mon matériel scolaire et ils le jetaient par la fenêtre. » Elle n'est pas seule, trois de ses amis dans sa classe subissent le même traitement. « Après ça a été des insultes, on se faisait bousculer et taper tous les jours », ajoute-t-elle. Un groupe tient à provoquer le chaos en classe. Emma et ses copains font partie des plus sages. Alors les coups pleuvent. Leslie fait passer un scanner à sa fille, inquiète de l'entendre se plaindre de maux de tête.
La maman finit par comprendre ce qui arrive à son enfant quand elle découvre ses scarifications sur son bras. Emma a commencé à s'automutiler. « Souvent le soir, quand je rentrais et que j'en avais marre je prenais un compas et je faisais de traits sur mes bras », explique-t-elle aujourd'hui. Ses camarades s'en aperçoivent quand sa manche découvre les cicatrices de son bras alors quand elle lève la main. Ses amis préviennent les adultes qui avertissent ensuite sa mère.
«Pourquoi tu t'es pas tuée ? Ça aurait été réglé»
Les harceleurs ne manquent pas de réagir aussi. « Il y en a un qui m'a dit : Pourquoi tu t'es pas tuée ? Ça aurait été réglé, se souvient Emma. Je me suis dit : peut-être qu'il a raison. » Un soir, en mai 2018, l'adolescente regagne sa chambre le visage blême. Sa maman la rejoint, inquiète. « Je me demande encore si elle serait en vie aujourd'hui si je n'étais pas monté la voir », avoue-t-elle.
LIRE AUSSI > Victime de harcèlement scolaire, Evaëlle met fin à ses jours à 11 ans
Mais Leslie ne veut pas laisser les choses en l'état : dans la foulée, elle dépose plainte, prévient l'inspecteur d'académie, fait appel au principal du collège. Elle déplore leur inaction. « Pendant neuf mois ils n'ont rien fait. Et au final les harceleurs n'ont eu aucune sanction. »
Emma est depuis cette rentrée dans un établissement privé. « Ça a un coût, mais là on a un proviseur qui prend les choses en main », assure Leslie. Emma a cessé ses traitements et les consultations chez le psychothérapeute. « Elle essaye de se faire une nouvelle vie, mais c'est pas facile. » Les trois quarts de ces « bourreaux » habitent son quartier.
Newsletter Val-d'Oise
Chaque matin, l'actualité de votre département vue par Le Parisien

Je M'inscris

Votre adresse mail est collectée par Le Parisien pour vous permettre de recevoir nos actualités et offres commerciales. En savoir plus
* Le prénom a été changé
VIDEO. Harcelée au collège, Emma raconte neuf mois d'enfer
 

http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/harcelement-emma-9-mois-d-enfer-au-college-02-07-2019-8108355.php?utm_campaign=facebook_partage&utm_medium=social&fbclid=IwAR1OH4YbFVRnj9uPmQ_PGvFv8sF527Kq3ZOPdjve9UtXh7ofCA89LmltR3Y

MOI AUSI J AI ETE   MOUTON   NOIR   A L ECOLE  PLUSIEUR  FOIS  

Voir les commentaires

Aminata Niakaté : « Nous voudrions créer une obligation de formation au handicap des professionnels du droit. »,handicap, emplois

3 Juillet 2019, 03:37am

Publié par hugo

 Accueil > Droits > Aminata Niakaté : « Nous voudrions créer une obligation de formation au handicap des professionnels du droit. »
 
« Nous proposons, par exemple, la création d’un master dédié au droit du handicap. Parce qu’aujourd’hui, les avocats qui pratiquent le droit de la compensation ou des incapacités sont largement autodidactes. »
Aminata Niakaté : « Nous voudrions créer une obligation de formation au handicap des professionnels du droit. »
Sophie Massieu il y a 13 heures Droits, Société Laisser un commentaire
La présidente de la commission égalité du Conseil national des barreaux détaille les principales propositions de l’Ordre des avocats pour qu’enfin l’accès au droit des 12 millions de personnes handicapées soit facilité. Au premier rang d’entre elles : des formations encore à imaginer…
Faire-Face.fr : Quelles connaissances, informations, les avocats détiennent-ils en matière de handicap ?
« Nous ferons du lobbying comme nous en faisons déjà pour rendre plus accessible l’accès à notre profession, en aménageant les épreuves d’admission. »
Aminata Niakaté : Jusqu’à il y a deux ou trois ans, ils ont très peu été sensibilisés à la question. Par exemple, lors de notre formation initiale, nous ne recevons aucune information. Plus tard, dans notre carrière, peu d’initiatives sont encore prises par la profession.
Ici, au Conseil national des barreaux, nous nous sommes saisis du sujet lors de la mandature précédente. Nous avons organisé un premier colloque fin 2017 afin d’interpeller la profession et lancer ce Grenelle droit et handicap, qui a eu lieu vendredi 28 juin. Nous faisons de cette journée un marqueur politique de la volonté des avocats de se saisir de la question.
Création d’un master dédié au droit du handicap
F-F.fr : Comment pensez-vous concrétiser cette démarche ?
A.N : Différents ateliers tenus ce jour-là nous ont permis d’émettre des propositions pour, demain, mettre en place des mesures visant à faciliter l’accès aux droits des personnes handicapées. Nous proposons, par exemple, la création d’un master dédié au droit du handicap. Parce qu’aujourd’hui, les avocats qui pratiquent le droit de la compensation ou des incapacités sont largement autodidactes.
Autre proposition : comme les normes sont éparpillées partout au gré des évolutions législatives, nous estimons que publier un code du contentieux spécifique au handicap serait judicieux. En matière d’accessibilité, nous voudrions que les sites internet de nos confrères s’assurent de l’être. Idem pour leurs locaux.
Et lorsqu’ils ne le sont pas, nous recommandons que toutes les maisons des avocats, qui, elles, globalement, le sont, mettent une salle gratuitement à la disposition de nos confrères pour recevoir leurs clients en situation de handicap.
Nous planchons aussi déjà sur un programme de sensibilisation au handicap avec magistrats, huissiers, greffiers, conciliateurs… Nous voudrions même créer une obligation de formation au handicap des professionnels du droit, pas uniquement des avocats. À l’image de ce qui existe en matière de formation aux violences conjugales à destination des avocats.
Lire aussi
Affaire Vincent Lambert/ Cour de cassation : vers un nouvel arrêt des traitements ?
Un kit de sensibilisation dans les écoles début 2020
F-F.fr : La prochaine étape consiste à faire adopter ces propositions à votre assemblée générale le week-end du 6 juillet. Comment allez-vous faire avancer le sujet en dehors de vos cercles professionnels ?
A.N : Nous ferons du lobbying. En matière de formation, par exemple, nous avons des entrées au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche et de l’innovation. Nous allons surveiller le calendrier législatif, tenter de trouver un véhicule législatif [une loi sur un sujet approchant pour faire passer la mesure dans l’un de ses articles, NDLR].
Nous faisons déjà du lobbying pour rendre plus accessible l’accès à notre profession, en aménageant les épreuves d’admission. Notre kit de sensibilisation devrait sortir au plus tard au début 2020, pour sensibiliser dans les écoles. Les personnes handicapées représentent 12 millions de justiciables, il était temps de nous en préoccuper.

https://www.faire-face.fr/2019/07/02/droit-formation-avocats-handicap/

Voir les commentaires

Dominique Farrugia continue à dénoncer le manque d’accessibilité à Paris,handicap,

3 Juillet 2019, 03:24am

Publié par hugo

 Accueil > Arrêt sur la toile > Dominique Farrugia continue à dénoncer le manque d’accessibilité à Paris
 
Seulement 3% des stations de métro sont accessibles à Paris, contre 18 % à Londres et 88 % à Tokyo.
Dominique Farrugia continue à dénoncer le manque d’accessibilité à Paris
Elise Jeanne il y a 18 heures Arrêt sur la toile, Accessibilité Laisser un commentaire
Lire aussi
Publi-information Tourisme et handicap : le Pays d’Ajaccio accessible à toutes et tous
Le métro à Paris, ce n’est pas le bon plan pour les personnes à mobilité réduite. L’acteur et producteur Dominique Farrugia, atteint d’une sclérose en plaques, s’en est pris de nouveau à ce manque d’accessibilité. Objectif : mettre la pression sur l’équipe municipale actuelle à l’approche des élections de 2020. Sans oublier les JO de 2024.
Ce n’est pas un scoop : en matière d’accessibilité, le métro parisien a une rame de retard. Seulement 3 % du réseau est équipé contre 18 % à Londres, 82 % à Barcelone et 88 % à Tokyo. APF France handicap dénonçait cette situation lors d’une opération coup de poing en septembre 2018.
Trop de difficultés de circulation
Dans une tribune au Parisien-Aujourd’hui en France, parue ce week-end, l’acteur et producteur Dominique Farrugia, atteint de sclérose en plaques, et Benjamin Griveaux, député LREM, le dénoncent à leur tour. Et de rappeler, eux aussi, que seules 9 stations sur 303 sont adaptées. Plus globalement, l’ex-Nul et le candidat à la Mairie de Paris pointent les difficultés de circulation en général. Les trottoirs trop étroits ou encombrés, par exemple.
Des athlètes cantonnés au Village olympique ?
Ils évoquent les prochains Jeux olympiques dans la capitale en 2024 : « Quand les meilleurs athlètes paralympiques seront à Paris pour tenter de remporter la plus belle des compétitions, nous les verrons repousser toutes les limites, surmonter tous les obstacles. Une barrière cependant restera infranchissable pour beaucoup : celle qui séparera le Village olympique, accessible aux personnes en situation de handicap, du reste de Paris. »
À lire sur gala.fr

https://www.faire-face.fr/2019/07/02/dominique-farrugia-accessibilite-paris/

Voir les commentaires

Mattel lance une Barbie noire en fauteuil roulant (et c'est une bonne nouvelle),handicap

3 Juillet 2019, 03:17am

Publié par hugo

 Mattel lance une Barbie noire en fauteuil roulant (et c'est une bonne nouvelle)
1Partage
Partager sur Facebook
 
 

 
La nouvelle Barbie noire en fauteuil roulant
 
Par Catherine Rochon
Publié le Mardi 02 Juillet 2019

La marque Mattel aurait-elle enfin compris que l'heure était à l'inclusivité et la diversité ? Car le géant du jouet lance une Barbie noire en fauteuil roulant. On applaudit.

A lire aussi
 
News essentielles
Barbie sort de nouvelles poupées en fauteuil roulant et...
 
News essentielles
Une boutique expose une robe de mariée en fauteuil...
 
News essentielles
En fauteuil roulant, on lui refuse l'accès à la cabine...
Elle est depuis 60 ans le symbole pop des stéréotypes sexués, le parangon des diktats de beauté. Poitrine bombée, chevelure platine, cambrure de pin-up et jambes téléscopiques, Barbie a imposé ses mensurations impossibles dans tous les rayons de jouets du monde. Mais depuis quelque temps, la figurine au sourire ultra-bright n'a plus la cote. Et elle doit faire face à des concurrentes nettement plus progressistes. Ainsi, la poupée Lammily, sa silhouette arrondie et ses stickers boutons, cicatrices, vergetures, s'est par exemple imposée comme l'une de ces "anti-Barbie", célébrant la normalité et épousant les imperfections.
Face à cette nouvelle donne et pour ne pas paraître (trop) ringard, Mattel a commencé à entamer une politique des petits pas. A partir de 2010, la poupée sortait de sa condition de parfaite housewife et de son camping-car rose bonbon pour conquérir des professions dites "masculines". Exit l'hôtesse de l'air, la ballerine ou l'institutrice, Barbie devenait enfin scientifique ou astronaute. En 2014, la figurine sculpturale devenait entrepreneuse (bien que juchée sur des talons de 12 cm et moulée dans un tailleur fuchsia). En 2015, elle délaissait ses chaussures vertigineuses pour enfiler des ballerines.
 
Nouvelle révolution un an plus tard : face à l'accélération de la chute des ventes de sa poupée-star, le mastodonte américain osait enfin développer des poupées aux morphologies plus réalistes qu'une micro-taille et des seins en obus.
Et pour célébrer son soixantième anniversaire, Mattel a annoncé en février dernier la naissance d'une Barbie en fauteuil roulant et une autre dotée d'une prothèse. Enfin, pour aller encore plus loin dans sa nouvelle politique de représentation, la marque a décidé d'étoffer sa gamme en lançant une Barbie noire aux cheveux crépus se déplaçant en fauteuil.
 
Cette nouvelle venue dans la galaxie Barbie a été chaleureusement accueillie.

 
 
Ce n'est pas simplement une Barbie en fauteuil roulant. Il y a une Barbie noire en fauteuil roulant.
 
Je suis tellement impatiente ! Je vais l'acheter pour ma nièce... Elle est à mobilité réduite... Cette Barbie lui ressemble beaucoup ! Elle est totalement obsédée par les Barbie en ce moment et a 6 ans...
Petit détail bienvenu : cette nouvelle poupée (vendue exclusivement aux Etats-Unis pour le moment) a droit à sa propre rampe pour accéder à sa "maison de rêve". Car, comble de l'ironie, Mattel avait dû stopper la production de son premier modèle en fauteuil roulant dans les années 90, les dimensions de celui-ci ne correspondant pas à celles de la maison de la poupée.
Réelle volonté d'inclusivité ou joli coup marketing ? Mattel semble en tout cas avoir assimilé que l'avenir du jouet reposait sur une plus grande diversité afin de répondre à un besoin d'identification des enfants et remodeler les représentations standardisées. Et cette offre paie. Car, comme le souligne Kim Culmone, vice-présidente de Mattel, auprès de Teen Vogue, le modèle de Barbie en fauteuil roulant "est l'un des articles les plus réclamés par les consommateurs et consommatrices". CQFD.
 
https://www.terrafemina.com/article/barbie-enfin-une-poupee-noire-en-fauteuil-roulant_a349685/1

Voir les commentaires

<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 > >>