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Le blog de hugo,

a Résilience ou Comment renaître de sa souffrance, de Boris Cyrulnik

21 Octobre 2012, 22:16pm

Publié par hugo

L'optimiste

Synopsis
Celivre, quasiment devenu une bible, de Boris Cyrulnik (et Claude Seron) montre comment il est possible de se reconstruire après la souffrance, après les petits et gros couacs de l'existence. Il avance le concept nouveau de larésilience, cette faculté à se relever des expériences les plus dures à traverser.

Ce qu'on en pense
Un livre qui fait relativiser, en démontrant comment ces épreuves qui peuvent anéantir certaines personnes, d'autres les traversent, encouragés à se battre plus fort. Un ouvrage référent qui, contrairement aux apparences, se révèle profondément optimiste.


La Résilience ou Comment renaître de sa souffrance, de Boris Cyrulnik
Ed. Fabert. Prix indicatif : 25 €



A lire aussi sur aufeminin :
Tout sur Boris Cyrulnik
Qu'est-ce que la résilience ?
Un autre livre de Boris Cyrulnik

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RENAUD EN CLOQUE

20 Octobre 2012, 03:02am

Publié par hugo

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RENAUD MISTRAL GAGNANT

20 Octobre 2012, 02:59am

Publié par hugo

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La mode perverse des enfants-femmes

20 Octobre 2012, 01:22am

Publié par hugo

femme-enfant
© Jupiter
La mode perverse des enfants-femmes

Nombril à l’air, string dépassant de leur jean taille basse, elles ont entre 7 et 12 ans. Initiateurs de cette nouvelle vogue, médias, pubs et marques se sont jetés sur ces proies idéales. Et les parents, dépassés ou complices, en mesurent rarement les dégâts. Enquête au cœur de la génération lolitas.

Les copines se sont réunies chez Julia, 10 ans, pour s’entraîner. A quoi ? « A devenir une star », bien sûr ! Comme leurs idoles des émissions de télé, au destin merveilleux. Elles essayent tout ce qui traîne : jean moulant, minidébardeurs, pattes d’éph’ taille basse, baskets à semelles compensées et ceinture cloutée. Manon, 11 ans, poitrine inexistante mais un brillant collé au nombril, enfile avec délice un soutien-gorge avec coussinets en dentelle. Sa mère lui a interdit d’en acheter. « Ça fera sexy avec le débardeur et les manches en résille ? » interroge-t-elle à la ronde, l’air concentré et les reins cambrés. Maîtresse de cérémonie, Julia enclenche le magnéto et, cramponnée au micro, se lance dans un remake torride du clip de Britney Spears, “I’m a Slave for You…” (« Je suis ton esclave… »).

Comme tant d’autres fillettes de 7 à 12 ans, Julia est déjà une petite reine de la consommation et de la "branchitude". Avec ses vêtements sexy, les regards sur elle ne sont jamais neutres. « Le monde des adultes est très provocant sexuellement, analyse le professeur Alain Lazartigues, chef du service de pédopsychiatrie au centre hospitalo-universitaire de Brest. Les gamines miment ce monde, mais ne le vivent pas sur le même niveau que nous, adultes, car elles ont une sexualité immature. Elles désirent le désir, mais ne pressentent pas le danger de l’excitation qu’elles provoquent. »

Adultes-enfants : la confusion des genres

Par-dessus tout, Julia ne veut plus être traitée comme une enfant. « Aujourd’hui, la référence parentale reste déterminante jusqu’à l’âge de 5 ans ; au-delà, les fillettes tendent vers l’adolescence, décrypte Gérard Guillot (1), responsable de l’Unité de philosophie, sciences humaines et sciences de l’éducation à l’Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de Lyon. Elles s’identifient très tôt à leurs sœurs plus âgées ou à leurs idoles. Et adoptent les codes de l’adolescence où l’apparence est décisive. A travers leurs mimiques, elles s’essayent à être. C’est le travail de l’identité. Or, les normes de l’apparence sont fortement induites par les médias, la pub et le star system… »

Gavées de “Star Academy”, ces préados se laissent docilement aller à ce rêve pervers, en apparence accessible, d’être elles aussi "castées" et découvertes. Le piège fonctionne à merveille. Témoin, l’émission “Graines de star” qui a baissé l’âge limite des candidats à 12 ans. Et leur fournit des grandes sœurs idéales sur mesure comme Alizée, Lorie, ou Priscilla qui fait un tabac : à 13 ans, cette nymphette prodige, au collège toute la semaine, donne des concerts le week-end. De quoi faire se pâmer toute une génération.

Mais en attendant leur billet pour la gloire, ces "fillettes" consomment comme des ogresses. En quelques années, ces "tweenagers" (entre enfance et adolescence) sont devenues "la" cible de choix des multinationales, qui leur confèrent un pouvoir décisionnaire au sein de la famille. Les pubs les vendent à toutes les sauces : lait, voitures, disques, fringues… « Partout, les enfants de 6 à 12 ans dictent à des parents médusés, ou tout simplement largués, ce qu’ils doivent faire ou ce qu’il faut acheter, analyse Gérard Guillot. La vie des adultes, des ringards passéistes, n’est jamais présentée comme enviable, à l’inverse de celle des enfants, toujours idéale. Résultat : les petites filles sont victimes du phénomène croisé de l’infantilisation des adultes et de la "parentalisation" des enfants. La confusion des rôles sociofamiliaux et générationnels qui en résulte est très perturbante pour les fillettes. »

« C’est la société de l’enfant roi, renchérit Alain Lazartigues. Crise de la famille oblige, il est devenu le véritable fondement du couple, le modèle total, idéal. De plus en plus désiré, il est omnipotent. Beaucoup d’adultes n’osent plus interdire et confondent autorité avec autoritarisme. » Entre matraquage publicitaire et parents démissionnaires, les petites filles sont donc livrées à leur désir narcissique. Elles veulent « ce que tout le monde a », résume, placidement, une petite crâneuse de 7 ans au sourire carnassier. Beauté, mode, musique et accessoires, elles écument fiévreusement tous les rayons. « Soigneusement téléguidées par une presse ado de plus en plus complice qui en décortiquant le look de leurs idoles, les pousse à la consommation », dénonce Patrice Blanc, secrétaire général de l’institution du Défenseur des enfants (2), qui milite auprès des éducateurs.

1- Auteur d’Art et identité : adolescence provoquée, adolescence provocante in A propos de l’adolescence, et Du besoin au désir in Art et éducation : pratiques et enjeux (Les Cahiers-Médiations, Villeurbanne : Institut d’Art Contemporain, 1998).
2- Autorité indépendante dont le rôle est : recevoir, analyser et tenter de faire aboutir des cas pour lesquels les droits de l’enfant n’ont pas été respectés ou qui n’ont pu être résolus par les multiples structures existantes. www.defenseurdesenfants.fr

De l’enfant roi à l’enfant proie

Côté jouets aussi, c’est une révolution. Exit les poupées princesses : « C’est nul ! » assène carrément un petit ange de 8 ans en dos nu, au rayon jouets des Galeries Lafayette, à Paris. Vive les poupées Bratz ("petite peste" en anglais), branchées, provocantes et graines de star. L’industrie du cosmétique n’est pas en reste. Les marques de grande diffusion leur consacrent tout spécialement des gammes de maquillage et de soins, aux tons pastel, fluo ou pailletés. Les marques de vêtements accentuent encore cette érotisation larvée. De nouvelles lignes XXS mettent en avant les attributs encore inexistants des fillettes.

« On passe de l’enfant roi à l’enfant proie, analyse Gérard Guillot. La consommation des apparences est un enjeu à la fois identitaire, économique et existentiel. Sans interdit et sans cadre, ces enfants errent, prisonnières du regard de l’autre pour exister. On les transforme en objet de désir, alors qu’elles n’ont pas encore les moyens d’être sujets de désir, car elles n’ont ni l’autonomie, ni la maturité des adolescentes. » Ces fillettes s’exposent, sans le savoir, et se forgent une idée de la sexualité et de l’amour centrée sur la consommation de sexe.

« C’est un paradoxe de notre société, résume, navré, le professeur Daniel Marcelli (auteur de “L’Enfant, chef de la famille”, Albin Michel, 2003), pédopsychiatre. D’un côté, les adultes honnissent les pédophiles ; de l’autre, ils donnent à voir leurs enfants comme des objets sexuels. Largement complices, les familles n’en sont pas toujours conscientes, à cause de la pression sociale : “C’est la mode, qu’est-ce que l’on peut y faire !” Et ces mères complices qui accompagnent leurs filles lors de leurs achats projettent sur elles une réparation narcissique (“Mon enfant, ma poupée, sera celle que je n’ai pas pu être”), ou bien sont dans une course à la jeunesse éternelle. » A l’image d’Evelyne, 40 ans, maman-grande sœur de Clara, 12 ans, aux mèches décolorées, qui dit aimer qu’on la confonde avec sa fille. Le look puissamment érotique de Clara (collier SM et string) ne la trouble pas du tout : « Quand on a un beau string, pourquoi ne pas le montrer ? demande-t-elle. Il faut vivre avec son temps, assumer ses enfants comme ils sont. Clara a du style et ça dérange les autres. Mais on ne va pas pour autant revenir aux uniformes ! Moi je porte un string apparent et tout le monde me respecte. »

Martine Nisse, psychothérapeute familiale spécialiste des abus et maltraitances familiales, va plus loin : « Il y a une exploitation dangereuse et suspecte du corps des enfants. C’est très subtil. Pour les enfants, otages du désir des parents, difficile de s’opposer. Surtout si la mère confond son corps avec celui de sa fille. »

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Petites filles sexy : à qui la faute ?

20 Octobre 2012, 01:21am

Publié par hugo

Petites filles sexy : à qui la faute ?

« Hypersexualisation » : c’est le mot à la mode pour désigner le nouveau danger qui guette les filles de 8-12 ans. Le loup est mort, le Petit Chaperon rouge est désormais menacé de se faire dévorer par Facebook et autres sites Internet l’incitant à mûrir précocement...

Isabelle Taubes

Notons également l’arrivée sur le marché de lignes de lingerie avec strings et soutiens-gorge taille 70 A, de cours de pole dance (danse autour d’un poteau habituellement pratiquée dans les clubs de strip-tease) afin que Lolita se métamorphose en Salomé (préadolescente perverse qui, dans l’Évangile selon Matthieu, obtient du roi Hérode la décapitation de saint Jean-Baptiste après une danse des plus sensuelles), et de quelques instituts de beauté pour l’initier au maquillage… Depuis la parution, en mars dernier, du sondage CSA pour l’observatoire Orange-Terrafemina («Les lolitas version numérique : quelle image de la femme ? »), l’érotisation des filles est « le » sujet de débat.

Il s’agirait pourtant de raison garder. Cette tendance à grandir trop rapidement n’est pas à encourager, déclarent unanimes les psys pour enfants. Il est préférable que les petites continuent d’emprunter le rouge à lèvres de leur mère, restant ainsi dans le registre de l’imitation enfantine, plutôt que de leur en offrir. Mais n’oublions pas que l’hypersexualisation en question est d’abord dans nos regards d’adultes. Elle nous révèle surtout qu’une large partie de la population est susceptible de percevoir en des fillettes prépubères des objets de désir ! Là où nous voyons du sexe, les filles expriment leur envie d’être comme des grandes – d’autant que leurs mères, souhaitant demeurer éternellement jeunes et désirables, s’habillent sexy.

En fait, ces fillettes trop branchées nous rappellent que la féminité, énigme pour Freud, est devenue une simple affaire de look, « une parure », comme l’écrit la psychologue Maryse Vaillant dans son dernier livre, Sexy soit-elle. « Être féminine aujourd’hui, c’est prendre soin de son apparence, exciter le regard masculin, chercher à plaire. Le féminin est devenu synonyme de séduction. Quel appauvrissement, si l’on songe au combat des féministes pour l’égalité des sexes ! » déplore la thérapeute. Dans ce contexte, les petites fans de Lady Gaga ne font effectivement qu’apprendre leur futur rôle de séductrices, invisibles dans le monde du travail et absentes de la vie politique.

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28 ans, c'est l’âge moyen de la première grossess

20 Octobre 2012, 00:56am

Publié par hugo

28 ans, c'est l’âge moyen de la première grossesse
âge-moyen-première-grossesse

Les femmes françaises ont en moyenne un premier enfant à 28 ans en 2010, souligne une enquête de l’Insee. C’est quatre ans plus tard qu'à la fin des années 1960, où les femmes devenaient mères à 24 ans. Cet écart s'explique principalement par la généralisation des études supérieures, et par le souci des femmes d'avoir un travail stable avant de fonder une famille, selon l'Insee. Plus les femmes sont diplômées, plus le premier enfant arrive tard. L’Ile-de-France ainsi que les régions Midi-Pyrénées et Provence-Alpes-Côte d’Azur, où les femmes ont leurs enfants le plus tard, figurent parmi les régions où les parts de diplômées sont les plus élevées. En revanche, les femmes qui résident dans les départements d’outre-mer ont leur premier enfant deux ans plus tôt qu’en métropole. Là encore, ceci est lié au niveau d’étude. Seulement 37 % des femmes en âge d’avoir un enfant sont titulaires du baccalauréat ou d’un diplôme du supérieur, contre 54 % en métropole. A noter : les deuxième et troisième enfants arrivent aussi de plus en plus tard.En 2010, les femmes ont en moyenne mis au monde leur deuxième enfant à 30,5 ans, et leur troisième à 32,4 ans.
La France se situe ainsi dans la moyenne de l'Union européenne. C’est en Italie et en Espagne que les femmes deviennent mères le plus tard, à près de 30 ans. Les femmes de Roumanie, Bulgarie et des pays baltes ont leur premier enfant le plus tôt, autour de 26 ans. 
Source : Insee  

 

http://www.infobebes.com/Actualites/28-ans-c-est-l-age-moyen-de-la-premiere-grossesse-1848015

http://www.infobebes.com/Actualites/28-ans-c-est-l-age-moyen-de-la-premiere-grossesse-1848015

Lire aussi notre dossier « Ma première grossesse »

 
 

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Des rats, des OGM et la solidité d’une longue étude

20 Octobre 2012, 00:50am

Publié par hugo

ENVIRONNEMENT -  le 12 Octobre 2012

La terre en mouvements

Des rats, des OGM et la solidité d’une longue étude
Mots clés : ogmenvironnement,

 

 

Quand l’étude dirigée par le professeur Gilles-Éric Séralini, parue le 19 septembre dernier dans la revue scientifique américaine Food and Chemical Toxology, a fait la une des médias, il a été reproché à son auteur d’avoir dans le même temps publié un livre sur le sujet tandis que Jean-Paul Jaud sortait parallèlement un film, l’un et l’autre sous ce même titre : Tous cobayes (1). Parti pris, a-t-on dit, tout en le décriant pour son manque de rigueur scientifique. Après lecture, on peut se faire une opinion de la conduite des travaux. Certes, il est possible que les critiques sur la souche de rats choisie par le chercheur – on l’a dite insuffisamment résistante – et sur leur élevage en lots de dix – échantillon jugé trop faible – atténuent la rigueur statistique des résultats. Mais il conviendra alors de noter que Monsanto a utilisé exactement les mêmes rats que Séralini pour ses propres études de toxicologie, lesquelles ont, en outre, été réalisées sur une période n’excédant pas quatre-vingt-dix jours. Celles de Séralini, elles, ont duré deux ans. Or, les premières tumeurs chez les rats, explique-t-il, sont apparues après quatre-vingt-dix jours, pour devenir très nombreuses au bout d’un an. Au terme du temps d’observation, poursuit-il, les femelles nourries avec des croquettes incluant jusqu’à 33 % de maïs OGM et buvant de l’eau contenant des traces de Round Up sont presque toutes malades, voire mortes. Le nombre de décès dans le groupe témoin alimenté de maïs classique et d’eau pure ne dépasse pas les 30 %. L’Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) a estimé que cette étude était d’une « qualité scientifique insuffisante » pour être validée et a demandé des informations additionnelles au chercheur. Lequel se dit prêt à tout mettre sur la table si l’Efsa explique comment elle valide par ailleurs les études réalisées par l’industrie semencière. C’est là l’autre intérêt du livre que de pointer les conflits d’intérêts présents et passés à l’Efsa, dont plusieurs membres sont liés à des firmes telles que Monsanto, Novartis ou encore Syngenta.

 

(1) Tous cobayes, de Gilles-Éric Séralini. Flammarion, 256 pages, 19,90 euros.

Gérard Le Puill

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La « guerre des 3 % » fera des dommages catastrophiques

20 Octobre 2012, 00:46am

Publié par hugo

Le taux de chômage pourrait frôler la barre des 12 % en 2013 selon l'OFCE

SOCIAL-ECO -  le 19 Octobre 2012

croissance

La « guerre des 3 % » fera des dommages catastrophiques

 

 

Les économistes de l’Observatoire estiment que la croissance ne permettra pas d’atteindre l’objectif de 3 % de déficit public en 2013 et mettent en garde le gouvernement sur les ravages que provoqueraient les mesures pour y parvenir.

Les calculs réalisés par les économistes de l’OFCE sont catégoriques. « Les politiques d’austérité engagées en Europe depuis 2011, voire 2010, sont en train de conduire à une débâcle », a expliqué jeudi Xavier Timbeau, directeur du département analyse et prévision, en présentantla note de conjoncture 2012-2013 de l’observatoire pour l’économie mondiale, la zone euro et la France. Entendu que la situation actuelle ne reflète pas « une nouvelle récession, mais la continuité de la crise de 2008-2009 ».

Le chômage frôlerait « la barre des 12 % »

Panne de croissance et austérité généralisée obligent, la France n’atteindra pas les 3 % de déficit public en 2013. Au mieux, il s’établira à 3,5 %. Puisque, contrairement aux prévisions du gouvernement, la croissance atteindrait 0,1 % en 2012 et 0 % en 2013, contre 0,8 % selon les chiffres du budget. Vingt-neuf économistes, interrogés par Reuters, disent de même, prévoyant de leur côté un déficit à 3,5 % pour une croissance de 0,3 %.

Des performances « particulièrement médiocres et très éloignées du chemin que devrait normalement emprunter une économie en sortie de crise », affirme l’OFCE, démentant ainsi les propos du chef de l’État qui estimait mercredi dans le Monde que « la sortie de la crise de la zone euro, nous en sommes près, tout près ». D’autant que « si le gouvernement français tenait coûte que coûte à respecter son engagement de déficit budgétaire à 3 %, cela nécessiterait l’adoption d’un nouveau plan de restrictions d’un montant de 22 milliards d’euros ». Avec pour conséquences, une baisse d’activité économique de 1,2 %, un taux de chômage frôlant « la barre des 12 % » et 200 000 destructions d’emplois en 2013. Lesquelles s’ajouteraient aux 253 000 et 243 000 chômeurs prévus en 2012 et 2013. Le scénario est déjà catastrophique, mais les économistes en ont simulé un « plus noir », selon lequel aucun pays européen « ne respecterait ses engagements de réduction de déficit en 2013 ». Dans ce cas, la France pourrait connaître une récession sévère de – 3 %.

Révisions de croissance pour l’économie française en 2013 (Source OFCE)

La note de conjoncture de l’OFCE s’est également penchée sur les politiques d’emploi. Tout en pointant les avancées de certaines mesures mises en place comme les contrats aidés, l’observatoire reste très sceptique sur leurs effets. « Compte tenu des engagements affichés en matière budgétaire, il est peu probable que les moyens soient à la hauteur d’un renforcement important des dispositifs. » Les économistes se sont également penchés sur les négociations sur l’emploi en cours entre les syndicats et le patronat. Pour eux, le chômage partiel « demeure un instrument de court terme, qui ne fait que retarder les licenciements si la conjoncture reste dégradée ». Ils appuient l’idée que la flexibilité « reste élevée et comparable à celle des autres grands pays de l’OCDE ». Dans un contexte de chômage élevé, « introduire plus de flexibilité consisterait à diminuer les protections dont bénéficient les travailleurs en CDI, (…) sans retour rapide à l’emploi comme au Danemark », notent-ils.

Quant à la question de la compétitivité, l’OFCE alerte contre la tentation « d’une suppression des cotisations sociales employeurs compensée par une hausse d’autres recettes fiscales » qui ne serait pas de nature à « stabiliser le taux de chômage » et entraînerait un « effet récessif de la baisse des salaires réels ».

40 000 contrats aidés en plus. Le ministre du Travail a annoncé jeudi une nouvelle rallonge de 40 000 contrats aidés en 2012, après l’octroi de 80 000 contrats supplémentaires en juin. Le précédent gouvernement avait financé 390 000 emplois pour 2012 (dont 340 000 pour le secteur non marchand) mais une grande partie du budget a été consommée avant la présidentielle. « Ils ont été utilisés de manière incroyable par le précédent gouvernement, (...) pour la quasi-totalité d’entre eux dans la première moitié de l’année et pour une très courte durée », a expliqué Michel Sapin.

  • Lire aussi :

Les 3 % de déficit inatteignables en 2013, selon le FMI
CGT: Thierry Lepaon, farouche adversaire des accords de compétitivité
Les revendications de la CGT sur l'emploi plébiscitées

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Les femmes, un antidote à la crise ?

19 Octobre 2012, 21:39pm

Publié par hugo

© Jupiter
Les femmes, un antidote à la crise ?

La majorité des Français feraient davantage confiance aux femmes pour les sortir de la crise actuelle. Considérées comme des garde-fous face aux excès du business, les femmes représentent-elles l’avenir de la crise ? Éléments de réponse.

Margaux Rambert

Ce sont les grandes absentes de la crise. Expertises, médias, hauts postes de direction… En cette période de tempête, les femmes apparaissent peu, noyées dans un monde conjugué au masculin. Et pourtant, elles ont un rôle indéniable à jouer. En témoigne ce sondage CSA pour Madame Figaro, paru en novembre 2008 : 84% des Français -hommes et femmes confondus- « souhaiteraient qu’à l’issue de la crise, les femmes soient davantage représentées aux postes stratégiques des entreprises et des institutions publiques. »

Rentabilité

Les femmes, un remède à la crise ? Non, ce n’est pas une élucubration féministe, mais le résultat d’une étude menée par Michel Ferrary, fondateur et directeur de l’Observatoire de la féminisation des entreprises au CERAM (Ecole Supérieure de Commerce à Nice-Sophia Antipolis). S’appuyant sur les bilans sociaux d’une quarantaine de grandes entreprises françaises -de Renault à LVMH en passant par BNP Paribas-, il a étudié l’impact de la féminisation d’une entreprise sur ses performances et sa rentabilité. Résultat : les entreprises les plus féminisées sont celles qui auraient le mieux résisté à la crise. Ainsi, Hermès est la seule à avoir connu une hausse de son action depuis le début de l’année, avec un taux de féminisation chez les cadres parmi les plus élevés -55%. « Il faut sortir du débat moral autour de la parité », explique Michel Ferrary. « Lorsque l’on demande aux chefs d’entreprise de la respecter, ils ont l’impression de faire du social. Dans leur esprit, c’est même anti-économique. Pourtant, la parité est un gage de rentabilité. »

Garde-fou

Les femmes seraient-elles une sorte de garde-fou face aux excès du business ? Selon l’étude du CERAM, elles adopteraient des comportements moins risqués que leurs collègues masculins. « Et elles tentent de créer des valeurs sur le long terme, de fabriquer des choses plus pérennes, tandis que les hommes sont davantage dans une logique de coûts et de gros chiffres », estime Florence Laterrade, créatrice, il y a vingt ans, en collaboration avec un homme, de la marque de montres Opex. Pour Vincent de Gaulejac, sociologue et directeur du Laboratoire du changement social, « on peut penser que ce souci de pérennité, ce rapport au long terme, est peut-être plus caractéristique de la féminité. Traditionnellement et culturellement, les femmes sont en charge de l’économie domestique, de l’intendance, du soin aux enfants et aux générations futures… Et ce, depuis la Grèce Antique. »

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Il manque 525€ par mois aux Français pour vivre correctement Créé le 18/10/2012 à 17h44

19 Octobre 2012, 21:27pm

Publié par hugo

SOCIÉTÉ 

Il manque 525€ par mois aux Français pour vivre correctement

Créé le 18/10/2012 à 17h44

Des billets de banque

Des billets de banque / AFP

En moyenne, les consommateurs auraient besoin de gagner 525€ supplémentaires par mois pour joindre facilement les deux bouts, révèle le baromètre Sofinscope, réalisé par OpinionWay, ce jeudi 18 octobre.

Les prix et... les transports

Au cours de ces deux dernières années, les Français ont dû revoir leur comportement pour adapter au mieux leur budget à la conjoncture. Pour 67% d'entre eux, la hausse des prix en général et ceux des transports en particulier, des dépenses quotidiennes ou encore des loisirs pose le plus de soucis. Aussi, 59% considèrent l'augmentation des charges problématique.

Résultat : en 2012, 31% de consommateurs disent moins sortir et fréquenter les restaurants, salles de cinéma ou de concert, 29% dépensent moins pour s'habiller et 24% partent moins souvent en vacances depuis ces deux dernières années.

Cette étude a été réalisée auprès d'un échantillon de 1.044 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogées les 2 et 3 octobre 2012.

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