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Le blog de hugo,

Une étudiante vend sa virginité pour 600.000 euros lors d'enchères en ligne

28 Octobre 2012, 02:44am

Publié par hugo

 

25/10/2012 à 11:41

Une étudiante vend sa virginité pour 600.000 euros lors d'enchères en ligne

Une étudiante brésilienne de 20 ans a vendu sa virginité pour 780.000 dollars US (600.000 euros) lors d'enchères en ligne remportées par un Japonais, ont annoncé jeudi les promoteurs de l'opération controversée.

Photographe : Greg Wood :: Un homme regarde le 25 octobre 2012 à Sydney un site d'enchères en ligne sur lequel une étudiante brésilienne, Catarina Migliorini (g) a vendu sa virginité pour 780.000 dollars et un jeune Russe pour 3.000 dollarsphoto : Greg Wood, AFP

Catarina Migliorini, qui a confié à la presse brésilienne vouloir financer ses études de médecine en Argentine, avait attiré 15 enchérisseurs originaires d'Inde, des Etats-Unis, du Brésil et du Japon.

Un jeune Russe de 21 ans, Alexander, offrait également sa virginité: une Brésilienne a emporté la décision pour 3.000 dollars seulement.

"Les enchères de vierges en Australie sont terminées" depuis mercredi, a annoncé jeudi le site internet virginswanted.com.au qui publie des photos de "Catarina" et "Alexander" barrées de la mention "vendus".

Selon les médias australiens, Catarina Migliorini sera "remise" à son acheteur à bord d'un avion à destination de l'Australie, puis le couple "consommera" dans les semaines à venir dans un lieu tenu secret.

"Catarina est extrêmement contente. Elle a parlé à ses proches au Brésil et ils étaient très heureux pour elle", a expliqué le réalisateur australien Jason Sisely qui a organisé cette vente pour les besoins d'un documentaire.

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"Je vois ça comme une entreprise", a justifié la jeune femme dans la presse britannique. "Cela me permet de voyager, de tourner un film et de toucher de l'argent en prime".

"Si vous faites cela une seule fois dans votre vie, vous n'êtes pas une prostituée. Ce n'est pas parce que vous prenez une photo extraordinaire que cela fait de vous un photographe", a-t-elle dit.

Le contrat entre Catarina et l'acquéreur de sa virginité, identifié par le nom "Natsu", stipule que ce dernier devra utiliser un préservatif et subira un test de dépistage des maladies sexuellement transmissibles, a précisé Jason Sisely, cité par le journal en ligne Ninemsn.

http://actu.orange.fr/insolite/une-etudiante-vend-sa-virginite-pour-600-000-euros-lors-d-encheres-en-ligne-afp_1151842.html

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IVG et pilule pour les mineures: les députés votent leur remboursement à 100%

28 Octobre 2012, 02:22am

Publié par hugo

 

26/10/2012 à 15:43

IVG et pilule pour les mineures: les députés votent leur remboursement à 100%

Les députés ont voté vendredi le remboursement à 100% des contraceptifs, comme la pilule, pour les jeunes filles de 15 à 18 ans ainsi que le remboursement total des interruptions volontaires de grossesse (IVG) par l'assurance maladie à toutes les femmes à partir de 2013.

Photographe : Mychele Daniau :: Une plaquette de pilules contraceptives, en octobre 2009photo : Mychele Daniau, AFP

La ministre de la Santé Marisol Touraine a bien précisé que le texte sur les contraceptifs ne se "restreint" pas à "la pilule" mais qu'il s'appliquait à "tous les modes (de contraception, ndlr) pris en charge" et remboursables par la Sécurité sociale.

"C'est un acte majeur de santé publique qui aurait dû être fait depuis longtemps", s'est satisfait Christian Paul, le rapporteur PS du budget de la Sécurité sociale pour la branche maladie.

La députée UMP Berengère Poletti, sage-femme de profession, a salué cette mesure. Elle était l'auteure d'une proposition de loi en ce sens.

Le remboursement de l'IVG était une revendication ancienne de nombreuses associations et une promesse de campagne de François Hollande.

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  • 26 oct 21:38

    IVG à 100% remboursée et pilule gratuite pour les mineures

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    L'IVG remboursée à 100% votée par les députés

  • 26 oct 14:46

    Médecin territorial, IVG, pilule... les dernières mesures du PLFSS votées à l'Assemblée

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    Gratuité des contraceptifs pour les mineures votée à l'Assemblée

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    Les députés ont voté le remboursement de l'IVG à 100 %

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    Les députés votent le remboursement à 100% de l'IVG

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    Contraception des jeunes : la gratuité pour les 15-18 ans

  • 23 oct 18:59

    La contraception bientôt remboursée à 100% pour les jeunes mineures

Au cours d'un débat apaisé, où il a été abondamment rendu hommage à Simone Veil et à sa loi dépénalisant l'IVG (1975), la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a affirmé qu'il s'agissait d'un "choix de santé publique" et rappelé qu'un avortement n'était "jamais un acte anodin" pour une femme.

Actuellement, un avortement coûte, selon la méthode (médicament ou intervention chirurgicale) et selon le lieu (hôpital ou cabinet médical), entre 200 et 450 euros.

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La dépression nous éloigne de nous-mêmes

27 Octobre 2012, 23:35pm

Publié par hugo

RECONSTRUCTION
La dépression nous éloigne de nous-mêmes

Prendre de la distance avec les souvenirs positifs, se les remémorer avec un point de vue de spectateur, et non d'acteur : tel est l'un des plus étranges troubles dont souffrent les personnes déprimées.

Tristesse pathologique, désintérêt, lenteur à la prise de décision, difficultés d'attention et de concentration, perte de l'incitation à agir : plusieurs de ces symptômes, réunis chez une même personne, peuvent être le signe d'une dépression. Mais cette maladie présente une autre particularité : elle ne se contente pas d'éloigner les personnes déprimées de leur entourage, elle les éloigne aussi d'elles-mêmes. Car leur mémoire, outre qu'elle est affaiblie et privilégie les souvenirs douloureux, les fait se souvenir de ce qu'elles ont vécu comme si elles en étaient spectatrices, et non pas actrices. Ce phénomène, très particulier au regard des autres troubles de mémoire dont se plaignent les personnes déprimées, est au coeur des recherches les plus récentes : comment expliquer ce « changement de point de vue » ?

Les premières études scientifiques visant à catégoriser les déficits de mémoire des patients atteints de dépression ont été réalisées au cours des années 1960. En 1964, Alfred Friedman, de l'université de Philadelphie, a ainsi comparé des sujets présentant une dépression d'intensité sévère à des sujets normaux [1] . Patients et sujets étaient appariés pour le sexe, l'âge, le niveau socio-éducatif, la religion, le lieu de naissance et le statut marital. Tous étaient soumis à une batterie de trente-trois épreuves explorant les fonctions mnésiques à court terme et à long terme, le niveau d'abstraction et de raisonnement logique, les habiletés perceptives, la rapidité psychomotrice et les capacités attentionnelles. Résultat : les patients déprimés souffraient de déficits de leur mémoire à court terme et d'une diminution de leur capacité à maintenir une attention et une concentration soutenues, mais leurs performances étaient comparables à celles du groupe témoin dans les autres domaines. Ces résultats ont été amplement confirmés au cours des trente années suivantes [2] .

 

Trois déficits

 

Puis les neuropsychiatres se sont attachés à identifier la phase du processus de mémorisation affectée par la dépression. S'agit-il de la phase d'encodage, qui caractérise l'enregistrement et la saisie de l'information ? De la phase de consolidation, qui permet le stockage transitoire ou définitif de cette information ? De la phase de restitution de l'information, qui constitue la preuve ultime de la mémorisation ? Ou de plusieurs d'entre elles ?

Pour le savoir, l'approche utilisée consiste, dans ses grandes lignes, à demander aux patients d'apprendre une liste de mots et de restituer ces derniers lors de différents exercices, leurs performances étant comparées à celles de sujets non déprimés. Les multiples études réalisées ont permis de mettre en évidence trois grands types de déficits.

D'abord, les patients déprimés ont des difficultés pour organiser lesitems de la liste (par exemple en regroupant les mots appartenant à la même catégorie comme les noms de fruits, d'outils, etc.). De plus, lorsqu'on leur demande de restituer tous les items dont ils se souviennent, ils en citent moins que les sujets témoins. Enfin, ils font preuve d'une plus grande propension à mémoriser les items ayant une valeur émotionnelle négative ou neutre que ceux ayant une valeur émotionnelle positive. Reste que, si les patients déprimés ont indéniablement des difficultés à restituer les informations apprises, ces difficultés dépendent pour beaucoup de la façon dont leur sont posées les questions visant à évaluer leurs capacités mnésiques. En effet, cette formulation peut, à elle seule, empêcher ou faciliter l'accès au souvenir.

 

Rappel libre

 

Ce constat ressort de façon flagrante selon que l'on utilise des tests dits de « rappel libre » ou des tests dits de « reconnaissance ». Lors de la tâche de rappel libre, après avoir présenté au sujet une liste de mots, on demande au patientde restituer spontanément les mots de cette liste : « Quels mots composent la liste que je vous ai présentée antérieurement ? » Lors de la tâche de reconnaissance, la demande consiste en deux types de questions : « Avez-vous vu ce mot dans la liste précédente ? » ou : « Parmi ces deux mots, lequel avez-vous rencontré auparavant ? »

Confrontés à ce second type d'exercices, les patients déprimés ont peu ou prou les mêmes résultats que les sujets témoins pour les tests de reconnaissance. En revanche, leurs performances sont nettement inférieures dans les tests de rappel libre [3] . Cela est vraisemblablement dû au fait que dans les tests de reconnaissance, la question posée inclut un indice, ce qui n'est pas le cas dans les tests de rappel libre.

Mais ce n'est pas tout. Des exercices de rappel libre avec des questions du type : « Souvenez vous d'un événement heureux survenu il y a cinq ans » font ressortir que les patients déprimés en phase aiguë produisent des souvenirs autobiographiques comportant peu de détails spécifiques [4] . Leur « mémoire autobiographique », autrement dit leur capacité à récupérer des informations personnelles concernant des événements autobiographiques (par exemple une rencontre) et des faits autobiographiques (un lieu de naissance, ou le nom des collègues), est atteinte.

 

Détails oubliés

 

En 2006, notre équipe a mis en évidence certaines particularités de ces troubles [5] . Lors de cette étude, nous avons demandé à des patients déprimés hospitalisés et à des sujets indemnes de dépression d'évoquer avec le plus de détails possible (localisation précise dans le temps, l'espace, événements précis...) des événements heureux (un anniversaire, la naissance d'un enfant) ou malheureux (le décès d'un proche, un problème de santé) survenus à diverses périodes de leur existence (un, cinq ou dix ans avant la période du test).

Contrairement aux témoins, les patients déprimés évoquaient pour l'essentiel des souvenirs positifs ou négatifs généraux. Par exemple, à propos d'un anniversaire, les patients déprimés se souviennent qu'il y avait une fête, que de nombreuses personnes sont venues ce jour-là, ou encore qu'il y a eu un gâteau, mais sans être capables de rapporter précisément les personnes présentes à cette date, les événements qui se sont produits ce jour-là, ou encore les émotions ressenties. D'un point de vue clinique, il semble que ces troubles de mémoire autobiographiques dans la dépression prédisent une mauvaise évolution à court terme, et un risque de suicide plus élevé. Considérant combien la mémoire autobiographique contribue à la construction de l'identité personnelle, il n'est hélas pas surprenant que des troubles de cette mémoire soient corrélés à des conduites extrêmes.

En 2000, Martin Conway, de l'université de Leeds, et Kit Pleydell-Pearce, de l'université de Bristol, ont conjointement proposé un modèle tenant compte de cette intrication entre identité personnelle et mémoire autobiographique (lire p. 42). Ce modèle postule que le rappel d'un souvenir autobiographique passe par un processus actif de reconstruction. Cette reconstruction du souvenir utiliserait des matériaux autobiographiques appartenant à trois niveaux croissants de détails : les connaissances associées à une période de vie (par exemple, « quand j'étais étudiant »), un événement général (« quand j'allais à la pizzeria avec mes frères ») et des détails spécifiques d'un événement (« la tête que faisait mon père »).

 

Reconstruction biaisée

 

Selon Conway, au moment de l'évocation d'un souvenir autobiographique, la personne qui se souvient met en relation simultanément et de façon coordonnée les informations personnelles appartenant à ces trois niveaux, les souvenirs n'étant donc pas stockés tels quels dans la mémoire à long terme, mais recomposés au moment de l'évocation [6] . Cette notion de reconstruction mnésique implique donc que, lors de la restitution d'un souvenir, nous nous servons des informations disponibles en mémoire pour recréer un souvenir qui intègre ces différentes parties de l'expérience initiale. Ces processus de reconstruction sont extrêmement complexes et dépendent en particulier de l'état émotionnel des sujets, de leurs motivations au moment du rappel, du contexte d'évocation du souvenir...

Or, dans l'étude évoquée précédemment [5] , nous avons observé que les patients déprimés en phase aiguë, non seulement ont des souvenirs peu spécifiques, mais de plus présentent un trouble de la reconstruction du souvenir. Plus précisément, un trouble de la reconstruction du point de vue associé au souvenir.

De quoi s'agit-il ? De leur capacité à reconstruire une expérience visuelle analogue à celle présente lors de l'enregistrement de l'information. En général, lorsque nous nous remémorons un événement récent auquel nous avons participé, nous revoyons la scène de l'intérieur, comme lors de l'événement en question. Mais plus le temps passe, plus nous avons tendance à revoir cette même scène de l'extérieur, comme dans un film.

 

Distanciation

 

Il apparaît que les patients déprimés adoptent un point de vue spectateur prédominant pour les souvenirs positifs, ce qui suggère que ces souvenirs sont moins importants pour le moi actuel des sujets. Qui plus est, cette distanciation vis-à-vis des souvenirs positifs perdure dans le temps. Et cela, même chez les patients en rémission, ne présentant plus de symptôme de leur dépression ! Dans une étude publiée en 2008, où nous comparions 20 patients en rémission et 20 témoins en bonne santé, nous avons en effet montré que cette façon de tenir à distance les souvenirs est encore présente chez les patients, même plusieurs mois après leur dépression [7] .

Cela nous amène à nous interroger sur l'éventuelle influence « neurotoxique » de la dépression sur le cerveau. Nous savons que, chez les patients déprimés, l'activité de certaines zones cérébrales est modifiée (lire « Le cerveau déprimé », ci-contre). Nous savons également qu'un traitement par des médicaments antidépresseurs ou des thérapies cognitives a souvent pour effet de normaliser l'activité de ces zones, et que généralement cette « normalisation » s'accompagne d'une diminution des troubles mnésiques. Reste que la persistance du « point de vue de spectateur » chez les personnes en rémission laisse soupçonner que leur cerveau n'est pas revenu à l'état qui était le sien avant la dépression.

De plus, certains patients, ceux victimes de troubles dépressifs récurrents, voient leurs troubles mnésiques s'aggraver au fil des épisodes dépressifs. Par exemple, les patients déprimés ayant présenté plusieurs dépressions ont des troubles du rappel libre plus sévères que les patients avec un premier épisode dépressif [8] . Outre qu'ils soulignent la nécessité d'envisager une prise en charge à très long terme des patients, ces résultats viennent bel et bien appuyer l'hypothèse d'un impact « neurotoxique » de la dépression, en particulier des épisodes répétés de dépression.

EN DEUX MOTS Les premières études des troubles de mémoire des patients déprimés ont mis en évidence des déficits de la mémoire à court terme et de la capacité à maintenir une attention soutenue. Mais depuis peu, c'est leur mémoire autobiographique qui est passée au crible : les patients déprimés ont des souvenirs peu spécifiques des événements qu'ils ont vécus, et « mettent à l'écart » les souvenirs positifs, en les considérant d'un point de vue de spectateur.

Philippe Fossati

PHYSIOLOGIE : Le cerveau déprimé

 

 

DIFFÉRENTES TECHNIQUES d'imagerie prouvent que la dépression est associée à des modifications du cerveau. On observe, d'une part, des modifications de structure : elles consistent le plus souvent en une diminution du volume de l'hippocampe et de certaines zones du cortex préfrontal. Cette diminution est proportionnelle à la durée et à la sévérité des épisodes dépressifs. D'autre part, le cerveau présente également des modifications d'activité dans certaines zones. Chez les personnes déprimées, on observe souvent une activité anormalement élevée dans l'amygdale, le cortex cingulaire ventral, le thalamus et les ganglions de la base, et une activité anormalement basse dans certaines zones du cortex préfrontal et du cortex pariéto-temporal. Un traitement antidépresseur, lorsqu'il est efficace, permet de faire régresser ces anomalies. Cette régression est ici mise en évidence par tomographie à émission de positrons, par comparaison entre une personne déprimée (à gauche) et une personne en rémission (à droite). La couleur rouge correspond à une activité anormalement basse.

 

 

REMUE-MÉNINGES : Un patient obèse revisite ses souvenirs

 

 

Il croyait guérir de l'obésité, il a mentalement revisité sa jeunesse. Le cas de cet homme de 50 ans, pesant 190 kilogrammes, a révélé le rôle inattendu de certaines zones cérébrales. Après avoir tenté tous les traitements pour guérir de sa maladie, le patient s'en est remis à une opération - encore au stade expérimental et très invasive - consistant à stimuler l'hypothalamus du cerveau par des électrodes implantées [1]. Surprise : dès les premières impulsions, le patient s'est revu - en tant qu'observateur extérieur - à l'âge de 20 ans environ, dans un parc, avec des amis et sa compagne de l'époque. Les détails de la scène se précisèrent encore lorsque les chercheurs augmentèrent progressivement l'intensité des stimuli. Des tests ont révélé par la suite que ces stimuli activaient des circuits du cerveau impliqués notamment dans le processus de réminiscence, et amélioraient de ce fait certaines fonctions mémorielles.

[1] C. Hamani et al., Annals of Neurology, 63, 119, 2008.

 

 

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CITATIONS DE VICTOR HUGO,EXERGUE,LES MISERABLES TOME I

27 Octobre 2012, 16:17pm

Publié par hugo

VICTOR HUGO 

EXERGUES 

LES MISERABLES TOME 1

 

TANT QU IL EXISTERA ,PAR LE FAIT DES LOIS ET DES MOEURS ,UNE DAMNNATION SOCIALE CREANT ARTIFICIELLEMENT , EN PLEINE CIVILISATION , DES ENFERS ,ET COMPLIQUANT D UNE FATALITE HUMAINELA DESTINEE QUI EST DIVINE ; TANT QUE LES TROIS PROBLEMES DU SIECLES ,LA DEGRADATION DE L HOMME PAR LE PROLETARIAT,LADECHEANCE DE LA FEMME PAR LA FAIM, L ATROPHIE DE L ENFANT PAR LA NUIT ,NE SERONT PAS RESOLUS, ; TANT QUE ,DANS CERTAINE REGIONS , L ASPHYXIE  SOCIALE SERA POSSIBLE ; EN D AUTRES TERMES , 

ET A UN POINT DE VUE PLUS ETENDU ENCORE , TANT QU IL Y AURA SUR LA TERRE IGNORANCE ET MISERE, DES LIVRES DE LA NATURE DE CELUI CI POURRONT NE PAS ETRE INUTILES 

 

HAUTEVILLE HOUSE 1862 ,1 JANVIER 1862 , 

 

EXERGUES DES MISERABLES 

 

 

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France - PMA, GPA : arrêtons les amalgames

27 Octobre 2012, 03:19am

Publié par hugo

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NOUVELLES DU LEF

France - PMA, GPA : arrêtons les amalgames

Posté le 23 octobre 2012

France - PMA, GPA : arrêtons les amalgames

[Paris, le 23 octobre 2012] Lors de sa campagne, François Hollande s’était engagé à la mise en œuvre d’une grande réforme d’ici le printemps 2013, visant à assurer l’égalité des droits entre toutes et tous, quelle que soit l’orientation sexuelle. Se déroule en ce moment même la phase d’arbitrage du projet de loi, qui sera présenté le 31 octobre prochain au Conseil des Ministres. Extraite de l’engagement n° 31 du programme du candidat Hollande, cette grande réforme a pour objectif de faire rattraper à la France son retard en matière d’égalité.

Suite aux premières déclarations de Madame Taubira, ayant affirmé que l’élargissement de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes ne faisait pas partie du projet de loi, nous sommes consternées. Lors du meeting organisé par les associations LGBT le 31 mars dernier, Madame Najat Vallaud-Belkacem, alors représentante du candidat Hollande, s’était pourtant engagée bien au-delà du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe, en déclarant alors que « reconnaître l’homoparentalité va supposer plusieurs réformes » parmi lesquelles : « ouvrir l’assistance médicale à la procréation avec donneur anonyme, à tous les couples, sans discrimination », et d’ajouter : « François Hollande a pris l’engagement que l’ensemble de ces réformes aboutissent d’ici le printemps 2013 (...), le projet de loi est déjà prêt, il est sur la table ».

Une question se pose donc : pourquoi ce soudain retrait de la PMA dans un projet de loi déjà élaboré et qui entend assurer l’égalité entre les couples homosexuels et hétérosexuels ? Aujourd’hui, seuls les couples hétérosexuels ont accès à la PMA, alors qu’elle est pourtant déjà le mode d’accès le plus fréquent à la parentalité pour les couples de femmes. Ne pas leur étendre ce droit constitue une discrimination entre les couples et contraint les femmes à pratiquer la PMA à l’étranger, les obligeant à débourser des sommes importantes et à s’exposer à des risques sanitaires réels.

Féministes et lesbiennes féministes engagées pour l’égalité des droits, tous les jours au contact des citoyennes et des citoyens, nous pouvons témoigner que la société est prête pour la reconnaissance des familles homoparentales. Aucun argument valable, ni éthique, ni politique, ne se dresse contre la reconnaissance de la PMA pour les couples de lesbiennes. Nous ne pouvons accepter, comme nous le constatons aujourd’hui, que pour écarter la PMA soit utilisés les fallacieux amalgames entre PMA et GPA (gestation pour autrui, plus communément appelée « mères porteuses »).

PMA et GPA ne sont pas le pendant l’une de l’autre, ou, comme certains se plaisent à le dire, la GPA n’est pas une « PMA pour gays ». La GPA n’est pas une forme de procréation médicalement assistée : les lobbies pro-GPA entretiennent cette confusion à dessein. Si l’insémination artificielle et la fécondation in vitro relèvent de la PMA, ce n’est pas le cas de la GPA qui correspond à une véritable industrie de « location des ventres » et de commerce d’ovocytes. La GPA ne donne pas aux femmes la possibilité de disposer de leur corps, mais donne la possibilité aux hommes de disposer du corps des femmes pour satisfaire un « droit à l’enfant » que nous récusons. Car, contrairement à la PMA, la GPA implique la marchandisation du corps de la mère porteuse. Parce que la demande fait l’offre, la GPA est aussi une question économique, au centre de toutes les inégalités : domination des hommes sur les femmes, des riches sur les pauvres, des pays du Nord sur les pays du Sud. Comment un gouvernement progressiste pourrait-il cautionner la création d’un marché des ventres au nom d’un « droit à l’enfant » qui n’existe pas et qui ne doit pas exister ?

PMA et GPA ne relèvent pas donc de la même logique Il est tout à fait possible d’autoriser l’une sans accorder l’autre. La liberté ne peut être synonyme de progrès que si elle garantit l’égalité avec la même force : ce que permet la PMA, ce qu’empêche la GPA. La première relève de l’égalité des droits entre les couples ; la seconde implique la marchandisation du corps des femmes et ne saurait constituer une réponse à un désir d’enfant.

Le rôle du gouvernement n’est pas d’éviter ces débats, mais de les porter largement pour bâtir une société faite de liberté et d’égalité pour toutes et tous. Mesdames Taubira et Bertinotti, comme MM. Hollande et Ayrault, doivent maintenant faire preuve de courage politique en élargissant la PMA aux couples de femmes et en confirmant l’interdiction de la GPA en France. Maintenant, pas dans cinq ans.

SIGNATAIRES :

Yvette Roudy 
Ancienne ministre des droits de la femme 
Fondatrice et présidente d’honneur de l’Assemblée des femmes

Thalia Breton 
Porte-parole d’Osez le féminisme !

Carine Delahaie 
Rédactrice en cheffe de Clara Magazine

Carine Favier 
Présidente du Planning familial

Amandine Miguel 
Osez le féminisme !

Catherine Morin Lesech 
Co-présidente de la Coordination Lesbienne en France

Sabine Salmon 
Présidente de Femmes Solidaires

Olga Trotiansky 
Coordination française du Lobby européen des femmes

Cet article est paru dans le journal francais Le Monde, le 23 octobre 2012.

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France - Veut-on vraiment éradiquer les violences contre les filles ?

27 Octobre 2012, 03:17am

Publié par hugo

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NOUVELLES DU LEF

France - Veut-on vraiment éradiquer les violences contre les filles ?

Posté le 12 octobre 2012

France - Veut-on vraiment éradiquer les violences contre les filles ?

[CLEF, Paris, le 12 octobre 2012] Le 11 octobre avait lieu la première journée internationale de dénonciation des abus sexuels et violences dont sont victimes les filles à travers le monde. Son objet, sensibiliser l’opinion publique aux violences de toutes sortes (mutilations sexuelles, mariages précoces, viols, harcèlement sexuels,..) qui toucheraient plus de 100 millions de femmes chaque année.

Pratiquement au même moment, trois événements emblématiques de ces violences ont marqué l’actualité :

Le 4 octobre à Vitry-sur-Seine, la commémoration de la mort de Sohane il y dix ans, brûlée vive dans un local à poubelles pour avoir osé défier la loi d’un petit caïd de banlieue qui voulait lui interdire de pénétrer sur « son territoire ».

Le 9 octobre au Pakistan, l’agression de Malala Yusufzai grièvement blessée à la tête dans un attentat à Swat. Menacée par les talibans pour leur avoir résisté dans la vallée de Swat en défendant le droit à l’éducation pour les filles, Malala Yusufzai a été directement visée par ses agresseurs alors qu’elle rentrait de l’école. Ses deux camarades de classe ont aussi été blessées.

Le 11 octobre aux assises de Créteil, le procès des viols collectifs commis sur deux mineures, dans des cités de Fontenay-sous-Bois, entre 1999 et 2001, s’achève sur un verdict qui blanchit les violeurs et plonge les deux victimes dans un désespoir total.

On ne peut accepter sans réagir le signal désastreux du verdict de Créteil, pas plus qu’on ne peut accepter que dans certaines parties du monde le simple fait de vouloir aller à l’école soit un acte de rébellion vis-à-vis d’un ordre archaïque.

Tant au niveau national qu’international il faut que la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes soit reconnue comme étant une priorité politique, indépendamment de toute différence culturelle, religieuse ou autre. Ce n’est ni une « grande cause nationale » qui ne dure que l’espace d’une année, ni une journée mondiale qui résoudront ces problèmes.

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Pourquoi ils nous haïssent

27 Octobre 2012, 03:15am

Publié par hugo

Dans le même numéro

N° 1147
25 oct.

L’automne des femmes arabes

Fiches
pays
Pourquoi ils nous haïssent
A la devanture d’une boutique de mode islamique du Caire.A la devanture d’une boutique de mode islamique du Caire.Photo Martin Parr/Magnum

Au début de Distant View of a Minaret [éd. Heinemann, 1983, non traduit en français], Alifa Rifaat, auteure égyptienne largement ignorée et aujourd’hui disparue, nous raconte l’histoire d’une femme tellement indifférente au coït que son mari lui impose, concentré sur son seul plaisir, qu’elle remarque la présence d’une toile d’araignée à nettoyer au plafond. Elle médite sur l’attitude de son mari, qui refuse toujours de poursuivre leurs ébats pour la faire jouir elle aussi, “comme s’il tenait à la priver [de quelque chose]”. De même qu’il lui refuse un orgasme, l’appel à la prière interrompt soudain le sien. Le mari sort. Après s’être lavée, la femme s’absorbe dans la prière – un acte tellement plus satisfaisant qu’elle attend avec impatience la prochaine – et regarde la rue depuis son balcon. Elle interrompt sa rêverie pour aller consciencieusement préparer du café pour son mari après sa sieste. Alors qu’elle apporte la boisson dans la chambre pour la verser sous les yeux de son mari – il préfère –, elle remarque qu’il est mort. Elle ordonne à son fils d’aller chercher un médecin. “Elle retourna au salon et se versa une tasse de café. Elle était elle-même surprise par son calme”, écrit Alifa Rifaat. 

Désir de liberté 

En quelques lignes, l’auteure expose le trio que forment le sexe, la mort et la religion, et fait sauter les verrous du déni et de la défiance pour viser au cœur la misogynie au Moyen-Orient. Soyons francs : ce n’est pas parce que nous sommes libres qu’ils nous haïssent, ainsi que l’affirme le vieux cliché américain post-11 septembre. C’est parce qu’ils nous haïssent que nous ne sommes pas libres, reformule avec force cette auteure arabe. Oui, ils nous haïssent. Il faut le dire. 

Certains demanderont peut-être pourquoi j’aborde ce sujet aujourd’hui alors que le Moyen-Orient s’est soulevé, non comme d’habitude par haine de l’Amérique et d’Israël, mais uni dans un désir de liberté. Après tout, ne faudrait-il pas obtenir le respect des droits fondamentaux pour tout le monde avant de demander un traitement spécial pour les femmes ? Et qu’est-ce que les questions de sexe ont à voir avec le printemps arabe ? Je ne parle pourtant pas du sexe que l’on pratique caché dans des coins sombres ou derrière la porte de la chambre à coucher. Je parle d’un système politique et économique qui traite la moitié de l’humanité comme des animaux et doit être détruit en même temps que les tyrannies plus visibles qui étouffent cette région et la privent d’avenir. 

Oui, les femmes ont des problèmes partout dans le monde. Certes, les Etats-Unis n’ont pas encore élu de femme président et les femmes continuent d’être traitées comme des objets dans bon nombre de pays “occidentaux” (je vis dans l’un d’entre eux). Voilà généralement la conclusion à laquelle aboutira toute conversation ayant pour sujet la haine des femmes dans les sociétés arabes. Mais laissons de côté ce que les Etats-Unis font ou ne font pas aux femmes. Citez-moi un pays arabe et je vous égrènerai une litanie d’exactions nourries par un mélange délétère de culture et de religion que peu semblent capables de critiquer. Quand des femmes égyptiennes qui osent s’exprimer haut et fort [dans les manifestations] sont soumises à d’humiliants “tests de virginité”, il est temps de rompre le silence. Lorsqu’un article du Code pénal égyptien affirme qu’une femme battue par son mari “avec de bonnes intentions”ne peut pas réclamer de dommages, au diable le politiquement correct. D’ailleurs, de quelles “bonnes intentions” s’agit-il ? Du point de vue de la loi, elles correspondent à des coups “non sévères” ou n’étant “pas portés directement au visage”

Révolutions de la pensée 

Tout cela revient à dire que, lorsqu’on parle du statut des femmes au Moyen-Orient, la situation n’est pas meilleure que ce que vous pensez. Elle est bien pire. Même après ces “révolutions”, on considère toujours plus ou moins que tout va bien tant que les femmes sont voilées, recluses dans leur maison, empêchées de conduire [comme en Arabie Saoudite], obligées de demander la permission à un homme pour voyager et contraintes d’obtenir l’accord d’un homme pour se marier ou divorcer. 

Pas un seul pays arabe ne figure parmi les cent premiers pays classés par le Forum économique mondial dans son rapport mondial sur l’égalité entre les sexes. Toute la région est solidement ancrée dans les profondeurs du classement. Riches ou pauvres, nous haïssons tous nos femmes. J’en viens au cas de l’Arabie Saoudite. Non seulement parce que j’ai découvert ce pays à l’âge de 15 ans, en plein traumatisme – je n’ai pas d’autre mot – féministe, mais aussi parce que ce royaume voue un culte éhonté à un dieu misogyne et n’en paie jamais les conséquences du fait du double avantage que lui confère la présence de pétrole et de deux grands lieux saints sur son territoire, La Mecque et Médine. 

Dans les années 1980 et 1990 comme aujourd’hui, les religieux qui intervenaient à la télévision saoudienne étaient obsédés par les femmes, leurs orifices et notamment ce qui en sortait. Je n’oublierai jamais le jour où j’ai entendu que, si un bébé garçon vous urinait dessus, vous pouviez prier dans les mêmes vêtements, mais que, si c’était une fille, il fallait vous changer. Que peut-il bien y avoir dans l’urine des filles pour vous rendre si impur ? me demandais-je. A quel point les Saoudiens haïssent-ils les femmes ? Réponse : au point de laisser mourir quinze jeunes filles dans l’incendie d’une école à La Mecque en 2002. La “police des mœurs” leur avait bloqué la sortie et avait interdit aux pompiers de leur porter secours parce qu’elles ne portaient pas le voile et le manteau requis en public. Et après, rien. Personne n’a été jugé. Les parents ont été réduits au silence. Seule concession à l’horreur : le prince Abdallah [alors régent de facto] a retiré la charge de l’éducation des filles aux zélotes salafistes, qui maintiennent néanmoins une poigne de fer sur le système éducatif du royaume. L’Arabie Saoudite n’est pas un cas isolé, ce n’est pas une incongruité odieuse dans un désert riche et isolé. La haine des islamistes pour les femmes embrase toute la région, aujourd’hui plus que jamais. 

Celles qui ont défilé et manifesté au Caire ont dû traverser le terrain miné des agressions sexuelles, qu’elles soient le fait du régime, de ses laquais et parfois, malheureusement, de nos compagnons d’insurrection. Ce jour de novembre 2011 où j’ai été sexuellement agressée dans la rue Mohamed Mahmoud, près de la place Tahrir, par au moins quatre agents antiémeute, j’ai auparavant été agressée par un homme sur la place Tahrir elle-même. Alors que nous n’hésitons pas à dénoncer les exactions du régime, lorsque nous sommes violées par des concitoyens, nous partons du principe qu’ils sont des agents du régime ou des voyous, car nous ne voulons pas salir la révolution. 

Nos révolutions politiques ne réussiront pas si elles ne s’accompagnent pas de révolutions de la pensée. Nous avons besoin d’une révolution culturelle, sociale et sexuelle pour faire tomber les Moubarak qui règnent sur nos esprits et dans notre chambre à coucher. Il fut un temps où les islamistes occupaient la position la plus vulnérable sur l’échiquier politique en Egypte et en Tunisie. Il se pourrait que ce soit à présent les femmes. Comme d’habitude.

Mona Eltahawy, auteur de cet article

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Lutte contre le cancer du sein

27 Octobre 2012, 03:02am

Publié par hugo

 PAS MAL ? commen la trouver vous cette communication ? 

 

Lutte contre le cancer du sein

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Les femmes ne sont pas plus «multitâches» que les hommes

27 Octobre 2012, 02:30am

Publié par hugo

Les femmes ne sont pas plus «multitâches» que les hommes

Mots clés : psychologie
Par figaro iconMarc Mennessier - le 24/10/2012
Une étude suédoise remet en cause ce mythe pseudo-scientifique.

 

«On voit bien que tu es un homme: tu es incapable de faire plusieurs choses à la fois!» Ce jugement à l'emporte-pièce asséné, le plus souvent sur le mode taquin, par la gente féminine à tout homme qui s'avère incapable, par exemple, de répondre à une question alors qu'il est déjà au téléphone, devant son ordinateur en train de manger un sandwich, est monnaie courante. Pourtant, ce mythe pseudo-scientifique selon lequel les femmes ont, à la différence de leurs homologues masculins, la faculté de mener plusieurs tâches de front, vient d'être battu en brèche par une étude à paraître dans la revue Psychological Science.

«Nos résultats montrent, au contraire, que les hommes sont meilleurs dans la gestion de plusieurs tâches que les femmes», révèle Timo Mäntylä, professeur de psychologie de l'université de Stockholm, dans un communiqué, publié ce mercredi.

En fonction du cycle menstruel

L'étude, soumise à 160 personnes âgées de 20 à 43 ans, était basée sur un test consistant à faire des relevés sur trois chronomètres partant de temps différents et s'écoulant à des rythmes différents. Simultanément, les participants devaient surveiller le défilement de noms communs suédois et cliquer sur une souris d'ordinateur dès qu'un mot revenait. Enfin, les chercheurs ont fait un parallèle entre les performances des femmes et leur cycle menstruel.

«Les résultats ont montré une différence claire dans la capacité à gérer plusieurs tâches en faveur des hommes quand les femmes sont en phase d'ovulation», explique M. Mäntylä. En revanche, et tout aussi curieusement, les performances étaient les mêmes lorsque les femmes qui ont participé à l'expérience étaient en phase de menstruation. Un constat, sans explication pour l'instant.

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L'IVG remboursée à 100% votée par les députés

27 Octobre 2012, 02:12am

Publié par hugo

L'IVG remboursée à 100% votée par les députés

Mots clés : contraceptionpiluleIVGavortement
Par figaro iconlefigaro.fr - le 26/10/2012
Les députés ont dit oui à la prise en charge totale de l'avortement et à la gratuité de la contraception pour les mineures de 15 à 18 ans.

 

Les élus ont adopté vendredi deux promesses de campagne de François Hollande sur la santé des femmes: la prise en charge à 100% de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) pour toutes et la gratuité de la contraception pour les jeunes filles de 15 à 18 ans. Si les sénateurs vont dans le même sens, la décision s'appliquera en 2013.

Le débat sur l'IVG, apaisé, a largement rendu hommage à Simone Veil et à sa loi dépénalisant cet acte en 1975. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a affirmé qu'il s'agissait d'un «choix de santé publique» et rappelé qu'un avortement n'était «jamais un acte anodin» pour une femme.

Actuellement, un avortement coûte, selon la méthode (médicament ou intervention chirurgicale) et selon le lieu (hôpital ou cabinet médical), entre 200 et 450 euros. Pour le moment, l'Assurance-maladie ne prend en charge à 100% que les IVG pour les jeunes filles mineures et les femmes bénéficiant de la couverture maladie universelle (CMU). Les autres femmes doivent participer à hauteur de 30% (en ville) et 20% (en établissement de santé).

En 2010, 225.000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été réalisées en France. Selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) d'octobre 2009, le coût des IVG représente 70 millions d'euros, dont 55 pris en charge par l'Assurance-maladie.

Contraception: «pas que la pilule»

Les députés ont également donné leur feu vert au remboursement à 100% des contraceptifs pour les mineures de plus de 15 ans. Un décret viendra ensuite «préciser les contraceptifs concernés», mais Marisol Touraine a souligné que la mesure ne se «restreint» pas à «la pilule» et s'applique à «tous les modes de contraception pris en charge» et remboursables par la Sécurité sociale, comme le stérilet.

En 2011, le remboursement à 65% de contraceptifs aux mineures a coûté 6 millions d'euros. La prise en charge à 100% devrait entraîner un coût additionnel de 5 millions d'euros, selon l'estimation du gouvernement.

(Avec AFP)

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http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/10/26/19360-livg-remboursee-100-votee-par-deputes

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