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sexisme

Harcèlement de rue : l'épidémie mondiale,femmes,feministe,sexisme,

12 Octobre 2014, 04:23am

Publié par hugo

PLUS DE "DÉCRYPTAGE"
09 octobre 2014
Harcèlement de rue : l'épidémie mondiale
Par Pauline Verduzier
harcèlement de rue Photo Getty Images
Le harcèlement concernerait jusqu'à 99% des femmes dans certains pays.


Sommaire


Accueil
20 % des Françaises disent se faire injurier au moins une fois par an
Les témoignages des victimes de harcèlement de rue affluent sur le Net. Si l'on manque de chiffres sur le phénomène, il concernerait plus de 90% de femmes dans certains pays.


« Psst, Mademoiselle ! Oh, réponds salope ! » Pas besoin d’aller bien loin pour entendre ce genre d’interpellation. Pas besoin non plus de chercher longtemps pour entendre le récit de femmes confrontées au harcèlement de rue. Caméras cachées, associations, réseaux sociaux et publications de témoignages : la dénonciation de cette pratique sexiste connaît une forme de viralité. Derrière cette visibilité, émerge l’idée que le phénomène, qui va de l’interjection à l’agression physique dans l’espace public, concerne beaucoup de femmes, et des femmes du monter entier. « Chacune d’entre elles l'a forcément connu ou connaît une amie, une sœur, une mère, qui y a été confronté », assure Lucas Bolivard, du collectif Stop harcèlement de rue.


Le site américain Medium vient d’y consacrer un long article, relayé par Le Monde. Dix citadines, de Berlin à Nairobi, en passant par Singapour et New York, ont tenu un « journal » rassemblant chaque situation gênante sur une semaine. Des « Hey baby », en apparence inoffensifs mais parfois glissants, aux regards de travers, les témoignages se recoupent sur plusieurs points. Dans 72% des cas, elles ont été apostrophées alors qu’elles étaient seules. Les regards fixes sur les seins, les fesses ou les jambes reviennent dans plusieurs récits. Quand ce n'est pas la petite question insidieuse « je peux avoir un sourire ? » Une femme s’est vue administrer un souffle chargé de vodka dans le cou alors qu’elle faisait la queue chez l’épicier. Une autre s’est fait insulter. Les « catcallers » (littéralement les « siffleurs ») sont partout, avance l’article. « Une chose est sûre : peu importe où nous nous trouvons dans ce vaste monde, là où il y a une femme qui marche pour aller travailler, qui s’achète des talons ou des tampons, qui chante haut et fort une chanson de Taylor Swift dans sa voiture (…), vous trouverez toujours un mec pervers exigeant un sourire », conclut Medium.


Ce projet n’est pas le premier à avoir vu le jour sur la Toile. Le Huffington Post américain a publié une série de photo de ses éditrices tenant des pancartes avec des phrases qui leur ont été adressées dans la rue. « T’as de la chance que le chocolat au lait soit la chose que je préfère manger », a entendu une femme métisse. « Je veux te baiser avec ce marteau-piqueur » ; « Tu es magnifique... (Silence.) Vas te faire f..., tu devrais être reconnaissante que j’ai dit ça », entre autres perles.


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Sexiste, misogyne et homophobe : un club de rugby britannique fait scandale,homophobie,sexisme,macho,

12 Octobre 2014, 03:52am

Publié par hugo

Sexiste, misogyne et homophobe : un club de rugby britannique fait scandale


Par Marie-Laure Makouke
Publié le 10 octobre 2014
L'équipe masculine de rugby de la LSE ne prendra pas part au championnat cette saison
© LSESU TumblR
13
Partages Suivez l'actualité de terrafemina.com sur Facebook
La London School of Economics, l’une des meilleures universités britanniques, devra se passer de son équipe masculine de rugby cette saison. L’effectif a, en effet, été dissout après avoir distribué sur le campus une brochure mêlant misogynie, sexisme et homophobie.


C’est une institution mondialement reconnue pour la qualité de son enseignement des sciences économiques et sociales mais aussi l’une des meilleures universités britanniques. Pourtant, à l’instar d’Harvard en début d’année, la London School of Economics (LSE) est actuellement au centre d’une polémique. En cause : le comportement déplacé des membres de son équipe masculine de rugby. Le mois dernier, le club a édité puis distribué une brochure censée expliquer son fonctionnement à ses potentiels adhérents. Problème, le document était truffé de propos misogynes, sexistes et homophobes.


« Trainées », « Sainte-nitouche », « laiderons » : les femmes vues par les rugbymen de LSE
L’affaire a éclaté après un mail émanant du secrétariat général des étudiants que le Daily Mail s’est procuré. « Le prospectus distribué la semaine dernière illustre la misogynie, le sexisme et l’homophobie » qui gangrène le club, déplore-t-on dans ce courrier électronique. « Les enquêtes menées ont prouvé que des strip-teaseuses étaient présentes lors du dîner de fin d'année de l’équipe et que les candidats aux élections sont interrogés sur leur sexualité. D’autres pratiques misogynes ont également été mises à jour. Il est clair qu'un état d’esprit négatif se propage depuis plusieurs années dans le club et se poursuit cette année », poursuit-il.


>> Sexe, misogynie et chanson : l'équipe de hockey de Stirling se lâche dans un bus - vidéo <<


En effet, dans la brochure réalisée à l’occasion de la rentrée universitaire, les femmes étaient qualifiées de « Sainte-ni touche », de « traînées » ou encore de « laiderons ». Choqués et indignés à la lecture de ses propos, de nombreux étudiants de l’établissement les ont unanimement condamnés sur Twitter.



Des propos « discriminants »… qui ne « reflètent pas les valeurs du club » ?
Face à ces réactions, le directeur de l’établissement, Craig Calhoun, s’est rapidement exprimé. Parlant d’abord d’un « événement isolé », il a assuré que LSE ne tolérait ni sexisme ni racisme ni homophobie, que ce soit par le biais d’un comportement ou d’une publication. Quelques jours plus tard, par le biais d’un mail à ses étudiants, il a présenté ses excuses pour son manque de spontanéité, et annoncé des mesures afin qu’un tel incident ne se reproduise pas. « Suite à la décision définitive du syndicat des étudiants de dissoudre le club de rugby masculin, LSE annonce que de nouvelles mesures visant à préserver et à améliorer l’intégration des minorités sur le campus seront bientôt prises. Nous ne répéterons jamais assez à quel point nous désapprouvons toutes formes d’hostilités et de préjugés à l’encontre de membres de notre communauté », a-t-il fait savoir.


De son côté, le club de rugby, qui n’en était pas à son premier dérapage – ses membres avaient notamment blessé un étudiant de confession juive lors d’une soirée sur le thème du nazisme – s’est finalement excusé. Dans une lettre parue dans le journal en ligne de l’université et rédigée avant l’annonce de sa dissolution, les membres ont reconnu que leur brochure contenait effectivement d’ « inexcusables propos stigmatisants et discriminants », mais que ces derniers « ne reflétaient en aucun cas les opinions et valeurs du club ». Sans commentaire.
les articles Société Voir aussi : sport sexisme

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« Madame LE président », insiste un député UMP. Résultat : moins 1 300 euros de salaire,politiques,ump,sexisme,

9 Octobre 2014, 04:34am

Publié par hugo

« Madame LE président », insiste un député UMP. Résultat : moins 1 300 euros de salaire


Publié le :
07/10/2014 à 11h04
La scène fait vraiment peine à voir. Ça se passe en séance, au palais Bourbon et c’est Le Figaro qui le raconte.


Julien Aubert, député UMP du Vaucluse, joue au bad-boy-complètement-fou. Sourire en coin, trop content de son petit coup, il donne du « madame le président » (au lieu de « madame la présidente ») à la députée PS de Paris Sandrine Mazetier, qui conduit la séance.


Ce n’est pas la première fois que ça arrive. Et Mazetier le rappelle à l’ordre calmement mais fermement. A sa clarté et son assurance s’opposent les bafouillements et le ridicule d’Aubert qui a soudain l’air d’un ado piteux, corrigé par sa prof. C’est gênant.


Elle : « Soit vous respectez la présidence de séance, soit il y a un problème. Donc c’est madame la présidente... »


Lui : « J’utilise les règles de l’Académie française...


– ... Ou il y a un rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal.


– Mais faites un rappel à l’ordre. »


« M. la députée... »


Fallait pas le demander ! Le député UMP sera privé d’un quart de son indemnité parlementaire pendant un mois, soit 1 378 euros.


Aubert accuse alors Mazetier de vouloir politiser la question. On se demande qui politise quoi : l’insistance puérile à appeler la présidente « madame le président » dure depuis un moment maintenant.


En janvier, déjà, après un nouveau « madame le président », Sandrine Mazetier avait appelé le député « monsieur la députée » avant de poursuivre :


« Vous étiez la dernière oratrice inscrite, la discussion générale est close... »




Comme le relatait en détail un article de L’Express en 2013, le débat entre hommes de droite et femmes de gauche sur ce sujet est récurrent, mais aussi très ancien.


« Dès 1986, suite aux travaux de la commission de Terminologie relative au vocabulaire concernant les activités des femmes, menés sous l’impulsion d’Yvette Roudy, le jeune premier ministre Laurent Fabius publiait une circulaire relative à la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre. »


Les auteurs de l’article racontent aussi les enjeux de l’époque :


« Si la féminisation des titres étaient généralisée au bas de l’échelle sociale (institutrice, directrice d’école), elle était interdite en haut (ambassadeur, directeur de cabinet). Enfin, ces féministes soulignaient que le langage évolue toujours avec la société : dès lors qu’il y avait des femmes ministres ou députées la question de la féminisation du titre pouvait (enfin !) se poser. »


Bref, on a un peu envie de poser à Julien Aubert la question suivante : si ces mots sont si peu importants et ne méritent pas d’être politisés, pourquoi donc autant de résistance à dire « madame la présidente », monsieur la députée ?


R.G.


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Un député refuse de dire "Madame la présidente",sexisme,femmes,politiques,

7 Octobre 2014, 17:38pm

Publié par hugo

Un député refuse de dire "Madame la présidente"


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POLITIQUE - 29 secondes - à 10h46
Julien Aubert, député UMP du Vaucluse, a refusé d'appeler Sandrine Mazetier, vice-présidente de l'Assemblée nationale, "Madame la présidente". "Soit vous respectez la présidente de séance soit il y a un problème", lui a rétorqué Sandrine Mazetier.


Source vidéo : Un député refuse de dire "Madame la présidente"
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“C'est très récent, l'idée que les filles ont droit à des Lego roses ”, Cécile Denjean, documentariste,sexisme,femmes,filles,

6 Octobre 2014, 03:38am

Publié par hugo



“C'est très récent, l'idée que les filles ont droit à des Lego roses ”, Cécile Denjean, documentariste
ENTRETIEN | Dans son film “Princesses, pop stars et girl power”, la documentariste Cécile Denjean décrypte la culture girly, et l'arc narratif commercial et sexiste qui enveloppe les filles depuis leur petite enfance jusqu'à leur accession à l'âge adulte.


Le 04/10/2014 à 16h00
Propos recueillis par Sophie Bourdais


Princesses, Pop Stars & Girl Power

Princesses, Pop Stars & Girl Power
- Photo : Dina Goldstein
Réalisatrice du documentaire Princesses, pop stars et girl power, passionnante dissection de la culture girly diffusée samedi 4 octobre 2014 sur Arte (et visible les jours suivants sur Arte+7), la documentariste Cécile Denjean poursuit depuis plusieurs années une réflexion stimulante sur ce qui fonde, construit et contraint la féminité. Entretien.


Dans vos précédents documentaires sur la féminité, vous alliez à la rencontre de femmes yéménites et japonaises. Etait-ce un point de départ possible pour réfléchir à cette culture de filles très occidentale, ou les situations sont-elles trop différentes ?
Ce n'est pas différent. En tant qu'auteure, je m'interroge vraiment sur ce qu'est l'identité, et l'identité féminine en particulier. Dans mon film Yémen, le voile et l'interdit, j'essayais de comprendre ce que signifie le fait d'être une femme sans visage et sans corps, puisqu'on le cache derrière un voile, et qu'il n'est pas accessible aux autres. Dans Japon, baby blues, baby dolls, il s'agissait de Japonaises qui refusaient d'avoir des enfants, faisaient la grève des ventres, et n'en étaient pas moins des femmes.


Princesses, pop stars et girl power prend les choses à l'envers : vous avez une petite fille à qui vous ne soustrayez rien, vous lui ajoutez de la culture, qu'est-ce qu'elle devient ? C'était passionnant d'observer ce bombardement d'images, de sons, de stéréotypes, de modèles, qui touche d'ailleurs autant les garçons que les filles. Les hommes aussi sont confrontés à cette vision de la féminité, qui n'est peut-être pas celle qui leur convient le mieux.


“J’avais envie qu’on soit presque
écœuré, que la surabondance
d’images fasse tourner la tête.”


Le film est d'une richesse visuelle assez stupéfiante. Vous faites vraiment ressentir au spectateur cette avalanche d'images qui s'abat sur les enfants en continu…
C'était un désir que j'avais en tant que réalisatrice. Nous avons visionné des centaines d'heures de pubs, de clips, de jeux vidéo, tous les supports possibles. Après il a fallu choisir, retenir les plus parlants, ceux qui nous permettaient de construire notre récit, mais c'est vrai, j'avais envie qu'on soit presque un peu écœuré, qu'il y ait une surabondance d'images qui fasse un peu tourner la tête. Heureusement, il y a aussi des moments plus calmes !


Vous avez tourné entre les Etats-Unis et la France, pourquoi ?
Parce que cette culture de filles émane principalement des Etats-Unis. Bien sûr on aurait pu aussi parler des cultures de filles qui viennent du Japon, de Corée, etc., mais il n'y avait pas la place pour cela, et je voulais regarder comment cette culture populaire commerciale, principalement issue du monde anglo-saxon, déferle sur les filles des Etats-Unis, d'Europe, d'Asie… Parce qu'elle est finalement le plus petit dénominateur commun que vous puissiez trouver entre les filles du monde occidentalisé. Prenez une Coréenne, une adolescente de la Creuse, et une fille de New York ou du Michigan, elles vont se parler de Rihanna ou de Miley Cyrus. Partout on retrouve Disney, Mattel, la télé-réalité…


Les jeunes filles que vous interviewez, des deux côtés de l'Atlantique, ne semblent pas dupes des modèles qui leur sont proposés. Sont-elles représentatives des filles de leur génération ? En tous cas elles disent à peu près la même chose.
Oui, et c'est troublant, n'est-ce pas ? Cette culture n'est pas un mode de vie, c'est bien une culture. Certaines filles sont des « girly girls », mais elles constituent une minorité. Si la majorité des petites filles de 3-5 ans s'habillent en rose aujourd'hui, au-delà, les choses divergent, la plupart des jeunes filles ont du recul. Quand elles regardent la vidéo très provocante de Miley Cyrus, elles savent très bien qu'elle se vend. Elles sont néanmoins confrontées à cette image-là. C'est une image dominante, qui véhicule le succès. Même si elles n'aiment pas Miley Cyrus, elles vont la regarder. Cette ambivalence est permanente.


Et pour les Françaises, c'est exactement la même chose que pour les Américaines. Elles se moquent de Miley Cyrus en disant qu'elle n'est pas très intéressante, qu'elle les dégoûte, mais elles connaissent tous ses faits et gestes, elles regardent tous ses clips, et elles sont passionnées par le personnage. Je pense qu'elles sont représentatives de la majorité des filles, parce qu'elles sont sincères et pas dupes. Toutes les filles que j'ai rencontrées pour le film ont ce rapport-là à la célébrité, au marché, à la mise en scène de soi.


Seohyun, Princesses, Pop Stars & Girl Power
Seohyun, Princesses, Pop Stars & Girl Power - Photo : JeongMee Yoon
Et les petites filles que l'on voit au début du film ?
Ce sont celles de mes amies ! Je ne suis pas spécialement une girly girl, mes amies non plus, et quand ces petites filles commencent à vouloir absolument être en rose, à jouer à la princesse, on se demande forcément d'où ça vient. Je pense que nous, adultes, ne le voyons pas, parce que ce sont des messages qui ne nous sont pas adressés.


“Beaucoup de parents étaient
réticents à l’idée que je filme
leurs enfants habillées en rose.”


Qu'en pensent les parents ?
J'ai été très étonnée de voir que beaucoup de mères et de pères étaient assez réticents à l'idée que je filme leurs enfants habillées en rose. Comme si c'était un peu honteux ! Les parents se défilent un peu, ils renvoient la responsabilité à la grand-mère qui offert telle panoplie de princesse, ils disent que ça passera, que ce n'est pas grave… Même moi, à la crèche, je me surprenais à dire aux petites filles « comme tu as une jolie robe ! », alors que j'étais en train de travailler sur ce film ! Parce que c'est très cruel de ne rien dire à une petite fille toute fière de sa jolie robe ! Même du côté des adultes, il peut y avoir une ambiguïté, un côté ludique, un attendrissement devant tout ce rose.


Qui, de fait, n'est pas particulièrement dramatique en soi ?
Là encore, c'est compliqué. Il existe un mouvement, Pinkstinks, né en Angleterre et très virulent en Allemagne, qui fait beaucoup d'éducation sur ce qu'est la féminité, et assure une sorte de veille citoyenne très efficace. Par exemple, quand un tee-shirt sort avec une inscription sexiste, les militants de Pinkstinks font signer une pétition, et dans la demi-heure, le tee-shirt est retiré du site de vente par correspondance qui le proposait. Ils font aussi des pièces de théâtre pour décrypter les coulisses de la télé-réalité, par exemple les stéréotypes et les mensonges trimbalés par des programmes comme Germany Best Top Models.


J'ai interviewé l'une de leurs membres, à qui j'ai dit qu'habiller sa fille en rose ne me semblait pas si grave ni déterminant pour l'avenir. Elle m'a répondu que cette petite fille ne deviendrait sans doute pas anorexique, mais qu'elle trouverait normal d'être payée 30% moins cher qu'un homme. Parce que c'est dans ses toutes premières années qu'une petite fille intègre, avec les qualités des princesses, l'idée qu'elle est faible, en attente, passive, matérialiste, et qu'elle ne vaut rien si elle n'est pas habillée en rose, pas sexy et pas regardée.


“On peut s’habiller en rose et avoir
des valeurs militantes, combattantes.”


Vous êtes d'accord avec cela ?
J'aurais plutôt tendance à dire qu'on peut, malgré tout, s'habiller en rose et avoir des valeurs militantes, combattantes, mais que ce n'est pas la voie la plus facile. C'est très compliqué de savoir comment se forge une identité. Avec la force de conviction qu'on peut observer concernant le rose, pourquoi ça ne marcherait que pour la couleur, et pas pour les valeurs qui sont derrière la couleur ? Ce sont ces valeurs qui sont problématiques.


Quand j'étais enfant, la mode était unisexe et les filles et les garçons avaient les mêmes Lego. C'est très récent, l'idée que les filles ont droit à des Lego beaucoup plus gros, roses, blancs et pourpre, alors que les garçons reçoivent des Lego très compliqués, avec lesquels ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent, tandis que les filles ne pourront construire qu'un château de princesse. Cette sexualisation des jouets, et, du coup, des compétences, c'est vraiment quelque chose de nouveau. Le problème, c'est d'intégrer des valeurs qui limitent, infériorisent et restreignent les potentiels d'un être humain.


Princesses, Pop Stars & Girl Power
Princesses, Pop Stars & Girl Power
- Photo : Cie des phares et balises
Les promoteurs de cette culture commencent un peu à se réveiller, mais ils sont très maladroits. Disney, par exemple, essaie de proposer des princesses moins passives. Prenez Merida, l'héroïne de Rebelle, elle tire à l'arc, elle n'est plus dans l'attente qu'un prince charmant l'embrasse sur la bouche. Mais le jour où les gens de Disney ont sorti tout le merchandising autour de Merida, ils ont viré ses grosses joues, lui ont mis des gros seins, une taille fine, et ont complètement transformé le personnage en le sexualisant, parce que c'était impensable que les petites filles jouent avec la vraie Merida. Tout le monde a crié, donc ils ont fait machine arrière. C'est un début de prise de conscience, et c'est pour ça que c'est intéressant de ne pas lâcher maintenant.


Vous faites une grande place, dans votre film, aux artistes qui critiquent la culture girly.
Il y en a de plus en plus, et avec Youtube et Facebook, ils ont une petite audience. Nina Goldstein, avec sa série magnifique sur les princesses déchues, et la série In the Dollhouse, où elle montre la vie de Barbie et Ken, a eu un succès phénoménal !


Peuvent-ils exercer un vrai contre-pouvoir face au rouleau compresseur que représente cette culture très commerciale ?
Oui, parce que cela peut aider à contrebalancer les choses, à mieux les analyser, et, du coup, à les vivre un petit peu mieux ! Prenez les parodies du clip Blurred Lines qu'on voit dans le film : des gens ont pris le pouvoir, la parole, se sont mis en scène, ont proposé une autre vision, et quand ce type de parodie fait le tour du Net et suscite le buzz, c'est formidable, parce qu'on sort de la passivité face à ce bombardement d'images. C'est le grand message positif du film : il y a une lueur d'espoir dans l'idée qu'on peut soi-même choisir d'autres mises en scène de soi.


Vous parlez aussi, dans le film, de ce qu'est devenu le « girl power » des Riot Grrrl, ces rockeuses des années 90. Est-ce qu'il n'en reste vraiment rien ?
Je ne dis pas qu'il n'en reste rien. Quand j'étais petite fille, c'était la honte d'être en rose, parce que c'était gnangnan. Les petites filles d'aujourd'hui disent « je suis en rose, je suis une fille et c'est super ! ». De ce point de vue, la folie des princesses, c'est déjà du « girl power », parce qu'on est fière d'être une fille. La vraie question, c'est la signification du mot « power » !


Parce que, finalement, la plupart de ces filles trouvent normal d'être payées 30% moins cher que les hommes, et pas normal d'aller réclamer quoi que ce soit au nom de l'égalité des sexes. On a perdu le côté politique, on se retrouve dans des stratégies personnelles, comme dans la série Sex & the city, où c'est chacun pour soi, ou, à la rigueur, pour soi et les copines. Il n'y a pas de mouvement politique, pas d'idée d'une lutte collective. Les Riot Grrrl, elles, montaient sur scène pour revendiquer de manière publique et globale qu'elles avaient le droit de se mettre en minijupe sans se faire violer.


Les Femen et les Pussy Riot sont dans ce sillage-là, mais pourquoi faut-il absolument que les Femen se mettent à poil pour être entendues ? Ça veut dire qu'aujourd'hui, si une femme ne se met pas à poil, on ne l'écoute pas ? C'est quand même aberrant d'en arriver là, et de se dire que c'est l'apogée du féminisme.





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Hypersexualisation : Le shooting enfant de Vogue Kids va trop loin,enfants,sexes,sexualisation,

17 Septembre 2014, 22:13pm

Publié par hugo

photographeHypersexualisation : Le shooting enfant de Vogue Kids va trop loin Le magazine américain Vogue Kids crée le malaise en publiant des photos de petite filles dénudées et dans des poses très suggestives...
Bad buzz pour pour le Vogue Kids ! Dans son édition brésilienne de septembre 2014, le magazine américain a publié des clichés de très jeunes filles dans des positions suggestives, comme nous informe le journal de Montréal. Des photographies qui ont créé le malaise et on s'en doute, relancé la question sur l'hypersexualisation des enfants.


Le reportage photo intitulé "Ombre et eau fraîche" signé Catherine Ferraz montrent en effet des enfants en sous-vêtements et dans des postures particulièrement sensuelles. Regards langoureux, attitudes sexy, et corps dénudés sont autant de situations généralement arborées par les mannequins de mode adultes... Mais ici, ce sont des corps de fillettes de moins de 10 ans que les lecteurs du magazine peuvent contempler...











Sans grande suprise, le monde entier s'est indigné devant ces clichés. Il n'y a qu'à voir le nombre de commentaires négatifs qui ont fusé sur les réseaux sociaux depuis la sortie du magazine ! Les internautes n'ont pas hésité à parler de pornographie juvénile. "Ce sont des enfants, pas des proies", "sérieux manque de jugement" peut-on lire, par exemple, sur Twitter. Les spécialistes aussi se sont exprimés : au micro de Ici Radio Canada, la sexologue Jocelyne Robert a quant à elle dénoncé une "exploitation des corps d'enfants à des fins mercantiles et sexuelles".


Difficile de ne pas faire le lien avec la polémique qu'avait lancé le Vogue Paris en 2011, en publiant une série de photographies de petites filles revêtues de bijoux et de talons hauts comme de vraies adultes...


Que pensez-vous de ces clichés ?

Pour aller plus loin...
> Lisez notre article : Les pires mots d'excuse écrits par des parents !
> Réagissez sur notre forum enfant
par Pauline Jacmart, Marine Chassang Filipe - Date de publication : 16/09/2014 à 11:08







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Genre : des cartables roses pour les filles et bleus pour les garçons
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Quand les femmes doivent payer plus,economie,sexisme,

15 Septembre 2014, 02:10am

Publié par hugo

LESNOUVELLESNEWS - CAFOUILLAGE > sexisme ordinaire >
Quand les femmes doivent payer plus


Créé le mercredi 10 septembre 2014 13:24 Écrit par la rédaction

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WomanTaxLe Tumblr « Woman tax » s'en prend aux surcoûts que le marketing genré impose aux consommatrices.








La différence entre ce déodorant à l'emballage rose et celui à l'emballage bleu ? 8 centimes de plus pour le rose. Pour laver une chemise c'est 4 euros, pour un chemisier 5 euros. Deux exemples parmi tant d'autre piochés sur le Tumblr « Woman tax ».


Lancé le 7 septembre par la militante Geraldine Franck, ce Tumblr met en évidence la « Woman Tax », ou comment « le marketing genré en segmentant le marché entre filles et garçons véhicule des stéréotypes, pousse à la surconsommation et inflige une taxation spécifique aux femmes. » Un surcoût insidieux qui peut même s'appliquer aux saucisses... Mais c'est surtout frappant au rayon cosmétique. Crèmes, rasoirs, déodorants... pour des produits similaires, ceux qui s'adressent aux femmes sont vendus plus chers – la décision pouvant venir du fabricant ou de l'enseigne qui les met en vente.


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En 1996 déjà, la Californie contre la « gender tax »


En 2010 le magazine de consommation U.S. Consumer Reports notait qu'au rayon cosmétique les produits vendus aux femmes – et ciblés ainsi via leur emballage, la description ou le nom – peuvent coûter jusqu'à 50% plus chers que ceux vendus aux hommes. Alors que dans la plupart des cas les compositions sont les mêmes. Une autre étude, universitaire, citée par le magazine Forbes relevait qu'en moyenne les déodorants pour femmes étaient vendus 30% plus chers que ceux pour hommes, « la seule différence discernable étant l'odeur ».


Rien de nouveau sous le soleil... en 1996, la Californie votait une loi interdisant les « prix genrés » dans les services – salons de coiffures, blanchisseries, garages... Diverses enquêtes, les années précédentes, avaient établi une discrimination. Selon la commission de l'Assemblée de l'Etat pour la protection des consommateurs, ce qu'elle appelait déjà la « gender tax », soit « le montant additionnel que les femmes paient pour des biens et services similaires en raison d'une discrimination de genre sur les prix », coûtait à une Californienne environ $1,351 chaque année. La ville de New-York a également introduit une législation similaire en 1998. Mais les infractions y restent nombreuses notamment dans les salons de beauté et de coiffure.

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Rentrée 2014 : à Puteaux, une distribution de cartables roses et bleus fait polémique,sexisme,

4 Septembre 2014, 15:28pm

Publié par hugo

Rentrée 2014 : à Puteaux, une distribution de cartables roses et bleus fait polémique
Rentrée 2014 : à Puteaux, une distribution de cartables roses et bleus fait polémique La photo des cartables et de leur contenu, publiée sur Instagram, a lancé la polémique2/09/2014
La mairie de Puteaux a distribué gratuitement des cartables, roses pour les filles, bleus pour les garçons, à tous les enfants scolarisés de la commune. L’initiative fait débat.
La mairie de Puteaux a organisé une grande fête avant la rentrée et distribué des cartables et autres fournitures aux enfants gratuitement. L’initiative semble devoir récolter les commentaires positifs. Pourtant, la polémique est née sur les réseaux sociaux. C’est la couleur des sacs dos qui a soulevé l’indignation de certains internautes. En effet, les cartables sont roses pour les filles et bleus pour les garçons. Ainsi, sur twitter, certains s’en offusquent, alors que d’autres, comme la plupart des habitants de Puteaux, se réjouissent de cette distribution bénéfique pour le budget des familles. Mais, à l’heure des vives discussions sur les stéréotypes de genre à l’école, le choix de ces couleurs et des cadeaux « stéréotypés » (manuels apprenant à confectionner des bijoux pour les filles et à fabriquer des robots pour les garçons) font débat. Beaucoup y voit une provocation. Pourtant, la ville organise cette action depuis de nombreuses années, sans que personne n’y ait jusqu’ici trouvé à redire. Si l’année dernière les besaces offertes étaient noires et donc neutres pour les plus grands, des couleurs plus marquées ont déjà été portées à Puteaux depuis le début de l’opération. Malgré tout, le choix de ces couleurs reste particulier en cette rentrée marquée par l’arrivée de Najat Vallaud-Belkacem au ministère de l’Education nationale. En effet, la jeune ex-ministre du droit des femmes a fait de la lutte contre les stéréotypes de genre et l’égalité femme-homme son cheval de bataille. Côté mairie, on assume totalement ce choix. La maire, Joëlle Ceccaldi-Raynaud (UMP), refuse la polémique et met en avant le bon côté de l’initiative : fournir à tous les parents, sans distinction de revenus, les fournitures essentielles pour une année scolaire et une rentrée en toute sérénité. D’autant plus que le choix du robot pour les garçons n’est pas un hasard. C’est le thème de l’année scolaire puisque deux robots « géants » vont rejoindre les bancs des écoles de Puteaux dès la rentrée. A ce moment-là, les filles comme les garçons pourront en profiter, sans polémique !
Source : Le Figaro.fr/ Marie de Puteaux
Auteur : Chloé Margueritte > COMMENTER8
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A Puteaux, des cartables roses et bleus pour dire m… au gouvernement,sexisme,

4 Septembre 2014, 15:26pm

Publié par hugo

A Puteaux, des cartables roses et bleus pour dire m… au gouvernement


Par Ariane Hermelin
Publié le 1 septembre 2014
Les cartables genrés distribués par la mairie de Puteaux
© DR Compte Instagram de docshadok
8.7K
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La ville de Puteaux a offert des cartables roses et bleus aux enfants de la ville. Quelques mois après les polémiques au sujet de l’enseignement de la soit-disante théorie du genre à l’école et l'abandon des ABCD de l'égalité, le geste résonne comme une provocation ouverte à l’égard du gouvernement.


Roses pour les filles, bleus pour les garçons. A Puteaux, on ne s’embarrasse pas des polémiques sur les jouets et cartables genrés, comme le montre une photo prise par le twitto @docshadok et relayée sur le sur le blog de Francetvinfo consacré à l’égalité des sexes.




Chaque année, la ville de Puteaux – deuxième ville la plus riche de France en budget par habitant –fait une grande distribution de fournitures scolaires aux enfants. Le choix des couleurs des cartables distribués le 30 août aux enfants a cependant de quoi faire tiquer : rose pour les filles et bleus pour les garçons.


Le retour de la polémique sur « la théorie du genre » ?
Sur le site monputeaux.com, Christophe Grébert, opposant à la mairie de Puteaux, a dénoncé ces cartables genrés, tout en critiquant le coût de cette opération, soit 300.000 euros, dont selon lui, la moitié a servi à organiser la kermesse. Les réactions n'ont pas tardé à suivre sur Twitter.










Quelques semaines après la sortie agacée de Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat à la Famille, au sujet d’un article sur le site de L’Express faisant la publicité de cartables genrés, ces sacs roses et bleus interpellent. Faut-il y voir une provocation à l’égard de la nouvelle ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, vilipendée par les anti-genre depuis l'épisode des ABCD de l'égalité, qui ont depuis été abandonnés ?




les articles Société Voir aussi : education inégalités politique

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Gouvernement Valls 2 : Myriam El Khomri victime d'attaques racistes sur Twitter,racisme,sexisme,femmes,

30 Août 2014, 23:24pm

Publié par hugo

Gouvernement Valls 2 : Myriam El Khomri victime d'attaques racistes sur Twitter
À peine nommée, la nouvelle secrétaire d'État à la politique de la Ville est victime d'attaques à caractère raciste à propos de ses origines marocaines.


Myriam El Khomri dans la cour de l'Élysée le 27 août 2014
Crédit : FRED DUFOUR / AFP
Myriam El Khomri dans la cour de l'Élysée le 27 août 2014
PAR MARION DAUTRY PUBLIÉ LE 28/08/2014 À 17:05
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C'est loin d'être la première fois qu'un membre du gouvernement essuie une vague d'attaques racistes. Après la banane de Christiane Taubira, c'est au tour de Myriam El Khomri, nouvelle secrétaire d'État en charge de la politique de la Ville, d'être ciblée sur les réseaux sociaux.


Des internautes s'en prennent à ses origines marocaines (elle est née à Rabat). La secrétaire d'État dispose de la double-nationalité et a des origines bretonnes. Certains vont même très loin, allant jusqu'à parler de "nouvelle population française des singes".




Crédit : Capture d'écran Twitter
"Myriam El Khomri, le nouveau gouvernement français et la nouvelle population française des singes"
Les internautes qui attaquent la nouvelle membre du gouvernement utilisent une vidéo réalisée par le mouvement des Jeunes Socialistes. Myriam El Khomri, alors élue du XVIIIe arrondissement de Paris, y détaille la politique de la capitale en matière d'intégration des immigrés.


Certains y voient une preuve pour la thèse d'extrême-droite du "grand remplacement", défendue par l'écrivain Renaud Camus. Il s'agit de l'idée qu'un processus "d'islamisation" de l'Europe est à l'oeuvre, avec, en France, le soutien de la classe politique qui vise à remplacer la population, blanche et chrétienne, par une population immigrée. Cette thèse a été reprise, entre autre, par Jean-Marie Le Pen.




Crédit : Capture d'écran Twitter
Myriam El Khomri et la thèse du "Grand Remplacement"
Najat Vallaud-Belkacem, promue ministre de l'Éducation nationale, est également visée par ces attaques. Elle aussi est franco-marocaine.




Crédit : Capture d'écran Twitter
Myriam El Khomri et Najat Vallaud-Belkacem, deux "étrangères" qui ont la nationalité française au gouvernement


Crédit : Capture d'écran Twitter
Myriam El Khomri, Najat Vallaud-Belkacem et la France "État islamiste"
Une rumeur, fausse, datée de 2013 et qui a resurgit à la faveur du remaniement de ce mardi 26 août, vise également Najat Vallaud-Belkacem. Une fausse carte d'identité, qui porte d'ailleurs la mention "fake" (faux), circule sur Internet, prétendant que son véritable nom serait Claudine Dupont. Selon cette rumeur, elle aurait changé de nom pour être promue par le parti socialiste au nom de la diversité.




Crédit : Capture d'écran Twitter
La fausse carte d'identité de Najat "Claudine Dupont" Vallaud-Belkacem
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MarionDautryLouiseThéa
Par Marion Dautry
Journaliste RTL
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