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Le blog de hugo,

feminisme

Margaïd Quioc — YESSS Podcast,femmes,feminisme,

20 Février 2020, 21:34pm

Publié par hugo

 DOSSIERS \ Ces femmes dans nos oreilles
Margaïd Quioc — YESSS Podcast
 
Dans le vaste monde des podcasts féministes,Yesss est une émission jeune (le podcast a été créé en décembre 2018) mais indispensable. Lassées de la tendance à la victimisation des femmes, les trois créatrices Anaïs Bourdet, Elsa Miské et Margaïd Quioc ont décidé d’avoir une approche en contrepied. Dans Yesss, des femmes, nommées les Warriors, témoignent de leurs victoires sur le sexisme quotidien, et ça fait du bien ! Rencontre avec Margaïd Quioc.
Comment est née l’idée de Yesss?
Tout est parti d’un appel à projet d’une fabrique de podcasts marseillaise, la Podcast Factory. En voyant cela, j’ai directement pensé à Anaïs Bourdet que j’avais déjà rencontré(e) plusieurs fois pour des interviews et des reportages. J’étais persuadée qu’elle aurait des choses à dire, et j’espérais qu’elle aurait envie de s’emparer de ce médium-là. Elle a tout de suite accepté de réfléchir à l’idée avec moi ainsi qu’avec une de ses amies, Esla Miskéqui venait du monde des podcasts.
Nous avons réfléchi ensemble. Au début, nous ne savions pas exactement ce que nous voulions. Nous avions l’envie de faire un podcast féministe, mais sans trop savoir quelle approche choisir, jusqu’à ce que nous nous rendions compte que toutes les trois nous en avions un peu assez d’entendre et de ne voir que des témoignages qui donnaient la parole aux femmes en ne les présentant que comme des victimes, souvent avec des histoires très déprimantes.
C’est en tirant ce fil-là que nous avons décidé de partager des récits de femmes qui combattent le sexisme au quotidien. Qui de mieux pour raconter la lutte contre le sexisme au quotidien que les femmes elles-mêmes ? Toutes les femmes combattent le sexisme avec leurs propres armes, et c’est cela que nous avons voulu mettre en valeur. Nous partageons les témoignages de femmes qui ne sont pas des expertes et ne sont pas mises en avant dans les médias pour raconter des histoires de sexisme ordinaire et pour montrer quels outils et quelles ripostes nous pouvons mettre en place très simplement avec nos auditrices et nos auditeurs.
Pourquoi avoir choisi le thème du sexisme dans l’espace public pour votre premier épisode ?
Il a très vite été évident pour nous qu’il fallait lancer notre podcast sur ce sujet. D’une part, cela nous permettait de faire le lien avec tout le travail qu’Anaïs avait fait avec Paye Ta Shneck. D’autre part, parce que c’est l’émergence de ce sujet qui n’avait pas été abordé auparavant qu’une nouvelle génération de féministes a commencé à se construire autour des années 2010-2012.
Le problème de la place des femmes dans l’espace public a toujours existé : ma mère, par exemple, m’a raconté de nombreuses histoires qui relèvent du harcèlement. Mais jusque là, le sujet n’était pas exprimé par les féministes. En tant que petites filles et jeunes femmes, nous sommes prévenues que les discriminations sexistes existent et que nous allons probablement en subir. Mais pour moi, comme pour énormément de féministes de ma génération, c’est vraiment à travers le sujet du sexisme dans l’espace public que j’ai eu le déclic de me dire que j’étais directement concernée par le sexisme de manière quotidienne. J’avais bien conscience que le sexisme existait, mais je n’arrivais pas à mettre de mots sur mon expérience en tant que femme, et quand on a commencé à parler de harcèlement de rue, je me suis reconnue.
Considérez-vous votre podcast comme un espace non-mixte ? Quels messages espérez-vous passer aux hommes qui vous écoutent ?
Dès le début, nous avions le désir de nous adresser aux femmes, mais aussi aux hommes, parce que nous sommes toutes les trois persuadées que la fin du patriarcat ne se fera pas sans l’aide active des hommes.
Nous voulions créer un espace pour les personnes qui vivent les oppressions et le sexisme, mais il y quand même beaucoup d’hommes qui nous écoutent. Dans plusieurs épisodes, nous nous adressons directement à eux pour leur expliquer comment être de bons alliés. Dans l’épisode « Warriors en soirée », nous avons par exemple essayé de sensibiliser les auditrices et les auditeurs au fait que, dans certaines conditions où les femmes sont plus vulnérables, il est important de faire attention à ses copines. Ce message s’adresse à tout le monde. N’importe quelle personne qui est témoin d’une agression sexiste peut réagir. Il n’y a pas besoin d’être une femme ou d’avoir vécu cela.
De manière générale, notre podcast est un espace non-mixte, à l’exception de notre épisode « Warrios LGBTQI+ » où nous avons souhaité donner la parole à des hommes trans et à des personnes intersexes.
A votre avis, comment se fait-il que le féminisme se soit emparé du médium des podcasts ?
Pour nous, le podcast était surtout une question pratique. Nous ne voulions pas nous déplacer pour aller recueillir des témoignages, nous demandons aux personnes qui veulent témoigner de s’enregistrer elles-mêmes avec leur smartphone. C’est très important, parce que nous somme basées à Marseille et que si nous devions faire nos interviews en personne, nous resterions dans nos cercles géographique et socio-culturels. Nous tenions beaucoup à éviter ce piège.
Nous tenions aussi énormément à l’aspect sonore. Même si pour beaucoup de femmes, se replonger dans le souvenir d’une d’agression est un exercice difficile, il est quand même plus simple de le faire dans un format audio. Nous demandons aux personnes qui témoignent de s’enregistrer comme si elles parlaient à une amie. Cela rend la chose très intime. Je trouve c’est justement le son qui permet cette intimité. Avec la vidéo, le dispositif est beaucoup plus impressionnant. L’objet sonore est bien plus fort, il crée un lien entre la la personne qui témoigne et celle qui écoute. C’est pour cela que les podcasts marchent aussi bien ; c’est la force du son et de la radio en général.
Faire un podcast féministe est-il un acte militant ?
Je me considère comme féministe, mais pas forcément comme militante féministe. Je me considère comme une journaliste féministe et engagée.
Mais oui, forcément, dans le podcast il y a un aspect militant ! Cela permet de faire passer des messages. Nous le faisons parce que nous sommes convaincues que c’est important de faire exister cet espace-là d’expression.
Léonor Guénoun 50-50 Magazine
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Étiquettes : Médias Sexisme


https://www.50-50magazine.fr/2020/02/20/margaid-quioc-yesss-podcast/
 

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Le Planning Familial, mouvement féministe d’Education Populaire : l’accueil collectif, un choix politique,femmes,ivg,

20 Février 2020, 21:12pm

Publié par hugo

 19 février 2020
Île de France \ Société
Le Planning Familial, mouvement féministe d’Education Populaire : l’accueil collectif, un choix politique
 
C’est quoi au juste, l’Education Populaire ? C’est reconnaître que nous toutes et tous sommes capables de créer, d’alimenter la connaissance et de participer au changement social. C’est défendre l’idée que les savoirs profanes sont aussi légitimes que ceux appartenant à la science « dure ». L’accueil collectif, un outil historique féministe des années 1970 qui souhaite casser l’individualisation des problématiques féminines, le privé est politique.
Le Planning Familial lutte pour le droit et l’accès à l’information et à l’éducation permanente. Il défend l’idée que chacun.e a en soi, la capacité d’accéder à son autonomie, à condition d’avoir accès aux informations et aux moyens nécessaires à cette démarche. C’est une condition indispensable pour permettre à chacun.e de s’affirmer en tant que sujet et de faire des choix éclairés. L’éducation est synonyme d’émancipation et d’autonomie car connaître ses droits c’est pouvoir les exercer. Cette démarche dynamique met l’accent sur la production de savoirs collectifs pour s’émanciper ensemble des normes et cultures dominantes et co construire un plaidoyer commun.
Qu’est-ce qu’un accueil collectif au Planning ? Pourquoi ce choix ? En quoi s’inscrit-il dans la démarche d’Education Populaire du Planning ?
En Ile-de-France, les plannings familiaux du 94, 93 et du 75 ont opté pour des accueils collectifs. Des femmes venues pour une IVG ou une contraception sont reçues dans un premier temps en groupe de 4 à 10 personnes afin d’échanger sur leurs propres questionnements.
Au regard des nombreuses demandes auxquels certains Plannings faisaient face, la nécessité de faire des points d’informations collectifs s’est donc imposée et s’est vite avérée être un choix politique. En entretien individuel, les femmes avaient tendance à s’excuser, culpabiliser et se justifier de leur choix. A l’inverse, le groupe de pairs a tendance à déculpabiliser. Il a un effet libérateur voire déstressant. Les femmes, avec une problématique commune, réunies dans un espace chaleureux, non jugeant et bienveillant, échangent sur leurs expériences, leurs craintes et leurs questionnements.
Le Planning Familial souhaite sortir d’un système de hiérarchie des savoirs. Les médecins et sages-femmes quittent leur blouse blanche. En accueil collectif, la seule chose qui les différencie des autres animatrices, c’est qu’elles auscultent et délivrent des ordonnances. La parole des femmes est mise en valeur par les échanges de savoirs et d’expériences. Elle est complétée par les connaissances et expertises des animatrices. Les femmes se transmettent leurs techniques empiriques, recettes de grand-mère pour soulager les douleurs de règles ou celles liées à une IVG : « La bouillotte chaude est redoutable ! » ou « le sèche-cheveux dans le bas du dos fonctionne très bien aussi » nous raconte une jeune femme ayant avorté deux semaines auparavant.
Ces discussions permettent aussi de lutter contre les nombreuses idées reçues existant autour des contraceptions, de l’IVG mais aussi des sexualités non- hétérosexuelles. Il n’est pas rare d’entendre : « les antadys ça rend stérile », « avorter rend stérile », « le stérilet n’est recommandé que pour les femmes qui ont déjà eu des enfants », « la pénétration anale c’est mauvais pour la colonne vertébrale »… Le rôle des animatrices est de déconstruire ces idées reçues. Elles évoquent ainsi l’origine patriarcale, hétéronormée de ces préjugés qui visent à contrôler la sexualité des femmes en les cantonnant à la procréation. Au Planning, on parle d’érotisme, de clitoris, de jouissance féminine de manière libre et décomplexée.
Comment s’organise un accueil collectif IVG dans les différentes associations du Planning ?
A Maisons-Alfort, 94, les animatrices accueillent sur rendez-vous, les femmes le lundi et jeudi après-midi et un mercredi sur deux de 16h à 19h. Elles peuvent recevoir 4 femmes au maximum. Après l’accueil collectif, elles sont reçues individuellement en entretien par le médecin au cours duquel elles remettent leur consentement écrit et prennent le 1er comprimé de mifépristone pour préparer le col de l’utérus à l’interruption de grossesse. Elles repartent avec les 4 comprimés de misoprostol, à prendre entre 26 et 48h plus tard, qui provoqueront des contractions utérines et l’expulsion de la grossesse.
L’association du 93 disposant de plusieurs médecins peut recevoir jusqu’à 8 femmes par accueil collectif IVG. A Saint-Denis, les accueils ont lieu le mercredi toute la journée et le jeudi après-midi. Le mercredi, l’accueil du matin est consacré à l’IVG et celui de l’après-midi aux questions de sexualités : contraception, IST, violences… Comme dans le 94, après un temps de discussion en collectif, chaque femme est reçue à tour de rôle par un des médecins.
Rue Vivienne dans le 2ème arrondissement de Paris, les accueils collectifs diffèrent quelque peu rassemblant une diversité de profils. Ils ont lieu le lundi après-midi de 14h à 18h et le jeudi matin de 9h15 à 12h. L’accueil du lundi peut réunir jusqu’à 10 femmes sans rendez-vous. Ces femmes souhaitent avorter en urgence par la voie médicamenteuse, se renseigner sur l’IVG et ses différent méthodes, protocoles et démarches à suivre, ou encore faire un test de grossesse… Les femmes n’ayant pas fait de prise de sang Beta-HCG (hormone de grossesse) font une échographie à tour de rôle. Toutes les animatrices sont formées à l’échographe. A 16h, 4 filles sur les 10 sont retenues prioritaires pour pratiquer l’IVG le jour même. Les critères de priorité sont : la limite du délai légal pour la méthode médicamenteuse (7 SA), la non couverture sociale et/ou l’impossibilité de l’utiliser par souci d’anonymat. A la différence, du 94 et 93, dans le 75 les 4 femmes prennent le 1er comprimé et remplissent leur dossier médical ensemble. Les 6 autres femmes repartent avec un rendez-vous dans la semaine ou la suivante ou encore sont réorientées vers des médecins libéraux ou hôpitaux avec lesquels travaille le Planning Familial.
Avant chaque demande d’IVG, tous les plannings s’assurent qu’il s’agit bien d’un choix personnel, non contraint. Les animatrices sont là pour répondre aux questions, faciliter les démarches féminines mais aussi déceler la présence ou non de violences dans la vie de ces femmes. Leur rôle est d’assurer aux femmes une sécurité. Une des préoccupations communes à tous les plannings est de s’assurer que la femme soit dans un lieu sûr le jour de l’expulsion de la grossesse (prise du cytotec) et qu’elle ait stoppé toutes activités (professionnelles, étudiantes…). Il lui est très fortement recommandé d’être accompagnée d’une personne de confiance, disposée à être aux petits soins (massage, changement de l’eau de la bouillote). Le message commun de chaque association est : « il s’agit d’une journée à vous ; prenez le temps pour vous, regardez votre série préférée ou écoutez la musique que vous aimez » ou encore « soyez à l’écoute de votre corps c’est vous qui décidez ou non s’il faut se rendre à l’hôpital en cas d’hémorragie, c’est vous qui jugez de la douleur pour la prise d’un antalgique ou ibuprofène. Ne laissez pas votre accompagnant.e décider à votre place ! ».
Les sujets abordés en accueil collectif
« Qu’est-ce le Planning ? » lance une animatrice en guise d’introduction. « Une aide universelle aux femmes, un espace ouvert d’esprit » déclare une usagère. Après avoir compléter les réponses, les animatrices questionnent ensuite les femmes sur les différentes méthodes d’IVG et sur le protocole qu’elles vont devoir suivre. Les discussions tournent rapidement autour de la question de la douleur et la quantité de sang qu’il est possible de perdre le jour de l’expulsion. Face à tous ces questionnements, les animatrices sollicitent les femmes ayant vécu l’expérience de l’IVG à témoigner, échanger sur leurs ressentis et répondre aux questions des unes et des autres. « C’est sûr qu’il ne faut pas avoir peur du sang, faut le dire c’est impressionnant ! » nous raconte une usagère ayant déjà fait l’expérience de l’IVG. Pour les saignements qui auront lieu le jour de la fausse couche, une animatrice du 94 conseille aux femmes d’utiliser des serviettes de protection en insistant bien sur l’usage de ces termes : « au Planning on parle de serviette de protection et non de protection hygiénique car les règles ne sont pas sales, c’est la société qui a imposé cela ! ». Quant aux douleurs « On a souvent dit que les femmes sont chochottes, et qu’une femme qui ne souffre pas pendant ses règles n’est pas une vraie femme…. On peut aussi très bien s’habituer à ne pas souffrir » répond une animatrice à une jeune femme qui dit refuser prendre des médicaments durant ses règles car elle suppose qu’il est normal pour une femme de souffrir. D’autres rapportent qu’elles ont préféré rester sur les toilettes ou sous la douche le temps des saignements.
Une femme inquiète demande : « Mais alors comment on est sûr d’avoir bien expulser la grossesse ? », l’animatrice la rassure en lui expliquant que le pourcentage d’échec d’une IVG médicamenteuse est de 5%. De plus, 15 jours après l’IVG, la femme reviendra au Planning avec une prise de sang pour vérifier si l’hormone de grossesse a bien diminué. Si le taux de Beta-HCG a diminué d’au moins de 50%, on peut considérer que l’IVG a fonctionné. Si le taux est à plus de 2000, le planning note qu’il s’agit d’une rétention partielle, c’est-à-dire que l’œuf n’est plus là mais que le tapis utérin n’est pas entièrement parti, si le taux est toujours aussi élevé, le médecin prescrit à nouveau du misoprostol.
Le partage d’expériences est au cœur des accueils collectifs. L’idée est de donner naissance à une parole collective autour des questions de sexualités, des inégalités sexuelles, des oppressions féminines, telle que l’injonction à la maternité dont témoigne si bien Monna Chollet dans son dernier ouvrage « Sorcières ». Il s’agit d’aborder la question de l’IVG sous l’angle des rapports sociaux de genre, questionner la place de l’IVG dans leur environnement proche (famille, couple, amis) et dans la société en général.
Les écueils de l’accueil collectif : la parole collective et l’accompagnement.
Bien que dans chaque association, les femmes soient informées par téléphone qu’elles sont reçues de manière collective, pour certaines parler d’IVG, de sexualité en public est loin d’être évident. Les regards sont fuyants, l’embarras de certaines est palpable. Les animatrices sont là pour rassurer tout le monde et expliquer la raison et l’intérêt du collectif. L’accueil autour d’un thé chaud, et de chocolats à disposition rend rapidement l’ambiance tea-time chaleureuse et bienveillante, l’atmosphère s’apaise.
Les femmes peuvent-elles être accompagnées ? La question fait débat au Planning. A Maison- Alfort, les femmes sont encouragées à être accompagnées par le/la partenaire si elles en ont un.e ou par un.e ami.e. Hommes et femmes sont les bienvenues. A l’inverse, à Paris, aucun.e accompagnant.e n’a le droit de participer à l’accueil collectif. S’apercevant que les acompagnant.es pouvaient monopoliser la parole, ou encore que la présence du sexe opposé dans la salle pouvait avoir pour effet de censurer la parole des autres femmes présentes, la décision fut d’interdire la présence d’accompagnant quelque que soit le genre de la personne. Ce parti pris pose encore débat dans le 93 et ne fait pas consensus entre les animatrices. Dans le 94, l’acceptation de la présence des hommes est un choix politique. C’est avec des hommes sensibilisés et responsabilisés que les mentalités évolueront quant aux nombreux tabous autour des sexualités. Les temps mixtes sont indispensables à la connaissance des sexualités respectives, cependant la présence d’un homme peut poser problème. La solution idéale serait donc de combiner des temps unisexes et mixtes, mais comment le mettre en place logistiquement ?
Dune Kreit 50-50 Magazine
 
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Étiquettes : Avortement Contraception

https://www.50-50magazine.fr/2020/02/19/le-planning-familial-mouvement-feministe-deducation-populaire-laccueil-collectif-un-choix-politique/

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VIDEO. "Matrimoine parisien" : un plan interactif qui recense les œuvres des femmes,femmes,histoire,

3 Février 2019, 12:00pm

Publié par hugo

 
 VIDEO. "Matrimoine parisien" : un plan interactif qui recense les œuvres des femmes
Fondé par des étudiants de l'École du Louvre, ce projet met à l'honneur les femmes, souvent placées dans l'ombre de l'histoire de l'art.
 
 

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Brut.
France Télévisions
Mis à jour le 31/01/2019 | 16:41
publié le 31/01/2019 | 16:41
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Nous la préparons pour vous chaque matin
"Le plus souvent dans l'histoire, Anonyme était une femme." Cette citation de l'écrivaine Virginia Woolf est citée par une étudiante de l'École du Louvre. Celle-ci souligne que les œuvres artistiques des femmes ont souvent été dénigrées dans l'histoire de l'art. Devant une mosaïque de Leonor Rieti faite en 1990, une étudiante remarque qu'il ne reste qu'une petite partie de la fresque originale : "certaines œuvres de femmes sont perdues, effacées", déplore-t-elle.
Pour lutter contre cette "invisibilité", un groupe d'étudiants de l'École du Louvre a décidé de créer une carte interactive qui recense et situe géographiquement toutes les œuvres et tous les lieux qui ont été réalisés grâce aux femmes. Très simple d'utilisation, cette carte de Paris a une vocation à la fois féministe et pédagogique. Et tous les visiteurs sont invités à contribuer à ce site en proposant un lieu qui pourrait être répertorié.
Un projet qui évolue
"L'art, il ne se construit pas seulement par des artistes, il se construit aussi par des gens qui financent la culture", explique Blanche Cardoner. En effet, au-delà des œuvres recensées, ces étudiants ont fait le choix de mettre en avant les femmes qui ont contribué financièrement à la culture de la ville.
Aussi, cette carte permet de découvrir des lieux, d'en apprendre sur l'histoire de l'art et de se balader dans Paris. Mais les fondateurs du site ne comptent pas se limiter à la capitale puisqu'ils aimeraient développer leur projet dans d'autres villes de France.
La carte du "Matrimoine parisien" recense 130 points d’intérêts.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/art-culture-edition/video-matrimoine-parisien-un-plan-interactif-qui-recense-les-oeuvres-des-femmes_3169613.html

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Osez le féminisme! à Lille: «C’est dès le plus jeune âge qu’il faut combattre les clichés sexistes»,articles femmes hommes,feminisme,

6 Février 2014, 02:50am

Publié par hugo

Région > Lille et ses environs
Osez le féminisme! à Lille: «C’est dès le plus jeune âge qu’il faut combattre les clichés sexistes»
PUBLIÉ LE 03/02/2014 - MIS À JOUR LE 03/02/2014 À 17:04
Par RECUEILLIS PAR PATRICK SEGHI – PHOTO PATRICK JAMES
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Le journal du jour à partir de 0.79 €
Sabrina Duriez, 27 ans, mégaphone à la main lors de la manifestation pro IVG de ce samedi, est l’une des voix du renouveau féministe à Lille. « Les crises sont toujours plus dommageables pour les femmes. ». Entretien de fond avec la coprésidente de l’association Osez le féminisme 59 ! Musclé et revigorant…


Sabrina Duriez
: «
Les droits des femme ne sont jamais acquis.
»
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Quel est votre parcours de vie, quels ont été vos premiers engagements, pourquoi le féminisme ?
Sabrina Durier, coprésidente Osez le féminisme 59 ! : « J’ai 27 ans, je suis originaire de Picardie où j’ai grandi avant de faire mes études supérieures à Paris, puis Nancy, où j’ai suivi une spécialisation achats au sein de l’école de commerce ICN. Après trois ans à Paris, j’ai emménagé il y a un peu plus d’un an à Lille et je travaille aujourd’hui dans les achats textiles. Mes premiers engagements n’ont pas concerné le féminisme mais la solidarité internationale. La première association dans laquelle je me suis investie a été Burkin’H2O, une association étudiante dont le but est de collecter des fonds pour financer le forage de puits dans des villages du Burkina Faso. À la fin de mes études, je me suis investie en tant que bénévole au siège de l’association Action contre la Faim. J’ai ensuite travaillé dans le commerce équitable au sein de la centrale d’achats Solidar’Monde, du réseau Artisans du Monde. Le féminisme n’a donc pas été immédiat chez moi mais tous mes engagements ont un point commun : la volonté de combattre les inégalités. Le féminisme est un projet politique qui part d’une prise de conscience individuelle pour aboutir à une démarche collective, progressiste et solidaire. »
Quel facteur a déclenché la prise de conscience militante ?
« Ma prise de conscience féministe s’est forgée progressivement, au fil de mes expériences personnelles, associatives ou professionnelles. Lorsque j’étais investie dans les associations de solidarité internationale, j’ai par exemple appris que la précarité touchait toujours plus les femmes que les hommes, quel que soit le pays. J’ai aussi été sensibilisée aux mariages forcés, aux mutilations sexuelles pratiquées dans certains pays ou à l’absence de liberté d’expression pour certaines femmes. En commençant à travailler, j’ai pu constater par moi-même la sous-représentation des femmes dans les instances directives des entreprises. Et dans ma vie personnelle, j’ai toujours été choquée par le sexisme ordinaire que nous devons subir chaque jour en tant que femme. Tous ces facteurs ont contribué à mon envie de militer au sein d’une association féministe. J’ai ensuite fait la connaissance d’Osez le Féminisme ! lors d’une soirée d’interpellation des candidat-e-s à la présidentielle de 2012, organisée par les Féministes en Mouvement, collectif dont Osez le Féminisme ! fait partie. J’ai découvert Osez le féminisme 59 ! lors de son AG publique fin 2012. La formation sur le partage des temps de vie, pendant laquelle j’ai appris qu’aujourd’hui encore 80 % des tâches ménagères sont effectuées par les femmes, a achevé de me convaincre. J’ai alors commencé à me rendre régulièrement aux réunions publiques d’Osez le féminisme 59 ! et à m’investir dans des groupes de travail. Aujourd’hui je suis coprésidente, avec Lucille Crochard, au sein d’une belle équipe d’une vingtaine de personnes actives. Cette association qui a un peu plus de trois ans maintenant connaît une très belle progression et j’espère bien participer à son essor, pour toucher plus de monde et combattre les inégalités femmes-hommes plus efficacement. »
C’est quoi le féminisme en 2014, plus précisément à Lille ? Quels sont les stéréotypes en vigueur, les discriminations auxquelles faire face ? Pouvez-vous nous donner quelques exemples concrets, quotidiens ?
« Le féminisme en 2014, c’est se battre pour une égalité des droits femmes-hommes qui n’est toujours pas atteinte que ce soit dans la vie personnelle, dans la vie professionnelle ou dans la sphère publique. Le féminisme à Lille n’est pas différent du féminisme dans une autre ville de France. Aujourd’hui, le quotidien d’une femme, à Lille ou ailleurs, c’est : subir un temps partiel (plus de 80 % des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes) ou avoir un temps complet sous-payé par rapport à un emploi équivalent occupé par un homme (les femmes touchent en moyenne 24 % de moins que les hommes). Subir chaque jour des publicités sexistes où la femme est représentée comme une marchandise, un objet sexuel. La publicité récente d’un fournisseur d’accès à internet avec le slogan « Téléchargez aussi vite que votre femme change d’avis » a par exemple fait beaucoup de bruit dernièrement. Subir des violences conjugales (en France, une femme décède tous les 2,5 jours sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon). Subir les remarques sexistes de la part de son entourage, ses collègues ou de personnes croisées dans la rue. Quelle femme ne s’est jamais fait siffler ou interpeller alors qu’elle marchait tranquillement ? Voir sa sexualité mise au second plan car le plaisir de l’homme est plus important, comme le démontrent les résistances à l’abolition de la prostitution… On pourrait citer encore beaucoup de choses ! À Lille, comme ailleurs en France, les femmes ne connaissent toujours pas l’égalité. Elles subissent au quotidien la domination masculine dans tous les domaines. »
Le moment semble très particulier. Repli sur soi, « théorie » du genre, remise en cause de l’IVG, manif pour tous, verra-t-on l’émergence en contrepoint d’une nouvelle forme de militantisme ? D’une génération militante ?
« Je pense aussi que le contexte est rendu particulier par la crise économique qui perdure. Et malheureusement, les crises sont toujours plus dommageables pour les femmes. Tout d’abord, elles sont les premières à être touchées par le chômage puisqu’elles occupent majoritairement les emplois précaires qui sont ceux supprimés en premier. Ensuite, les temps de crises sont toujours favorables aux mouvements extrémistes que nous voyons monter en flèche en ce moment en France. Les gens, désespérés, se replient vers des partis et mouvements qui semblent avoir des solutions simples. Le « C’était mieux avant » l’emporte sur le progrès de la société. Ces mouvements réactionnaires défendent une vision archaïque de la société où la domination des hommes est ancrée. Les femmes doivent assurer « leur fonction de reproduction » comme l’a dit récemment Jean-Marie le Pen. Le mouvement de la Manif pour tous défend une famille avec un père et une mère car un enfant aurait besoin des deux : une mère pour apporter la tendresse, un père pour l’autorité. Non, ce n’est pas ça une famille ! Non, il n’y a pas de gène pour la tendresse que seule la femme posséderait, non il n’y a pas de gène pour l’autorité que seul l’homme posséderait. C’est la société qui attribue ces traits de caractère aux hommes et aux femmes et nous sommes là pour les déconstruire. Un enfant a uniquement besoin d’amour et d’éducation. C’est aussi simple que cela. Pour ce qui est de la soi-disant « théorie du genre », je tiens à rappeler que cette théorie n’existe pas. Le projet du gouvernement, l’ABCD de l’égalité, a simplement pour objectif de diffuser des valeurs d’égalité au sein des écoles. Et on ne peut que saluer cette initiative car c’est dès le plus jeune âge qu’il faut combattre les clichés sexistes. Ce projet a été complètement détourné par certain-e-s. Pour faire face à ces mouvements grandissants, il est clair qu’un militantisme féministe fort est nécessaire. En tant qu’associations féministes, nous devons veiller à agrandir notre réseau pour être plus fort que les mouvements réactionnaires. Je crois qu’Osez le féminisme ! est un bel exemple de ce mouvement qui prend forme. En quatre ans, ce réseau a vu se monter une vingtaine d’associations partout en France. Comme à Lille, la création d’une association commence par l’initiative de quelques un-e-s (notamment Suzanne Ohier pour Lille) et progressivement, les personnes présentes aux réunions sont de plus en plus nombreuses. Notre force est d’apporter un féminisme dynamique, ouvert aussi bien aux femmes qu’aux hommes et à des personnes de tout âge. »
Quel est l’objet de Osez le féminisme, sa réalité, son action lilloise ?
S.D. : « L’objet d’Osez le féminisme ! est de défendre l’égalité femmes-hommes dans les faits et les mentalités. Notre but est de combattre les inégalités salariales, déconstruire les clichés sexistes, dénoncer les violences conjugales… pour atteindre une réelle égalité. Pour cela notre travail consiste principalement à faire de la sensibilisation et de la formation. Une de nos convictions est que la domination masculine a été possible par le maintien des femmes dans l’ignorance. Faire prendre conscience aux femmes et aux hommes de la réalité de la situation des femmes aujourd’hui est une nécessité. Pour cela nous utilisons plusieurs moyens dont les principaux sont : Des réunions mensuelles publiques pendant lesquelles nous échangeons et dispensons des formations ; Des manifestations et rassemblements comme celui du 1er février pour la défense du droit à l’avortement ; Des actions ponctuelles avec bientôt la participation à l’événement « One Billion Rising » contre les violences faites aux femmes le 14 février prochain, Des interventions en milieu scolaire, la communication web avec blog, nos pages Facebook et Twitter, la diffusion d’un journal mensuel. Nous réussissons à mobiliser de plus en plus de personnes. À chaque réunion mensuelle, nous avons une bonne vingtaine de participant-e-s avec un quart de nouvelles personnes. Les rassemblements que nous réalisons mobilisent aussi de plus en plus de gens comme nous avons pu le voir samedi dernier avec plus de 200 personnes. Notre réalité, c’est » aussi beaucoup de travail avec les autres associations lilloises travaillant pour les femmes. Chaque manifestation ou rassemblement s’organise conjointement avec les autres associations car le collectif l’emporte toujours. »
Être féministe a-t-il encore un sens aujourd’hui ?
« Oui, bien sûr ! Être féministe a du sens car aujourd’hui, l’égalité femmes-hommes n’est toujours pas une réalité. De plus, en matière des droits des femmes, rien n’est jamais définitivement acquis. La vigilance est toujours de mise comme le montre le gouvernement espagnol dont le projet de loi ferait reculer le droit à l’avortement de plus de 30 ans. Simone de Beauvoir a d’ailleurs dit : N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question ».
Les infos pratiques sur osez le féminisme !
Pour contacter Osez le féminisme 59 ! : Sur Internet : http://olf59.blogspot.fr/ ou Facebook : Osez le féminisme 59 ou Twitter : @OLF59
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Femen: Valls et Hidalgo lâchent les sextrémistes après leur provocation dans une église parisienne,feministe,politique,

8 Janvier 2014, 15:44pm

Publié par hugo



Femen: Valls et Hidalgo lâchent les sextrémistes après leur provocation dans une église parisienne
Le HuffPost | Par Geoffroy Clavel
Publication: 08/01/2014 19h26 CET | Mis à jour: 08/01/2014 19h26 CET
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FÉMINISME - Alors qu'il bénéficiait jusqu'alors d'une tolérance bienveillante de la part de la gauche, le groupe féministe radical Femen perd ses soutiens politiques les uns après les autres. Habituées aux actions d'éclat contre le machisme, la prostitution, l'homophobie ou les religions, les "sextrémistes" venues d'Ukraine avaient suscité une vague de colère dépassant la sphère catholique lors d'une nouvelle provocation perpétrée dans l'enceinte de l'église de la Madeleine, à la veille des fêtes de Noël.


Mimant un "avortement de Jésus" devant l'autel, une militante aux seins nus avait ainsi voulu protester contre la législation anti-avortement votée par la majorité conservatrice espagnole. L'opposition UMP et UDI s'étaient indignés du silence du ministre de l'Intérieur et des Cultes, Manuel Valls et de la candidate socialiste à la mairie de Paris, Anne Hidalgo.


LIRE AUSSI - De Notre-Dame à la Madeleine, quel bilan pour les Femen?
Ce mercredi 8 janvier, un communiqué du ministère de l'Intérieur a tenu à dénoncer "une provocation inutile". "Toutes les dégradations commises contre les lieux de culte sont des offenses à nos valeurs républicaines de tolérance et de liberté de conscience. Les agissements récents, notamment à l’église de la Madeleine, ont constitué à cet égard une provocation inutile", tranche le ministre, alors que l'auteur de dégradations dans une autre église parisienne, qui n'a a priori rien à voir avec les Femen, a pu être interpellé aujourd'hui. Manuel Valls apporte ainsi "son soutien aux catholiques de France qui ont pu être offensés par ce geste extrêmement irrespectueux".


Si aucune dégradation n'avait été constatée à la Madeleine, une plainte avait été déposée par le curé , Bruno Horaist. Selon Le Parisien, l'activiste Femen française Eloïse Bouton a été retenue en garde à vue pour 'exhibition sexuelle" et auditionnée pendant huit heures ce mardi par la police. L'avocat du collectif "compte bien contester le motif de cette garde à vue et le fait que la moindre infraction ait pu être commise".


Hidalgo "condamne avec la plus grande fermeté" les méthodes des Femen


Alors que les Femen sont de plus en plus critiquées pour leurs méthodes à la limite de l'illégalité, celles-ci pourraient devenir un enjeu politique aux prochaines élections municipales parisiennes. Dès l'annonce de la provocation de la Madeleine, la candidate UMP Nathalie Kosciusko-Morizet avait condamné les actions du groupe féministe.


Si la candidate socialiste Anne Hidalgo avait préféré adresser un courrier de soutien au curé de la paroisse, elle n'avait pas condamné à haute voix le mouvement sextrémiste. C'est désormais chose faite. "Je réprouve les méthodes qui visent à agresser les lieux de culte. Et je condamne avec la plus grande fermeté les méthodes des Femen", a-t-elle déclaré ce mercredi lors d'un déjeuner avec la presse, malgré le soutien affiché par la leader Inna Shevchenko.




La dauphine de Bertrand Delanoë avait été très attaquée ce week-end sur les réseaux sociaux par l'extrême droite après la diffusion d'une émission sur Paris Première. Anne Hidalgo y jugeait les Femen "émouvantes". Mais comme l'avait relevé Le Lab d'Europe1, l'émission avait été enregistrée deux mois auparavant, bien avant la polémique autour de l'église de la Madeleine. "Je suis une féministe et une laïque convaincue. Ce qui veut dire que chacun doit pouvoir exercer sa foi dans la sérénité de la sphère privée", a confié la candidate socialiste qui dément tout soutien financier ou logistique aux Femen de la part de la mairie de Paris.


TRIBUNE - "Polémiques de fêtes: foie de boeuf ou quenelles", par Caroline Fourest
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Olympe de Gouges, femme de lettres et révolutionnaire, rédige une "Déclaration de la Femme et de la Citoyenne" et fonde le club des "Tricoteuses" qui rassemble les femmes qui assistent aux débats parlementaires.


Les suffragettes: "la femme est la prolétaire de l'homme"
Les femmes dans la Libération
1949: Simone de Beauvoir et le "Deuxième sexe"
Années 70: les femmes et le travail
1971: le MLF pour la liberté sexuelle
1974: Simone Veil et l'interruption volontaire de grossesse (IVG)
2003: le féminisme des "Ni putes ni soumises"
2012: le "sextrémisme" des Femen fait débat
Venues d'Ukraine, ces "terroristes pacifiques" aux seins nus interpellent les pouvoirs publics, souvent de manière musclée, contre l'homophobie, le racisme et le machisme. Un mouvement dont les méthodes radicales divisent.

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Signature de la Convention pluriannuelle avec le Planning Familial,femmes,santes,feministes,feminisme,najat vallaud

30 Septembre 2013, 03:15am

Publié par hugo

Signature de la Convention pluriannuelle avec le Planning Familial


Najat Vallaud-Belkacem et Carine Favier signent la convention Ministère des Droits des Femmes - Planning Familial
Droits des femmes Publié le 29 septembre 2013
C’est à l’occasion de la présentation du nouveau site ivg.gouv.fr dans les locaux du Planning Familial que j’ai eu le plaisir de signer avec Carine Favier, co-présidente du Planning Familial, la convention pluriannuelle d’objectifs liant le ministère des Droits des Femmes et le Planning Familial.


Partout en France, l’action du Planning Familial est déterminante auprès des femmes et en faveur de l’exercice effectif de leur droit à disposer de leur corps. Cependant et comme beaucoup d’autres associations, « le Mouvement Français pour le Planning Familial » a besoin de visibilité sur ses ressources à venir pour mener à bien son action et ses projets. Nous avons donc souhaité rétablir un financement pluri-annuel qui permet de construire dans la durée l’action sociale visant à défendre le droit fondamental des femmes à disposer de leur corps.


Le Planning Familial est en effet un partenaire solide des Droits de Femmes, un partenaire que la Ministre des Droits des femmes souhaite renforcer en signant cette convention d’une durée de 3 ans et d’un montant de 263.000 euros. L’association conduira des actions visant à la promotion de l’éducation à la sexualité, visant à améliorer l’accès à l’information sur la contraception et l’interruption volontaire de grossesse. Le Planning Familial travaillera à améliorer les pratiques concernant l’IVG notamment en termes d’accessibilité et de choix de la méthode.


Au-delà, en 2014, le Planning Familial sera le partenaire privilégié du Ministère des Droits des Femmes pour la mise place d’un numéro de téléphone national unique pour l’information du public sur l’Interruption Volontaire de Grossesse.

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Ministère des droits des femmes,femmes,feministes,najat vallaud belkacem,

30 Septembre 2013, 03:02am

Publié par hugo

?Ministère des droits des femmes
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