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Le bisphénol A pénètre directement dans le sang au niveau de la bouche

13 Juin 2013, 01:07am

Publié par hugo

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Le bisphénol A pénètre directement dans le sang au niveau de la bouche
Le bisphénol A (BPA) pénètre directement dans le sang au niveau de la bouche, une nouvelle porte d'entrée dans l'organisme mise en évidence chez l'animal par des chercheurs de l'Inra et de l'Ecole nationale vétérinaire de Toulouse. ( Fred Dufour )
12.06.2013, 21h20 | Réagir
Le bisphénol A (BPA) pénètre directement dans le sang au niveau de la bouche, une nouvelle porte d'entrée dans l'organisme mise en évidence chez l'animal par des chercheurs de l'Inra et de l'Ecole nationale vétérinaire de Toulouse.
Cette porte d'entrée dans l'organisme conduit à des concentrations dans le sang près de 100 fois supérieures à celles attendues lorsque la même quantité de BPA est absorbée au niveau intestinal.
Si cette perméabilité était confirmée chez l'homme, du BPA pourrait directement pénétrer dans l'organisme par la muqueuse buccale, selon les chercheurs. Elle révèlerait alors une voie originale d'entrée dans le corps humain qui est utilisée en thérapeutique pour certains médicaments et qui contourne la fonction protectrice du foie, selon ces travaux qui viennent de paraître dans la revue spécialisée Environmental Health Perspectives.
En 2010, des chercheurs de l'unité de Toxicologie alimentaire (Toxalim) de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) ont prouvé que le bisphénol A (BPA) pénètre l'organisme humain par la peau.
A présent, une autre équipe de Toxalim et de l'Ecole nationale vétérinaire de Toulouse a décelé, chez l'animal, une autre porte d'entrée du BPA par voie sublinguale, c'est-à-dire par les muqueuses de la langue et de la bouche.
L'étude a été faite chez le chien, animal qui sert à évaluer l'absorption buccale des médicaments chez l'homme, en raison de la similitude des propriétés de sa muqueuse buccale avec celle de l'homme.
Les résultats montrent que le BPA diffuse à travers la muqueuse sublinguale (très vascularisée) et accède directement à la circulation sanguine générale.
Le bisphénol A (BPA) est un composé chimique qui entre dans la composition de plastiques et de résines. Il est utilisé par exemple dans la fabrication de récipients alimentaires tels que des bouteilles et biberons. On le retrouve également dans les films de protection à l'intérieur de canettes et de boîtes de conserves ou encore sur certains reçus et tickets de caisse.
Le BPA est capable de mimer les effets d'une hormone, l'oestradiol, mais se trouve être beaucoup moins actif que cette hormone féminine essentielle pour l'organisme, souligne l'Inra dans un communiqué.
De récentes études ont montré que le BPA induit des effets néfastes sur la reproduction, le développement et le métabolisme d'animaux de laboratoire. Il est fortement suspecté d'avoir les mêmes conséquences sur l'homme, selon l'Inserm.
Par mesure de précaution, la fabrication et la commercialisation des biberons contenant du bisphénol A sont interdites depuis janvier 2011 en Europe. Cette interdiction s'étendra à tous les contenants alimentaires à partir de juillet 2015 en France.

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Sucettes au lait maternel : Une autre façon de téter

11 Juin 2013, 16:56pm

Publié par hugo

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Sucettes au lait maternel : Une autre façon de téter



Le lait maternel possède de nombreuses vertus. Une réalité qui a poussé une société de bonbons à concocter une recette de sucettes à base du fameux nectar. Petits et grands pourront ainsi retrouver la douceur de cette boisson originelle…
De nombreuses études ont mis en évidence les bénéfices du lait maternel pour l’enfant, notamment dans le renforcement du système immunitaire. Si rien n’indique que ces vertus nutritives soient également propices à la bonne santé des enfants et des adultes, une entreprise de sucreries a décidé d’utiliser le lait maternel dans la composition de certains de ses bonbons. En 2011, c’est une crème glacée à base de lait maternel qui avait été commercialisée en Angleterre.
Cette fois-ci, c’est à Austin (Texas), que la société américaine Lollyphile a annoncé le lancement d’une gamme de sucettes à base de lait aromatisé imitant la saveur originale du lait maternel. Jason Darling, directeur de l’entreprise, a expliqué qu’il avait « cherché à reproduire cette saveur si délicieuse qu’elle pourrait transformer un enfant furieux en un enfant docile ».
Pour trouver cette recette miracle, le fabricant de bonbons a fait analyser le lait maternel de plusieurs mères par des spécialistes du goût, qui ont pu mettre au point une saveur similaire. La fameuse sucette ainsi créée est donc composée de sucre, de sirop de maïs et de différentes saveurs naturelles… pas une trace de « vrai » lait maternel !
Pour vous procurer cette sucette au bon goût de l’enfance, il faudra compter 2,50$ (soit environ 1,90€).




À lire aussi : Laits végétaux ou non bovins : Pourquoi sont-ils mauvais pour bébé ?

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Fertilité : Les spermatozoïdes sont de vrais champions en hiver !

11 Juin 2013, 16:49pm

Publié par hugo

Fertilité : Les spermatozoïdes sont de vrais champions en hiver !



Des chercheurs israéliens nous apprennent aujourd’hui que les spermatozoïdes sont plus performants en hiver…
En France, les bébés naissent plus souvent entre les mois de mai et de septembre. On pourrait se dire que les parents aiment davantage se blottir l’un contre l’autre en hiver, mais ces explications vaseuses ne sont pas les seules à expliquer le phénomène. En effet, des chercheurs israéliens de l’université Ben-Gourion du Néguev, avancent que les spermatozoïdes sont tout bonnement plus performants en hiver.
​En effet, une étude réalisée sur plus de 6455 hommes, démontre qu’en hiver, les spermatozoïdes sont plus nombreux et plus rapides. En hiver, les hommes disposaient de 70 millions de gamètes par ml, dont 5% très mobiles. Au printemps, les spermatozoïdes les plus vigoureux ne sont plus que 3%, et l’on compte 2 millions de moins de gamètes par ml. Les résultats démontrent en revanche qu’il n’en est pas de même pour les hommes infertiles. Pour eux, les spermatozoïdes sont plus rapides en automne, et les cellules sexuelles mieux formées au printemps.

Pour expliquer de tels résultats, les chercheurs ont tenté de s’inspirer de ce qui se passe chez d’autres espèces animales. Ils évoquent ainsi l’augmentation des températures et l’exposition au soleil en été, qui pourraient faire baisser la quantité de sperme. Les scientifiques avancent également que les variations hormonales pourraient être l’une des causes. Bref, vous savez ce qui vous reste à faire : mettez le paquet en cette fin d’hiver, vous avez trois jours !
Fertilité : Des noix pour un sperme de meilleure qualité






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Faire pipi dans la nuit vous rendrait moins productifs

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Elle a forcé sa fille à porter un bébé à sa place

9 Juin 2013, 16:49pm

Publié par hugo





ACCUEIL > SOCIÉTÉ > ELLE A FORCÉ SA FILLE À PORTER UN BÉBÉ À SA PLACE
Elle a forcé sa fille à porter un bébé à sa place
Créé le 07-06-2013 à 10h42 - Mis à jour le 09-06-2013 à 17h05Par Le Nouvel Observateur
En Angleterre, une femme voulait un bébé à tout prix, imposant à sa fille des inséminations artisanales à répétition. Elle a écopé de cinq ans de prison pour "cruauté sur enfant".


Mots-clés : Angleterre, Grossesse, EMBRYONS, insémination
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A l'âge où la plupart des mères craignent que leur fille ne tombe enceinte, la sienne l'a forcée à porter un bébé à sa place. (Levy Bruno-Sipa)
A l'âge où d'autres adolescentes se rebellent, Audrey a voulu obéir à sa mère, aveuglément. Pour la Fête des Mères, la jeune fille a dressé sur une carte la liste des choses qui plairaient à la sienne, promettant de les exaucer. Parmi elles, la photo d'un test de grossesse positif. A l'âge où la plupart des mères craignent que leur fille ne tombe enceinte, la sienne l'a forcée à porter un bébé à sa place.


Audrey (1) est l'aînée des trois filles, toutes adoptées à l'étranger. Les services concernés avaient refusé à la mère une quatrième adoption, mais elle voulait un autre bébé à tout prix. L'idée a alors germé. "Au début, j'ai été choquée, vraiment choquée", a dit sa fllle à l'audience. Mais elle voulait tellement que sa mère l'aime. A la maison, c'était l'amour ou la peur au rythme des humeurs de la mère.


Des seringues de spermes récupérées sur internet


Entre 14 et 17 ans, Audrey a procédé elle-même à des inséminations dans la salle de bains avec les seringues de sperme que sa mère s'était procurées sur internet. Ca n'a pas marché tout de suite. Elle a fait au moins une fausse couche, à 15 ans. Et comme sa mère avait lu quelque part qu'un régime acide multipliait les chances d'avoir une fille, Audrey prenait souvent des douches de vinaigre et des bains citronnés. A l'été 2011, un bébé est né. Un garçon.


Cette histoire, jugée à huis clos en Grande-Bretagne, n'aurait jamais été rendue publique si des journaux britanniques n'avaient obtenu de la justice le droit d'en rendre compte. Sous réserve de respecter l'anonymat de la famille. Et dans l'intérêt des filles. La mère a écopé de cinq ans de prison pour "cruauté sur enfant ". Le juge Peter Jackson, en rendant son verdict, a estimé que les agissements de cette femme "méchante et égoïste" défiaient l'entendement.


Deux fois, un médecin du quartier avait alerté les services sociaux


Les voisins n'ont rien su du drame qui se jouait derrière les rideaux toujours tirés de cette banale maison mitoyenne. Dans le quartier, on ne voyait que rarement les trois filles, qui n'allaient pas à l'école. Cette Américaine divorcée leur faisait elle-même la classe. Rien de suspect à cela : les parents qui n'aiment pas l'établissement dont dépend leur enfant optent parfois pour le home schooling.


Toutefois, on entendait beaucoup crier. Une fois, rapporte le " Daily Mail ", la mère était partie pour dix jours aux Etats-Unis avec la cadette, laissant à Audrey le soin de s'occuper de sa petite sœur en bas âge. Deux fois, un médecin du quartier avait alerté les services sociaux. Mais, au téléphone, la mère s'était montrée rassurante ; ils ne s'étaient même pas déplacés.


C'est à la maternité que les infirmières ont tiqué. La mère ne voulait pas que sa fille allaite : "Nous ne voulons pas de ce genre de lien. " Puis son attitude envers le bébé a commencé à inquiéter. La mère ne le regardait pas d'un bon œil ; il n'était pas cette quatrième fille tant désirée. Craignant pour son enfant, la fille a fini par parler.


La Grande-Bretagne sous le choc


La Grande-Bretagne a été sous le choc. Comment des services d'adoption ont-ils pu confier non pas un mais trois enfants à une femme jugée "cruelle", qui avait fait de son domicile un "cocon toxique" ? Autre préoccupation : la facilité avec laquelle un particulier peut se procurer sur le Net du sperme à des fins d'insémination.


La mère a eu recours à l'antenne danoise de Cryos International, une banque de sperme, qui ne demande, sur son site, qu'à multiplier les franchisés dans le monde. 22 062 bébés depuis 1991. "De la semence de haute qualité testée" et "prête pour la livraison". " C'est parfaitement illégal", explique un spécialiste. Seules les cliniques homologuées sont habilitées à passer ce type de commande, mais la mère a produit une fausse lettre de médecin et le tour était joué.


Ce qui soulève une autre question : l'autorité compétente pour réguler et contrôler ce type de pratiques en a-t-elle vraiment les moyens ? La réaction de la Human Fertilisation and Embryology Authority, l'autorité britannique chargée des questions de bioéthique, ne s'est pas fait attendre. L'organisme indépendant, qui, depuis 1991, régule les fécondations in vitro et la recherche sur les embryons humains, a publié un communiqué dans lequel il se dit "horrifié" par ce "cas atroce". L'agence indique qu'elle va consulter le ministère de la Santé afin d'en tirer les conclusions nécessaires.


(1) Le prénom a été modifié.


Marie-Hélène Martin, correspondante à Londres pour "le Nouvel Observateur"


>Article publié dans "le Nouvel Observateur" du 6 juin.


A lire dans "le Nouvel Observateur" du 6 juin :


DOSSIER. Quand l'argent menace le couple Sujet tabou de la vie conjugale, l'argent perturbe les relations entre époux et devient l'enjeu d'une guerre sans merci au moment d'une rupture. Comment le gérer au sein du foyer? Comment se prémunir ?
Affaire Tapie : la sarkozie sur le gril. Dans l'histoire de l'arbitrage litigieux favorable à l'homme d'affaires, c'est le rôle de Sarkozy et de ses fidèles qui intéresse les juges.
ENQUÊTE. Ces puissants messieurs du Bilderberg. On les accuse d'être le "vrai gouvernement" du monde.
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Fans de dieu. De Cat Stevens à Snoop Dogg ou Diam's, les conversions religieuses des pop stars.
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Un orgasme pendant l'accouchement ? C'est possible !

8 Juin 2013, 02:12am

Publié par hugo

Un orgasme pendant l'accouchement ? C'est possible !

L’accouchement est dans l’immense majorité des cas vécu comme un moment de douleur intense. Et pourtant, certaines femmes peuvent éprouver une véritable jouissance sexuelle durant ce moment si particulier. Ce phénomène porte un nom : la naissance orgasmique. D’après un sondage paru dans la revue américaine Sexologies, un orgasme se produirait dans 0.3% des accouchements. En France, le psychologue Thierry Postel a mené une enquête auprès de 109 sages-femmes qui ont rapporté 668 cas de femmes ayant exprimé des sensations orgasmiques durant l’accouchement.

Un phénomène largement méconnu, qu’aufeminin.com a souhaité confronter à l’avis du sexologue Gérard Leleu. Et de parole de sexologue : orgasme et accouchement, c’est possible ! En effet, le médecin a lui-même recueilli plusieurs dizaines de témoignages similaires. «C’est un phénomène vieux comme le monde et l’accouchement !», s’amuse-t-il, tout en pointant la gêne, voire la honte, qu’ont les femmes à évoquer ce genre de sensations. «C’est presque un péché mortel ! La sentence primaire veut que l’accouchement se déroule normalement dans la douleur », rappelle le Dr Gérard Leleu qui espère déculpabiliser les femmes qui vivent cette expérience souvent jugée inappropriée.

Comment ça fonctionne ?

Passée la théorie, il est maintenant intéressant de se porter sur l’aspect plus technique de la chose. Comment un accouchement peut-il engendrer un orgasme ? Pour Gérard Leleu, la réponse est relativement simple. « Le fœtus passe par une constellation de points sensibles », explique le sexologue. Outre le point G, nous pouvons éprouver du plaisir à la stimulation de notre cavité vaginale, et même de notre utérus. La dilatation des fibres musculaires joue également un rôle important durant l’accouchement. Des points érogènes sont aussi stimulés dans la muqueuse, tout comme dans la musculeuse. La distension de la cavité vaginale va également se produire, or, cet élément est essentiel dans le déclenchement de l’orgasme. Le Dr Gérard Leleu en profite ici pour rappeler cette vérité importante : « Les hommes sont obsédés par la longueur de leur pénis, mais le diamètre compte autant ».

L’orgasme permet de réduire la douleur durant l’accouchement

Enfin, il est intéressant de noter que l’orgasme permet de diminuer la douleur. Durant l’accouchement, les femmes libèrent de l’ocytocine, la même hormone que l’on produit lorsque l’on échange des baisers et des câlins. Cette hormone du plaisir permet de contracter l’utérus et de provoquer la dilatation. Durant l’expulsion, les endorphines, hormones puissantes aussi libérées par l’orgasme, entrent alors dans l’arène. Elles permettent de diminuer la douleur car en plus d’être anxiolytiques, elles sont antalgiques. En revanche, il est à noter que lapéridurale et le stress peuvent bloquer le travail de ces hormones. Si l’orgasme permet de réduire considérablement la douleur durant l’accouchement, pas question d’établir ici une quelconque dictature de la naissance orgasmique. L'accouchement n'est pas une compétition !

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"La garde alternée doit être généralisée" pour éviter la rupture du lien père-enfant

3 Juin 2013, 22:06pm

Publié par hugo

"La garde alternée doit être généralisée" pour éviter la rupture du lien père-enfant

La garde alternée évite la rupture du lien père-enfant

Avec la fragilisation des unions, le risque pour un enfant de connaître la séparation de ses parents s’est accru avec pour conséquence, en cas de séparation, un exercice de la paternité mis à l’épreuve par l’absence de vie quotidienne avec l’enfant. Résultat, selon une étude de l'Institut national des études démographiques (Ined)publiée ce jeudi, lorsque ses parents sont séparés, près d’un mineur sur dix ne voit pas son père. C'est le cas de 19% des 18-21 ans et de 32% des 30-34 ans. Au total, 18% des 0-34 ans dont les parents sont séparés ne verraient jamais leur père.

Un éloignement qui est la conséquence directe de la résidence de l’enfant après la séparation : « La mise en place d’une garde alternée permet aux deux parents de garder une quotidienneté avec leur fils ou fille. Mais ce système est davantage envisageable dans le cas d’une séparation consensuelle que conflictuelle », explique Arnaud Régnier-Loillier, chercheur à l'Ined. Et d’ajouter : « La résidence alternée est ainsi plus fréquente en cas de divorce par consentement mutuel (22%) qu’en cas de divorce accepté (11%) ou de divorce pour faute (4%) ». Autre facteur influant fortement sur la pérennisation de la relation père-enfant après la séparation : les conditions socio-économiques du parent. En effet, le niveau de diplôme, la situation professionnelle et les revenus jouent sur la probabilité pour un enfant de ne pas voir son père. « Un revenu élevé permet d’assurer les frais de transport liés aux visites, de disposer d’un logement suffisamment grand pour accueillir l’enfant -dans le cadre d’une garde alternée ou d’un simple droit de visite-, et de continuer de subvenir à ses besoins », note Arnaud Régnier-Loillier.

« Le couple parental doit survivre au couple conjugal »

Toutefois, si le taux de rupture père-enfant reste élevé en France, les comportements tendent à évoluer. Tandis qu'en 1994, près d'un père séparé sur quatre affirmait ne jamais voir ses enfants, ce n'était le cas que de 13% d'entre eux onze ans plus tard, en 2005. « Le contexte a en effet changé et l’idée selon laquelle le couple parental doit survivre au couple conjugal s’impose aujourd’hui », analyse le chercheur, pour lequel plusieurs faisceaux de facteurs pourraient contribuer à réduire davantage la fréquence des ruptures. Citant notamment la loi du 4 mars 2002 qui pose comme principe l’exercice commun de l’autorité parentale en cas de séparation, il propose également la généralisation de la garde alternée. Car la présence d’un père est essentielle dans la construction d’un enfant. « Plusieurs études ont montré qu’elle avait un effet positif sur son bien-être moral et affectif ».

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Publié depuis Overblog

3 Juin 2013, 21:38pm

Publié par hugo

Par Candice Satara-Bartko - Publié le 27 avril 2011

Comment créer une micro-crèche ?

COMMENT CRÉER UNE MICRO-CRÈCHE ?

Garderisettes a constitué depuis 2007 un vaste réseau de micro-crèches dans la région de Lyon. Depuis septembre 2009, Garderisettes a rejoint le Groupe Babilou pour constituer le premier réseau national de crèches privées conventionnées.

LE PRINCIPE DE LA MICRO-CRÈCHE

Le gouvernement a autorisé la création de micro-crèches à titre expérimental par un décret du 20 février 2007. Elles peuvent accueillir des enfants de 0 à 6 ans avec une capacité maximale de 9 places (plus ou moins 10%). Ce nouveau mode d’accueil de la petite enfance n’a pas vocation à remplacer les crèches classiques. L’objectif de ces structures est de pallier au manque de places dans les zones où la demande est très forte ou d’apporter une solution dans les petites communes dépourvues de mode d’accueil. En raison du faible nombre d’enfants, les horaires des micro-crèches sont généralement plus flexibles. Particulier, commune, association ou établissement public…tout le monde peut se lancer dans cette aventure à condition d’avoir les qualifications requises pour s’occuper de jeunes enfants.

DES MODALITÉS D’ENCADREMENT ASSOUPLIES

Dans toutes les micro-crèches il faut impérativement trois professionnels diplômés pour dix enfants ainsi qu’une directrice qui va gérer et coordonner la mission de l’établissement. Le recrutement du personnel est plus souple que dans une crèche multi-accueil. Les salariés sont soit des assistantes maternelles qui ont reçu un agrément de plus de cinq ans, soit des diplômés CAP petite enfance avec au moins 2 ans d’expérience auprès de jeunes enfants. Les crèches multi-accueils sont plus strictes sur les diplômes et embauchent rarement des CAP.

DES LOCAUX PLUS PETITS

Côté locaux, la création d’une micro-crèche offre plus de souplesse. Vous pouvez choisir une maison, unappartement aménagé, du moment que cet espace répond aux critères de sécurité et d’hygiène obligatoire pour les établissements d’accueil de jeunes enfants et que sa superficie est d’au moins 100m2. La présence d’un espace privatisé dehors ou d’un jardin à proximité est fortement recommandée. Et de préférence, la micro-crèche doit être située en rez-de-chaussée.

LES ÉTAPES POUR CRÉER SA MICRO-CRÈCHE

- Trouver les locaux
C’est la première étape. Comme dit précédemment, un grand appartement, une maison peuvent faire l’affaire. Pour le lieu d’implantation, plusieurs possibilités. Vous pouvez opter pour un endroit où les besoins sont très importants, où il y a peu d’offre de garde ou encore lorsque les besoins ne nécessitent pas la création d’une crèche normale mais plutôt d’une micro-crèche. Sur ce point une solide étude de marché sur les besoins des familles, en lien avec les acteurs locaux (MSA, CAF, élus, familles, professionnels de la petite enfance, entreprises du territoire), s’impose.

- Mettre les locaux aux normes
90% des micro-crèches sont à l’origine des logements. Ce qui nécessite d’adapter le lieu et de le remettre aux normes de sécurité. Vous devez aussi vous procurer tout le matériel nécessaire (mobilier de puériculture, équipement pour la cuisine, le ménage et l’entretien du linge…). Le Conseil Général et notamment la PMI (Protection maternelle et infantile) de votre département vous fourniront le cahier des charges à respecter, plus léger que pour un multi-accueil.

- Constituer le dossier
La constitution du dossier est une étape délicate. Aucune erreur ou imprécision ne seront tolérées. Le dossier comprendra une étude des besoins auquel le projet va répondre, l’adresse et le plan du local, le statut de l’établissement (association, entreprise…), les modalités de fonctionnement prévues, la liste du personnel (ses qualifications, ses missions, son temps de travail) et le budget prévisionnel de fonctionnement.
Ce dossier doit être remis au Conseil général avec copie à la CAF (Caisse d'allocations familiales) et à la MSA(Mutualité Sociale Agricole). En dernière instance, c’est le Président du conseil général du département qui donne les autorisations de création des micro-crèches. Mais cet agrément est également soumis à une visite des locaux du médecin de la PMI.

- Le financement
Concrètement, vous pouvez demander une aide financière à la CAF. Cet organisme participe au fonctionnement des structures d’accueil des jeunes enfants en versant une prestation de service unique (Psu). Les tarifs que vous pratiquez doivent être alors proportionnels aux ressources des parents. Autre possibilité, vous montez votre micro-crèche en PAJE (prestation d'accueil du jeune enfant), ce sont les parents qui reçoivent une aide de la CAF, comme s’ils employaient une garde à domicile. Et dans ce cas, les tarifs sont libres. Sachez que vous pouvez également demander des aides à votre commune, au conseil général ou bien aux entreprises intéressées par le projet.
Reste que le plus difficile avec ce type d’établissement est d’atteindre l’équilibre financier. Le nombre restreint d’enfants en micro-crèche contraint à avoir un budget serré et à optimiser les places. Bref, au-delà du projet pédagogique, soyez conscient qu’une micro-crèche est aussi un défi économique.

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Baby-sitter, crèche, garde partagée : les solutions innovantes pour trouver une garde d'enfant

3 Juin 2013, 21:35pm

Publié par hugo

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Baby-sitter, crèche, garde partagée : les solutions innovantes pour trouver une garde d'enfant

Recherche de baby-sitter version 2.0

Géolocalisation, application iPhone, recherche multicritères, recommandation des parents via Facebook sont autant de services proposés par Yoopies.fr. En effet, cette start-up innove avec la recherche de baby-sitter 2.0. En quelques mois, le site (également présent en Italie, en Espagne et en Belgique) est devenu un des leaders de la recherche de garde d’enfants en Europe grâce à ses nombreuses fonctionnalités.

Ainsi, sur Yoopies, les parents peuvent dénicher la nounou idéale parmi les profils détaillés de près de 15 000 baby-sitters, nourrices et assistantes maternelles recommandées et localisées dans toute la France. La recherche se fait selon des critères nombreux et variés : disponibilité, distance, tarif, expériences.

Le service est entièrement gratuit pour les baby-sitters. Les parents inscrits bénéficient quant à eux de la possibilité de consulter le profil de leur choix gratuitement. L’accès illimité aux coordonnées des baby-sitters est quant à lui payant.

Plus d’infos sur yoopies.fr

La garde partagée : une alternative pratique et économique

Depuis le 29 août et jusqu’au 22 septembre, le Groupe O?, spécialisé dans les services à la personne, organise des « Family Dating » partout en France. Destiné aux parents n’ayant toujours pas trouvé de moyen de garde pour leurs têtes blondes, l’événement vise à leur permettre de rencontrer d’autres familles dans le même cas et de s’associer dans le cadre d’une garde partagée. Ce système consiste à faire garder ses enfants conjointement avec ceux d’une deuxième famille afin de diviser les coûts par deux.

Les « Family Dating » feront escale à Tours et à Toulon le 15 septembre prochain, à Amiens le 21 septembre et à Poitiers le 22 septembre.

Plus d’infos sur o2.fr

Une place en crèche en quelques clics

BBbook est un réseau indépendant de places en crèche. Poursuivant la mission d’aider les salariés à concilier au mieux vie personnelle et professionnelle mais aussi de guider les employeurs dans cette démarche, le réseau répertorie aussi bien les crèches publiques que privées, d’entreprises qu’associatives. À cet effet, des outils Internet de réservation et d'attribution de places extrêmement performants ont été développés, permettant d'optimiser l'offre BBbook et de garantir un panel de places, disponibles en temps réel. Détail important : pour la tranquillité d’esprit des parents, toutes les crèches mises en ligne par BBbook sont certifiées par des professionnels de la petite enfance.

Plus d’infos sur bbbook.fr

Crédit photo : Wavebreak Media

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Crèche : une place sur dix sera réservée aux enfants pauvres

3 Juin 2013, 21:32pm

Publié par hugo

Crèche : une place sur dix sera réservée aux enfants pauvres


Dans le cadre de la mise en oeuvre du plan contre la pauvreté présenté par Jean-Marc Ayrault les 10 et 11 décembre derniers, des places en crèche pourraient être strictement allouées aux enfants dont les parents vivent en dessous du seuil de pauvreté. Un enfant sur cinq en France serait touché par la pauvreté. Le Premier ministre a ainsi annoncé à l'AFP que les crèches devraient désormais accueillir « au minimum 10% d'enfants pauvres », précisant qu'à terme, « les crèches devront accueillir la même proportion d'enfants issus de familles pauvres que ce qu'ils représentent dans leur commune. »

Un plan quinquennal contre la pauvreté

Un comité interministériel dédié à la lutte contre l'exclusion aura lieu ce lundi. Le Premier ministre y présentera les axes concrets pour la mise en place de son plan quinquennal contre la pauvreté. En décembre, le groupe de travail chargé de plancher sur l'enfance en situation de pauvreté avait recommandé de renforcer l'accueil collectif des enfants de moins de trois ans, en réservant 20% des places aux enfants vivant en dessous du seuil de pauvreté.

Actuellement, difficile de savoir comment les ménages en difficulté sont considérés dans l’attribution desplaces en crèche publique. En novembre dernier, l’Observatoire national de la petite enfance pointait justement du doigt le jeu complexe des critères d’attributions des places, différents d’un établissement à l’autre. Si certaines crèches cherchent à favoriser la mixité sociale, en privilégiant par exemple les foyers où l’un des deux parents est en recherche d’emploi, pour d’autres ce sont les ménages dans lesquels les deux parents travaillent qui sont prioritaires.

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Jean-Marc Ayrault promet 100 000 places en crèche d’ici 2017

3 Juin 2013, 21:30pm

Publié par hugo

Par La rédaction - Publié le 3 juin 2013
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Jean-Marc Ayrault promet 100 000 places en crèche d’ici 2017


Jean-Marc Ayrault chercherait-il à faire mieux passer l’annonce de la matinée sur la baisse du plafond duquotient familial ? Il a en tout cas annoncé en parallèle, ce lundi 3 juin, la création de solutions d’accueilpour les jeunes enfants d’ici cinq ans. « Au cours des cinq prochaines années, 275 000 nouvelles solutions d’accueil des jeunes enfants seront proposées aux parents », a-t-il annoncé en présentant les mesures prévues par le gouvernement pour rétablir l’équilibre de la branche famille de la Sécurité sociale.

275 000 places qui se répartissent comme tel : 100 000 en crèche, 100 000 chez des assistantes maternelles et 75 000 en école maternelle. Également au programme : une augmentation légère du budget consacré par la Sécurité sociale à l’accueil des jeunes enfants, aux centres de loisir et à l’aide sociale.

Le gouvernement, investi « dans le quotidien des familles »

Pour financer ce projet, le fonds national d’action sociale augmentera de 2 milliards d’euros d’ici cinq ans. Une somme conséquente, qui, pour Dominique Bertinotti, « traduit la volonté d’avoir un rééquilibrage entre les prestations financières et les services, qui sont de plus en plus plébiscités ». La ministre déléguée à la famille affirme par ailleurs qu’il y a véritablement un « investissement fort dans le quotidien des familles ».

Cette mesure s’oppose radicalement à celles orchestrées par le quinquennat précédent : sous la présidence de Nicolas Sarkozy, la tendance était au « surbooking » des crèches, et 55 000 places avaient été supprimées. Le déficit des solutions d’accueil des jeunes enfants est un enjeu majeur, et un véritable casse-tête pour lesparents. Évalué à 400 000 places, c’est un obstacle majeur à l’emploi des femmes.

Victoria Houssay

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