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Le blog de hugo,

Violences conjugales : quand la justice innove,femmes,violences,

24 Juin 2020, 02:32am

Publié par hugo

 Violences conjugales : quand la justice innove
Le Sénat examine mardi 9 juin une proposition de loi pour mieux protéger les victimes de violences conjugales. C'est le septième texte en 20 ans sur ce sujet. Des initiatives se multiplient. A Montargis (Loiret), la justice a décidé de s'adapter.

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Mis à jour le 09/06/2020 | 15:29
publié le 09/06/2020 | 15:29

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Pour un non initié, c'est un petit changement, mais, à l'échelle de la justice, c'est une révolution. Ce matin-là, le tribunal de Montargis (Loiret) a choisi de ne juger que des affaires de violences conjugales. Tout le monde est donc présent pour la même thématique : victimes, prévenus, avocats et membres d'association. Cela permet au procureur de prendre la salle à témoins en guise d'introduction.

Regrouper les procès pour violences conjugales
La justice tente de faire preuve de pédagogie pour souligner la gravité des situations et les dégâts causés sur l'ensemble des familles. Le tribunal de Montargis a décidé en octobre dernier de regrouper les procès pour violences conjugales. Les magistrats veulent en finir avec une statistique inquiétante. Seulement 30% des victimes saisissent la justice. Lors des nouvelles audiences, les victimes peuvent désormais se côtoyer.


https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/droit-et-justice/violences-conjugales-quand-la-justice-innove_4002131.html

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Deux-Sèvres : un homme asperge son ex-compagne d'essence, il est condamné à trois ans de prison ferme,femmes,violences,

24 Juin 2020, 02:31am

Publié par hugo

 Violences conjugales : la garde des Sceaux veut développer les ordonnances de protection, mais un récent décret complique leur obtention
L'objectif de Nicole Belloubet est de faire connaître davantage ce dispositif, qui existe depuis dix ans. Il interdit à un conjoint violent d'entrer en relation avec une femme victime ou ses proches.

La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, le 25 octobre 2019, lors d\'une visite à la prison de Saint-Quentin Fallavier (Isère), où elle a assisté à la restitution d\'un \"Grenelle contre les violences conjugales\" régional, mené par les députées Caroline Abadie et Olga Givernet (au second plan).La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, le 25 octobre 2019, lors d'une visite à la prison de Saint-Quentin Fallavier (Isère), où elle a assisté à la restitution d'un "Grenelle contre les violences conjugales" régional, mené par les députées Caroline Abadie et Olga Givernet (au second plan). (NICOLAS LIPONNE / NURPHOTO / AFP)
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franceinfo avec AFP
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Mis à jour le 07/06/2020 | 16:10
publié le 07/06/2020 | 15:35

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il y a 3 heures
Allemagne : plus de 600 000 personnes reconfinées après la découverte d'un foyer épidémique

"Aller plus loin." La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a annoncé la création d'un comité de pilotage national afin de développer les ordonnances de protection dont peuvent les femmes victimes de violences conjugales, dans une interview au JDD (article pour abonnés), dimanche 7 juin. Ces ordonnances interdisent à un conjoint violent d'entrer en relation avec une femme victime ou ses proches.

La garde des Sceaux doit lancer ce comité mardi, jour de l'examen au Sénat d'une proposition de loi LREM visant à protéger les victimes de violences conjugales. Ce comité pluridisciplinaire sera composé de "représentants du ministère de la Chancellerie, des barreaux, des huissiers de justice, des associations spécialisées dans l'accompagnement des victimes de violences conjugales", précise la ministre.

Nicole Belloubet indique que 4 000 ordonnances ont été demandées en 2019, "soit plus de 20% comparé à 2018". "Le taux d'acceptation par les juges est passé à 65%, ce qui nous rapproche de l'Espagne où ce taux est de 70%", se félicite la garde des Sceaux. Elle lie cette évolution au "Grenelle contre les violences conjugales" qui s'est tenu à l'automne 2019. La ministre a aussi indiqué que "plus de 1 000 femmes" bénéficiaient d'un "téléphone grave danger" contre "300 environ en février 2019". Le bracelet antirapprochement, destiné à éloigner les conjoints et ex-conjoints violents,  "devrait commencer comme prévu dès septembre prochain".

Un nouveau délai pour les ordonnances problématique
Cette initiative survient alors que plusieurs avocats spécialisés et militantes féministes alertent sur les conséquences d'un récent décret, destiné à faciliter la délivrance d'ordonnances de protection, mais qui selon eux va avoir l'effet inverse. Ce décret du 27 mai vient préciser les modalités d'application d'une loi adoptée fin décembre, dans la foulée du "Grenelle". Il impose aux juges aux affaires familiales un délai de six jours pour statuer sur les demandes d'ordonnance de protection.

Le problème est qu'il introduit aussi un autre délai : à partir du moment où le juge fixe une date d'audience pour examiner une demande d'ordonnance de protection, la victime dispose de 24 heures pour informer son conjoint violent par huissier et retourner l'acte de signification au tribunal. Si ce délai n'est pas respecté, la requête devient automatiquement caduque, sans aucun pouvoir d'appréciation du juge.

Un "recul stupéfiant des droits des victimes"
"Cette caducité, qui tombera comme un couperet, exposera encore plus les victimes à leurs bourreaux", dénonce auprès de l'AFP Fatiha Belkacem, avocate spécialisée dans ces questions. Dans ces conditions, "obtenir une ordonnance de protection devient quasiment… impossible", s'est également alarmée la militante féministe Caroline De Haas, dans plusieurs messages publiés vendredi sur Twitter et Mediapart.


Caroline De Haas

@carolinedehaas
L'ordonnance de protection vise à protéger les femmes victimes de violences de la part de leur conjoint. 
Un décret publié le 27 mai change les règles de fonctionnement. Résultat : obtenir une ordonnance de protection devient quasiment… impossible. 😱⤵️

278
17:28 - 5 juin 2020
Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité
370 personnes parlent à ce sujet

Ce nouveau délai entraîne un "recul stupéfiant des droits des victimes", et vient "mettre à néant toutes les avancées obtenues de haute lutte par les défenseurs" des femmes victimes de violences, ont estimé de leur côté les avocats Jean-Michel Garry et Aurore Boyard, dans un article publié vendredi sur le site Dalloz Actualité.

Chaque année, quelque 210 000 femmes sont victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint. L'AFP a recensé 27 féminicides présumés depuis le début de l'année. En 2019 selon un décompte de l'AFP, au moins 126 femmes ont été tuées par leur compagnon ou ex, soit une femme tous les trois jours en moyenne.

Les femmes victimes de violences peuvent contacter le 3919, un numéro de téléphone gratuit et anonyme. Cette plateforme d'écoute, d'information et d'orientation est accessible de 9 heures à 22 heures du lundi au vendredi et de 9 heures à 18 heures les samedis, dimanches et jours fériés.

A LIRE AUSSI


https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/violences-conjugales-la-ministre-de-la-justice-veut-developper-les-ordonnances-de-protection_3999415.html

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Violences conjugales : la garde des Sceaux veut développer les ordonnances de protection, mais un récent décret complique leur obtention,femmes,violences,

24 Juin 2020, 02:29am

Publié par hugo

 Violences conjugales : la garde des Sceaux veut développer les ordonnances de protection, mais un récent décret complique leur obtention
L'objectif de Nicole Belloubet est de faire connaître davantage ce dispositif, qui existe depuis dix ans. Il interdit à un conjoint violent d'entrer en relation avec une femme victime ou ses proches.

La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, le 25 octobre 2019, lors d\'une visite à la prison de Saint-Quentin Fallavier (Isère), où elle a assisté à la restitution d\'un \"Grenelle contre les violences conjugales\" régional, mené par les députées Caroline Abadie et Olga Givernet (au second plan).La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, le 25 octobre 2019, lors d'une visite à la prison de Saint-Quentin Fallavier (Isère), où elle a assisté à la restitution d'un "Grenelle contre les violences conjugales" régional, mené par les députées Caroline Abadie et Olga Givernet (au second plan). (NICOLAS LIPONNE / NURPHOTO / AFP)
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Mis à jour le 07/06/2020 | 16:10
publié le 07/06/2020 | 15:35

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Allemagne : plus de 600 000 personnes reconfinées après la découverte d'un foyer épidémique

"Aller plus loin." La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a annoncé la création d'un comité de pilotage national afin de développer les ordonnances de protection dont peuvent les femmes victimes de violences conjugales, dans une interview au JDD (article pour abonnés), dimanche 7 juin. Ces ordonnances interdisent à un conjoint violent d'entrer en relation avec une femme victime ou ses proches.

La garde des Sceaux doit lancer ce comité mardi, jour de l'examen au Sénat d'une proposition de loi LREM visant à protéger les victimes de violences conjugales. Ce comité pluridisciplinaire sera composé de "représentants du ministère de la Chancellerie, des barreaux, des huissiers de justice, des associations spécialisées dans l'accompagnement des victimes de violences conjugales", précise la ministre.

Nicole Belloubet indique que 4 000 ordonnances ont été demandées en 2019, "soit plus de 20% comparé à 2018". "Le taux d'acceptation par les juges est passé à 65%, ce qui nous rapproche de l'Espagne où ce taux est de 70%", se félicite la garde des Sceaux. Elle lie cette évolution au "Grenelle contre les violences conjugales" qui s'est tenu à l'automne 2019. La ministre a aussi indiqué que "plus de 1 000 femmes" bénéficiaient d'un "téléphone grave danger" contre "300 environ en février 2019". Le bracelet antirapprochement, destiné à éloigner les conjoints et ex-conjoints violents,  "devrait commencer comme prévu dès septembre prochain".

Un nouveau délai pour les ordonnances problématique
Cette initiative survient alors que plusieurs avocats spécialisés et militantes féministes alertent sur les conséquences d'un récent décret, destiné à faciliter la délivrance d'ordonnances de protection, mais qui selon eux va avoir l'effet inverse. Ce décret du 27 mai vient préciser les modalités d'application d'une loi adoptée fin décembre, dans la foulée du "Grenelle". Il impose aux juges aux affaires familiales un délai de six jours pour statuer sur les demandes d'ordonnance de protection.

Le problème est qu'il introduit aussi un autre délai : à partir du moment où le juge fixe une date d'audience pour examiner une demande d'ordonnance de protection, la victime dispose de 24 heures pour informer son conjoint violent par huissier et retourner l'acte de signification au tribunal. Si ce délai n'est pas respecté, la requête devient automatiquement caduque, sans aucun pouvoir d'appréciation du juge.

Un "recul stupéfiant des droits des victimes"
"Cette caducité, qui tombera comme un couperet, exposera encore plus les victimes à leurs bourreaux", dénonce auprès de l'AFP Fatiha Belkacem, avocate spécialisée dans ces questions. Dans ces conditions, "obtenir une ordonnance de protection devient quasiment… impossible", s'est également alarmée la militante féministe Caroline De Haas, dans plusieurs messages publiés vendredi sur Twitter et Mediapart.


Caroline De Haas

@carolinedehaas
L'ordonnance de protection vise à protéger les femmes victimes de violences de la part de leur conjoint. 
Un décret publié le 27 mai change les règles de fonctionnement. Résultat : obtenir une ordonnance de protection devient quasiment… impossible. 😱⤵️

278
17:28 - 5 juin 2020
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Ce nouveau délai entraîne un "recul stupéfiant des droits des victimes", et vient "mettre à néant toutes les avancées obtenues de haute lutte par les défenseurs" des femmes victimes de violences, ont estimé de leur côté les avocats Jean-Michel Garry et Aurore Boyard, dans un article publié vendredi sur le site Dalloz Actualité.

Chaque année, quelque 210 000 femmes sont victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint. L'AFP a recensé 27 féminicides présumés depuis le début de l'année. En 2019 selon un décompte de l'AFP, au moins 126 femmes ont été tuées par leur compagnon ou ex, soit une femme tous les trois jours en moyenne.

Les femmes victimes de violences peuvent contacter le 3919, un numéro de téléphone gratuit et anonyme. Cette plateforme d'écoute, d'information et d'orientation est accessible de 9 heures à 22 heures du lundi au vendredi et de 9 heures à 18 heures les samedis, dimanches et jours fériés.

A LIRE AUSSI


https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/violences-conjugales-la-ministre-de-la-justice-veut-developper-les-ordonnances-de-protection_3999415.html

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Opposés à son mariage, des parents organisent à Toulouse l'enlèvement de leur fille, femmes,violences,

24 Juin 2020, 02:04am

Publié par hugo

Opposés à son mariage, des parents organisent à Toulouse l'enlèvement de leur fille
Une affaire de famille tourne mal samedi 6 juin à Toulouse (Haute-Garonne). Opposés au mariage d'une jeune femme de leur famille, ses proches sont venus l'enlever. L'histoire se termine par une blessure au couteau à la cuisse pour un homme de 56 ans et plusieurs personnes molestées.  

Publié le 07/06/2020 à 10h38 • Mis à jour le 12/06/2020 à 10h23
Les faits se sont déroulés samedi midi, à Toulouse dans cette rue de la Patte-d'Oie.
Les faits se sont déroulés samedi midi, à Toulouse dans cette rue de la Patte-d'Oie. • © Capture Google Maps
Haute-Garonne Toulouse
Pour eux, il n'était pas question que ce mariage se tienne. Un "commando" de plusieurs personnes à bord de deux voitures a débarqué, samedi 6 juin en fin de matinée, dans un appartement rue Vincent-Scotto, quartier Patte-d'Oie à Toulouse (Haute-Garonne) afin d'enlever une jeune femme de leur propre famille. Armés, ils ont réussi à prendre la fuite.


Bilan de l'intervention : un homme de 56 ans blessé d'un coup de couteau à une cuisse, plusieurs personnes de la future belle famille molestées et des dégâts matériels dans l'immeuble. 

En avril dernier, c'est un garçon de 12 ans qui avait été kidnappé quartier de la Reynerie à Toulouse avant d'être relâché 24 heures plus tard, du côté de Montpellier.

À ce sujet, la rédaction vous recommande
Toulouse : le garçon de 12 ans kidnappé à La Reynerie retrouvé près de Montpellier
Les auteurs de l'opération de samedi sont eux toujours recherchés. Un important dispositif de recherche a été déployé. Le parquet de Toulouse a confié la suite des investigations de ce dossier, compliqué, au service régional de police judiciaire (SRPJ).


https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/opposes-son-mariage-parents-organisent-toulouse-enlevement-leur-fille-1838360.html

CES GENS ME  VONT  VOMIR  !!!!!

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Animation : "Modern Man" ou quand Mamie fait de la résistance face au sexisme, femmes,sexisme

23 Juin 2020, 15:20pm

Publié par hugo

Animation : "Modern Man" ou quand Mamie fait de la résistance face au sexisme
La jeune réalisatrice Victoria Grenier signe son premier court métrage d’animation. Un film sur le sexisme ordinaire dans le couple pour lequel elle s’est inspirée de sa famille.

\"Modern Man\" de Victoria Grenier"Modern Man" de Victoria Grenier (CAPTURE D'ÉCRAN FRANCE 3)
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Stéphane Hilarion
Rédaction Culture
France Télévisions
Mis à jour le 22/06/2020 | 18:27
publié le 22/06/2020 | 18:27

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il y a 2 heures
Météo : quatre questions sur le premier pic de chaleur de l'été en France

Pour son film de fin d’études, la réalisatrice alsacienne Victoria Grenier a choisi de traiter le thème du sexisme dans le couple. Ici, un couple de sexagénaires ordinaire. Elle, Frida, est femme au foyer, elle fait le ménage, la cuisine, quand lui se prélasse sur son canapé devant la télé. Mais la colère monte chez Frida quand elle voit son mari se faire endoctriner par un clip de rap sexiste. Frida sort de ses gonds et va tenter de montrer à son mari une autre vision de la femme.

Un premier film plein d’humour et des personnages pour lesquels la jeune femme s’est inspirée de sa propre famille, son grand-père et ses deux grands-mères, mais aussi de son propre parcours.  

Débuts prometteurs
Déjà projeté dans plusieurs festivals de courts en Europe, Modern Man n'est pas passé inaperçu. Le film a également été sélectionné parmi 80 autres réalisations pour le concours de courts métrages d’animation étudiants créé par la chaîne Arte. En attendant la décision du jury, Victoria Grenier travaille déjà sur son prochain film qui se penchera cette fois sur le déni de grossesse.  


https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/animation-modern-man-ou-quand-mamie-fait-de-la-resistance-face-au-sexisme_4013921.html
 

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Annick Cojean à propos de Simone Veil : "Elle était féminine, féministe et ne s’en cachait guère",femmes,feminisme,

23 Juin 2020, 15:19pm

Publié par hugo

 Annick Cojean à propos de Simone Veil : "Elle était féminine, féministe et ne s’en cachait guère"
Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Aujourd'hui, l’invitée est Annick Cojean, journaliste grand reporter au journal "Le Monde". Elle publie avec Xavier Bétaucourt et Etienne Oburie une BD biographique "Simone Veil ou la force d’une femme" (Steinkis Editions).


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Elodie Suigo
franceinfo
Radio France
Mis à jour le 22/06/2020 | 15:12
publié le 22/06/2020 | 15:12

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Simone Veil lors de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l\'Etat français et d\'hommage aux Justes de France, à Paris le 20 juillet 2008Simone Veil lors de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'Etat français et d'hommage aux Justes de France, à Paris le 20 juillet 2008 (NATHANAEL CHARBONNIER / FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Annick Cojean rend hommage à toutes les femmes du monde à travers cet ouvrage consacré à Simone Veil et ce, sous une forme originale puisqu’il s’agit d’une bande dessinée : "Cette femme incroyable que beaucoup ont eu l’occasion de rencontrer pour ses différentes activités".

Elle incarnait la lutte pour les femmes, elle incarnait aussi l’espoir européen, la solidarité entre les gens, entre les peuples, la réconciliation.

Annick Cojean
à franceinfo

Annick Cojean raconte que Simone Veil incarne aussi  "toute une génération de femmes à qui on n’a pas beaucoup rendu hommage, qui ont essayé d’être vaillantes, vivantes et qui faisaient encore partie de cette génération de femmes assez écrasées et très victimes du patriarcat". "C’est beaucoup ma mère avec qui j’avais une histoire personnelle très forte puis les autres femmes, puisqu’elle était féminine, elle était féministe et ne s’en cachait guère".

Simone Veil, une femme politique authentique
Annick Cojean évoque le regard vert opale très profond de Simone Veil : "Ce regard clair faisait qu’on y plongeait, cette transparence exigeait de nous également de nous une sorte de transparence. On ne mentait pas à Simone Veil, ce n’était pas la peine de feindre, elle n’était dupe de rien, surtout pas des apparences. Elle n’était jamais dans le charme, dans la séduction ni dans la communication (…) C’était des mots qui ne lui parlaient pas. Elle était réellement authentique".

C’est en 1974 qu’Annick Cojean la découvre à la télévision lorsque Simone Veil défend la loi sur l’interruption volontaire de grossesse en tant que ministre de la Santé à l’Assemblée Nationale : "Je la voyais imposante, grave. De savoir qu’elle avait du courage, que ce n’était pas facile, qu’à l’Assemblée nationale il n’y avait quasiment que des hommes. Elle parlait devant un aréopage de costumes-cravates".

Elle, avec son chignon très droit, ce ton si solennel, elle a pu les convaincre. Ça a été très compliqué, elle a été insultée, conspuée, elle a eu les pires humiliations et elle tenait droit dans ses bottes.

Annick Cojean
à franceinfo

Simone Veil incitait les femmes à se battre pour exister et disait que : "les femmes, je le crois, sont spontanément solidaires. Alors il faut qu’elles s’unissent pour faire progresser leurs droits, leurs libertés, leurs visibilités. Il faut qu’elles s’épaulent, s’encouragent, se mobilisent, elles peuvent changer le monde" et Annick Cojean d’ajouter que cette idée de sororité plus forte que la fraternité si elle est cultivée, permettrait d’accéder à cette fameuse parité : "Toute seule, c’est difficile de changer les choses".

Simone Veil, la première présidente de l’Europe
Annick Cojean rappelle que c’est Valéry Giscard d’Estaing, président de la République de 1974 à 1981, qui l’a soutenue dans ce combat puis orientée vers l’Europe. C’est ainsi que Simone Veil devient la première présidente du Parlement européen, élue au suffrage universel en 1979 : "Quelle belle incarnation de l’espoir européen après ce qu’elle avait vécu ! Déportée, juive, pas pour des faits de résistance, avec sa mère et sa sœur. Son père et son petit frère également ont été déportés". Un parcours qui sonne comme une évidence pour Annick Cojean qui parle de ce passé douloureux dont Simone Veil a fait une force : "Elle est rentrée des camps défaite, ne sachant pas comment reconstruire son avenir et puis elle a reconstruit".

Son histoire nous oblige, son courage interpelle, cette Européenne debout au regard si clair a besoin de relais.

Annick Cojean
à franceinfo

Après la disparition de Simone Veil, Annick Cojean confie à Elodie Suigo que ce qu’il nous reste d’elle c’est "ce goût de la liberté, cette conscience d’une nécessité de nous souvenir de l’histoire. Elle était viscéralement attachée aux valeurs de la République et de la liberté". Et aussi, la nécessité de cultiver l’héritage qu’est le féminisme, l’égalité entre les femmes et les hommes et surtout de dire les choses : "Ne laissons rien passer. On est témoin d’une injustice, d’un dérapage de langage etc… Non, il ne faut pas s’écraser, on se tient droit et on le dit très fort".

A LIRE AUSSI


https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-d-elodie/annick-cojean-a-propos-de-simone-veil-elle-etait-feminine-feministe-et-ne-sen-cachait-guere_4000233.html

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Inégalités salariales entre hommes et femmes : où en est-on ?,articles femmes, hommes,salaires,

23 Juin 2020, 15:04pm

Publié par hugo

 Inégalités salariales entre hommes et femmes : où en est-on ?
Qu’en est-il de la parité salariale entre les hommes et les femmes ? Selon une étude de l’Insee, les inégalités salariales persistent. La journaliste Anne-Claire Le Sann fait le point sur le plateau du 13 Heures.
France Télévisions
Mis à jour le 19/06/2020 | 18:35
publié le 19/06/2020 | 16:45

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"Les femmes gagnent en moyenne 16,8% de moins dans le privé à taux plein que leurs collègues hommes. En clair, quand le salaire moyen d'une femme et de 2 069 € net par mois, un homme touche 2 488 €, soit 419 € d’écart. Si l'on prend l’exemple des banques ou des assurances, l'écart de salaire peut exploser", explique la journaliste.

L'écart salarial a baissé de 29,4% en 1976 à 16,8% 
Mais est-ce que l'on sait pourquoi cet écart persiste ? "Il y a plusieurs explications", indique Anne-Claire Le Sann. "Les femmes travaillent moins que les hommes en volume horaire : elles travaillent plus souvent à temps partiel et c’est de loin la principale raison. Ensuite, les femmes n’occupent pas les mêmes fonctions que les hommes et elles s’arrêtent parfois pour élever leurs enfants. C’est là que les femmes sont le plus pénalisées. Plus elles ont d’enfants, plus l’écart de salaire se creuse : une mère de trois enfants gagne 31% de moins qu'un père de famille", ajoute-t-elle. "Une note d’espoir tout de même : l’inégalité tend à se réduire. En 1976, l’écart était de 29,4% ; aujourd’hui, il est de 16,8%, mais on peut encore faire mieux", conclut la journaliste.

Le JT


https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/emploi-des-femmes/inegalites-salariales-entre-hommes-et-femmes-ou-en-est-on_4014365.html

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Le décryptage éco. Encore 17 % d'écart de salaire en moyenne entre les femmes et les hommes, articles femmes hommes, salaire

23 Juin 2020, 15:03pm

Publié par hugo

 Le décryptage éco. Encore 17 % d'écart de salaire en moyenne entre les femmes et les hommes
Les inégalités salariales entre les hommes et les femmes perdurent. En moyenne, les femmes gagnent près de 17 % de moins que les hommes. L'analyse de Fanny Guinochet ("L'Express").


00'00
03'00

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Fanny Guinochet
franceinfo
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Mis à jour le 19/06/2020 | 08:51
publié le 19/06/2020 | 08:51

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Illustration. Le quartier d\'affaires de la Défense, Paris, le 12 Mai 2020.Illustration. Le quartier d'affaires de la Défense, Paris, le 12 Mai 2020. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)
17%, c’est l’écart de salaire calculé par l’Insee, en 2017, dans le secteur privé, pour un même poste et un nombre d’heures de travail équivalent (et on précise bien que c’est une moyenne). La loi, on le rappelle, exige qu’à travail égal, ce soit salaire égal. La loi a plus de 47 ans : elle date de 1972. On peut toujours se consoler en se disant que ça s’améliore un peu chaque année. Il y plus de 50 ans, en 1967, les femmes gagnaient en moyenne 40 % de moins que les hommes. En 2002, c’était un tiers de moins. Ces différences s’expliquent surtout par le fait que les femmes ont plus difficilement accès à l'emploi, et quand elles travaillent, c’est plus souvent à temps partiel. L’Insee montre aussi que la fonction publique fait mieux que le privé : les écarts de salaire ne sont pas de 17 % mais de 12 %.  

Ces inégalités tiennent aussi à la place des femmes dans la hiérarchie
Plus on monte dans l’échelle des salaires, moins il y a de femmes. Elles ont nettement moins accès aux postes à responsabilités, ceux qui sont en général les mieux payés. On compte à peine 17 % de femmes cadres, contre 23 % d’hommes.

Les différences sont très marquées aussi en fonction des métiers et des secteurs professionnels. Et les clichés ont la vie dure. Les femmes sont par exemple surreprésentées dans le social ou la santé, qui ne sont pas les secteurs les plus rémunérateurs, quand la construction et le transport restent très masculins. Il y a un autre élément source d’inégalités : les enfants. Les mères de jeunes enfants sont pénalisées par rapports aux hommes : à temps de travail et à poste équivalents, une mère de plus de trois enfants est payée un tiers de moins qu'un père de famille. 

Plus les femmes sont diplômées, plus la différence de salaire augmente
Le diplôme est aussi un marqueur puissant. Plus les femmes sont diplômées, et plus la différence de salaire augmente. Si une femme a un bac + 3 ou plus, elle sera payée près de 30 % de moins en moyenne que son collègue masculin. Et on pourrait croire que l’expérience professionnelle corrige ces inégalités, mais pas du tout. C’est même le contraire. Chez les femmes qui ont plus de 30 ans de métier, les écarts sur la fiche de paie sont trois fois plus élevés qu’en début de carrière. Bref, il y a de grandes grandes marges de progression dans notre pays.  

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Dans le rétro : le jour où le premier centre de planning familial a ouvert ses portes,femmes,sante,

23 Juin 2020, 14:56pm

Publié par hugo

 Dans le rétro : le jour où le premier centre de planning familial a ouvert ses portes
Le 10 juin 1961, le premier centre de planning familial ouvrait à Grenoble (Isère). Une toute nouvelle structure pour parler éducation sexuelle, droit à la contraception et à l’avortement, et une avancée pour les femmes.

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Mis à jour le 10/06/2020 | 16:30
publié le 10/06/2020 | 16:30

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Unis pour le meilleur et pour le pire. Le pire, pour les couples des années 1960, ce sont bien ces grossesses qui surviennent sans crier gare. Alors, quand le 10 juin 1961, le premier centre de planning familial ouvre ses portes à Grenoble (Isère), la salle d’attente est bondée. Ici, on informe les femmes sur la contraception, on leur procure un peu sous le manteau des crèmes spermicides, des diaphragmes. Pour les médecins qui viennent de fonder ce centre, il s’agit de lutter contre les avortements clandestins.

Un centre ouvert en toute illégalité
Des situations dramatiques, créées par la loi de 1920, qui interdit les avortements, mais aussi la contraception. Alors, en 1961, le docteur Fabre et une centaine de personnes ouvrent le planning en toute illégalité, avec le risque permanent d’être arrêtés. Il faut attendre encore six ans pour que la loi change. En 1967, la contraception est enfin autorisée.


https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/histoire/dans-le-retro-le-jour-ou-le-premier-centre-de-planning-familial-a-ouvert-ses-portes_4003427.html

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VIDEO. Des années 1980 à aujourd'hui, retour sur l'histoire du mot "beurette",femmes, racisme,sexisme

23 Juin 2020, 14:54pm

Publié par hugo

VIDEO. Des années 1980 à aujourd'hui, retour sur l'histoire du mot "beurette"
De la "Marche des beurs" à aujourd'hui, le mot "beurette" a une histoire. La voici.

BRUT
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Brut.
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Mis à jour le 08/06/2020 | 11:57
publié le 08/06/2020 | 11:57

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L'histoire du mot "beurette" remonte aux années 1980. En 1983, du 15 octobre au 3 décembre, des milliers de personnes issus des quartiers populaires marchent de Marseille à Paris pour dénoncer le racisme, la répression policière et les crimes racistes. C'est la Marche pour l'égalité et contre le racisme, un mouvement très vite rebaptisé "Marche des beurs" par les médias. Néanmoins, le terme ne convient pas toujours aux femmes et hommes concernés. "Non, je ne me reconnais pas dans ce terme, disons que je m'identifierais plutôt comme une française d'origine maghrébine", estimait Adja, interrogée dans l'émission Envoyé Special en 1993. 

"Une tonalité paternaliste"
Cette jeunesse va très vite être désignée comme "la génération beur". Si l'idée est de mettre en avant une génération qui est apte, "qui a une aspiration à l'intégration", la sociologue et anthropologue Nacira Guénif-Souilamas estime qu'il y a "une tonalité paternaliste très forte dans cette expression, une forme de condescendance qui conduit à les mettre sous tutelle littéralement."

Le mot beur est une contraction du verlan d'"arabe". Le mot féminin "beurette", quant à lui, apparaît plus tard. Dans les médias ce mot définit les femmes d'origine maghrébine. "On ajoute le suffixe qui est un suffixe qui accentue encore plus la mise sous tutelle, la domestication puisqu'on retrouve la même connotation que dans "midinette", "soubrette"…", souligne Nacira Guénif-Souilamas.

Un mot "sexuellement chargé"
Dans les années 2000, une nouvelle catégorie apparaît sur les sites pornographiques, celui de "beurette". "La beurette, c'est typiquement une figure orientaliste, c'est une figure qui est à la fois celle d'une femme qui doit être attirante, belle désirable mais surtout qu'on doit s'approprier, qui devient un objet sexuel", développe la sociologue.

Sur Google, lorsqu'on tape le mot beurette sur la barre de recherche, ce sont les sites pornographiques qui apparaissent en premier. En 2019, le site pornographique xHamster a publié son classement des termes les plus recherchés en France. Résultat : "beurette" figurait en tête. "Il est radicalement chargé parce qu'il est sexuellement chargé, parce qu'il est historiquement, généalogiquement, colossalement chargé et que c'est un mot de l'humiliation des femmes arabes", conclut Nacira Guénif-Souilamas.

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https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/histoire/video-des-annees-1980-a-aujourd-hui-retour-sur-l-histoire-du-mot-beurette_4000513.html

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