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Le blog de hugo,

"Margaret Atwood, ou la force des mots", portrait intime de l'auteure de "La servante écarlate",femmes,feminisme,

18 Mai 2020, 23:51pm

Publié par hugo

 Auteure, autrice, écrire au féminin
"Margaret Atwood, ou la force des mots", portrait intime de l'auteure de "La servante écarlate"
 
Margaret Atwood entourées de "servantes". Ces dernières années, les militantes féministes ont adopté la robe rouge et la coiffe blanche pour manifester.
Capture d'écran
16 mai 2020
Mise à jour 17.05.2020 à 15:46 par
TerriennesLiliane Charrier
L'auteure de La Servante écarlate a maintenant 80 ans. Pendant un an, deux documentaristes, Nancy Lang et Peter Raymont, ont suivi Margaret Atwood, recueillant témoignages et souvenirs de ses proches. Ils dressent un portrait malicieux et touchant d'une écrivaine qui reste une icône de la cause des femmes.
 
 

"Jamais je n'aurais pensé devenir une écrivaine célèbre, je voulais juste être une bonne écrivaine," confiait "Peggy" à Phoebe Larmore qui, il y a plus de cinquante ans, dévora d'une traite La femme comestible, premier roman de Margaret Atwood, et devint son agente. Elle l'est encore, mais entre-temps, elle est aussi devenue son amie et ponctue le documentaire de souvenirs professionnels, mais aussi plus personnels, drôles ou affectueux.
Voir sur le site Arte TV jusqu'au 16 juin 2020 ► Margaret Atwood, la force des mots
Margaret Atwood, la force des mots a été tourné sur une année. L'année de ses 80 ans, l'écrivaine et icône féministe fait un tour du monde. Alors les documentaristes lui emboîtent le pas. Ils la suivent dans les boutiques, les musées, dans la rue, au fil de ses remarques curieuses, érudites ou pleines d'humour - la star ne se prend pas au sérieux. Née à Ottawa, Margaret Atwood se raconte d'une voix légèrement rauque, avec l'accent traînant des Canadiens.
Elle scrute tout, le plus horrible comme le plus beau, et ne détourne jamais le regard.
Adrienne Clarkson, gouverneure générale du Canada
D'un regard acéré et averti, elle scrute en permanence tout ce qui l'entoure. "C'est une vraie artiste, explique Adrienne Clarkson, gouverneure générale du Canada. Elle scrute tout, le plus horrible comme le plus beau, capte les moindres détails et ne détourne jamais le regard."
La simplicité faite femme
Pommettes hautes et regard espiègle, Margaret Atwood est une femme menue, vive, nature. Une amie enjouée, une mère et une grand-mère attentive, une compagne aimante. Au jour le jour, on la voit prendre soin avec tendresse de son mari, l'écrivain Graeme Gibson, décédé à la fin du tournage, en septembre 2019. Malgré la maladie, il l'accompagne dans ses déplacements et elle l'inclut dans sa vie jusqu'à la fin. "Je pense qu'ils sont toujours amoureux", confie Phoebe Larmore leur amie de toujours.
 
Margaret Atwood et Graeme Gibson.
Capture d'écran
Margaret Atwood et Graeme Gibson se sont rencontrés dans les années 1960, alors que l'un et l'autre étaient déjà mariés de leur côté. Ensemble, ils auront une fille. Maman, Margaret Atwood le dit tout net : "On peut être mère, on peut être femme, on peut travailler, on peut être écrivaine, mais on ne peut pas tout faire à la fois." Elle ne voulait pas non que son mari devienne sa "servante", comme tant d'hommes en ont une à la maison en la personne de leur épouse. "Elle a été suffisamment futée pour relever le défi," souligne Phoebe Larmore.
Ecrivaine, féministe ou les deux ?
Fille d’un entomologiste et d’une nutritionniste, Margaret Atwood grandit dans les forêts canadiennes, sans devoir s'habiller en fille, sans aucune autre injonction féminine, d'ailleurs. Quand elle écrit son premier roman, à l'âge de 7 ans, c'est une histoire de fourmis illustrée. De son enfance, elle a gardé un fort attachement à la nature, à son pouvoir médidatif et spirituel, et une conscience profonde de l'importance de préserver la planète et les espèces qui la peuplent.
Margaret Atwood raconte le choc le jour où, avec ses amies, on l'emmène voir le film Les chaussons rouges, comme il sied à des jeunes filles de l'époque. C'est l'histoire d'une femme qui, tiraillée entre sa carrière de danseuse et sa vie d'épouse, finit par mettre fin à ses jours... "Ne faites pas carrière," veut-on dire aux filles dans les années 1950 - les femmes doivent rester à la maison pour laisser le champ libre aux hommes de retour de la guerre.
Margaret Atwood, son frère Harold et sa soeur Ruth en 1952 au Québec.
©margaretatwood.ca
1952, Margaret a 13 ans. Cette année-là, dans le guide d'orientation scolaire, les filles n'ont guère de choix : secrétaire, hôtesse de l'air, institutrice, infirmière ou professionnelles de l'art ménager. Elle choisit la dernière option, pour gagner sa vie plus facilement : "J'étais très matérialiste", se souvient-elle. Par la suite, elle envisage de faire une école de journalisme, mais à l'époque, les femmes journalistes sont cantonnées à la mode ou à la rubrique nécrologie. "Je préférais partir à Paris, vivre dans une chambre de bonne et fumer des cigarettes en buvant de l'absinthe. Ecrire des chefs-d'oeuvres et mourir jeune !" se dit-elle.
Mais avant cela, étudier la littérature anglaise pour, pourquoi pas, devenir professeure ? Elle intègre la prestigieuse université de Harvard, dont la bibliothèque Lamont, à l'époque, est encore interdite aux femmes... "Margaret était une étudiante brillante, mais décalée, un peu sauvage," raconte son premier mari, Jim Polk, rencontré sur les bancs de l'université.
On me demande de parler parce que, comme je n'ai pas de travail, je ne risque pas de le perdre en prenant la parole.
Margaret Atwood
C'est la guerre du Vietnam. A l'université, l'atmosphère est tendue. De cette époque datent les premières manifestations, les premiers engagements politiques de la jeune femme. Ils ne l'ont jamais lâchée. Aujourd'hui encore, elle continue à s'engager en faveur de l’égalité entre les sexes et la préservation de l’environnement. Elle qui ne s'est jamais dite militante à part entière, explique ses engagements avec un sérieux et une humilité teintés de malice : "On me demande de parler parce que comme je n'ai pas de travail, je ne risque pas de le perdre en prenant la parole."
En 1969, elle remporte un premier prix pour La femme comestible. Un premier  roman qui, déjà, traite de la condition féminine, et est considéré comme à l'avant-garde du féminisme aux Etats-Unis. De nombreuses jeunes Américaines, à l'époque, s'identifiaient à l'héroïne, Marion. Comme Phoebe Larmore, immédiatement séduite, qui demande à devenir son agente littéraire. Cinquante ans après, elle l'est encore.
 
L'écrivaine Margaret Atwood et Pheobe Larmore, son agente littéraire, se ressemblaient comme des soeurs quand elles se sont rencontrées, il y a plus de cinquante ans.
Son second roman, Faire surface est l'histoire d'une recherche du père et d'une femme qui ne veut pas se laisser dérober son pouvoir. Un roman féministe ? Elle s'en défend. "Refuser par-dessus tout d'être une victime !" Tel est son propos et il concerne tout le monde.
Sprinteuse de l'écriture
Margaret Awood se décrit comme une "skieuse alpine" de l'écriture. Ecrire le plus vite possible, à la main - les cinquante premières pages d'un nouveau roman, en tout cas. Puis revenir sur ses notes, revoir. Ratures, flèches, rajouts criblent ses feuilles.
 
Capture d'écran.
La servante écarlate : "Je n'ai rien inventé"
En 1984, Margaret Atwood et Graeme Gibson s'installent à Berlin après avoir séjourné dans plusieurs autres villes d'Europpe. C'est sur une machine à écrire allemande de location qu'elle tape les premiers mots de La servante écarlate.
 
 
Capture d'écran
Adolescente, elle avait lu Le meilleur des mondes, puis dès la sortie du livre, elle avait dévoré 1984, de George Orwell. "J'ai toujours voulu, moi aussi, écrire une dystopie. Toutes les autres étaient écrites du point de vue des hommes. Alors j'ai voulu inverser la donne et écrire une dystopie du point de vue des femmes".
Je dis ce que les gens n'ont pas envie d'entendre.
Margaret Atwood
Elle se fixe une règle : tous les éléments de l'histoire doivent avoir existé à un moment ou à un autre de l'histoire. Elle ne veut pas qu'on la taxe d'avoir l'esprit tordu. Alors elle entreprend de longues recherches dans la presse : "Dans les années 1980, une secte soumet les femmes, dissuade les contacts avec les non-membres, arrangent les mariages et les femmes des coordinateurs sont appelés 'servantes'"... "En Roumanie, Nicolas Ceaucescu exigeait quatre enfants de chaque femme. Il distribuait des tests de grossesse. Si elles n'étaient pas enceintes, elles devaient se justifier. "Sous le troisième Reich, les SS étaient encouragés à avoir plusieurs femmes de façon à donner naissance à encore plus de petits SS." Dans les années 1950, aux Etats-Unis, de nombreux enfants ont été kidnappés dans des réserves de natifs et remis à des familles blanches pour adoption. Comme à Galaad, l'homosexualité, aujourd'hui encore, est considérée comme un crime. Tout est tiré de faits réels : "Je dis ce que les gens n'ont pas envie d'entendre", dit l'écrivaine.
Le costume des servantes ? A la fois robe de religieuse et image d'une femme au visage dissimulé par une coiffe sur boîte de détergent des années 1940, image issue de l'enfance de Margaret : "La femme qui figure sur les boîtes de The Old Dutch Cleanser a l’air redoutable. Elle tient un bâton, chasse la saleté et elle porte une coiffe qui lui cache le visage. C’est une image qui a bercé mon enfance par son côté mystérieux."
 
Sortie en 1985, La servante écarlate la fait entrer en pleine lumière, à 46 ans. Adaptée pour le cinéma par Volker Schlöndorff en 1990 et devenue la série à succès signée Bruce Miller, avec Elisabeth Moos dans le premier rôle, l'édition anglaise s'est vendue à plus de 8 millions d'exemplaires dans le monde.
Publiés trente-quatre ans plus tard, en 2019, Les Testaments nous replongent dans le monde terrifiant de Galaad. Mais si La servante écarlate est le récit introspectif d'une victime ordinaire du régime de Galaad, sa suite - et épilogue - se révèle pleine d'action et d'espoir, au coeur de la résistance. Les Testaments a été salué par le Booker Prize, prestigieux prix littéraire britannique qui avait déjà récompensé, en 2000, Le tueur aveugle, un autre de ses romans
A près de 81 ans, Margaret Atwood a publié 60 romans traduits en 22 langues et reste une icône de la cause féministe. Les Servantes, dont l'image a été largement diffusée dans le monde à travers la série de Bruce Miller, inspirent les militantes féministes aux Etats-Unis, qui ont adopté leur tenue, mais pas seulement :
 
Fin 2018, la Première dame des Etats-Unis, Melania Trump, pensait-elle aux silhouettes des servantes écarlates  quand elle présentait les sapins du même rouge qui décoraient la Maison-Blanche pour Noël ? Toujours est-il qu'il n'a pas fallu longtemps aux internautes pour faire le rapprochement et coiffer les arbres sur une image diffusée sur Twitter :
 
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A lire aussi dans Terriennes :
► "La Servante écarlate", la série qui dérange l'Amérique de Donald Trump
► Le polar nordique orphelin : Maj Sjöwall, à l'origine du genre, est décédée
► Covid-19 : profiter du confinement pour regarder des séries dont les femmes sont les héroïnes
► Hommage à Mary Higgins Clark : "Ses intrigues dénonçaient depuis longtemps les violences faites aux femmes"
► Disparition de la reine du polar Ruth Rendell
► P. D. James s'est éteinte : disparition d'une femme du XXe siècle
► Kishwar Desai, pionnière du “thriller social“ et féministe à l'indienne
► Le ventre des femmes de La Réunion, une autre terre de colonisation pour la France
Et notre dossier ► LE DROIT À L'AVORTEMENT DANS LA TOURMENTE

https://information.tv5monde.com/terriennes/margaret-atwood-ou-la-force-des-mots-portrait-intime-de-l-auteure-de-la-servante-ecarlate

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VIDEO. "Cash Investigation". Propos sexistes dans une salle de marchés,femmes,sexisme

18 Mai 2020, 23:45pm

Publié par hugo

 VIDEO. "Cash Investigation". Propos sexistes dans une salle de marchés
Entre 2008 et 2013, Lydia a été tradeuse chez Natixis, une banque de financement. Elle rapporte les propos sexistes dont elle affirme avoir été l'objet dans une salle de marchés… Un extrait de "Egalité hommes femmes : balance ton salaire", une enquête de Zoé de Bussierre diffusée mardi 19 mai 2020 à 21 heures sur France 2.
  
France 2
France Télévisions
Mis à jour le 18/05/2020 | 09:36
publié le 18/05/2020 | 09:35
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A la fin de son enquête sur Natixis, une banque de financement, de gestion et de services financiers, le magazine "Cash Investigation" (Facebook, Twitter, #cashinvestigati) rencontre Lydia, une ancienne tradeuse qui ose aujourd’hui dénoncer ce qu’elle a enduré au début des années 2010 dans une salle de marchés : “Si on voulait avoir un travail, il fallait plutôt être sourde, parce que sinon, vous aviez moyen de vous énerver toute la journée. A un moment donné, j’envoie un mail de travail dans lequel je demande les prix aux Etats-Unis et mon N+1 me répond 'Suceuse de bites !' Il voulait être drôle, je pense, parce qu’en fait, l’équipe était en copie… C’était ça qui était sympa…”
Tous les collègues de la jeune femme ont donc reçu ce mail de son supérieur hiérarchique. Qui a réagi ? "Il y en a un qui a écrit : ’Oups, dérapage.' Vous aviez droit aux regards lubriques, aux réflexions sur vos seins, vos fesses, vos tenues… Enfin, c’était tout le temps.” Natixis décide finalement d’accorder une interview à Elise Lucet : “On a eu des témoignages concordants qui se plaignaient d'une ambiance sexiste en salle de marchés, des propos sur les femmes enceintes, par exemple, qu'on appelait les pondeuses”, dit la journaliste à Cécile Tricon-Bossard, directrice déléguée des ressources humaines de la banque. “C'est très regrettable", reconnaît-elle.
L’auteur n’aurait pas été sanctionné et a quitté l’entreprise, de son plein gré, quelques années plus tard
"Il y a eu des mails aussi qui ont été envoyés avec des propos pour le coup très sexistes", précise la présentatrice du magazine d’investigation diffusé sur France 2. “C'était effectivement il y a près de dix ans. Je le regrette.” Cette personne est bien une victime ? "Tout à fait, tout à fait. Et je regrette très profondément la situation qu'elle a vécue. Ce que je peux vous dire, c'est qu'aujourd'hui, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que ces situations-là ne se reproduisent pas. Ce que vous décrivez est inacceptable.”
Cette personne qui a parlé de "suceuse de bites", de "moulage de poitrine"… a-t-elle fait l’objet de sanctions ? “La personne a été sanctionnée en effet. Je n'ai plus le souvenir de la manière… Je ne peux pas vous répondre…” L’auteur n’a pas été licencié ? “Je peux vous dire que la situation a été traitée”, affirme la DRH. "Cash Investigation" a demandé à Natixis des précisions sur cette sanction, mais la banque n'a pas souhaité en apporter. D’après les informations recueillies, le salarié qui a écrit ces courriels sexistes n’aurait pas été sanctionné. Il a quitté l’entreprise quelques années plus tard… de son plein gré.
Un extrait de "Egalité hommes femmes : balance ton salaire", une enquête de Zoé de Bussierre diffusée mardi 19 mai 2020 à 21 heures sur France 2.
> Les replays des magazines d'info de France Télévisions sont disponibles sur le site de Franceinfo et son application mobile (iOS & Android), rubrique "Magazines".

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/emploi-des-femmes/video-cash-investigation-propos-sexistes-dans-une-salle-de-marches_3964205.html

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"Cash Investigation". Egalité hommes femmes : balance ton salaire,femmes,egalite,salaire

17 Mai 2020, 23:33pm

Publié par hugo

"Cash Investigation". Egalité hommes femmes : balance ton salaire
bientôt
Présenté par
Elise Lucet
Diffusé le 19/05/2020
Durée : 02h15
Ce direct débutera mardi 19 mai 2020 à 21h00
France 2
France Télévisions
Mis à jour le 17/05/2020 | 14:27
publié le 29/04/2020 | 05:29
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En France, les hommes ont un salaire de 22,8% supérieur à celui des femmes. Quand une femme à temps plein gagne 100 euros, un homme touche 122,80  euros ! Et parmi les 120 plus grandes entreprises françaises, seules 9 sont dirigées par des femmes… alors qu’elles sont en moyenne plus diplômées que les hommes. Le magazine "Cash Investigation" (Facebook, Twitter, #cashinvestigati) relève que le secteur bancaire présente le plus grand écart de salaire entre les hommes et les femmes, soit 36% de différence !
Dans certaines professions de la banque et la finance, une femme a en effet presque deux fois moins de chances qu’un homme d’avoir un poste à responsabilités… à diplôme équivalent. Sans compter, parfois, les réflexions sexistes et autres dérapages misogynes. La journaliste Zoé de Bussierre a enquêté sur les mécanismes d’une telle injustice. Parmi les raisons, il y a notamment cet "heureux événement" qui impacte la courbe des salaires des femmes et creuse les inégalités.
L'injustice des disparités salariales
Rares sont les femmes qui réussissent à briser ce "plafond de verre" bloquant leur ascension dans l’entreprise. A cela s’ajoute une inégalité salariale qui frappe de plein fouet certains métiers fortement féminisés. Les infirmières, en première ligne dans la crise sanitaire inédite du coronavirus Covid-19, applaudies tous les soirs à vingt heures par la population, gagnent en moyenne 1 800 euros net par mois à l’hôpital, malgré les responsabilités et la pénibilité du travail.
Au Québec, les inégalités salariales ont pourtant disparu quand les métiers dits "féminins" ont été revalorisés. Dans cette province majoritairement francophone à l’est du Canada, une infirmière gagne ainsi en moyenne 5 500 euros de plus par an ! Alors qu’attend aujourd’hui la France pour effacer ces disparités salariales, ces injustices ? Avec ce nouveau numéro de "Cash Investigation", Elise Lucet invite à plonger dans le grand bain des inégalités entre les hommes et les femmes.
"Egalité hommes femmes : balance ton salaire", une enquête de Zoé de Bussierre diffusée mardi 19 mai 2020 à 21 heures sur France 2.
> Les replays des magazines d'info de France Télévisions sont disponibles sur le site de Franceinfo et son application mobile (iOS & Android), rubrique "Magazines".
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/cash-investigation-du-mardi-19-mai-2020_3939739.html

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J AI VECU LE CONFINEMENT COMME UN FANTOME

17 Mai 2020, 20:04pm

Publié par hugo

LES  VPOISINS LE GARDIEN  PERSONEN NE MA S DEMANDE COMEMTN JE LE VIVAIS , personne ne s ets soucie de moi alors que j ai  vécu le confinement   seul , pas un voisin  pour même  me proposer un café dans le couloir ou dehors  ,  personne  pour me parler , 

JE SUIS DANS MON IMMEUBLE DEPUIS  9 ANS et pas  bcp plus de  gentillesse  et de sympathie envers moi 

BANDE  D EGOISTES !!!!BANDE DE GENS mouton sans  cerveau  et sans  sociabilité  !!!!  LES GNES  DE MON IMMEUBLE  ME  FONT  no 

J AI VECU LE CONFINEMENT  SUR UN ARRONDISSEMENT DE PARIS PROCHE  DE LA SEINE , 

SOUTIENT    AU  CORPS  SOIGNANT SOUTIENT AU  SERVICE PUBLIC A CERTAIN DU SERVICE PUBLIC  

 

J AI VECU  LE  CONFINEMENT  COMME UN FANTOME
J AI VECU  LE  CONFINEMENT  COMME UN FANTOME
J AI VECU  LE  CONFINEMENT  COMME UN FANTOME
J AI VECU  LE  CONFINEMENT  COMME UN FANTOME
J AI VECU  LE  CONFINEMENT  COMME UN FANTOME

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ENQUETE FRANCEINFO. Violences faites aux femmes : quelles réponses ont été données aux signalements en hausse pendant le confinement ?,femmes,violences

17 Mai 2020, 16:41pm

Publié par hugo

 ENQUETE FRANCEINFO. Violences faites aux femmes : quelles réponses ont été données aux signalements en hausse pendant le confinement ?
Les derniers chiffres confirment l’augmentation des violences faites aux femmes pendant le confinement. L’enquête de la cellule investigation de Radio France montre un bilan contrasté. Beaucoup de structures ont accompagné les victimes, mais les relais d’accueil dans les pharmacies et les centres commerciaux n’ont pas été un succès.
Illustration d'une pharmacie relai et écoute contre les violences familiales et conjugales, le 27 mars 2020. (STÈPHANIE PARA / MAXPPP)
Laetitia Cherel, cellule investigation de Radio France
franceinfo
Radio France
Mis à jour le 15/05/2020 | 07:55
publié le 15/05/2020 | 06:55
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il y a 8 heures
VIDEO. Safari, ski... Les Français sont nombreux à profiter de ce premier week-end de déconfinement au grand air
#OnVousRépond
Chaque semaine, notre newsletter décrypte une question clé.
 
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Les derniers chiffres publiés par le secrétariat d’État à l'Égalité le confirment : les violences conjugales et intrafamiliales ont augmenté pendant le confinement. Les forces de l’ordre ont effectué 44% d’interventions en plus pour différends familiaux par rapport à la même période en 2019. De son côté, la fréquentation de la plateforme du gouvernement sur les violences conjugales a plus que doublé.
Même constat pour le 3919, le numéro d’appel gratuit et anonyme contre les violences conjugales. "Nous n’avons jamais reçu autant d’appels que pendant le confinement", affirme Françoise Brié, qui gère ce numéro et dirige la fédération Solidarité Femmes qui l’a fondé. "Parmi les appels reçus, 5 200 ont concerné des violences conjugales, c’est deux fois plus que l’an dernier", relève-t-elle.
Selon plusieurs associations que nous avons contactées, beaucoup de victimes se sont manifestées pour la première fois lors du confinement. À l’antenne du Val-de-Marne du CIDFF, le puissant réseau du Centre d’information des familles et des femmes, 600 rendez-vous téléphoniques ont eu lieu pendant le confinement, dont les trois-quarts portaient sur les violences. "La moitié était des femmes qu’on ne connaissait pas, notamment des femmes en instance de divorce, dont le conjoint s’énervait plus que d’habitude et passait à l’acte", explique Véronique Dubayle, la directrice du centre.
Parmi les victimes déjà connues, "des femmes nous ont expliqué que les violences de leurs compagnons se sont intensifiées. Une femme qui avant le confinement prenait des coups deux fois par semaine en recevait tous les jours", souligne pour sa part Élisabeth Liotard, la directrice de l’antenne de l’association Viffil SOS Femmes à Villeurbanne (Rhône).
Des signalements en hausse mais des plaintes en baisse
Au tribunal de grande instance de Pontoise (Val-d’Oise), Éric Corbaux, le procureur de la République, a constaté "une diminution d’environ 20% des dépôts des plaintes". Cette situation paradoxale peut s’expliquer par le confinement qui a rendu plus difficile le dépôt des plaintes, car dans le même temps, explique-t-il, "nous avons eu 25% d’appels en plus pour des interventions de police-secours pour différends familiaux, notamment de voisins qui entendaient des cris et appelaient la police".
Selon les acteurs de terrain que nous avons contactés, la réponse judiciaire a été variable. "Il y a eu des attitudes très disparates, relève Me Anne Bouillon, avocate spécialiste des violences conjugales à Nantes, J’ai vu des services de police très réactifs, vraiment au travail, et d’autres qui invitaient les femmes à passer déposer plainte après le déconfinement". Ces demandes portaient, selon l’avocate, sur les violences "de basse intensité", où il n’y a pas de coup porté mais où les femmes subissent du harcèlement et des menaces, considérant comme à l’habitude que "s’il n’y a pas de nez cassé, ce n’est pas très grave, c’est supportable".
La crainte de nombreuses associations de terrain, c’est qu’après le déconfinement, de très nombreuses plaintes qui n’ont pas pu être déposées le soient et qu’il y ait une "déferlante". "On a très peur de découvrir de très nombreuses situations dramatiques, avec des violences exercées pendant le confinement, dont les femmes n’ont pas osé parler", explique Véronique Dubayle, du CIDFF du Val-de-Marne. Parmi ces situations dramatiques, "on sait qu’il y a eu des violences sexuelles - en plus des violences physiques et psychologiques - et on craint qu’il y ait eu des grossesses non désirées", souligne Françoise Brié, qui gère le 3919.
"Il m’a bousculée et frappée au visage"
Pendant le confinement, des victimes ont rencontré des difficultés dans certains commissariats pour déposer leur plainte dans les règles. Céline Josserand, la directrice adjointe de l’antenne de Villeurbanne de l’association Viffil SOS Femmes fait référence à un cas précis : "Une dame s’est signalée le 28 mars à nos services, après avoir déposé plainte contre son ex-concubin. Il était revenu chez elle pour lui demander de reprendre leur relation, et il l’a frappée en présence de leur fils de 13 ans. La victime a expliqué : 'il m’a bousculée, je suis tombée au sol, ensuite, il m’a filé un coup de pied au visage, puis un coup de poing derrière la tête quand je me suis relevée'". L’ex-concubin finit par quitter le domicile. La police, alertée par les voisins, intervient et demande à la victime d’aller voir un médecin. "Elle a eu une ITT de trois jours, et elle est allée déposer plainte", ajoute Céline Josserand.
"Le problème c’est que la plainte était incomplète. Ils n’avaient pas mentionné que les violences s’étaient faites en présence de leur fils – ce qui est un facteur aggravant – et que son ancien compagnon la harcelait déjà avant". L’association a donc conseillé à la victime de déposer un complément de plainte. Mais "le commissariat a refusé, en lui disant de revenir après le confinement", poursuit l’adjointe de Viffil SOS Femmes. Résultat : "Monsieur est convoqué au tribunal correctionnel en octobre mais il n’a pas eu d’interdiction de l’approcher, ce qui veut dire qu’aujourd’hui, rien ne l’empêche légalement de la voir, et c’est ce qu’il fait. Il se poste au coin de la rue, la suit. Elle est très inquiète."
À contrario, Céline Josserand, de l’association Viffil SOS Femmes de Villeurbanne, se souvient d’une intervention très efficace de la police, alertée par les voisins, sur le cas d’une jeune femme de 26 ans, frappée par son compagnon de 28 ans. "Ils sont intervenus très vite", assure-t-elle. Et même si la jeune femme a refusé de porter plainte, l’homme a été placé en garde-à-vue et déféré en comparution immédiate. "Elle avait des gros bleus, elle avait été rouée de coups. Il a écopé de quatre mois ferme et d’un an de prison avec sursis et de mise à l’épreuve".
Trois à cinq gardes à vue par jour au tribunal de Pontoise
Les consignes du ministère de la Justice ont été claires dès le début du confinement : la priorité devait être le traitement des violences faites aux femmes. Éric Corbaux, le procureur du tribunal de grande instance de Pontoise, réputé pour sa politique volontariste en ce domaine, explique : "J’ai donné des instructions écrites aux policiers et aux gendarmes, pour que les moyens des brigades spécialisées dans le traitement des violences faites aux femmes soient conservés en l’état. Nous avons donc laissé tomber d’autres enquêtes pour concentrer nos efforts sur ces questions-là, qui sont déjà la priorité en temps normal."
Cela s’est traduit par trois à cinq gardes à vue par jour sur des dossiers de violences intrafamiliales. "Un peu moins que le rythme habituel, précise le procureur. On a jugé en comparution immédiate quand il s’agissait de faits particulièrement graves. On a également convoqué des conjoints violents [25] pour les juger après le déconfinement, tout en les éloignant du domicile familial, ce qui a nécessité de leur trouver des solutions d’hébergement". À cela s’ajoutent 16 affaires de violences conjugales jugées pendant la période de confinement. "Quant aux demandes de remise en liberté de personnes en fin de peine, à l’occasion du confinement, elles ont été refusées aux auteurs des violences conjugales", rappelle la présidente du tribunal de Pontoise, Gwenola Joly-Coz.
Le tribunal a également maintenu une permanence de juges aux affaires familiales pour que des ordonnances de protection (qui permettent notamment d’éloigner les conjoints violents du domicile conjugal) soient rendues. "J’ai assisté pour la première fois de ma carrière à une plaidoirie par téléphone, explique la magistrate. La juge aux affaires familiales a tout organisé de façon dématérialisée. Elle a entendu l’avocat au téléphone, et elle a rendu une ordonnance de protection."
Des partenaires qui travaillent en réseau
C’est parce qu’elles se sont appuyées sur des réseaux tissés depuis de longues années avec les services de l’État que certaines associations ont réussi à faire face à l’augmentation des violences sur les femmes. "On ne travaille pas tous seuls", explique Véronique Dubayle, du CIDFF du Val-de-Marne : "On fait depuis longtemps un gros travail dans beaucoup de villes, avec tous les partenaires [police, justice, milieu de l’enfance, services sociaux]. La réussite de la prise en charge des victimes de violences tient à la collaboration de chacun de ces partenaires." Dans le contexte exceptionnel de la crise du Covid-19, ces liens ont très bien fonctionné, "d’autant plus qu’il y a eu des consignes dans chacun de ces services. Les tribunaux aussi ont traité en priorité les violences faites aux femmes, tout comme la police."
"Même s’il y a certainement eu des difficultés dans certaines situations, nos réseaux ont fait fonctionner leur imagination, notamment pour trouver des logements pour héberger les femmes en danger, explique Françoise Brié, de la fédération nationale Solidarité Femmes. En Île-de-France, une résidence universitaire a ainsi été ouverte pour accueillir soixante femmes. À Marseille, une de nos associations a travaillé avec le centre de formation du club de football de l’OM pour héberger une quarantaine de femmes."
"On a obtenu bien plus de solutions d’hébergement que d’habitude !, s’exclame Céline Josserand, la directrice adjointe de l’association Viffil SOS Femmes de Villeurbanne. Alors que les hôtels qui nous permettent de loger des femmes en danger fermaient, l’État nous a permis d’avoir 60 lits dans un ancien bâtiment de l’AFPA [Agence française de formation professionnelle pour les adultes]. C’est trois fois plus que ce qu’on a en temps normal". Les femmes et leurs enfants peuvent y rester jusqu’au 31 mai. "Ça leur a permis d’être tranquillisés, mais après, que va-t-il se passer pour eux ? Est-ce qu’on aura toujours ces moyens ?".
Les relais de pharmacies et des centres commerciaux moins efficaces
D’autres réseaux, plus récents et mis en place par le gouvernement, ne semblent en revanche pas avoir trouvé leur public. Il s’agit du dispositif d’alerte dans les pharmacies, ou des permanences ouvertes dans certains centres commerciaux. Des dispositifs dont Marlène Schiappa, la secrétaire d’État à l'Égalité femmes-hommes, a annoncé le prolongement. "Tout ce qui permet de signaler les violences va rester", a-t-elle déclaré jeudi à nos confrères de Libération, estimant que la mobilisation sur ce sujet avait été "très forte" pendant le confinement. L’accueil dans les centres commerciaux sera donc maintenu "jusqu’à l’été", 401 personnes y auraient été accueillies pendant le confinement, dont 316 femmes et 25 enfants.
Plusieurs signalements ont par ailleurs été effectués dans des pharmacies, à Nancy, Rennes, Lanmeur, Marseille, Essey-lès-Nancy, a précisé le secrétariat d’État. Cependant, contactés par la cellule investigation de Radio France, plusieurs avocats, associations et institutions disent ne pas avoir eu de retours sur ces deux dispositifs. "Contrairement à ce qu’on a pu penser, note le procureur de la République de Pontoise Éric Corbaux, ils n’ont pas eu le résultat escompté. Nous n’avons pas eu de dénonciation de faits de violence par ces biais." "Il y a eu un décalage entre l’annonce faite par le gouvernement et l’effectivité du dispositif dans les pharmacies, confirme Léa Guichard de la Fédération nationale des Centres d'information sur les droits des femmes et des familles (CNIDFF). Encore aujourd’hui, beaucoup de pharmacies n’ont pas de prospectus à distribuer ni les fiches destinées aux pharmaciens afin qu’ils sachent aiguiller les femmes et obtenir leur consentement pour contacter ou pas les forces de l’ordre. C’est encore en train de se mettre en place."
Ce que retiennent néanmoins les acteurs du terrain, c’est qu’il y a eu une grande sensibilisation de la population : "J’ai des clients qui ont appelé la police en entendant des cris chez des voisins, relève Anne Bouillon, l’avocate de Nantes. Il y a eu une véritable prise de conscience collective. Si le confinement avait eu lieu il y a dix ans, ça n’aurait pas existé."
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LES SOUVENIR DES DEUX MOIS DE CONFINEMENTS

17 Mai 2020, 12:36pm

Publié par hugo

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Pendant le confinement, les signalements pour des violences conjugales et intrafamiliales ont sensiblement augmenté,femmes,violences conjugqales,

17 Mai 2020, 11:49am

Publié par hugo

 Pendant le confinement, les signalements pour des violences conjugales et intrafamiliales ont sensiblement augmenté
Pour la même période entre 2019 et 2020, la part du nombre de tchats reçus pour des faits de violences conjugales et intrafamiliales a été multipliée par 4, selon une étude du secrétariat d'Etat chargé de l'Egalité entre les femmes et les hommes.
Des militantes du collectif Collages Féminicides dénoncent l'augmentation des violences faites aux femmes pendant le confinement, le 11 mai 2020 à Paris.  (MARIE MAGNIN / HANS LUCAS / AFP)
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 14/05/2020 | 08:27
publié le 14/05/2020 | 08:27
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C'est une réalité bien connue : en période de crise, comme celle de l'épidémie de Covid-19, les risques que les violences conjugales et intrafamiliales augmentent sont très élevés. Un phénomène qui n'échappe pas aux mesures de confinement mises en place pour lutter contre la propagation du coronavirus.
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A travers l'Europe, les services d'urgence ont recensé jusqu'à 60% d'appels en plus de femmes victimes de violences conjugales pendant cette période. "Les signalements sont en hausse dans presque tous les pays", a souligné, jeudi 7 mai, une experte de l'OMS, Isabel Yordi.
En France, une hausse d'environ 30% des signalements pour des violences conjugales et intrafamiliales avait été recensée après une semaine de confinement. Et depuis ? Une étude du secrétariat d'Etat chargé de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations vient faire la lumière sur cette évolution. Rendue publique jeudi 14 mai, elle montre une nette hausse des tchats et appels reçus par les plateformes de signalement au cours du confinement. Franceinfo fait le point sur ce qu'il faut retenir de cette étude.
Une "nette augmentation des tchats reçus"
L'étude du secrétariat d'Etat recense notamment les tchats reçus sur la plateforme de signalement arretonslesviolences.gouv.fr. Cette plateforme, visant à lutter contre les violences sexistes et sexuelles, est disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Des policiers et gendarmes formés à ces problématiques l'animent. "Depuis le confinement, on observe une nette augmentation des tchats reçus, notamment de ceux qui concernent les violences conjugales et intrafamiliales", constate l'enquête.
En semaine 12 – première semaine du confinement en France – la plateforme a reçu 217 tchats, dont 99 pour des faits de violences conjugales et intrafamiliales. En une seule semaine, le nombre de tchats portant sur ces violences a augmenté de 65% (163 tchats en semaine 13). La progression est très forte les deux semaines suivantes, le nombre de tchats reçus pour des violences conjugales et intrafamiliales s'élevant à 254 et 255 en semaine 14 et semaine 15. Cela représente une hausse de 157% entre la première et la quatrième semaine de confinement.
L'évolution en un an est particulièrement importante : pour la même période entre 2019 et 2020, la part de tchats qui concernent les violences conjugales et intrafamiliales a été multipliée par 4,6 (et non par 20 comme l'indique par erreur l'étude du ministère qui confond la "part" avec le "nombre" de tchats). Ces violences ont en effet représenté 46,58% des tchats pendant le confinement, contre seulement 10,1% des tchats un an plus tôt. S'en sont suivis 380 signalements au parquet, 72 interventions de police et 35 interventions de gendarmerie, précise l'étude.
Les appels au 3919 "en progression constante"
Depuis le 19 avril, cette ligne d'écoute pour les femmes victimes de violences est disponible 7 jours sur 7. "Depuis le début du confinement, le nombre d'appels reçus est en progression constante" note l'étude du secrétariat d'Etat. Entre le 23 mars et le 10 mai, celle-ci a reçu pas moins de 13 210 appels.
S'il n'y avait pas plus de 2 000 appels lors des semaines précédant le confinement, leur nombre a progressivement augmenté à partir de la troisième semaine, atteignant près de 2 500 appels en semaine 16. 
L'enquête du secrétariat d'Etat montre aussi une hausse sensible des signalements auprès du 114, le numéro d'urgence par SMS pour les personnes sourdes et malentendantes. Depuis le 1er avril, ce dernier est accessible aux victimes de violences conjugales. "Le volume dossier a depuis lors été multiplié par trois", constate l'étude, avec environ 170 dossiers en semaine 15 – dont quelque 125 relayés aux forces de l'ordre pour une intervention urgente.
De nouveaux dispositifs de signalements
Afin de faire face à cette augmentation des violences, plusieurs nouveaux points de signalements ont été mis en place au cours du confinement. "Plusieurs situations ont été signalées en pharmacies (...) comme par exemple à Nancy, Rennes, Lanmeur, Marseille, Essey-lès-Nancy", relève le secrétariat d'Etat.
90 points d'accompagnements ont également été créés dans des centres commerciaux à travers la France, avec des disparités importantes par région. Il n'y en avait qu'un en Bretagne ou en Auvergne-Rhône-Alpes, deux en Pays de la Loire ou en Guyane, ou encore quatre dans la région Grand Est. Ils étaient 16 en Nouvelle-Aquitaine et 17 en Ile-de-France.
Au total, 401 personnes y ont été accueillies, dont 316 femmes, 60 hommes et 25 enfants. Elles ont ensuite été orientées vers les forces de l'ordre ou hébergées. L'étude salue également la mobilisation de 200 bénévoles pour accueillir ces victimes dans des associations.
Une ligne pour les auteurs de violence
Le 6 avril, une ligne d'écoute a également été ouverte pour les auteurs de violences. Elle a reçu en un mois environ 200 appels, dont 39% issus d'auteurs de violences conjugales et intrafamiliales. Les autres appels provenaient dans 23% des cas de femmes victimes, et dans 22% des cas de professionnels. Dans 6% des cas, il s'agissait de voisins ou de membres de la famille. Un dispositif a permis en parallèle "l'éviction rapide de 61 auteurs de violences", et l'hébergement de 80 femmes et 57 enfants.
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Vanessa Paradis soutient son ex-mari Johnny Depp, accusé de violences conjugales,femmes,violences,violences conjugales,

17 Mai 2020, 11:33am

Publié par hugo

 Vanessa Paradis soutient son ex-mari Johnny Depp, accusé de violences conjugales
Lors de son divorce avec le comédien, l'actrice Amber Heard avait évoqué "des années" de violences "physiques et psychologiques", ce que Johnny Depp dément.
La chanteuse et comédienne Vanessa Paradis, le 7 novembre 2019 à Nancy (Meurthe-et-Moselle). (MAXPPP)
franceinfo avec AFP
France Télévisions
Mis à jour le 13/05/2020 | 18:02
publié le 13/05/2020 | 17:47
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L'artiste française Vanessa Paradis a apporté son soutien à son ex-mari Johnny Depp dans les poursuites lancées par l'acteur américain contre le tabloïd britannique The Sun, qui l'avait dépeint en mari violent, selon des documents de justice révélés mercredi.
La star de Pirate des Caraïbes reproche au journal britannique et au propriétaire du titre d'avoir présenté comme un fait avéré, dans un article publié en avril 2018, qu'il avait frappé celle qui était alors sa femme, l'actrice américaine Amber Heard.
Le couple avait divorcé avec fracas début 2017, un peu plus d'un an après son mariage. L'actrice de 34 ans avait alors évoqué "des années" de violences "physiques et psychologiques", ce que Johnny Depp dément.
"Il n'a jamais été violent envers moi"
Les avocats du comédien ont demandé à Vanessa Paradis de témoigner au cours de ce procès, qui devait avoir lieu mi-mars à la Haute Cour de Londres, mais qui a été repoussé à juillet en raison de l'épidémie de nouveau coronavirus.
"Je connais Johnny depuis plus de 25 ans. Nous avons été ensemble pendant 14 ans et nous avons élevé nos deux enfants ensemble", a rappelé l'actrice et chanteuse française, qui s'est séparée de l'acteur en 2012, dans un témoignage écrit apporté à la procédure.
Pendant toutes ces années, Johnny a été un homme et un père gentil, attentif, généreux et non-violent. Il n'a jamais été violent (...) envers moi.
Vanessa Paradis
dans un témoignage écrit
Lors d'une audience menée mercredi par visioconférence, les avocats de Johnny Depp ont aussi annoncé vouloir présenter le témoignage de l'actrice Winona Ryder, qui avait une relation avec Johnny Depp dans les années 1990. Dans sa déclaration, la comédienne américaine a expliqué, comme Vanessa Paradis, qu'elle n'arrivait "pas à comprendre" les accusations portées par Amber Heard à l'encontre de son ex-mari, ajoutant : "Il n'a jamais, jamais été violent avec moi".
Johnny Depp a lancé une autre procédure en diffamation contre son ex-femme Amber Heard, qui se déroule elle aux États-Unis.
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https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/vanessa-paradis-soutient-son-ex-mari-johnny-depp-accuse-de-violences-conjugales_3962663.html

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Plainte pour agression sexuelle contre Valéry Giscard d'Estaing : "Je me suis sentie humiliée", témoigne la plaignante,femmes,violences,

17 Mai 2020, 10:09am

Publié par hugo

 Plainte pour agression sexuelle contre Valéry Giscard d'Estaing : "Je me suis sentie humiliée", témoigne la plaignante
"Faites de beaux rêves" lui aurait susurré l'ancien président après lui avoir touché les fesses, rapporte Ann-Kathrin Stracke, journaliste de la télévision allemande publique WDR.
Une journaliste allemande Ann-Kathrin Stracke accuse l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing de l'avoir sexuellement agressée en 2018. (JACQUES DEMARTHON / WDR)
Margaux Stive
franceinfo
Radio France
Mis à jour le 13/05/2020 | 07:29
publié le 13/05/2020 | 06:48
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Ann-Kathrin Stracke, journaliste de la télévision publique allemande WDR a porté plainte le 10 mars contre l'ancien président de la République française Valéry Giscard d'Estaing, 94 ans, pour agression sexuelle.
Les faits se seraient produits à l'issue d’une interview à Paris le 18 décembre 2018. Ann-Kathrin Stracke était alors dans les bureaux de l'ancien président de la République avec un caméraman et une preneuse de son. Après l'interview, la journaliste demande à faire une photo de l'équipe avec Valéry Giscard d'Estaing.
Il a mis sa main sur ma taille. Après, sa main a glissé sur ma fesse gauche. J'ai essayé de la repousser mais je n'ai pas réussi. J'avais l'impression qu'il insistait.
Ann-Kathrin Stracke
à franceinfo
Une deuxième photo est prise. La journaliste raconte que Valéry Giscard d’Estaing répète son geste, lui fait ensuite la bise et lui glisse à l’oreille en allemand "Faites de beaux rêves". "J'étais très très mal à l'aise, c'était une situation très dégradante, je me suis sentie humiliée. C'était vraiment un comportement que je n'aurais pas attendu, surtout pas d'un ancien président de la République".
Une enquête ouverte
Ann-Kathrin Stracke relate les faits à sa direction, et la chaîne de télévision WDR écrit alors au cabinet de Valéry Giscard d'Estaing. La réponse arrive plusieurs semaines plus tard. Le cabinet de l'ancien chef d'Etat déclare n'avoir aucune réponse à faire valoir. Ann-Kathrin Stracke décide donc de porter plainte auprès de la justice française. "Je suis au courant que Valéry Giscard d'Estaing est un ancien président de la République française qui a toujours du pouvoir et de l'influence. Mais si un ancien président de la République agresse quelqu'un sexuellement, je trouve important que les gens le sachent", défend la journaliste.
Des accusations que l'ancien chef d'Etat estime totalement infondées, selon son avocat. "Le président Giscard d'Estaing ne se souvient d'aucune espèce de moment qui aurait pu prêter à confusion et n'a aucune espèce de commentaire à faire sur la plainte qui a été déposée", affirme Me Jean-Marc Fédida.
Après la plainte d’Ann-Kathrin Stracke, le parquet de Paris a décidé lundi 11 mai d’ouvrir une enquête pour agression sexuelle à l’encontre de l’ancien président de la République.
Le témoignage d'Ann-Kathrin Stracke, la journaliste allemande qui porte plainte contre Valéry Giscard d'Estaing - recueilli par Margaux Stive

https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/plainte-pour-agression-sexuelle-contre-valery-giscard-d-estaing-c-etait-une-situation-tres-degradante-je-me-suis-sentie-humiliee-temoigne-la-plaignante-allemande_3961959.html

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Pourquoi les masques de protection ne sont pas adaptés aux femmes,femmes,sexisme,

17 Mai 2020, 08:09am

Publié par hugo

•société
Le Cheek Point
Pourquoi les masques de protection ne sont pas adaptés aux femmes
Publié le 15 mai 2020 à 10:21
On a lu pour vous cet article de Numerama sur le sexisme qui se cache derrière les normes de fabrication des masques de protection et on vous le conseille. 
 
 
© instagram.com/tvtroisv
“[…] depuis les débuts de la crise, les témoignages de masques inadaptés, souvent parce qu’ils sont trop grands, se multiplient […] Une journaliste de la rédaction de Numerama s’est même procuré, dans une pharmacie parisienne, un lot de 10 masques chirurgicaux à taille et usage unique, vendus 80 cents pièce, les seuls disponibles à la vente. À l’essai, le constat est effarant: l’élastique est beaucoup trop long, ce qui empêche le masque d’adhérer à la peau et donc d’être efficace pour éviter la propagation de gouttelettes. […] Comme les autres équipements médicaux de protection, les masques médicaux sont élaborés à partir d’un visage ‘standard’. Ce standard est calculé sur la base des tailles et caractéristiques des populations masculines des pays d’Europe et des États-Unis. C’est que montre par exemple Caroline Criado Perez dans son ouvrage de référence Invisible Women. La taille dite ‘unisexe’ ne l’est pas vraiment, même quand il existe une version small, car tout est basé sur ce standard masculin.”
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Promote health. Save lives. Serve the vulnerable. Visit who.int
Dans un article intitulé Masques de protection mal adaptés aux femmes: le sexisme derrière les normes, Numerama dénonce cette inégalité majeure entre hommes et femmes dans la lutte contre la propagation du Covid-19. Une enquête approfondie et sidérante, qui met en lumière les dangers de ce sexisme industriel.
A lire le plus vite possible sur Numerama.

https://cheekmagazine.fr/societe/sexisme-masques-protection/

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