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Le blog de hugo,

STOP AUX VIOLENCES CONJUGALES !!!!!,femmes,violences,femmes battues,

12 Août 2017, 02:11am

Publié par hugo

STOP  AUX  VIOLENCES  CONJUGALES !!!!!,femmes,violences,femmes battues,

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PRÉVERT, Jacques - Cet amour. ,poesie,poeme

10 Août 2017, 12:30pm

Publié par hugo

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« Du Blé en Herbe au Blé en Gerbes »,femmes,feminisme

10 Août 2017, 03:49am

Publié par hugo

 9 août 2017
Contributions« Du Blé en Herbe au Blé en Gerbes »


« Du Blé en Herbe au Blé en Gerbes » constitue le premier roman d’Édith Payeux, féministe engagée qui a consacré une part importante de sa vie à la défense des femmes, ainsi qu’à ses élèves en tant qu’enseignante de Lettres classiques et de Culture générale en Classes Préparatoires. Le présent roman porte la marque de ces divers engagements. Au lecteur averti, le titre évoque dans un premier temps la figure d’une autre femme de lettres elle aussi engagée pour la défense des femmes et l’amélioration de leur condition, la romancière Colette et son ouvrage « le Blé en Herbe.»
Le roman d’Édith Payeux mêle deux histoires qui s’entrecroisent, celle de Gabrielle et Laurent qui viennent de perdre leur fille de huit ans Amandine, et le mythe de l’enlèvement de Korè fille de Déméter par Hadès le dieu des Enfers dans la mythologie grecque, tout en proposant une interprétation résolument engagée de cet épisode tragique qui conduisit à la naissance des saisons.
L’atmosphère de ce roman est profondément virgilienne, et celui-ci est d’ailleurs convoqué explicitement. Si cette œuvre aborde entre autres le deuil, la relation mère-fille et la question du viol et de la douleur de ceux qui restent et doivent faire face à l’absence de l’être cher, ou encore la place de la femme dans notre société, une autre originalité profonde de celle-ci tient à sa forme ; en effet, à l’instar de « La Tentation de Saint Antoine » de Flaubert, le roman déjoue la hiérarchie ordinaire des genres, tenant à la fois du roman, de la prose poétique et, à certains moments, du texte théâtral.
Enfin, si le motif du viol est à l’origine de l’intrigue double de ce texte, le roman dans son ensemble est porté par un souffle lyrique et, loin de sombrer dans le pathos, il trouve son acmé dans une scène sensuelle d’un érotisme solaire, qui marque un tournant dans la quête de Déméter pour retrouver sa fille disparue. Abordant des thèmes lourds de sens et mêlant l’antique et le moderne, ce roman est une invitation à la réflexion, porteur d’espoir.
Gaspard De Valera, Traducteur


http://www.50-50magazine.fr/2017/08/09/du-ble-en-herbe-au-ble-en-gerbes/

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Chilla - Si j'étais un homme , a ecouter!!!!, femmes,societe,

10 Août 2017, 03:40am

Publié par hugo

 

Si j'étais un homme

Chilla

 

Si j'étais un homme Lyrics

[Couplet 1]
J'te parlerai comme jamais tu n'parles à ta mère
Tu m'seras redevable si je te paie un verre
J't'harcèles avec dix potes juste pour avoir ton numéro
Il faudra que tu sois gentille si je t'emmène au restau'
Si tu me dis "non" j'te ferais changer d'avis

J'te foutrais la misère j'te pourrirai la vie
J'ferais selon mon orgueil, selon mes envies
J'te dirais qu't'es la seule, je te ferai sentir unique
J'regarderai le foot, toi tu feras la vaisselle
Je t'enverrai bien t'faire foutre quand tu me feras une scène
Si j't'achètes une chaîne, deviendras-tu ma chienne ?
Je te serai infidèle mais tu reviendras quand même


[Refrain]
Si j'étais un homme, si on inversai les rôles
Je soulèverai ta robe, garderais-tu le contrôle ?
Si j'étais un homme, si on échangeai de peau
Je t’appellerai "salope", me tournerais-tu le dos ?
Si j'étais un homme, ah ah ouh
Si j'étais un homme, ah ah ouh
Si j'étais un homme, ah ah ouh
Si j'étais un homme, ah ah ouh

[Couplet 2]
Si j'étais un homme, j'pisserai contre les murs
Je draguerais les daronnes, les ados, les nonnes et les putes

Permis d'menvoyer en l'air, valable sur la Terre entière
Pas le même jugement, le même contrat, le même salaire
Je serai ton indépendance, ton investissement à long terme
On s'est dit "Pour la vie", j'ai signé l'crédit pour la Benz
C'est dans la nature, le mal est dominant
Si j'étais un homme, j'ferai pas de sentiments

J'ferai des promesses que je n'serrai tenir
Te couvrirai de coups juste pour te retenir
Si tu veux me plaire il te faudra souffrir
Hey, tristes aléas du désir

 


[Refrain]
Si j'étais un homme, si on inversai les rôles
Je soulèverai ta robe, garderais-tu le contrôle ?
Si j'étais un homme, si on échangeai de peau
Je t’appellerai "salope", me tournerais-tu le dos ?
Si j'étais un homme, ah ah ouh
Si j'étais un homme, ah ah ouh
Si j'étais un homme, ah ah ouh
Si j'étais un homme, ah ah ouh

[Couplet 3]
Aveuglée, j'ai oublié celui qui prend soin de sa mère
Je retiens celui qui se conduit comme un gentleman
Il y a des hommes de valeur, de cœur, des hommes fiers
L'ami, le bon mari, le frère et le père
Celui qui prend soin de sa mère
Qui se conduit en gentleman

Des hommes de valeur, des hommes fiers
L'ami, le bon mari, le frère et le père

[Outro]
Si j'étais un homme
Si j'étais un homme

 

https://genius.com/Chilla-si-jetais-un-homme-lyrics

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Où est l’argent pour les droits des femmes ? Une sonnette d’alarme 3/3,femmes,economie,

10 Août 2017, 03:37am

Publié par hugo

⦁ 
8 août 2017


ÉconomieOù est l’argent pour les droits des femmes ? Une sonnette d’alarme 3/3
Le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a participé au rapport « Où est l’argent pour les droits des femmes ? Une sonnette d’alarme. » Caroline Sakina Brac de La Perriére, directrice du Fonds, s’interroge depuis longtemps sur les blocages qui empêchent les femmes de se donner les moyens (financiers) de leur ambition.
Comment expliquez vous ce problème des femmes avec l’argent ?
Nous femmes sommes dominées, notre conscience est envahie par celle du dominant. Nous avons intégré la domination, basée sur l’idée que nous n’avons pas de valeur . A partir de là, même lorsque nous avons pris conscience de cette domination, il nous est difficile de valoriser pleinement ce que nous sommes et faisons. Si nous prenons le cas des associations travaillant sur les droits des femmes, elles demandent pour le bien commun, mais pas pour leur propre fonctionnement. A l’instar du reste de la société, les militantes ont du mal à considérer leur force de travail comme ayant une réelle valeur et se débrouillent, elles sont souvent bénévoles ou sous payées…
Nous avons été élevées pour nous occuper des autres, pour faire de multiples tâches de façon bénévole et nous continuons en tant que militantes. Nous continuons à ne pas avoir suffisamment d’ambition financière pour nos propres projets. Nous voulons changer le monde mais nous ne nous donnons pas les moyens (financiers) de notre ambition.
Dans les années 70-80, les associations féministes se débrouillaient avec des bénévoles. Dans les années 80, de grosses structures ont émergé comme le CNIDFF ou le MFPF. L’Etat a été sollicité, des militantes ont été salariées, ce sont des financement qui semblent légitimes, on est en droit de les demander en tant citoyen-ne-s. Or, ce n’est pas suffisant, le ministère des Droits des femmes a un budget très faible, et ce ne sont pas les seuls financements existants. Les associations n’ont pas assez d’audace dans leur recherche d’argent parce que cela leur est difficile de dire « Regardez comme ce que je fais est bien et bon pour la société ».
Les femmes sont-elles de bonnes donatrices pour les autres femmes ?
Les femmes ne demandent pas pour elles- mêmes, elles ne donnent pas non plus pour elles. Comme nous n’avons pas de valeur, nous ne pouvons donner pour notre cause, pour ce qui nous concerne. Nous nous en sommes rendues compte en faisant une étude sur les donatrices. Les femmes représentent 60 % des donateurs, elles sont généreuses pour toutes les causes, mais pas pour la cause des femmes, qui les concerne directement. Cependant lorsque l’on entreprend de faire un travail de sensibilisation, elles finissent par donner. Mais dans certains cas lorsqu’on a demandé « pourquoi ne donnez vous pas pour les femmes ? », on a eu la réponse « parce qu’on me l’a pas demandé ».
Que faire pour aller plus loin ?
Il faut continuer à tirer la sonnette d’alarme. Nous ne nous sommes pas libérées dans notre relation à l’argent, le rapport devrait nous aider à aller plus loin.
Nous devons interpeller les femmes qui sont en situation de pouvoir sur le fait qu’elles ont à la fois une dette vis à vis du mouvement des femmes, qui leur a permis d’être là où elles sont et une responsabilité.
Il faut aussi travailler sur l’estime de soi, multiplier les formations féministes afin d’aider les femmes à se libérer de cette représentation négative d’elles mêmes.
Nous ne savons pas valoriser notre travail. Les femmes sont dans l’oubli de soi, le don de soi, y compris les militantes féministes. Un grand nombre d’entre elles finissent pauvres et malades, alors que c’est grâce à elles que le monde change.
Propos recueillis par Caroline Flepp 50-50 magazine
Article déjà publié le 5 octobre 2016


http://www.50-50magazine.fr/2017/08/08/ou-est-largent-pour-les-droits-des-femmes-une-sonnette-dalarme-33/

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La justice ordonne à la ville de Dannemarie de retirer les silhouettes féminines sexistes de ses rues,femmes,feminisme,sexisme

9 Août 2017, 11:21am

Publié par hugo

 
La justice ordonne à la ville de Dannemarie de retirer les silhouettes féminines sexistes de ses rues
L'idée de départ? Célébrer l'année de la femme 2017.
09/08/2017 18:41 CEST | Actualisé il y a 2 heures
⦁ 
⦁ Le HuffPost avec AFP
⦁ JUSTICE - Le but de l'initiative était de célébrer l'année de la femme 2017. Mais c'es raté. Le tribunal administratif de Strasbourg a ordonné mercredi 9 août au maire de Dannemarie dans le Haut-Rhin de retirer des silhouettes féminines en contreplaqué, disposées le long des rues de sa commune, après une plainte en référé déposée par ⦁ un collectif féministe.
Mises en place dans les rues par la mairie en juin, ces 125 pancartes, qui représentent des silhouettes féminines dans des positions parfois lascives, des éléments du corps féminin et des accessoires, étaient dénoncées par l'association "Les Effronté-e-s", estimant qu'elles étaient "porteuses de stéréotype de genre" et "discriminatoires".
"Objet sexuel"
Saisi par le collectif, le tribunal a jugé que les silhouettes "illustrent une conception de la femme, inspirée par des stéréotypes et la réduisant de façon caricaturale, et parfois graveleuse, à une fonction d'objet sexuel".
"Leur disposition par une commune dans ses espaces publics (...) constitue une atteinte grave au principe d'égalité entre les hommes et les femmes", a considéré le tribunal administratif. En outre, il a estimé que "la seule présence sur la voie publique de ces illustrations qui dévalorisent les femmes cause un trouble à l'ordre public".
En conséquence, le juge des référés a ordonné "le retrait sous astreinte des panneaux litigieux dans un délai de huit jours, sous astreinte de 500 euros par jour de retard".
Selon le maire Paul Mumbach, les silhouettes servaient à "montrer la diversité de l'action de la femme dans notre société" dans le cadre de l'opération "2017 Dannemarie, année de la femme". L'avocat de la commune, qui compte quelque 2000 habitants, a annoncé qu'il faisait appel de la décision du tribunal.
 
http://www.huffingtonpost.fr/2017/08/09/la-justice-ordonne-a-la-ville-de-dannemarie-de-retirer-les-silho_a_23072469/?utm_hp_ref=fr-cest-la-vie

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Toute dernière fois. 1936, les dernières élections réservées aux hommes,femmes,politiques,france

9 Août 2017, 00:06am

Publié par hugo

Toute dernière fois. 1936, les dernières élections réservées aux hommes

Tout l'été, nous revenons sur ces moments où l'histoire s'achève. En juin 1936, les dernières élections sans él e des femmes. 

 
 
 

 

 

 

 
Manifestation de suffragettes en 1934 à Paris.
Manifestation de suffragettes en 1934 à Paris. (AFP)

C'était à la fin du mois de juin 1936. Le Tout-Paris s’est donné rendez-vous à l’hippodrome de Longchamp, dans le 16e arrondissement, pour assister à l’un des grands événements hippiques et mondains de la saison : le Grand-Prix de Paris. Le fond de l’air est révolutionnaire depuis la victoire du Front populaire aux législatives de mai. Le président de la République, Albert Lebrun, a pris place dans la tribune officielle quand une manifestation vient troubler le rituel bien établi et rassurant de l'événement. Louise Weiss et les suffragettes font irruption pour exiger le droit de vote des femmes.

Blocage au Sénat

Louise Weiss a alors 43 ans. Depuis quelques années, elle lutte sans relâche pour que les femmes obtiennent le droit de vote. Si les suffragettes britanniques, allemandes, soviétiques ou polonaises ont gagné la bataille au lendemain de la Première Guerre mondiale, les Françaises se heurtent à l’intransigeance du Sénat qui a refusé à six reprises, entre 1919 et 1936, d’examiner des propositions de loi de la Chambre des députés en faveur du vote des femmes aux élections locales. Pour rassurer les sénateurs, début juin 1936, Louise Weiss offrira à chacun d’entre eux une paire de chaussettes avec cette inscription : "Même si vous nous donnez le droit de vote, vos chaussettes seront raccommodées".

Les communistes sont à la pointe de ce combat. En 1925, le Parti communiste avait placé des femmes en position éligible sur ses listes pour les élections municipales dans toutes les communes de la banlieue parisienne. Les élues siègeront effectivement quelques jours, jusqu'à l'annulation de leur élection par les tribunaux. Le paradoxe est total au lendemain des élections de mai 1936 quand trois femmes font leur entrée dans le gouvernement Blum alors qu’elles ne sont ni électrices ni éligibles : Cécile Brunschvicg, sous-secrétaire d’État à l’Éducation, Suzanne Lacore, sous-secrétaire d’État à la Santé publique et Irène Joliot-Curie, sous-secrétaire d’État à la Recherche scientifique.

L'ordonnance de 1944

Comme le disait Lénine, "la guerre est un accélérateur de l’Histoire". En 1942, le général de Gaulle promet qu’"une fois l'ennemi chassé du territoire, tous les hommes et toutes les femmes de chez nous éliront l'Assemblée nationale". Ce sera fait par ordonnance en 1944. Quant à Louise Weiss, en 1979, elle est élue au Parlement européen au suffrage universel direct et prononce, en qualité de doyenne, le discours d’ouverture de la première session.

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Québec : le baiser de trop à une journaliste de Radio-Canada,femmes,violence

8 Août 2017, 12:54pm

Publié par hugo

 Québec : le baiser de trop à une journaliste de Radio-Canada
 
Le baiser de la honte, asséné vendredi 4 août à la journaliste Valeria Micaela Bain, en direct sur Radio Canada
Un homme embrasse une journaliste en direct, et voici que le Québec s'enflamme. Réseaux sociaux, journaux, excuses, mises au point, finalement ce baiser inadéquat pourrait être salutaire...
08 aoû 2017
Mise à jour 08.08.2017 à 11:45 par
⦁ 
Montréal, vendredi soir 4 août 2017 : Valérie Micaela-Bain, la journaliste qui couvre l’actualité culturelle pour la Société Radio-Canada, est en direct du festival rock OSHEAGA pour le Téléjournal quand tout à coup, un homme l’embrasse sur la joue en s’immisçant devant la caméra. Sans perdre un instant son sang-froid, elle le repousse en lui disant : « Non, vraiment pas ! » et poursuit son intervention sans autre commentaire. Mais l’histoire, et la scène, ont enflammé les médias sociaux et fait la Une au Québec.
Un premier message sur Facebook et l'affaire est lancée
Car la journaliste a publié peu de temps après sur son compte Facebook le message suivant : « J’aimerais faire une précision, je n’encourage en aucune façon qu’on s’en prenne à cet homme de quelque manière que ce soit si on le retrace. Au final j’aimerais qu’il comprenne pourquoi son geste est inacceptable. Je vais effacer tous les commentaires qui inciteront à la violence, ceci n’est pas une vendetta. Personne ne peut oser rentrer dans ma bulle et m’embrasser pendant que je suis en ondes. Ce n’est ni adorable ni flatteur. On ne m’embrasserait pas si on me croisait dans la rue ou nulle part ailleurs. Ce n’est pas soudainement acceptable parce que je suis une femme devant une caméra en direct à la télé. Embrasser quelqu’un sans son consentement, c’est non. Ah oui pus, tu m’déranges, je travaille ».
Ce message, accompagné de photos et de la vidéo de l'incident, a été partagé près de 8000 fois et a suscité plus de 6000 commentaires, sans oublier quelque 11 000 j’aime et autres réactions via les émoticônes de Facebook. Autant dire donc qu’il a fait réagir, et la journaliste a reçu le soutien de milliers de personnes, ami-es, collègues et anonymes. Son sang-froid, sa dignité mais aussi son refus d'en faire une affaire d'état ont impressionné, au delà du Québec même.
Soutien de Radio-Canada
 
A la Une du Devoir du 7 août...Jusqu’au soutien sans faille de son employeur, Radio-Canada, qui a pris soin de publier à son tour sur sa page Facebook le message suivant : « Notre journaliste Valérie Micaela-Bain va bien. Il va sans dire que Radio-Canada dénonce ce genre de comportement inacceptable à l’égard de ses journalistes en fonction et que la sécurité de nos journalistes est d’une importance capitale pour nous. En gardant son sang-froid de manière évidente après un tel événement, notre journaliste a eu un comportement remarquable en ondes ».
« Remarquable » : c’est le mot. Tout journaliste vous dira que faire des directs est l’exercice le plus difficile de son métier, surtout quand on est au milieu d’une foule comme ça, dans un environnement bruyant et/ou agité. Cela prend une concentration extrême et tout incident de cette nature peut être extrêmement perturbant et déstabilisant. Valérie a donc fait preuve d’un professionnalisme à toute épreuve mais au-delà de ça, c’est le cran avec lequel elle a repoussé l’individu qui force l’admiration. Parce que oui, cela peut-être insécurisant et intimidant de se faire ainsi quasiment sauter dessus par un inconnu. C’est effectivement une intrusion dans sa bulle, une forme d’agression et j’avoue que j’ignore comment je réagirais dans des circonstances similaires. Enfin le message livré par Valérie sur son compte Facebook est empreint de dignité en soulignant que ce que l’on peut qualifier d’évidences : oui, ce n’est pas acceptable d’embrasser quelqu’un sans son consentement et oui, pourquoi certains individus se croient permis de poser ce genre de gestes envers des femmes journalistes en train de parler devant la caméra ? Non mais pour qui se prennent-ils ?
Les femmes journalistes, des proies faciles ?
Cet incident n’est pas le premier du genre dont aient été victimes des femmes journalistes. On se souvient de ce mouvement lancé aux États-Unis au début de 2014 qui consistait à interrompre une journaliste en train de parler devant la caméra par un très subtil « fuck her right in the pussy ». Ces dernières années, d’autres journalistes de Radio-Canada et CBC ont subi ce genre d’agressions devant leur caméra. Ou en France, comme Maly Thomas embrassée à son corps défendant, en direct aussi, le 29 mai 2017, par un tennisman lors des internationaux de Roland Garros...
A retrouver dans Terriennes :
> Harcèlement en direct à Roland-Garros : balle, set et match contre Maxime Hamou
Même si ces gestes sont unanimement dénoncés partout où ils sont commis, il y aura toujours des imbéciles – car il n’y a pas d’autres mots pour qualifier ces individus – pour les poser… Et il faudra encore et encore dire et répéter que non, c’est inacceptable. Point barre.
Je vous ai manqué de respect personnellement, en m’imposant sur vous devant votre public. Je suis le père de deux enfants. Je leur souhaite de pouvoir vivre leur vie dans un monde où ils ne craindront pas les gestes déplacés des hommes.
Valérie Micaela-Bain a pour sa part mis un point final à l'incident du quatre août après avoir reçu une lettre d'excuses de son agresseur. "Je voudrais trouver les mots justes pour exprimer le regret et le sentiment de honte qui m’habitent à la suite des évènements d’hier. Je vous ai manqué de respect personnellement, en m’imposant sur vous devant votre public. Je suis le père de deux enfants. Je leur souhaite de pouvoir vivre leur vie dans un monde où ils ne craindront pas les gestes déplacés des hommes. Ceci n’est pas un vœu pieux. J’essaie tous les jours d’inculquer à mes enfants qu’ils ont le contrôle sur ce qu’ils choisissent d’accepter. Je n’ai pas été à la hauteur hier, de tout ce en quoi je crois fermement. J’ai transgressé une limite par une conduite méprisable. Je comprends que mon intervention a contribué à banaliser les comportements d’abus sexuel. Toutefois, je puis vous assurer qu’il n’en était nullement mon intention. Je vous ai manqué de respect, à vous en tant que femme et à votre profession. J’ai envoyé comme message qu’il était drôle, voire normal, d’embrasser sur la joue une journaliste pendant un reportage. J’ai voulu faire rire mon entourage en posant un acte sans vergogne. Encore mille excuses. Je ne trouve aucun mot qui justifie mon geste. Je suis désolé."
La journaliste a alors supprimé les divers posts relatifs à cet assaut de son compte twitter et publié sur sa page facebook une lettre en retour, un fort beau texte.
Pendant une fraction de seconde, je me suis sentie vulnérable, démunie, mais j'ai aussi ressenti de la colère. Personne n'a le droit de me toucher sans mon consentement
Valérie Micaela-Bain, journaliste à Radio-Canada
A la suite de sa reporter, Radio Canada a décidé de ne pas porté plainte.
On espère que ce sursaut médiatisé mettera du plomb dans la cervelle de tous ceux qui croient amusant ce genre de comportement.

http://information.tv5monde.com/terriennes/quebec-le-baiser-de-trop-une-journaliste-de-radio-canada-185123

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Faire entendre la voix des féministes en Chine. Pas facile,femmes,feminisme,

8 Août 2017, 12:49pm

Publié par hugo

 Faire entendre la voix des féministes en Chine. Pas facile
 
A 28 ans, Li Furui, ici assise auprès de l'une de ses collaboratrices de 'Feminist Voices', consacre sa vie à l’égalité des sexes
(c) Esthere Garnier & Damien Miloch
La défense des droits des femmes n’est pas toujours bien vue en Chine. Ce combat semble déranger les autorités chinoises même lorsqu'il concerne la cause des... Américaines contre Donald Trump. Mais elles tiennent bon. Rencontre avec Li Furui, une irréductible de Feminist Voices (voix féministes) à Pékin.
07 aoû 2017
Mise à jour 07.08.2017 à 09:15 par
Esthere Garnier & Damien Miloch
dans
⦁ 
Sur la planète, une femme sur six est Chinoise (645 millions). Des femmes dont les droits demeurent inférieurs à ceux des hommes. Si depuis mars 2016, il existe une loi contre les abus domestiques, 25 à 30% d’entre elles sont toujours victimes de violences. Ici, des ONG qui luttent pour l’égalité des sexes sont surveillées par le gouvernement, qui suit de près l’intérêt croissant des Chinois pour les droits des femmes. C’est le cas de l’ONG Feminist Voices, qui existe depuis 1996.
Trois personnes y travaillent à temps-plein. Autour d’elles, vibrionnent stagiaires, volontaires, bénévoles et amis de l’organisation. La taille cette organisation pourrait interpeler et leurs actions sembler anodines, mais c’est la réalité chinoise. La marge de manoeuvre est limitée. Cette petite équipe travaille sur WeChat et Weibo, la plateforme équivalente à Twitter, pour rester sous les radars de la censure et ainsi faire passer des informations sur l’égalité des sexes notamment.
Le combat pour les droits des femmes en Chine entre travail de fond et coups médiatiques
Avec leurs moyens, Feminist Voices, dispense aussi des formations dans les lycées ou tente des « coups » médiatiques, comme en 2012, où elles réalisent et diffusent une vingtaine de photos de nus. Enfin, le 20 février 2017, leur compte Weibo a été fermé pendant 30 jours par le gouvernement. Li Furui est une membre permanente et incontournable de l’ONG. La militante féministe a accepté de nous rencontrer et aborder son quotidien et ses combats, lors d’un entretien intime à Pékin.
 
Dans les minuscules locaux de Feminist Voices, le combat se mène d'abord avec des ordinateurs
(c) Esthere Garnier & Damien Miloch
Li Furui est une femme discrète. Elle a 28 ans, vient de la province de Heilongjiang et est titulaire une licence en Chinois et en littérature. Elle nous accueille à pas feutrés dans les locaux de Feminist Voices, dans de délicats chaussons en forme de chat. Depuis le 23ème étage de l’imposante tour de Chaoyang district, cette jeune militante consacre sa vie à la lutte pour l’égalité des genres, principalement armée de son ordinateur. Mais pas seulement. Si nous sommes loin de l’ambiance électrique des Pussy Riot, les risques encourus ne sont pas moindres et la surveillance demeure étroite. La dernière « visite surprise » de la police dans leurs locaux remonte à décembre 2016.
Nous voulons inciter les femmes à s’affranchir des pressions pour décider elles-mêmes de leur destin
Li Furui, Feminist Voices
Terriennes : Vous avez récemment eu des problèmes. Pouvez-vous nous raconter ?
Li Furui : Le 20 février 2017, nous avons reçu un message nous informant de l’interdiction de publier sur notre compte Weibo pendant 30 jours. Juste avant, on avait posté des informations sur la grève organisée par des femmes qui luttent pour leurs droits aux Etats-Unis. Nous pensons que c’est ça qui a déplu.
Terriennes : Pourquoi ?
Li Furui : Il faut comprendre le contexte chinois. En mars 2017, il y a eu deux sommets politiques très importants. Ca a rendu le gouvernement plus strict. Il ne veut pas qu’il y ait des actions, que les gens s’expriment ouvertement. Ça ne concerne pas que les droits des femmes, mais tous les droits en général. Officiellement il n’y a pas de loi interdisant d’organiser une marche ou de s’exprimer publiquement, mais tout le monde sait que ce n’est pas possible. C’est comme une loi tacite. Si vous le faites, le gouvernement invoquera une autre loi pour vous en empêcher, d’autres raisons.
Terriennes : Cette affaire de fermeture de votre compte Weibo a été reprise dans le monde entier, y compris par le NY Times, comment l’expliquez-vous ?
Li Furui : Nous connaissons des journalistes, des grands-reporters, des avocats, nous sommes de nombreux groupes à tisser des liens et à nous organiser, via les réseaux sociaux. C’est comme ça que nous diffusons notre message et que nous travaillons.
 
Une poignée de jeunes femmes membres de Feminist Voices qui veulent changer le monde des Chinoises
Esthere Garnier & Damien Miloch
Terriennes : Qu’est-ce qui motive votre combat ?
Les politiques publiques ne vont pas en faveur des droits des femmes, qui se détériorent. Ce qui est problématique, c’est que les mentalités restent souvent traditionnelles, avec la pression du mariage par la société, par les amis, par tout le monde. Mais c’est en train de changer et il faut composer avec ça. Des pensées réactionnaires d’un côté, et des jeunes qui sont de plus en plus conscients des changements à mener de l’autre.
 
Le combat pour des toilettes pour tous les genres est aussi à l'agenda des Feminist Voices chinoises
(c) Esthere Garnier & Damien Miloch
Terriennes : Quels sont vos objectifs ?
Li Furui : On ne veut plus de cette hypocrisie : personne ne s’oppose officiellement à l’égalité des sexes mais dans les faits, les femmes doivent répondre à des exigences comme s’occuper de la maison, se marier, être à l’écoute… Hier elles ne pouvaient avoir qu’un seul enfant et maintenant, avec la fin de la politique de l’enfant unique, elles auront la pression pour en faire deux. Avec des conséquences sur leur carrière. Il faut aussi parler des violences domestiques et du harcèlement sexuel, c’est un gros problème qui est souvent ignoré.
Terriennes : La loi de mars 2015, qui condamne les violences domestiques, représente-t-elle un pas en avant ?
Li Furui : Oui, elle est le fruit de plus de 10 ans de lutte et de travail des ONG. Cela nous a tous rendus très heureux. Il y a des améliorations mais les effets ne sont pas vraiment immédiats. Il y a encore beaucoup de chemin à faire.
(Sur ce sujet voir notre article : > La Chine adopte une loi contre les violences conjugales)
Terriennes : Concrètement, quelles sont vos actions ?
D’abord, on diffuse des informations sur les réseaux sociaux, Weibo et WeChat. Je rédige aussi des contenus, des articles que je diffuse de la même manière. Je dispense aussi des formations dans les lycées. On veut que les jeunes créent leurs propres groupes de réflexion. On parle des violences domestiques, du harcèlement sexuel, des discriminations au travail ou encore des mariages forcés. C’est plutôt basique. Mais en 2012, nous avons réalisé et diffusé une vingtaine de photos de nus. À l’époque c’était passé, même si les réactions des internautes n’étaient pas toujours très positives. Ces temps-ci, l’atmosphère est plus stricte, ça ne passerait pas.
Terriennes : Le gouvernement s’oppose-t-il aux formations que vous dispensez ?
Li Furui : Il ne s’oppose pas à ce que la population soit informée de l’égalité entre les femmes et les hommes. Les marches et les grèves, les critiques envers le gouvernement, tout ce qui est public, c’est ça qu’il ne faut pas faire. Ces conditions de travail ne sont pas faciles, mais nous les acceptons et nous faisons ce que nous pouvons compte tenu du contexte. Nous ne sommes pas les Pussy Riot, nous n’avons pas les mêmes marges de manœuvre. À Feminist Voices, on relaie un message où on incite les femmes à s’affranchir des pressions pour décider elles-mêmes de leur destin. Ce qui explique que les ONG soient vues d’un mauvais œil par les plus hautes sphères.
Nous savons que notre combat nous expose et nous fait prendre ce genre de risques, mais c’est plus important de continuer que d’avoir peur
Li Furui
Terriennes : Que peut-il vous arriver ?
Li Furui : En 2015, cinq militantes d’une ONG féministe, les « Feminist Five », se sont fait arrêter, alors qu’elles s’apprêtaient à distribuer des tracts contre le harcèlement sexuel. Elles ont passé cinq semaines en prison. Le gouvernement n’a pas retenu comme raison de leur arrestation qu’elles luttaient contre le sexisme. Elles voulaient distribuer des tracts dans la rue, c’est juste ça le problème. Depuis 2014, le gouvernement regarde de plus près toutes les ONG. Ces 5 féministes sont nos amies. Nous nous connaissons tous. Pendant leur incarcération, elles ont été interrogées sans relâche.
Terriennes : Dans ce contexte, vous arrive-t-il d’avoir peur ?
Li Furui : Nous savons que notre combat nous expose et nous fait prendre ce genre de risques, mais c’est plus important de continuer que d’avoir peur.
Terriennes : Est-ce difficile d’être féministe en Chine ?
Li Furui : En chinois, le mot « féministe » n’est pas très flatteur. Pour moi, ça ne pose pas trop de problème, mon mari est féministe aussi. Mais je pense que ce n’est pas qu’en Chine. Ailleurs dans le monde aussi quand une femme se bat pour des droits, cela n’aide pas forcément à trouver un mari. En tous cas la question du mariage est très centrale en Chine.
Terriennes : Pensez-vous qu’un jour on puisse vous appeler « les Pussy Riot Chinoises » ?
Li Furui : Je l’espère ! Même si les choses évoluent lentement, nous ne perdons pas espoir, au contraire.
D'autres combats pour les droits des femmes en Chine, dans Terriennes :

Li Furui se compare parfois aux Pussy Riot de Russie, mais dans une posture beaucoup plus "sage".
Esthere Garnier & Damien Miloch

http://information.tv5monde.com/terriennes/faire-entendre-la-voix-des-feministes-en-chine-pas-facile-184875

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Chili: vote pour la dépénalisation de l'avortement thérapeutique,femmes,ivg,

8 Août 2017, 12:48pm

Publié par hugo

Chili: vote pour la dépénalisation de l'avortement thérapeutique
 
Manifestation pour la légalisation de l'avortement, à Santiago, au Chili, le 25 juillet 2017
 
Le parlement chilien a approuvé mercredi un projet de loi de dépénalisation de l'avortement thérapeutique, qui doit maintenant, à la demande de l'opposition, être soumis au Tribunal constitutionnel avant de pouvoir être promulgué.
Le Sénat a approuvé par 22 voix contre 13 un texte établi par une commission mixte qui avait été chargée d'établir une version acceptable par les deux chambres du parlement. La Chambre des députés avait approuvé le même texte quelques heures plus tôt.
Une fois promulguée, la nouvelle législation, initiative de la présidente chilienne Michelle Bachelet, autorisera l'avortement pour les femmes dont la vie est en danger, qui ont été violées ou si le foetus est jugé non viable.
Le vote a été salué par les parlementaires du camp présidentiel, les ministres et les associations favorables à cette mesure qui permet l'avortement thérapeutique alors qu'il était interdit au Chili depuis plus de 20 ans.
Mais le texte doit encore franchir une étape avant sa promulgation par la présidente: les parlementaires de l'opposition conservatrice ont réclamé mercredi que le Tribunal constitutionnel se prononce sur ce sujet, car ils estiment que le texte porte atteinte au principe du droit à la vie qui figure dans la Constitution.
"Cela me fait de la peine que des parlementaires recourent au Tribunal constitutionnel et que ce soient dix personnes qui décident sur ce que nous avons discuté ici depuis plus de deux ans", a déclaré la sénatrice socialiste Isabel Allende.
Pendant plus de 50 ans à partir de 1931, l'avortement avait été autorisé au Chili en cas de danger pour la vie de la mère ou de non-viabilité du foetus.
Mais peu avant la fin de sa dictature (1973-1990), le général Augusto Pinochet avait pénalisé cette pratique avec le soutien de l'Eglise catholique et des milieux conservateurs

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http://information.tv5monde.com/terriennes/chili-vote-pour-la-depenalisation-de-l-avortement-therapeutique-184438

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