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handicapes,articles et livres

Handicap : sortir Amélie de son isolement,handicape,articles handicape

3 Octobre 2013, 22:23pm

Publié par hugo

Handicap : sortir Amélie de son isolement
Par Florian Gouthière (propos recueillis par)
rédigé le 27 septembre 2013, mis à jour le 30 septembre 2013



Amélie Loquet, 19 ans, est atteinte du syndrome de Prader-Willi, de troubles autistiques et de troubles envahissants du développement. Faute de place en établissement médico-social, elle vit chez ses parents depuis un an. La famille d'Amélie, avec l'appui de l'Union nationale des associations de parents de personnes handicapées (Unapei), a engagé une procédure de référé-liberté pour faire valoir ses droits fondamentaux. Marie-Claire Loquet, la mère d'Amélie, a accepté de témoigner de cette situation. Le tribunal administratif de Pontoise (Val-d'Oise) statuera vendredi 4 octobre 2013 sur cette demande.






Handicap : sortir Amélie de son isolement
Dans quelle situation vous trouvez-vous aujourd'hui ?
Mme Loquet : "Amélie, qui a 19 ans, est 24 heures sur 24 chez nous depuis fin septembre 2012. Elle est isolée, est sans relations sociales ni activités. Elle végète à la maison. Nous avons alerté la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), le Conseil général et même la mairie de notre commune. De ces derniers, il n'y a eu aucune réaction. On nous a seulement dit : débrouillez-vous, adressez-vous ailleurs. Nous étions en contact avec l'Unapei locale, qui nous a proposé de déposer une requête en référé-liberté (voir encadré). L'objectif est simplement de sortir Amélie de son isolement, de lui trouver un établissement."


Comment cette situation s’est-elle mise en place ?
Le référé liberté (ou référé injonction) est une procédure judiciaire qui peut être utilisée par un citoyen "si une décision prise à son encontre par une administration ou un organisme chargé d'un service public porte une atteinte grave et manifestement illégale à l'une de ses libertés fondamentales".


Mme Loquet : "Les enfants atteints du syndrome de Prader-Willi sont assez compliqués. En plus de ce syndrome, Amélie présente également des troubles autistiques. Elle a aussi des manies. Elle bouge beaucoup, et a énormément de difficultés à se concentrer.


"Dans l'Institut médico-éducatif (IME) qui l'accueillait, elle avait lié un contact très fort, un lien affectif réel avec une éducatrice. Malheureusement, celle-ci a déménagé en mai 2012. Pour Amélie, ce fut une catastrophe, une véritable panique. L'établissement s'est trouvé sans solutions. Amélie devenue majeure, aucun Institut médico-professionnel (IMP) n'a voulu la prendre, affirmant qu'elle était trop difficile à gérer.


"L'amendement Creuton de 1989 stipule qu'une personne handicapée placée en établissement a le droit de rester dans cet établissement si elle ne peut être admise dans une structure pour adulte. C'est la loi. En dépit de cet amendement, Amélie a quitté son IME, car ils ne voulaient tout simplement plus d'elle.


"Pour nous obliger à la retirer, ils ont exercé des pressions constantes, qui datent même d'avant le départ de l'éducatrice. Mon mari, qui travaille la nuit, recevait constamment des plaintes de la part de la direction de l'IME, et devait se rendre sur place pour récupérer Amélie. En 2009, on lui a demandé, de façon provisoire, de garder Amélie l'après-midi. Le provisoire est devenu permanent. J'ai dû quitté mon emploi mi-2010 pour m'occuper d’Amélie. Mais j'ai dû reprendre un travail a mi-temps, en avril 2012, parce que nous avions besoin d'argent.


"Mais avoir Amélie seulement le matin, c'était déjà trop pour la direction de l'IME. Au mois de septembre 2012, l'établissement a appelé les pompiers pour qu'elle soit emmenée à l'hôpital. Mon mari s'y est rendu, elle n'avait absolument rien. Les personnes de l'IME nous on expliqué que désormais, au moindre problème avec notre fille, ils réagiraient ainsi : en appelant les pompiers. Si nous ne voulions pas de cette "solution", nous devions retirer Amélie. De guerre lasse, nous avons cédé à la pression. Nous nous disons aujourd'hui que nous avons eu tort d'accepter. Mais elle souffrait, et aurait encore souffert.


"Les enfants hypersensibles comme Amélie ressentent très fortement cette situation de rejet. Cela a des répercussions. D'un autre côté, elle ne comprend pas pourquoi elle n'a plus le droit d'aller dans ce lieu où elle se rendait quotidiennement depuis onze ans."


Qui vous aide aujourd'hui à vous occuper de votre fille ?
Mme Loquet : "Personne. Nous n'avons aucun relais. Aucun. Nous n'avons aucune nouvelle de la MDPH. On se relaie, avec mon mari : il va faire les courses, je la garde. Nous avons une allocation financière minimale, mais cela ne résout absolument rien. Amélie, à dix-neuf ans, est sans activité ! Elle n'est pas stimulée, ne progresse pas. Ses troubles ont augmenté, car elle n'a plus de dérivatifs. Il faut des gens formés pour l'accompagner, et nous ne sommes que deux, mon mari et moi. La situation est intenable, pour nous, pour son frère de dix-sept ans.


"Nous avons déposé la requête le 27 septembre 2013. Nous attendons simplement que l'on oblige l'Agence Régionale de Santé (ARS) et le Conseil régional à trouver une place dans un établissement. Nous faisons cela pour Amélie, pour nous, mais aussi pour d'autres, car il y a de très nombreuses familles dans la même situation que nous. S'il y a un jugement en notre faveur, nous espérons que celui-ci fera jurisprudence."


En savoir plus


Sur Allodocteurs.fr :


Handicap : la chronique de Philippe Croizon
Scolarisation des enfants handicapés : ''grandir ensemble pour vivre ensemble''
Prader-Willi : entre faiblesse musculaire et hyperphagie
Et aussi :


Unapei
Fédération d'associations française de représentation et de défense des intérêts des personnes handicapées mentales et de leurs familles.

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Un budget 2013 en hausse pour la politique du handicap,handicape,politiques,

30 Septembre 2013, 05:08am

Publié par hugo

Un budget 2013 en hausse pour la politique du handicap
Photo : PhotoAlto
Photo : PhotoAlto
11/10/2012
La politique en faveur du handicap bénéficie, avec le projet de budget 2013, d'une hausse des crédits. L'Allocation pour adulte handicapé augmente de 8,5 %. Les établissements et les services pour personnes handicapées bénéficieront d'un Ondam à 3,3 %, supérieur à l'Ondam global à 2,7 %.


La Grande Conférence sociale de juillet dernier avait établi que l'emploi des personnes en situation de handicap faisait partie des actions à développer. La mobilisation gouvernementale en faveur du handicap s'est traduite récemment par la circulaire du 4 septembre du Premier ministre instituant l'intégration de la question du handicap dans chaque projet de loi. Une dynamique renforcée avec le budget 2013.


En 2013, les moyens en faveur des personnes en situation de handicap sont en hausse de 6,3 % par rapport à 2012. Le montant des crédits s'élève à 11,2 milliards pour "la prise en charge de prestations permettant d'assurer un revenu d'existence (AAH, Allocation supplémentaire d'invalidité) et des mécanismes d'incitation à l'activité professionnelle", précise le projet de loi de finances 2013.


Avec un Ondam médico-social à 4 % - au regard de l'Ondam global à 2,7 % - les dépenses en faveur de la politique du handicap seront favorisées. Les établissements et services médico-sociaux bénéficient d'une hausse de crédits de 3,3 %, avec 9 milliards d'euros (286 millions en plus par rapport à 2012). Ce qui permettra en outre, précise le ministère, la création de plus de 3 000 places et le développement des services à domicile comme les Ssiad.


L'Allocation pour adulte handicapé en hausse


Avec 8,2 milliards d'euros, l'Allocation pour adulte handicapé (AAH) est en hausse de 8,5 %. Le ministère du Budget a en outre réaffirmé la poursuite de l'harmonisation des modalités d'attribution de l'AAH par les MDPH "après l'entrée en vigueur de nouvelles conditions de déclaration et de cumul des revenus d'activité professionnelle des allocataires en 2011, dans un objectif de réduction des disparités" (source : "Les missions de l'État", p. 103).


Parmi les contributions de l'État, le maintien de la taxe sur la valeur ajoutée à 5,5 % des ventes portant sur certains appareillages : ascenseurs et équipements spéciaux pour personnes handicapées.


Mots-clés


personnes handicapées
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SANTÉ ET SOLIDARITÉ
La notion de handicap sera prise en compte dans les projets de loi
18/09/2012

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Handicap : le défi de l'égalité,egalite,articles femmes hommes,handicapes

30 Septembre 2013, 03:20am

Publié par hugo

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Handicap : le défi de l'égalité
AFP
AFP
25/09/2013
Le Comité interministériel du handicap s'est réuni pour la première fois sous l'égide de Jean-Marc Ayrault. La jeunesse, l'emploi, l'accessibilité et l'accompagnement médico-social sont les 4 champs d'action prioritaires pour faire advenir l'égalité réelle entre personnes handicapées et valides.




(Vous pouvez grossir la taille de la police en utilisant la fonction A+)
Donner un nouvel élan à la politique du handicap. Bâtir une société plus inclusive et une citoyenneté pleine et entière pour toutes les personnes handicapées. Lutter contre toutes les formes de discrimination et relever enfin le défi de l'accessibilité.
Par cette première réunion du Comité interministériel du handicap (CIH) depuis sa création en 2009, le Gouvernement s'est donné mercredi 25 septembre des objectifs concrets pour faire advenir une égalité réelle entre personnes handicapées et personnes valides. (lire le communiqué de presse du Premier ministre)
Pourquoi un Comité interministériel du handicap ?


Puisque l’égalité entre personnes valides et personnes handicapées doit s’éprouver dans tous les domaines, alors l’ensemble des ministres sont concernés par la politique du handicap. Le Comité interministériel du handicap n’avait jamais été réuni depuis sa création. Il était temps d’y remédier et de signifier l’implication pleine et entière de ce Gouvernement pour l’inclusion des personnes handicapées.


Une politique du handicap ne peut se résumer à une politique spécifique, bien au contraire c’est dans chaque politique ministérielle que l’enjeu du handicap doit se décliner.
Jean-Marc Ayrault
Le CIH s’inscrit dans la continuité de certaines mesures déjà prises par le Gouvernement : prise en compte des besoins des personnes handicapées dans les conditions d’âge des emplois d’avenir ou des contrats de génération, adoption du troisième plan autisme ou encore décision de professionnaliser les AVS.


La conférence nationale du handicap de 2014 sera l’occasion d’établir un premier bilan des engagements pris lors du CIH.


4 champs d'action prioritaires




1. La jeunesse


Parce que l'objectif premier donné par le président de la République d'offrir à toute la jeunesse une vie meilleure ne doit laisser personne sur le bord du chemin. La priorité est d'accueillir les enfants dès la crèche et d'ouvrir grand les portes de l'école.
• Un droit à formation pour les parents soumis à la concertation avec les partenaires sociaux ;
• l’adaptation des crèches à l’accueil d’enfants handicapés ;
• vers une formation "handicap" pour les professionnels de la petite enfance et les enseignants ;
• la CDIsation des 28 000 auxiliaires de vie scolaire sous contrat d’assistants d’éducation ;
• la création d’un diplôme d’Etat de l’accompagnement, spécialité milieu scolaire ;
• 700 places en unité d’enseignement en maternelle pour les jeunes autistes ;
• plus de centres de loisirs et de vacances ouverts aux enfants handicapés...


2. L'emploi


La feuille de route du CIH doit permettre de :
• Mieux former les travailleurs par un volet handicap dans la réforme de la formation professionnelle, le recrutement d’apprentis dans la fonction publique et l'ouverture de centres de rééducation professionnelle modernisés.
• Accompagner tout au long du parcours professionnel, renforcer l’offre du service public de l’emploi.
• Soutenir l’activité des travailleurs handicapés en valorisant la sous-traitance auprès de travailleurs indépendants handicapés et en harmonisant l’obligation d’emploi des secteurs public et privé.


3.L'accessibilité


L’accessibilité est la condition sine qua non de l’égalité : se donner les moyens de réussir la mise en accessibilité du cadre bâti, de la voirie et des transports est donc un impératif. Le retard accumulé depuis 2005 compromet le respect de l’échéance de 2015. Ce constat lucide n’est pas un renoncement ; il appelle au contraire une mobilisation inédite. La feuille de route prévoit de relever d'autres défis en matière d'accessibilité :
• faciliter la vie d’usager et de client en rendant accessibles les sites internet publics notamment ;
• faciliter la vie de citoyen par la mise en accessibilité de tous les processus électoraux et en rendant la communication gouvernementale accessible ;
• faciliter l’accès à la culture et au sport (volet handicap dans les projets des fédérations sportives, soutien aux producteurs pour l’accessibilité des films français...)
4. Le dépistage, l'accès aux soins et l'accompagnement médico-social


• Agir dès le plus jeune âge, par la prise en charge intégrale des frais de transport des enfants vers les CAMSP et la mise en oeuvre d'un programme national de repérage-dépistage-diagnostic précoces des handicaps chez l’enfant.
• Améliorer le service rendu par les MDPH grâce à la dématérialisation totale des échanges avec les MDPH, et la simplification de l’attribution des cartes de stationnement.
• Favoriser le maintien à domicile et faciliter l’accès aux soins...
► Retrouvez l'intégralité des mesures prévues dans la feuille de route gouvernementale en téléchargeant ci-dessous le relevé de décisions.

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Handicap: l'objectif de l'accessibilité pour tous pas atteint en 2015,handicape,articles femmes hommes,

28 Septembre 2013, 03:31am

Publié par hugo

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Handicap: l'objectif de l'accessibilité pour tous pas atteint en 2015
Publié le 25.09.2013, 20h40
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La France ne va pas atteindre son objectif prévoyant de rendre accessible tous les lieux publics aux personnes handicapées d'ici 2015, ont annoncé mercredi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le Comité interministériel du handicap (CIH). La France ne va pas atteindre son objectif prévoyant de rendre accessible tous les lieux publics aux personnes handicapées d'ici 2015, ont annoncé mercredi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le Comité interministériel du handicap (CIH). | Jacques Demarthon Zoom RéagirAgrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile La France ne va pas atteindre son objectif prévoyant de rendre accessible tous les lieux publics aux personnes handicapées d'ici 2015, ont annoncé mercredi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le Comité interministériel du handicap (CIH).
"Notre objectif reste la mise en accessibilité de l'ensemble de la société, les transports, les commerces, les lieux de loisirs et de culture" a déclaré à la presse le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à l'issue d'une réunion du CIH à Matignon et d'une rencontre avec des associations de défense des handicapés.
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"Hélas, nous sommes obligés de constater qu'entre l'objectif d'accessibilité fixé en 2005 et le grand rendez-vous de 2015, nous serons encore loin du compte", a-t-il admis.
La loi de février 2005 vise à garantir l'égalité des droits et des chances aux personnes handicapées, notamment en renforçant l'accessibilité aux lieux publics (cadre bâti, voirie, transports). Elle fixe l'échéance à 2015.
"Le retard accumulé depuis 2005 compromet le respect de l'échéance de 2015", a reconnu le CIH, qui dénonce dans un document publié mercredi "l'absence de pilotage de la politique d'accessibilité sous les précédents gouvernements".
Toutefois, "il est hors de question de changer la date pour ne pas décourager les bons élèves" qui pourraient atteindre leur objectif d'ici 2015, a affirmé à l'AFP Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l'exclusion.
A ce jour, 60% des lieux publics n'ont toujours pas atteint l'objectif d'accessibilité, a-t-elle précisé.
Le Comité appelle à "une mobilisation inédite", prévoyant notamment la mise en place d'une concertation jusqu'en janvier, de campagnes de communication ou une adaptation des normes.
La concertation devrait notamment permettre de mettre en place des agendas d'accessibilité programmée (Ad'AP) et définir "un dispositif de sanctions administratives financières appropriées pour non-respect des engagements pris dans le cadre" de ces programmes, selon le CIH.
Outre l'accessibilité, le CIH s'est fixé trois priorités: la jeunesse, l'emploi et l'accompagnement médico-social.
"Les annonces en faveur d?une politique ambitieuse et concertée entre les différents ministères vont dans le bon sens, malgré un contexte économique difficile", a salué la Fédération des associations pour adultes et jeunes handicapés (APAJH) pour qui ces déclarations "doivent se transformer en mesures concrètes sur le terrain".
Christel Prado, présidente de l'Unapei (fédération d?associations françaises de représentation et de défense des intérêts des personnes handicapées mentales et de leurs familles), a souligné le "courage" du CIH et a applaudi l'annonce de la prise en charge intégrale des frais de transport des enfants handicapés se rendant en centres spécialisés.
Le CIH se réunissait mercredi pour la première fois depuis son installation par décret en 2009, sous l'autorité de Jean-Marc Ayrault et en présence notamment de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et Mme Carlotti.
Le Comité a pour mission de définir, coordonner et évaluer les politiques conduites par l'État en direction des personnes handicapées.
Une conférence nationale du handicap aura lieu en 2014, "l'occasion d'établir un premier bilan des engagements pris par le comité interministériel du handicap".


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Handicap : la chronique de Philippe Croizon,handicape,articles femmes hommes,articles handicape,

27 Septembre 2013, 01:35am

Publié par hugo

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Handicap : la chronique de Philippe Croizon
Par La rédaction d'Allodocteurs.fr
rédigé le 24 septembre 2013, mis à jour le 24 septembre 2013
Philippe Croizon, le sportif français amputé des quatre membres, auteur d'une traversée de la Manche, propose une chronique sur le handicap. Il nous parle ici de l'accessibilité des personnes handicapées. Situation en France, comparaison avec des pays étrangers... Philippe Croizon fait le point.
Quelle accessibilité pour les personnes handicapées ? - Chronique de Philippe Croizon, du 23 septembre 2013
"Lorsque je me trouvais dans le détroit de Béring, à une centaine de kilomètres du cercle polaire, nous étions dans le petit village de Walles où vivent environ 150 Inuits. Dans ce village, la maison commune est adaptée aux personnes en situation de handicap, l'école est adaptée aux personnes en situation de handicap avec une rampe d'accès, des toilettes et douches adaptées. Même le petit bureau de poste était adapté aux personnes en situation de handicap. Pourtant parmi ces 150 habitants, aucun n'était en situation de handicap."
L'accessibilité des personnes handicapées en France


"En France, un peu plus de 10% de la population vit avec une déficience. À cela il faut ajouter le nombre de personnes âgées, qui est en forte progression démographique dans notre pays, les parents avec poussettes et tous les blessés temporaires. Cela représente une partie importante, même considérable de personnes qui aspirent à l'accessibilité.


"En France, on est loin du paradis Inuit. Il y a eu la loi du 5 février 2005. L'Etat s'est donné dix ans pour rendre notre pays "accessible", faire en sorte que tous les ERP (établissements recevant du public) deviennent accessibles qu'ils soient publics ou privés, les services publics, l'école, l'hôpital, Pôle emploi, les bibliothèques, les mairies...Tous sans exception.


"Un plan sur 10 ans et donc un objectif à atteindre en 2015, soit dans un an et demi. On devrait donc être tout près du but si cette loi ambitieuse avait été appliquée. Problème : elle n'a malheureusement pas été suivie d'un accompagnement ou d'un engagement politique à la hauteur. Sur le terrain le texte n'a donc pas été appliqué réellement ou très partiellement."


Le baromètre de l'accessibilité


"Selon les villes, l'accessibilité est très inégale. L'APF, l'association des paralysés de France, a mis en place un "baromètre de l'accessibilité". Ainsi, aux cinq premières places, on retrouve dans l'ordre Grenoble, suivie de Nantes, Belfort, Caen, Lille. En queue de peloton, on trouve Alençon, Digne-les-Bains, Évreux, Moulins et enfin avec une note catastrophique de 7,4 sur 20, la ville de Chaumont. Vous pouvez consulter le classement de votre ville sur le site de l'APF.


"Quand on voit des villes comme Grenoble, Nantes, etc., qui ont une politique volontariste, cela démontre bien que c'est possible. L'excuse de la crise, mise en avant par de nombreuses municipalités, ne peut donc pas tenir la route."


L'exemple de l'étranger


"Des pays étrangers nous montrent l'exemple. Parmi les pays leaders en termes d'accessibilité, on a coutume de parler de la Suède et plus généralement de la Scandinavie, mais dans ces pays, l'accessibilité des personnes handicapées c'est culturel. La Scandinavie a depuis toujours une politique d'intégration. Au Japon, il y a le respect des aînés, le respect de l'individu en difficulté, donc l'accessibilité n'est pas une contrainte, c'est tout simplement naturel. On peut également parler des États-Unis et plus généralement des pays anglo-saxons, pour d'autres différences culturelles, c'est vraiment la philosophie libérale des droits de l'homme. En clair, on sera toujours intransigeant chez eux dans la lutte contre toute forme de discrimination, tout le monde doit participer sans exception.


"On voit bien les différentes approches entre la conception anglo-saxonne, le sens des traditions nippones lié aux aînés, le mode de fonctionnement des pays scandinaves et puis enfin l'approche française, latine, où la loi est plutôt vécue comme une contrainte.


"En France, il y a encore un gros travail de pédagogie à faire car la loi souffre cruellement d'une incompréhension, il y a un amalgame fréquent entre accessibilité et handicap. C'est pour cette raison qu'il est important aujourd'hui, de mettre en place une campagne d'information qui participerait aux changements des mentalités sur cette question."


Le rêve de Philippe Croizon


"Il y a plein d'exemples positifs sur l'accessibilité en France. La preuve, Les Trophées de l'accessibilité créés en 2010, par l'association "Accès pour tous", (et plein de partenaires qui soutiennent cette cause) récompensent des démarches et des initiatives qui doivent s'inscrire dans la durée.


"L'objectif est de faire découvrir des attitudes, des bonnes pratiques et des réalisations exemplaires. Par exemple, un trophée a été remis en 2012 à des jeunes collégiens de la ville d'Echirolles (38). En voyant leur collège inaccessible à un de leur camarade en situation de handicap qui souhaitait intégrer leur collège, ils se sont mis en action pour faire bâtir une rampe d'accès… Ce qui est remarquable dans cette histoire, c'est qu'ils ont conduit le projet du début à la fin. Et ça a marché ! Ce sont les jeunes qui préparent la cité de demain, et qui peuvent changer la société. Et ce sont les jeunes qui peuvent m'aider à réaliser mon rêve...


"Le rêve de Philippe Croizon, c'est une société où la personne en situation de handicap, ne se posera plus ces questions : Est-ce que je peux aller au cinéma ? Est-ce que je peux aller faire mes courses ? Est-ce que je peux prendre le métro ? Est-ce que je peux trouver un travail ? Et la liste est longue….


"Je rêve que la personne en situation de handicap dise : Je vais au cinéma, je vais faire mes courses, je vais prendre le métro, je travaille grâce aux compétences acquises pendant toute ma formation scolaire sans aucune crainte puisqu'égal de tous !


"Je rêve que sur ces sujets, mon pays soit montré en exemple dans le monde entier comme il l'est pour les droits de l'Homme. Je rêve, ou plutôt nous rêvons de cette société. Mais il ne tient qu'à nous tous que ce rêve devienne tout simplement une réalité."
En savoir plus
Sur Allodocteurs.fr :
Handicap : le cri d'alarme de Philippe Croizon
Handicap : rendre le sport accessible à tous
Handicap et accessibilité : de nombreux retards
Travail et handicap : la lutte contre les préjugés
Handicap : du travail pour tous ?
Handicap : un rapport pour améliorer l'accès aux soins
Des solutions pour l'accueil des adultes handicapés ?
Handicap : rendre le commerce plus accessible aux malvoyants
Maisons du handicap : pourquoi ça ne fonctionne pas ?
Personnes handicapées : une insertion encore difficile
Ailleurs sur le web :
Association des paralysés de France (APF)
Association "Accès pour tous"
Handicap.fr
MOTS CLÉS

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Handicap, comment vivre avec 790 € par mois,handicape,articles femmes hommes,

26 Septembre 2013, 00:28am

Publié par hugo

Handicap, comment vivre avec 790 € par mois
Ce mercredi 25 septembre se réunit le comité interministériel sur le handicap (CIH), qui n’abordera pas le thèmes des ressources, poutant essentiel.


25/9/13
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cle
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L’allocation aux adultes handicapés (AAH), censée couvrir les dépenses courantes, est insuffisant... ENGEL G. / URBA IMAGES
L’allocation aux adultes handicapés (AAH), censée couvrir les dépenses courantes, est insuffisante pour une majorité de ses bénéficiaires.
Plus de 900 000 personnes perçoivent en France l’allocation aux adultes handicapés (AAH), dont le montant a été porté à 790 € pour une personne sans ressources. Une somme insuffisante pour nombre de bénéficiaires.


AVEC CET ARTICLE
cle Handicap, une rentrée sous le signe de la rigueur
Sandrine Raimbault, 26 ans, atteinte d’une malformation de la moelle épinière et en fauteuil depuis l’enfance, a pour seule ressource l’allocation aux adultes handicapés (AAH). Cette prestation, qui a été revalorisée de 1,75 % le 1er septembre dernier pour atteindre 790 €, est censée couvrir les dépenses courantes : nourriture, habillement, etc. « ça n’est évidemment pas suffisant », estime la jeune femme.


Même si elle est bénéficiaire de l’aide personnalisée au logement (APL), tous les mois elle paie 150 € de loyer de sa poche au foyer des jeunes travailleurs de Suresnes (Hauts-de-Seine), où elle est logée. « Je fais attention à tout, je compare systématiquement les prix, mon budget nourriture n’excède pas 200 € par mois, détaille-t-elle. Lorsque j’ai payé l’électricité, Internet, le téléphone, les transports, il ne me reste quasiment rien. »


Elle renonce aussi à certaines dépenses de santé, comme le dentiste, ou l’ostéopathe, pourtant conseillé par le kinésithérapeute qu’elle voit deux fois par semaine.


FRAIS DE SANTÉ ET MÉDICAMENTS PAS OU PLUS REMBOURSÉS
« Lorsqu’on est en situation de handicap, les dépenses de santé sont très importantes. Il faut entretenir son fauteuil, prendre toutes sortes de médicaments dont on a parfois la surprise de découvrir qu’ils ne sont pas ou plus remboursés ! », renchérit Odile Maurin, représentante départementale de l’Association des paralysés de France (APF) de Haute­Garonne.


La quarantenaire, équipée depuis dix ans d’un fauteuil électrique, pointe ces petites dépenses non prises en charge qui font son quotidien : pansements, crèmes, ultralevure ou baume à lèvres pour lutter contre les effets secondaires de certains antibiotiques. Des frais qu’elle évalue à 100 € par mois. « Sans un récent héritage, je ne pourrais pas joindre les deux bouts. »


« Il y a des spécialités auxquelles les bénéficiaires de l’AAH renoncent : ophtalmologie, gynécologie, soins dentaires, etc. », confirme Alain Rochon, président de l’Association des paralysés de France. « À taux plein, cette allocation est inférieure au seuil de pauvreté (NDLR : 970 €) ; est-ce digne ? Ce montant est indécent », juge Christel Prado, présidente de l’Unapei (Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales).


LES ASSOCIATIONS RÉCLAMENT LA CRÉATION D’UN REVENU UNIQUE
Odile Maurin déplore également la complexité des systèmes de prise en charge du handicap. « C’est une jungle administrative, je suis une privilégiée car je connais mes droits sur le bout des doigts, mais je ne m’en sors pas. » Le taux d’invalidité de 80 %, qui permet le versement de l’AAH à taux plein, doit être révisé tous les deux ans.


Lorsque l’allocation complète un revenu d’emploi à temps partiel ou une pension d’invalidité, comme c’est le cas pour Odile Maurin, une déclaration de ressources doit être remplie tous les trois mois, même si celles-ci n’ont pas changé. Sinon, la prestation n’est plus versée. Pour Christel Prado, « cette complexité fait que nombre de personnes perdent leurs droits ou ne les réclament pas ».


Quant au complément de ressources ou à la prestation de compensation du handicap, ils ne peuvent être perçus qu’à certaines conditions. C’est pourquoi nombre d’associations, dont l’APF, réclament la création d’un revenu unique au moins égal au montant du smic brut (1 398 €), indépendant des ressources du conjoint.


L’ACCESSIBILITÉ OU LA FORMATION À L’ORDRE DU JOUR, PAS LES RESSOURCES
Les bénéficiaires de l’AAH sont par ailleurs exclus de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C). Résultat, dans le cas d’une hospitalisation prolongée et en l’absence de mutuelle, le forfait journalier hospitalier est à la charge du malade. C’est ce qui est arrivé à Thierry Ansey, hospitalisé durant près d’un an en 2005. « À ma sortie, j’étais endetté et j’ai dû être placé sous curatelle », raconte-t-il.


La question des ressources des personnes handicapées ne sera pas abordée lors de la première réunion, mercredi 25 septembre, du comité interministériel sur le handicap. « La situation économique et financière ne permet pas d’ouvrir le chantier des ressources et des compensations », indique-t-on au ministère. « Nous avons conscience que le contexte économique est difficile et qu’on ne peut pas tout faire en même temps, mais nous sommes déçus », reconnaît Alain Rochon.


« D’autres chantiers très importants, comme l’accessibilité ou la formation, seront à l’ordre du jour, temporise Christel Prado, à l’Unapei. Nous espérons simplement que la question des ressources ne restera pas taboue et pourra être abordée lors de la conférence nationale sur le handicap, l’année prochaine ».


Françoise MARMOUYET
cle Handicap, une rentrée sous le signe de la rigueur
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Sotchi, en Russie, se mobilise pour les personnes handicapées,handicape,sante

22 Septembre 2013, 04:17am

Publié par hugo

Sotchi, en Russie, se mobilise pour les personnes handicapées
Publié le 19 septembre 2013 | Commentaire (0)
Sotchi, en Russie, se mobilise pour les personnes handicapées
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A l’approche des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver, qui se dérouleront au début de l’année 2014 en Russie, la ville de Sotchi a déjà énormément facilité la mobilité des personnes handicapées. On la surnomme l’ « oasis pour les personnes à mobilité réduite. » Les autres villes du pays ont encore beaucoup d’efforts à faire.
Alors que la Russie est pointée du doigt quant à sa pénalisation de la « propagande homosexuelle », le pays semble avoir fait des efforts en matière de mobilité pour personnes handicapées. Du 7 au 16 mars 2014, la ville russe de Sotchi accueillera les XIe Jeux paralympiques d’hiver, juste après les XXIIe Jeux olympiques en février. Pour offrir les meilleures conditions aux participants et aux supporters, quelle que soit leur condition physique, la Fédération de Russie a dû aménager la ville de Sotchi de manière « confortable » et « sécurisée. » Distributeurs de billets, hôtels, hôpitaux et autres infrastructures se transforment peu à peu jusqu’au mois de décembre. Plus de 2 000 infrastructures ont déjà vu le jour.

La date limite est fixée à dans quatre mois
Aujourd’hui, à moins de cinq mois des Jeux olympiques d’hiver 2014, la mobilité des personnes handicapées s’est donc fortement améliorée. Yevgeny, handicapé depuis qu’il est tombé du 4e étage d’un immeuble, n’avait « plus nagé dans la mer pendant 4 ans » et a pu « nager cette année comme n’importe qui d’autre. » « Il faut que ça tombe partout en Russie. Il ne devrait pas y avoir d’oasis en Russie », lance Oleg Rysev, vice-président de l’association des personnes handicapées. Pour le moment, seule la moitié de la ville a été à ce jour aménagée pour les aider, selon la mairie de Sotchi.
Par marieclaire.fr / News

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Minime augmentation de l’aide aux handicapés pour la rentrée 2013,handicape,articles handicape

6 Septembre 2013, 23:13pm

Publié par hugo



Minime augmentation de l’aide aux handicapés pour la rentrée 2013
Par Céline le Lundi 2 septembre 2013 - Actualités.
Réévaluée au 1er septembre 2013, l’allocation adultes handicapés (AAH) passe de 776,59 € à 790,18 € , soit une hausse de 1,75%… seulement.


Une différence notoire face aux progrès réalisés entre 2008 et 2012


Attribuée à plus de 950 000 personnes seules et en situation de handicap ou d’invalidité, cette augmentation provoque de nombreuses réactions au sein des associations qui estiment à 2 millions le nombre de personnes handicapées vivant sous le seuil de pauvreté en France. En effet, sous le quinquennat du président Sarkozy, l’augmentation de l’AAH avait atteint 25% via deux augmentations par an, en avril et en septembre.


Une augmentation insignifiante pour les associations


Malgré la compréhension d’une conjoncture économique en berne, les associations s’insurgent face à cette décision. Selon elles, cette augmentation serait à peine supérieure à la hausse prévue de l’inflation sur un an et ne permettrait qu’une très faible montée du pouvoir d’achat des allocataires. L’AFP (Association des paralysés de France) demande ainsi au gouvernement de se pencher plus amplement sur la question dans le cadre de la loi de finances 2014 afin d’apporter une véritable réponse aux personnes handicapées ou aux malades vivant sous le seuil de pauvreté.


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La Fonction publique poursuit ses efforts,handicape,respect

6 Septembre 2013, 19:23pm

Publié par hugo

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Sep 03 2013
La Fonction publique poursuit ses efforts


La Fonction publique poursuit ses efforts
Le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la Fonction publique (FIPHFP) a publié cet été son bilan annuel d’intervention. L’essentiel en quatre points.


1 Le taux d’emploi
Suite aux déclarations des employeurs publics réalisées en 2012, le taux d’emploi légal d’agents en situation de handicap dans les trois fonctions publiques est de 4,39 %, soit 196 540 bénéficiaires de l’obligation d’emploi. Ce taux est en augmentation de 0,17 % par rapport à l’année précédente. Il se répartit de la manière suivante :
• Fonction publique de l’État : 3,33 %
• Fonction publique hospitalière : 5,10 %
• Fonction publique territoriale : 5,32 %
Au total, en 2011, les employeurs des trois fonctions publiques ont recruté ou maintenu dans l’emploi 34 675 personnes, soit une hausse de 15 % par rapport à 2010.

2 Les moyens d’action du FIPHFP
En 2012 :
• 90 conventions, pour un montant total engagé de 55,6M d’euros, ont été validées avec des employeurs publics et des centres de gestion de la fonction publique territoriale. Sur le 1er semestre 2013, 24 nouvelles conventions, pour un montant total engagé de 16,7M d’euros, ont été validées.
• 2374 employeurs ont fait appel aux aides fi-nancières du FipHFp via la plateforme en ligne, pour un montant total de 13,5M d’euros, en augmentation de 14 % par rapport à 2011 (1596 employeurs Sur le 1 er semestre 2013).
• 220 employeurs ont bénéficié du programme d’aide à l’accessibilité des locaux professionnels, entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2012, pour un montant de 25,4M d’euros. Pour le 1er semestre 2013, 7,4M d’euros ont été financés en matière d’accessibilité.
• 1694 contrats d’apprentissage ont été financ és dans le cadre d’aides de la plate-forme du FIPHFP ou de conventions avec des employeurs publics, pour un montant total de 4,9M d’euros.

3 recours au secteur protégé

Le montant des dépenses des employeurs publics assujettis au FIPHFP auprès des entreprises du secteur protégé (Ésat et entreprises adaptées) est passé de 128,8 M d’euros au 1er janvier 2009 à 130,9 M d’euros au 1er janvier 2011. L’augmentation est de 59 % entre 2006 et 2012.

4 contributions recouvrées

En 2012, troisième année de recouvrement des contributions sans réduction d’assiette, le montant des contributions collectées atteint 158,12 M d’euros.


Un nouveau président pour le comité national

Depuis avril, André Montané a pris la tête du Comité national du Fonds pour l’Insertion des personnes han-dicapées dans la Fonction publique (FIPHFP) pour un mandat de 3 ans. Il succède ainsi à Didier Fontana, président du Comité national du FIPHFP depuis novembre 2007. André Montané est membre du collège des employeurs de la fonction publique territoriale au sein de l’instance de gouvernance du FIPHFP. Il est vice-président du Conseil général de l’Ariège. « Nos prédécesseurs ont posé les fondements du FIPHFP, ils l’ont organisé, structuré, rendu opérationnel, a-t-il déclaré. Ils ont obtenu en 6 ans des résultats qu’il convient de saluer et qui sont remarquables. Nous devons amplifier notre action auprès de l’ensemble des employeurs publics et devenir une référence en matière d’accompagnement et de solutions innovantes. Ces deux orientations permettront au FIPHFP de rendre les fonctions publiques exemplaires, tant en matière de recrutement, de maintien dans l’emploi que de formation en direction des personnes en situation de handicap ». À noter, par ailleurs, qu’Agnès Duguet a quant à elle été élue vice-présidente de ce Comité national. Représentante de la Fédération syndicale unitaire (Fsu), elle est membre du Comité local FIPHFP d’Île-de-France. Le Comité national est l’organe délibérant (conseil d’administration) du FIPHFP. Il arrête les orientations générales de l’action du Fonds, ses lignes directrices et vote son budget.

Crédit photo : Fotolia.

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Les personnes handicapées défileront pour le respect de leurs droits,handicape,articles handicape

28 Août 2013, 04:27am

Publié par hugo

ACTUALITÉ FIL INFO Les personnes handicapées défileront pour le respect de leurs droits
publiée le 27/08/2013 à 15:28 | Vu 162 fois
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Strasbourg / Le 11 septembre prochain
Les personnes handicapées défileront pour le respect de leurs droits
Deux cents à 250 personnes handicapées défileront à Strasbourg le 11 septembre prochain pour défendre leurs droits. Pour sa 6e édition, cette Freedom Drive, à l’initiative de l’ENIL (le réseau européen pour la vie autonome), réunira des personnes venues de plus de 20 pays différents.


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Objectif : défiler avec béquilles, fauteuils roulants, chiens guides jusqu’au Parlement européen avant une réunion avec les eurodéputés. « On souhaite que le Parlement européen essaye de faire pression sur les gouvernements pour garantir le respect de nos droits » explique Jean-Pierre Ringler, le président de Coordination Handicap et Autonomie. « Avec la crise économique, il y a une tendance à restreindre les prestations envers les handicapés. »


L’ENIL a collecté en ce but des témoignages dans différents pays d’Europe illustrant le non-respect de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées. Comme par exemple la difficulté pour inscrire un enfant trisomique dans une école (lire sur le site de l'ENIL le témoignage des parents).


Le mouvement milite pour que les personnes handicapées deviennent maîtres de leur vie. « Pouvoir faire ce que l’on veut quand on le veut, c’est ça la vie autonome » décrit Jean-Pierre Ringler avant d’ajouter : « On veut surtout être associé aux décisions qui nous concernent. » Comme le dit leur slogan : « Nothing about us without us. »


La marche se déroulera le 11 septembre après un rassemblement place de la République à 10h. Des conférences auront lieu les 9 et 10 septembre.


Pour accéder au site internet de l'ENIL, cliquez ici. Pour accéder à celui de Coordination Handicap et Autonomie, cliquez là.

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