Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

feministes

La réforme-santé "Trumpcare" accusée de viser surtout les femmes,femmes,sante,ivg,

14 Mai 2017, 23:35pm

Publié par hugo

La réforme-santé "Trumpcare" accusée de viser surtout les femmes
Manifestation contre l'abrogation de l'Obamacare à Washington le 4 mai 2017
Manifestation contre l'abrogation de l'Obamacare à Washington le 4 mai 2017
afp.com - NICHOLAS KAMM
14 MAI 2017
 Mise à jour 14.05.2017 à 18:38 
Par Veronique DUPONT
 AFP 
© 2017 AFP
dansAccueilLa uneMédecine / santéLe droit à l'avortement malmené
La réforme du système de santé baptisée "Trumpcare", adoptée à la Chambre des représentants, est vertement critiquée et qualifiée d'agression contre les femmes par nombre d'experts, assureurs, médecins et militants, même si le texte devrait être édulcoré au Sénat.

Le Congrès américain des obstétriciens et gynécologues (ACOG) dénonce "une attaque contre la santé des femmes", qui "décime l'accès aux soins des patientes à bas revenus". Il fustige le choix donné aux Etats de ne plus couvrir des soins essentiels comme les maternités, ou les nouvelles "barrières à l'avortement".

L'American Health Care Act (AHCA), surnommé "Trumpcare", "va nuire de manière disproportionnée" aux femmes, renchérit Allison Hoffman, experte en droit et politique à l'université UCLA.

Ange-Marie Hancock, professeure en sciences politiques à la faculté USC, va jusqu'à qualifier le texte d'"anticonstitutionnel".

Mme Hoffman rappelle qu'historiquement la santé des femmes était "négligée" par les politiques publiques américaines: les patientes devaient payer plus cher leurs assurances à cause notamment de l'éventualité de grossesses.

- Retour en arrière

La loi "Obamacare" y remédiait en interdisant de faire payer plus les femmes, mais la nouvelle réglementation reviendrait en arrière.

Les assureurs aussi se montrent critiques: Pat Salas, présidente de l'organisme de conseil en assurance SBHIS, estime que "les femmes et les enfants qui n'avaient pas de couverture santé avant (la loi santé d'Obama) vont être les premiers touchés".

"Obamacare n'était pas tenable, il avait des failles partout, mais on devait le réparer, pas le supprimer", insiste Mme Salas.

Très décrié, un amendement républicain à l'AHCA donne la possibilité aux Etats de demander une exemption pour ne pas respecter certaines règles d'Obamacare, notamment l'interdiction de faire payer plus aux personnes ayant des antécédents médicaux.

Pour les républicains, cela mettrait fin à une coûteuse mesure d'Obamacare et permettrait de faire baisser les primes tout en redonnant plus de flexibilité aux autorités locales et aux organismes de couverture.

Mais certains militants du camp démocrate, des experts progressistes et des médias ont clamé que l'AHCA pourrait permettre dans certains cas de qualifier les viols ou violences conjugales comme des antécédents médicaux, ce qui a généré une levée de boucliers ces derniers jours.

Une description exagérée selon Allison Hoffman: le viol et les violences domestiques ne pourraient être considérés indirectement antécédents que "s'ils ont pour conséquence un problème médical". Des lois anti-discriminations dans beaucoup d'Etats rendent ce scénario encore plus improbable.

En revanche, "les grossesses étaient dans certains cas" classées comme antécédents avant Obamacare, notamment les césariennes, et pourraient l'être de nouveau, souligne-t-elle.

- Bête noire -

Autre point de friction: l'organisation de planning familial Planned Parenthood (PP) est directement ciblée par le texte, qui envisage de supprimer ses financements fédéraux pour un an, soit jusqu'à 550 millions de dollars, 42% de son budget.

Donald Trump, qui a fait de l'abrogation d'Obamacare une priorité, avait aussi promis pendant sa campagne de "dé-financer" PP, pour séduire notamment les évangélistes chrétiens anti-avortement.

Planned Parenthood, qui revendique 2,5 millions de patients, essentiellement des femmes à bas revenus et issues de minorités, est le premier fournisseur de soins gynécologiques du pays mais aussi celui d'IVG, ce qui en fait la bête noire des "pro-life" comme l'organisation Susan B.

Celle-ci qualifie l'AHCA de "victoire": "Le texte législatif détourne des fonds publics de Planned Parenthood, la plus grosse entreprise d'avortement du pays, vers des centres de soins de base ou de prévention pour les femmes et les jeunes filles".

Malgré les effets d'annonce, la bataille du gouvernement Trump contre Planned Parenthood n'a eu qu'un succès modéré jusqu'à présent.

Il y a un mois, le président américain avait abrogé une directive de l'ère Obama destinée à sanctuariser les financements publics du planning familial, mais "en termes d'effets sur le terrain, l'impact était faible", constate Allison Hoffman.

Le récent accord sur le budget ne mentionnait pas non plus de suppression des fonds fédéraux alloués à Planned Parenthood.

Le texte de l'AHCA est plus offensif mais d'après les experts, il a peu de chances d'être adopté tel quel.

Le Sénat pourrait l'amender drastiquement et les deux chambres devront alors négocier un accord "qui pourrait s'avérer impossible", anticipe Allison Hoffman.

Ange-Marie Hancock s'attend à ce que les militants pour la santé des femmes fassent monter la pression sur le Sénat. Au cours des tractations, elle prédit que le "problème des antécédents médicaux sera résolu" mais que Planned Parenthood pourrait être l'une des victimes sacrificielles.

USAsantépolitiqueloisavortementgynécologie
Par Veronique DUPONT
AFP
© 2017 AFP
Mise à jour 14.05.2017 à 18:38
SUR LE MÊME THÈME

http://information.tv5monde.com/terriennes/la-reforme-sante-trumpcare-accusee-de-viser-surtout-les-femmes-169459

Voir les commentaires

La Maison de la Paix en France, un lieu de spiritualité musulmane au féminin,femmes,feminisme,

14 Mai 2017, 23:15pm

Publié par hugo

Share articleAjouter un commentaire
islamspiritualitémusulmanessoufisme
La Maison de la Paix en France, un lieu de spiritualité musulmane au féminin
Un atelier danse pour les femmes, à la Maison de la paix, à Houilles, en banlieue ouest de Paris
Un atelier danse pour les femmes, à la Maison de la paix, à Houilles, en banlieue ouest de Paris
(c) Maison de la paix
La Maison de la Paix, dédiée aux enseignements issus de la tradition soufie, est née à l'été 2016 en région parisienne. Ouverte à tous, elle met l'accent sur des activités réservées aux femmes. Rencontre avec ces musulmanes tournées vers la sagesse et la spiritualité.
13 MAI 2017
 Mise à jour 13.05.2017 à 12:26 par    
Elise Saint-Jullian
dansAccueilTerriennesFéminismesFemmes, le poids des religions
Une vingtaine de femmes de tous les âges et de tous horizons sont assises en cercle sur des tapis, en position de méditation. Elles sont venues, en ce week-end d'automne 2016, à l’inauguration de la Maison de la Paix située à Houilles) 20 kms à l'ouest de Paris).

C’est dans cette grande bâtisse entourée d’un jardin propice au recueillement et à la détente, que sont proposées diverses activités basées sur le soufisme. Un courant mystique et ésotérique de l’islam, qui dans les années 1970 attira nombre d'artistes européens, tel le chorégraphe Maurice Béjart. Sa pratique passe entre autres par le dhikr (souvenir, rappel de Dieu par des invocations), par la danse des derviches tourneurs, ou encore par le chant.

Portée par Fawzia al Rawi qui enseigne le soufisme aux femmes depuis plus de vingt ans, cette Maison est la quatrième à ouvrir ses portes, après Vienne, Jérusalem et Marrakech.
Fawzia al Rawi enseigne le soufisme aux femmes depuis plus de vingt ans
Fawzia al Rawi enseigne le soufisme aux femmes depuis plus de vingt ans
(c) Elise Saint-Jullian
« L’idée de la Maison de la Paix était d’ouvrir un endroit spécifique pour les femmes musulmanes ou non, afin qu’elles se rencontrent, échangent et développent leur spiritualité », explique Fawzia al Rawi, notre guide soufie d’origine irakienne et autrichienne.

Il y a des choses qu’on peut vivre plus librement entre femmes seulement
Aya Annika Skattum, Maison de la paix
« La majorité de nos propositions sont ouvertes à tous. Mais il y aura des ateliers réservés aux femmes comme le  "Cercle des guérisseuses" ou la "Danse des femmes". En Occident nous n’avons pas vraiment l’habitude de cette séparation hommes femmes. Mais je pense qu’on en a besoin. Il y a des choses qu’on peut vivre plus librement entre femmes seulement », ajoute Aya Annika Skattum, à l’initiative de la Maison de la paix à Paris, et élève de Fawzia Al Rawi depuis 2008. A leurs côtés pour ce projet qu’elles financent avec leurs propres économies, Kahina Bahloul. Egalement présidente de l’association Parle-moi d’islam sur le web, elle tente à travers des vidéos de lutter contre les préjugés sur l’islam, dont ceux portés sur les femmes musulmanes.

L’atelier du jour porte sur le pouvoir de guérison des 99 noms divins. Un atelier alliant corps et esprit, discussions et moments de pratique. Petit à petit les langues se délient et s’établit un partage entre femmes, tissé de confessions, d'instants de rires et de larmes. Parmi les femmes présentes, Catherine, bouddhiste, mais aussi adepte depuis une dizaine d’années des enseignements de Fawzia Al Rawi : « Ce travail entre nous fait tomber toutes les barrières, toutes les peurs. Il y a une puissance féminine qui émane du groupe. Nous ressentons aussi de l’amour, de l’entraide et de la joie », atteste la sexagénaire, venue avec sa fille. 

La Maison de la Paix, à Houilles, lieu de spriritualité soufie
La Maison de la Paix, à Houilles, lieu de spriritualité soufie
(c) Elise Saint-Jullian
La danse, un rituel sacré de passage et d'initiation
Ici en effet, mères, grands-mères, jeunes filles se retrouvent ensemble. Une rencontre inter-générationnelle indispensable pour la guide, ayant elle-même reçu une éducation soufie par sa grand-mère en Irak et ayant toujours été épaulée par des femmes durant les différents rites de passage de la vie.
« Faire des initiations, des fêtes permet de marquer et de célébrer le passage du statut de petite fille à celui de femme. Les femmes plus âgées aident la petite fille à passer dans cet autre univers, notamment à travers la danse », raconte Fawzia Al Rawi.
 
Danse des menstruations, du mariage ou lors de cérémonies funéraires, l’auteure montre la richesse de celles-ci dans son livre La danse des femmes (Almora, 2015). Elle y explique également comment les danses du bassin et des hanches comme la danse orientale, sexualisées et folklorisées au fil du temps, avaient à l’origine une portée symbolique et spirituelle très importante.

La danse permet une union entre la féminité et la spiritualité

Fawzia Al Rawi, Maison de la paix
« La danse permet une union entre la féminité et la spiritualité » écrit la guide et ajoute qu’elle est une pratique artistique qui permet à la femme de « communiquer avec l’éternel féminin qui l’habite, de s’accepter et d’apprendre à s’aimer ».

Ici l’atelier de « danse des femmes » trouve donc toute sa place, ainsi que la « danse derviche tourneur », enseignée par Aya Skattum, qui dirige également le dhikr du jeudi soir ainsi que la prière.

Deux des livres publiés par Fawzia al Rawi : "Contes de minuit. Un voyage au féminin à travers le Moyen Orient" et "La danse des femmes - rituels et pouvoirs de guérison de la danse orientale"
Deux des livres publiés par Fawzia al Rawi : "Contes de minuit. Un voyage au féminin à travers le Moyen Orient" et "La danse des femmes - rituels et pouvoirs de guérison de la danse orientale"
(c) Elise Saint-Jullian
Une spiritualité enseignée par des femmes
Des rôles spirituels rarement attribués aux femmes dans l’islam, comme le confirme Abdallah, la quarantaine, venu pour l’inauguration et membre d’une confrérie soufie parisienne : « Les femmes, même dans le soufisme n’ont pas toujours leur place. Les méditations dirigées par les femmes, c’est encore rare. Moi ça ne me dérange pas qu’il y ait une voix d’homme ou de femme mais je sais que cela pourrait choquer », confie-t-il.

A retrouver sur ce sujet dans Terriennes : 
>  A Oran, le soufisme conjugue la paix au féminin
> Ouverture d'une mosquée pour femmes au Danemark
> Féminisme islamique : oxymore ou possibilité
> L'islam et la femme, un essai de Zeina el Tibi
> Meriam, tunisienne, musulmane et FEMEN
> Paroles de musulmanes, un documentaire pour écouter celles qu’on n’entend pas
> Que disent les Musulmanes de France, un web-documentaire Terriennes
> "Hijab day" à Sciences-Po : hissez le voile !

Rien ne dit explicitement dans le Coran que les femmes ne peuvent pas diriger la prière. Mais des hadiths (paroles du prophète Mohamed) interdiraient l'imamat des femmes devant une assemblée d'hommes.  Cependant des divergences existent suivant les courants de l'islam. Pourtant, les femmes imams sont encore minoritaires dans le monde et montrées du doigt.

Certaines femmes, encore minoritaires dans le monde et montrées du doigt, ont osé devenir imams, soit dans des mosquées uniquement pour les femmes, mais aussi dans des mosquées mixtes. On les trouve au Danemark, au Canada, en Belgique, aux Etats-Unis en en Allemagne, et aussi des prédicatrices en Egypte.

En Turquie, Cheikha Nur Artiran est aussi une des seules femmes au monde à être à la tête d’une confrérie soufie : celle des mevlevi, fondée par le célèbre poète et penseur Rûmi au 13ème siècle.

Une atmosphère calme voulue par la Maison de la paix
Une atmosphère calme voulue par la Maison de la paix
DR
J’élargis mon horizon. Je peux pratiquer ma foi et ma spiritualité en toute liberté

Zakia, 26 ans, avocate
Les savantes musulmanes et les mystiques dans l’islam ont pourtant toujours existé à travers les siècles, mais ont souvent été occultées. La Maison de la Paix veut donc mettre en lumière les femmes de notre temps, porteuses de spiritualité. Un projet qui réjouit le rabbin Gabriel Hagai, l'un des intervenants sollicités par la Maison : « C’est une initiative de femmes musulmanes et c’est pour moi ce qui en fait sa plus-value. Il est vraiment nécessaire de remettre à sa place la spiritualité pratiquée et enseignée par les femmes. Elle a malheureusement souvent été mise de côté par les religions patriarcales. C’est ici un islam pour des femmes, enseigné par des femmes, mais qui s’adresse à tous ».
 
« Je trouve cela original et positif pour l’islam, un lieu comme celui-ci et avec de telles activités », renchérit Zakia, 26 ans. La jeune avocate assiste régulièrement aux ateliers proposés par la Maison depuis son ouverture, accompagnée par quelques amies. Elevée dans la tradition musulmane, ces rôles endossés par des femmes l’ont d’abord un peu surprise, puis elle s’est habituée : « C’est encore tabou de revendiquer notre place de musulmane dans la société. Ici, j’ai appris à remettre en cause certaines habitudes ou croyances infondées et j’élargis mon horizon. Je peux pratiquer ma foi et ma spiritualité en toute liberté ».

Amat Un Noor, une des rares femmes dans le monde qui peut prétendre au titre de Cheikha
Amat Un Noor, une des rares femmes dans le monde qui peut prétendre au titre de Cheikha
(c) Elise Saint-Jullian
L’émancipation des femmes ne viendra pas des religions mais des traditions ésotériques

Cheikha Amat Un Noor
Amat Un Noor est l'une des rares femmes  désignées cheikha dans le monde. Terriennes l'a rencontrée lors de son passage à Paris à la Maison de la paix pour délivrer ses enseignements. Elle dirige un petit centre soufi à Lahore au Nord Est du Pakistan.
 
Terriennes : Comment être vous devenue cheikha ?  
 
Amat Un Noor : Mon nom de naissance est Naila mais mon nom soufi est celui que m’a donné mon guide : Amat Un Nuur, Nour signifiant la lumière divine en arabe. J’appartiens à la confrérie soufie Hanayati. Le fondateur de notre ordre est Asrat Inayat Khan qui a apporté en Occident le message soufi d’Inde en 1910. Il a établi ensuite cet ordre en Europe et en Amérique. C’est son petit-fils qui est mon guide spirituel. Il y a quelques années il m’a désignée comme sa représentante. Aujourd’hui je suis la cheikha de cet ordre. Je vis à Lahore au Pakistan où j’ai un petit centre soufi, un peu comme la maison de la Paix ici. J’offre des enseignements quotidiens à des mourids locaux (mot soufi pour étudiant) mais aussi étrangers. J’offre des enseignements sur internet mais je donne des conférences au Pakistan et dans le monde. Je suis diplômée d’un master en philosophie comparée entre le mysticisme occidental et islamique.
 
Terriennes :  Qu’est-ce qu’être une cheikha au Pakistan ?
 
Amat Un Noor : Mon statut me fait rencontrer beaucoup de difficultés et je dois admettre que je ne suis pas une personnalité publique au Pakistan. Je travaille de façon discrète, seulement avec ceux que je connais. Ce sont des précautions indispensables parce que l’atmosphère actuelle n’encourage pas les femmes à avoir un rôle spirituel important. Je n’ai quasiment jamais entendu parlé d’une autre cheikha soufie au Pakistan.

Ces dernières années, le mode de pensée salafiste et wahhabite a tout conquis

Cheikha Amat Un Noor

Terriennes :  Combien de femmes suivent votre enseignement au Pakistan ?
 
Amat Un Noor : Très peu de femmes suivent mes enseignements. Le soufisme a toujours fait partie intégrante de l’histoire indo-pakistanaise, mais ces dernières années, le mode de pensée salafiste et wahhabite a tout conquis. Ce type d’idéologie est d’une rigidité à toute épreuve à tel point qu’il ne tolère aucune autre pensée. Les gens pensent que c’est la vérité ultime et sont impressionnés juste parce que ces idées viennent d’Arabie Saoudite, le symbole de l’islam avec les villes de la Mecque et Médine. En ce qui concerne le soufisme il y a des tas de conceptions erronées. Des gens pensent que le soufisme n’est pas né de l’islam, que c’est une création extérieure qui s’est ajoutée à l’islam. Ce type de malentendu doit être combattu.
 
Terriennes :  Quand avez-vous découvert le soufisme ?
 
Amat Un Noor : Je n’avais pas de soufis dans mon environnement familial. Je pense que c’était vraiment mon destin. Adolescente j’étais une jeune fille sérieuse et très sensible. Les malheurs de ce monde me provoquaient beaucoup de souffrance intérieure. Surtout les douleurs des femmes. Je me disais: pourquoi les femmes sont-elles considérées comme inférieures aux hommes ? Nous venons tous d’Allah. Pourquoi les femmes sont-elles traitées de façon injuste ? Je me disais que plus tard je serai une activiste pour les droits des femmes. Mais quand j’ai commencé à faire des rêves spirituels, une autre dimension s’est ouverte à moi. Je me voyais en train de visiter certains endroits, surtout des lieux saints. L’intérêt pour ces choses a grandi en moi. Quelqu’un m’a parlé un jour du soufisme. C’est là où j’ai découvert Dieu.

Les femmes doivent subir la tyrannie des hommes à cause des mauvaises interprétations des versets du Coran et des paroles du prophète

Cheikha Amat Un Noor
Terriennes :  Que peut apporter le soufisme aux femmes ?
 
Amat Un Noor : Le soufisme peut contribuer à rétablir l’égalité entre hommes et femmes. Dans la plupart des sociétés musulmanes contemporaines, il y a un déséquilibre flagrant et une prévalence du machisme et de la domination masculine. Les femmes doivent subir la tyrannie des hommes à cause des mauvaises interprétations des versets du Coran et des paroles du prophète. Cela me touche beaucoup et en tant que femme soufie il est de mon devoir de révéler toutes ces erreurs d’interprétations, ces incompréhensions du vrai message du Coran. Mais c’est un travail dangereux car il faut défier l’ordre établi.
 
Terriennes :  Votre rôle spirituel vous permet-il aujourd’hui d’agir en parallèle pour la cause des femmes ?
 
Amat Un Noor : Oui exactement. D’ailleurs en février 2016 j’étais à Delhi. Pir Zia Inayat Khan, mon maître spirituel voulait que je sois à ses côtés pour une conférence. Il m’a présentée et a dit : « J’invite Madame la tigresse à bondir sur la scène » et il a alors raconté une histoire assez drôle. Il y a longtemps il y avait une soeur soufie, très évoluée spirituellement. Les gens disaient : « Comment peut elle être une sainte ? C’est une femme ! » Et il avait alors répondu : « Quand un tigre bondi vers vous depuis le bush vous ne lui demandez pas si c’est un mâle ou une femelle ! Vous vous enfuyez juste en couran t! ». (Rires)
 
Terriennes :  Ces Maisons de la Paix seraient donc des espaces de liberté pour les femmes, musulmanes ou non ?
 
Oui absolument. Ce sont des refuges pour les femmes. Le fait qu’elles émergent, atteste de la réalité de ce pouvoir féminin. Nous avons besoin d’une renaissance de la force féminine. Ce ne sont pas les religions organisées comme elle sont qui vont permettre l’émancipation et l’épanouissement spirituel des femmes. Cela viendra uniquement des traditions ésotériques.

Savantes et mystiques musulmanes
Rabi’a al-Adawiya : figure de la spiritualité soufie, elle est une poétesse mystique irakienne du 8e siècle. Son œuvre poétique est évoquée par le mystique Ibn Arabi dans "Les illuminations de la Mecque". Esclave dans sa jeunesse, elle renonça plus tard à se marier pour dédier toute sa vie à Dieu. Un film égyptien de 1963 raconte son histoire.
Oum Adardaa : 80 /700. Elle était considérée comme la référence dans les sciences des hadiths (paroles et actes du prophète Mahomet). Oum Adardaa enseignait aussi le Fiqh (droit musulman) dans les mosquées aussi bien aux hommes qu’aux femmes.
Fatima Al Fihriya Oum Al Banîn : savante du 12e/13e siècle, c’est elle qui a fait construire la mosquée Al Qarawiyine à Fès. La mosquée faisait office d’université et accueillait les plus grands savants. Aujourd’hui elle est toujours une université et une bibliothèque des plus anciennes du monde.
islamspiritualitémusulmanessoufisme
Elise Saint-Jullian
Mise à jour 13.05.2017 à 12:26
SUR LE MÊME THÈME

http://information.tv5monde.com/terriennes/la-maison-de-la-paix-en-france-un-lieu-de-spiritualite-musulmane-au-feminin-169133

Voir les commentaires

“La Guerre invisible” : enquête sur les violences sexuelles au sein de l’armée française,,femmes,violences,viols,

14 Mai 2017, 21:51pm

Publié par hugo

“La Guerre invisible” : enquête sur les violences sexuelles au sein de l’armée française
04/03/2014 | 11h42
 Partager
 Tweeter
abonnez-vous à partir de 1€

Détail de la couverture du livre "La Guerre invisible"
Le 27 février, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian annonçait l’ouverture d’une enquête interne sur les violences sexuelles commises au sein de l’armée. Une mesure prise au lendemain de la sortie d’une enquête, menée cette fois-ci par les journalistes Leila Minano et Julia Pascual. Humiliations, harcèlement sexuel, viols, ostracisme et omerta : “La Guerre invisible” confirme que “la grande muette” porte bien son surnom.
La deuxième saison de House of Cards est rythmée par une affaire de viols impliquant un haut gradé de l’armée américaine. La série raconte la détresse des victimes, la difficulté d’en parler, la chape de plomb entourant le sujet. Impossible de ne pas y songer à la lecture de La Guerre invisible, produit d’une minutieuse enquête sur les violences sexuelles menée par les journalistes Leila Minano et Julia Pascual au sein de l’armée française.

C’est un article de Slate sur la condition des femmes dans l’armée américaine qui, en 2012, leur fait prendre conscience qu’aucune étude n’existe sur le sujet de ce côté-ci de l’Atlantique. Les deux jeunes femmes décident de faire parler la grande muette et passent deux ans sur des forums, des réseaux sociaux, auprès d’avocats, de juges et de procureurs afin de réunir les quarante témoignages de “féminines” (nom donné aux femmes dans l’armée) victimes de violences sexuelles qui constituent la matière première de leur livre.

“C’est notre essence même de femme qui les emmerde”

La Guerre invisible s’ouvre sur l’histoire d’Alice, dont l’itinéraire est “celui d’une G.I. Jane sans happy end hollywoodienne”. Humiliations, allusions sexuelles et sexistes, injustice : Alice ne s’attendait pas à ça en s’engageant et finit par prendre le large. Elle assurera par la suite à Julia Pascual et Leila Minano : “C’est notre essence même de femme qui les emmerde.” Stéphanie B. s’est, elle, fait mettre des “claques sur les fesses” par un de ses collègues, Jérôme D., qu’elle a surpris une nuit en train de se masturber au-dessus de son visage. Une autre soldate poursuit son caporal-chef, Grégory Mouret, qu’elle accuse d’avoir, un soir au restaurant, approché sa tête de son sexe en lui ordonnant “suce-moi !”, déclenchant l’hilarité des convives masculins. A la barre, Grégory Mouret met son attitude sur le compte de l’ivresse.

L’alcool est l’autre sujet de La Guerre invisible. “L’ambiance machiste très pesante est là en permanence. Mais souvent, ça dérape en agression ou en viol avec l’alcool“, confirme Leila Minano, contactée par Les Inrocks. Ainsi, un soir, Clara Cécé, matelot sur le Foudre, repousse deux collègues ivres qui cherchent à s’introduire dans le carré féminin. L’un d’eux, Fabien Théry, quartier-maître, la traite de “salope” et la tabasse. En tentant de la secourir, sa camarade, Aurélie G. se fait casser le nez. Les trois militaires écopent de quinze jours d’arrêt pour “faute de comportement”. Clara porte plainte. Seule réponse : elle subit de multiples mutations (cinq en un an).

“La stratégie du mouton noir”

L’armée porte bien son surnom de “grande muette”. Les victimes de violences qui ont osé parler sont mutées, leurs agresseurs rarement condamnés. Un fonctionnement que Julia Pascual et Leila Minano appellent  “la stratégie du mouton noir” et à laquelle elles consacrent un chapitre de leur livre : étouffée par une loi du silence tacite, la victime est ostracisée. Il aura par exemple fallu sept ans à la soldate Lætitia pour faire condamner son agresseur à cinq ans de prison avec sursis. Le 14 juillet 2001, la jeune femme se rend à une soirée dans sa caserne et se réveille le lendemain matin avec un trou noir. Des traces de GHB sont découvertes dans ses cheveux et elle apprend qu’elle a eu des relations sexuelles avec son caporal-chef. Au lieu d’être secourue, Lætitia devient, selon ses termes, “la putain du régiment” et fait l’objet de harcèlement sexuel, de brimades. Elle tombe en dépression et finit par être réformée.

Comme plusieurs de ses consœurs, la soldate avait demandé à être reçue par Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Défense. Sans succès. En mars 2013, Leila Minano rencontre M.A-M., qui lui assure n’avoir “jamais eu connaissance de problèmes majeurs” concernant des violences sexuelles dans l’armée, et n’avoir “jamais vu de machisme total”. Même attitude du côté d’Hervé Morin, autre ancien ministre de la Défense, qui explique : “On pouvait entendre parler de comportement ‘facho’ mais pas de harcèlement contre les femmes, pas plus que de viols. De mémoire, je ne pense pas qu’il y ait à l’armée de comportements plus répréhensibles, car il y a un système disciplinaire“. Motus et bouche cousue, donc. Ce qui se passe dans l’armée reste dans l’armée.

Des systèmes producteurs de violence

Leila Minano et Julia Pascual ont déjà été confrontées à pareil fonctionnement en 2012, lorsqu’elles enquêtaient sur les violences sexuelles chez les sapeurs-pompiers pour Causette :

“Dans l’armée comme chez les pompiers, le sexe est roi, estime Leila Minano, les gens regardent des films porno en permanence, il y a des affiches de femmes nues partout, et un vrai problème d’alcool.”

La même année, elles se penchent sur le “droit de cuissage” en vigueur dans différentes mairies :  “A chaque fois, il y avait un cacique de la ville, tout puissant, indéboulonnable.” Elle ajoute : “On traite habituellement ces violences dans les faits divers alors qu’elles sont systémiques. La particularité de ces milieux, c’est que le système très hiérarchisé, très sexualisé, est producteur de violence.” Interrogé par les deux journalistes, Alexandra Onfray, ex-procureure du tribunal aux armées de Paris, parle de “système autogéré”, de “traitement paternaliste” : “L’officier va gérer ça en ‘bon père de famille’ dans un souci d’apaisement”. Dans l’armée, tout passe par le chef, qui décide de faire remonter ou non une information.

La Guerre invisible a jeté un pavé dans la mare. Le 27 février, au lendemain de sa sortie, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian annonçait l’ouverture d’une enquête interne sur les violences sexuelles au sein de l’armée. Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, l’annonce n’a pas spécialement réjoui les deux journalistes :

“C’est une manière de rabattre le couvercle et de faire un effet d’annonce alors qu’il y a eu des réunions en catastrophe du cabinet et de la Commission de communication deux semaines avant la sortie du livre pour mettre en place des éléments de langage, raconte Leila Minano. Je ne peux pas dire que ce n’est pas une victoire parce que ça l’est pour les femmes qui témoignent dans le livre, mais ce n’est pas anodin.”

La journaliste regrette que l’enquête soit menée par l’Inspection générale des armées et le Contrôleur général des armées et non en externe, par une Commission parlementaire.

D’autres pays, comme les Etats-Unis ou la Suède, ont, eux, déjà engagé des enquêtes approfondies sur le sujet apprend-t-on dans La Guerre Invisible. Avec son armée la plus féminisée d’Europe (15% sur les 230 000 engagés), il serait grand temps que la France s’empare du sujet.

Carole Boinet

La Guerre invisible : révélations sur les violences sexuelles dans l’armée française de Leila Minano et Julia Pascual, éd. Les Arènes et Causette, 2014 (19,80 euros).

http://www.lesinrocks.com/2014/03/04/actualite/la-guerre-invisible-dans-larmee-comme-chez-les-pompiers-le-sexe-est-roi-11484419/

Voir les commentaires

Okinoshima, l'île du Japon où les femmes ne sont pas les bienvenues,femmes,sexisme,

14 Mai 2017, 21:38pm

Publié par hugo

Okinoshima, l'île du Japon où les femmes ne sont pas les bienvenues
0Partage    Partager sur Facebook
 Okinoshima, l'île du Japon où les femmes ne sont pas les bienvenues
Okinoshima, l'île du Japon où les femmes ne sont pas les bienvenues
Charlotte Arce 
Par Charlotte Arce
Publié le Mardi 09 Mai 2017
 Suivre
Depuis des siècles, l'île d'Okinoshima, au sud-ouest du Japon est un lieu de culte réservé aux hommes et où les femmes n'ont pas le droit de mettre les pieds. Le gouvernement vient de demander à ce que le site soit classé au patrimoine mondial de l'Unesco.
A LIRE AUSSI
Les femmes doivent-elles (vraiment) arrêter de travailler le 7 novembre à 16h34 ?
News essentielles
Les femmes doivent-elles (vraiment) arrêter de travailler...
 Hillary Clinton : a-t-on sous-estimé la peur des femmes de pouvoir ?
News essentielles
Hillary Clinton : a-t-on sous-estimé la peur des femmes...
 Fatimata M'Baye, l'avocate mauritanienne qui se bat pour faire entendre les femmes d'Afrique
News essentielles
Fatimata M'Baye, l'avocate mauritanienne qui se bat pour...
Okinoshima, petite île au sud-est du Japon, est un lieu sacré dans la culture shintoïste. Au milieu de la luxuriante verdure se trouve le sanctuaire d'Okitsu, farouchement gardé par des prêtres shintoïstes qui ne sont pas près de déroger à leurs traditions séculaires. Car Okinoshima n'est pas une île comme les autres : elle est interdite aux femmes. Jugées "impures" à cause de leurs menstruations, elles ont depuis des siècles l'interdiction de pénétrer sur l'île.

Habitée par des religieux qui s'y relaient à tour de rôle tout au long de l'année, l'île est le théâtre à chaque mois de mai d'un festival religieux auxquels seuls les hommes peuvent assister. Uniques témoins d'une tradition ancestrale, les hommes doivent eux aussi se plier à un cérémonial très strict pour espérer assister aux festivités. Ayant pour interdiction d'apporter des effets personnels sur l'île, ils ont pour obligation de se déshabiller et de se soumettre à un rituel de purification avant d'accoster sur l'île. Ils ont aussi pour interdiction d'emporter avec eux un souvenir de l'île, pas même un brin d'herbe ou une fleur. Enfin, les prêtres tentent d'empêcher les visiteurs de relater leur expérience sur l'île.
L'île bientôt classée au patrimoine mondial de l'Unesco
Perpétuée sur l'île d'Okinoshima par les prêtres shintoïstes, cette culture du secret - et de la discrimination envers les femmes - est en passe de faire son entrée au patrimoine mondial de l'Unesco. À la demande des autorités japonaises, le comité du patrimoine mondial se réunira au mois de juillet en Pologne pour rendre sa décision et inclure, ou non, l'île dans sa liste.
Faut-il pour autant en conclure que les prêtres d'Okinoshima permettront aux femmes de visiter l'île une fois celle-ci classée au patrimoine mondial ? Ce n'est pas à l'ordre du jour, les prêtres ayant l'intention de restreindre l'accès à l'île pour sa préservation. "Nous ne pourrons pas ouvrir Okinoshima au public même si elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Les gens ne devraient pas venir la visiter par curiosité", a déclaré dans une interview Takayuki Ashizu, le prêtre en chef du Munakata Taisha, le groupe de trois sanctuaires dont fait partie celui de l'île d'Okinoshima.

"Notre position va rester inchangée, même en cas d'inscription au patrimoine mondial de l'humanité", a déclaré au Mainichi Shimbun un responsable du sanctuaire. "Le but du patrimoine mondial est de perpétuer la culture et la tradition auprès des générations futures. Nous continuerons à réglementer strictement les visites dans l'île. "La mystique de l'île a été maintenue parce que sa tradition a été observée depuis de nombreuses années", a ajouté un responsable du gouvernement municipal de Munakata.

Les femmes continueront donc de n'avoir pas droit de cité sur l'île d'Okinoshima.

http://www.terrafemina.com/article/okinoshima-l-ile-du-japon-ou-les-femmes-ne-sont-pas-les-bienvenues_a330594/1

Voir les commentaires

Des Barbies voilées pour accepter la diversité religieuse dès l’enfance,femmes,societe,

14 Mai 2017, 21:33pm

Publié par hugo


SOCIÉTÉ
Des Barbies voilées pour accepter la diversité religieuse dès l’enfance
par Anais Moine
le 12 mai 2017
17 492 partages  
La célèbre poupée lancée en 1959 par Mattel va peut-être aider la future génération à être plus tolérante. Deux Américaines ont en effet décidé de créer des voiles islamiques miniatures pour ces jouets afin d’ouvrir l’esprit des enfants sur les questions religieuses.

Deux Américaines, Kristen Michaels et Gisele Fetterman, ont décidé de créer l’association For Good (Pour le bien) dans le but de participer à l'élaboration d’une meilleure société, plus ouverte d’esprit. Bien qu’aucune des deux amies ne soit musulmane, elles lancent alors "Hello Hijab" (Bonjour Hijab), un projet qui consiste à créer de mini voiles islamiques pour poupées Barbie, vendus via leur association.

 Des Barbie voilées pour accepter la diversité religieuse dès l’enfance © For Good PGH
Gisele Fetterman a eu cette idée en observant sa fille Grace jouer avec ses poupées. Cette dernière avait beau en avoir de toutes les origines, aucune ne ressemblait aux mères de ses amies musulmanes. Elle a alors pensé qu’il serait tout simplement plus aisé et naturel pour sa fille d’accepter les différences culturelles et religieuses si cela n’était pas un tabou mais faisait partie intégrante de sa vie, et ce, dès l’enfance.

Kristen Michaels, co-fondatrice de "Hello Hijab" explique, "Le fait de ne pas être musulmanes ne nous permettait pas de savoir ce qu’attend cette communauté religieuse, quelles sont ses aspirations. On a voulu que la communauté que nous voulions représenter soit impliquée dans ce processus. Notre amie Safaa a été victime de discrimination, et elle nous a tout de suite dit : "J’espère que ce jouet va faire la différence pour élever les futures générations"."

Si les trois amies ont obtenu de nombreuses réactions hostiles face à leur projet, beaucoup d’autres trouvent cela merveilleux car grâce à elles, "des enfants musulmans pourront dorénavant jouer avec des poupées qui ressemblent à leur mère, ou à leur grand-mère."


L’ONG a reçu des subventions mais les amies ont également été aidées par des femmes musulmanes qui ont fait don de leurs vieux voiles. Les hijabs miniatures sont vendus 6 dollars (5,50 euros) et l’intégralité des bénéfices sont reversés à des associations telles que le Centre islamique de Pittsburgh ou encore le Service aux familles et enfants juifs de la même ville.

Voir l'image sur Twitter
Voir l'image sur Twitter
 Suivre
 For Good PGH @ForGoodPGH
Hello Hijab making playtime more inclusive 💕 #forgoodpgh #endstigma
14:37 - 25 Apr 2017
  1 1 Retweet   8 8 j'aime
Les mamans à la tête de "Hello Hijab" tiennent à préciser "qu’avec ces Barbies, elles n’essaient pas de faire passer un message politique ni de faire la promotion d’une religion. Elles veulent juste que leurs enfants sachent qu’il y a beaucoup de religions différentes qui doivent être respectées, et que ce n’est pas un problème d’être différent." Selon l’une d’elle, "les enfants sont comme des éponges. Ils sont en permanence en train d’apprendre, même lorsqu’ils jouent. Peu importe comment vous élevez vos enfants, s’ils voient des gens différents d’eux, ils vous poseront des questions."


D’ailleurs, leur expérience semble déjà porter ses fruits puisque que comme l’indique un post du compte Instagram de l’association, "Alors que j'étais dans un bus avec ma fille de 8 ans aujourd'hui, elle a remarqué une femme voilée et a couru vers elle toute excitée de lui raconter qu'elle avait une poupée tout aussi jolie qu'elle". Une réaction aussi attendrissante que spontanée.


Une très belle initiative dont Mattel - qui a lancé l’année dernière des Barbies "avec des formes" qui prônent la différence - ferait bien de s’inspirer, pour que les enfants du monde entier goûtent à la tolérance dès leur plus jeune âge.


Voir aussi : Un prénom musulman original pour mon bébé
 100 prénoms musulmans © Istock, Noukies
A lire aussi : Barbie : en 57 ans la poupée star a bien changé (photos)

Pour suivre l'actu, abonnez-vous à la newsletter buzz

par Anais Moine
17 492 partages

http://www.aufeminin.com/news-societe/barbie-voile-islam-tolerance-poupee-religion-mattel-hello-hijab-forgood-diversite-ong-musulmane-s2244773.html

Voir les commentaires

En Espagne, des gardes du corps pour protéger les femmes victimes de violences conjugales,femmes,violences conjugales,feminisme,

14 Mai 2017, 21:28pm

Publié par hugo

En Espagne, des gardes du corps pour protéger les femmes victimes de violences conjugales
par Allison Pujol
le 13 mai 2017
1 116 partages  
Pour aider les femmes victimes de violences conjugales à sortir de leur silence et échapper à leur agresseur, une association espagnole propose les services de gardes du corps féminines bénévoles. Une excellente initiative !

Les violences conjugales sont un fléau mondial dur à endiguer. Pour y parvenir, les gouvernements, organisations internationales et associations lancent régulièrement des campagnes de sensibilisation ou actions coup de poing pour changer les choses. Parmi les dernières initiatives en date, on compte celle de Carolina Martinez. Il y a un an, cette Espagnole a décidé de créer l’association d’aide aux victimes de violences conjugales EDEMM. Avec cette dernière, elle propose à celles qui en ont besoin le service de gardes du corps féminines bénévoles. Une superbe initiative mise en lumière par Ouest France.

« Beaucoup sont victimes de harcèlement dès qu’elles portent plainte. La plupart ne peuvent pas bénéficier d’ordonnances de protection et n’osent plus sortir de chez elles. À raison, car c’est souvent après les dénonciations que se produisent les assassinats. », a expliqué Carolina Martinez a la publication. Avec la possibilité d’avoir un garde du corps, la créatrice de l’association veut aider les victimes à parler et à se sentir en sécurité afin qu’elles puissent se défaire de l’emprise de leur agresseur. Et ça marche ! Le journal a recueilli le témoignage d’Ana qui a bénéficié du programme de l’association : « Elle m’a sauvée la vie, souffle Ana, qui ne sortait plus de son lit. Avant de rencontrer Carolina, j’avais perdu 12 kg, je ne dormais plus, elle m’a écoutée et rassurée. »

Comme l’a précisé Caroline Martinez, EDEMM propose également aux victimes une aide psychologique. Pour l’instant, l’association compte une quinzaine de gardes du corps au service de dix victimes environ. A présent, le but est d’étendre le champ d’action de l’association au pays afin d’aider les Espagnoles victimes de violences. Selon les chiffres du ministère de la Santé du pays, elles sont 13% à déjà avoir subi les coups de leur conjoint.

Voir aussi : Les violences faites aux femmes

http://www.aufeminin.com/news-societe/espagne-des-gardes-du-corps-pour-les-femmes-victimes-de-violences-s2246112.html

Voir les commentaires

Effets secondaires du stérilet Mirena : les autorités de santé réagissent,sante,femmes,ivg,

14 Mai 2017, 21:19pm

Publié par hugo

Effets secondaires du stérilet Mirena : les autorités de santé réagissent
Par Aurélie Sogny  Publié le 12/05/2017 à 21:28
Stérilet Mirena réactions autorités sanitaires ansm 
1,1k partagesPartager Épingler 
L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l’Agence Européenne du Médicament (EMA) ont décidé de se pencher sur le cas du stérilet Mirena. En cause : la multiplication récente des témoignages de femmes sur ses nombreux effets indésirables.
Ces derniers jours, les témoignages de femmes dénonçant les nombreux effets indésirables du stérilet Mirena n'ont cessé de se multiplier sur les réseaux sociaux.  

Sur Facebook, le groupe "Victimes du stérilet hormonal Mirena" recense les récits d'expériences parfois catastrophiques de centaines de femmes avec ce stérilet. S'encourageant mutuellement, nombre d'entre elles ont depuis signalé ces effets secondaires parfois invalidants à L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), dans le cadre de déclarations de pharmacovigilance.

Une mobilisation et des plaintes entendues puisque les autorités de santé viennent de réagir.

Des investigations en cours d'après l'ANSM

Dans un communiqué, publié ce vendredi 12 mai 2017, l'ANSM déclare être "attentive à cette augmentation des déclarations et à l’apparition de nouveaux signaux" et indique mener "des investigations au niveau national sur l’ensemble des déclarations d’effets indésirables reçues en lien avec le dispositif intra utérin (DIU) Mirena."

"De nouveaux effets indésirables (anxiété, vertiges, fatigue, irritabilité, …), non mentionnés actuellement dans les documents d’information destinés aux professionnels de santé (Résumé des Caractéristiques du Produit) et aux patientes (Notice), ont été rapportés au niveau européen. Ces effets indésirables sont en cours d’évaluation par l’Agence Européenne du Médicament (EMA) et les résultats attendus à partir du mois de juin 2017", précise le communiqué.

Pour les victimes "beaucoup de choses restent à faire"

De son côté, le groupe Facebook "Victimes du stérilet hormonal Mirena" a également réagi par le biais de l'une de ses administratrices, Marie L : "Je me réjouis au nom de toutes les femmes qui sont sorties de l'omerta pour nous confier leurs précieux témoignages. Pour autant, nous savons que beaucoup de choses restent à faire pour que nous soyons reconnues dans notre difficulté, écoutées, et que nous obtenions réparation. Surtout pour certaines qui souffrent encore de lourdes conséquences."

A l'initiative de ce groupe, un forum a été mis en place (mirena-action.forumactif.com) et une association est également en cours de création pour soutenir les femmes touchées par les effets délétères du stérilet.

Mirena : patientes et professionnels appelés à signaler les effets indésirables

L'agence rappelle que "tout effet indésirable suspecté d’être lié à l’utilisation du dispositif intra-utérin Mirena peut être signalé, par les patientes ou les professionnels de santé, en tant qu’effet indésirable associé à un médicament sur www.signalement-sante.gouv.fr .

http://www.marieclaire.fr/sterilet-mirena-reaction-ansm,1136367.asp

Voir les commentaires

Femmes d’avenir en Méditerranée : « liberté, égalité, sororité »,,,femmes,emplois,politiques,

13 Mai 2017, 21:57pm

Publié par hugo

12 MAI 2017
Économie
Femmes d’avenir en Méditerranée : « liberté, égalité, sororité »
Le 9 Mai, Sciences Po Paris recevait la 3ème promotion de Femmes d’avenir en méditerranée. Âgées de 25 à 35 ans, diplômées, travaillant dans tous les secteurs et venant de tous les milieux sociaux, les 22 lauréates ont été sélectionnées parmi 750 candidatures pour leur excellence et leur volonté d’insuffler une nouvelle ère dans leur pays. Pendant deux semaines, elles seront formées à analyser et critiquer les ressources et les méthodes mises en place, en France et dans l’UE, pour atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes, dans tous les domaines de la société.

Elles sont biologiste en Tunisie, artiste plasticienne,  employée de la Banque mondial en Egypte, directrice de rédaction en Turquie, musicienne de métal, architecte en Jordanie. Elles sont issues du pourtour méditerranéen, francophones, militantes féministes. Elles ont un parcours personnel et professionnel exceptionnel. Pendant deux semaines, elles vont travailler à « comprendre le monde pour le transformer » (1) et seront obligées pour l’avenir à s’engager personnellement à promouvoir l’égalité femmes/hommes dans leur pays et dans leur secteur d’activité.

 

Les Méditerranéennes au cœur d’enjeux politiques et économiques majeurs

Les pays méditerranéens ont fait d’énormes progrès en matière de parité : 60% des étudiant-e-s diplômé-e-s en Afrique du Nord et au Moyen-Orient sont des femmes. En revanche, une barrière invisible empêchent celles-ci d’accéder aux postes de leadership dans leur pays, les acquis sont fragiles. Animées par la culture de l’égalité et la certitude qu’une société ne peut se priver de la moitié de ses talents, les 22 lauréates vont apprendre à analyser puis décoder les phénomènes sociaux et comprendre les mécanismes à l’œuvre pour casser le plafond de verre et les stéréotypes sexistes qui barrent la route des femmes.

L’époque est au recul des droits en matière d’égalité : l’Arabie Saoudite est entrée à la Commission droits des femmes des Nations-Unies, l’Iran impose un apartheid sexuel dans les infrastructures de sport. Les femmes doivent entrer en force dans les commissions internationales et les gouvernements. Le pourtour méditerranéen est au cœur d’enjeux politiques et économiques majeurs. L’égalité entre les femmes et les hommes est un chemin crucial de développement et de paix.  Les femmes doivent participer aux processus de paix.

 

Le programme FAM, un projet innovant et unique

Labellisé par l’Union pour la Méditerranée, le programme Femmes d’avenir en Méditerranée  (FAM) est un projet porté et financé par le ministère des Affaires étrangères, le ministère des Droits des femmes, la Direction interministérielle à la Méditerranée et Sciences Po. Sciences Po figure parmi les dix “champions” universitaires choisis, dans le monde entier, par ONU Femmes pour leur engagement en faveur de l’égalité femmes/hommes et leur capacité d’influence sur le sujet.

Le programme est innovant et unique. Il consiste à travailler sur le leadership en Méditerranée en pariant sur des profils diversifiés de femmes (pays, formations, carrières, milieux sociaux etc.)

Ces femmes d’avenir participeront, entre autres, à des Master Class sur le leadership, puis partiront visiter les instances européennes à Strasbourg et rencontrer des eurodéputé-e-s, avant de rentrer à Paris pour suivre des ateliers thématiques sur les sciences politiques, l’économie et le droit autour de la question centrale : comment penser l’égalité en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

Les lauréates vont étudier les politiques et les efforts mis en œuvre pour atteindre l’égalité en France. Elles vont également apprendre des échecs de la France dans ce domaine tout en apportant un œil neuf et critique sur la situation des Françaises.

 

Un projet chapeauté par PRESAGE

Le programme PRESAGE (Programme de Recherche et d’Enseignement des Savoir sur le Genre), créé en 2010, est le pendant scientifique de cette formation. Intégré à l’OFCE, (Observatoire français des conjonctures économiques) PRESAGE est doté d’un comité scientifique, composé de personnalités de disciplines diverses: Elisabeth Badinter (philosophe), Geneviève Fraisse (philosophe, directrice de recherche émérite, CNRS), Françoise Héritier (anthropologue et ethnologue, professeure honoraire, EHESS, Collège de France), Hélène Périvier (économiste,OFCE, Sciences Po, coordonnatrice du projet européen EGERA) et Maxime Forest (politiste), entre autres.

PRESAGE insère une réflexion sur le genre dans l’ensemble des activités de Sciences Po. L’intérêt de cette approche est de rendre possible une réflexion dynamique sur la construction des inégalités, la pensée de l’égalité et  l’analyse des politiques.

Lors de cette formation les participantes sont placées dans un « triangle de velours » :  pour comprendre et agir en faveur de l’égalité, ce programme s’articule autour d’une synergie entre les professeur-e-s universitaires, les actrices/acteurs du monde politique et les actrices/acteurs de la société civile.

Pendant deux semaines? les lauréates vont partager leurs expériences, s’inspirer des parcours personnels et professionnels réciproques. Elles vont apprendre à remettre en question les concepts sur l’égalité qu’on leur a inculqué, et sur la place de la femme en Méditerranée. Cette formation va leur donner des outils de réflexion et de communication à mettre en pratique dans leur pays, et à transmettre à d’autres femmes.

Il s’agit de donner aux femmes de la Méditerranée les moyens de faire entendre leur voix.

 

Mailys ARDIT 50-50 Magazine

(1) Slogan Sciences Po horizon 2022

http://www.50-50magazine.fr/2017/05/12/femmes-davenir-en-mediterranee-liberte-egalite-sororite/

Voir les commentaires

Vidéos,Avortement en série !,femmes,politiques,ivg,sante,

13 Mai 2017, 21:55pm

Publié par hugo

 Vidéos

Avortement en série !
Les séries américaines, comme You are The Worst créée par Stephen Falk ou encore Weeds de Jenji Kohan, « s’amusent » du droit à l’avortement bien que ce soit un sujet sensible qui continue de diviser la sphère politique et sociale des États-Unis d’autant plus que la politique du président pro-life Donald Trump laisse planer l’inquiétude… Avortement en série ! retrace la représentation  de l’IVG dans les films et séries américains depuis la loi Roe v. Wade de 1973  afin de comprendre comment le sujet est représenté sur les écrans et de quelle manière on en parle.
 
http://www.50-50magazine.fr/2017/05/11/avortement-en-serie/

Voir les commentaires

« Le seul critère est que la demoiselle soit baisable », le sexisme au sein de l’armée dénoncé dans un Tumblr,femmes,violences,sexisme,

12 Mai 2017, 12:17pm

Publié par hugo


SOCIÉTÉ
« Le seul critère est que la demoiselle soit baisable », le sexisme au sein de l’armée dénoncé dans un Tumblr
par Clemence Pohale
aujourd'hui à 12:30
Au boulot, au sein des facultés ou encore dans les hôpitaux : aucune femme ou presque n’échappe aux remarques sexistes. Plusieurs sites ont décidé de réunir ces « petites phrases » pour les dénoncer. Dernièrement, un nouveau Tumblr a choisi de répertorier certaines « perles » sexistes entendues au sein d’un autre milieu : celui de l’armée. Et c’est très clairement effrayant.

Paye ta Fac, Paye ton Taf ou encore Paye ta Blouse : ces Tumblr sont devenus courants sur la Toile en France depuis plusieurs mois, et notamment grâce à l'impulsion du très connu Paye ta Schnek. Leur but ? Dénoncer les remarques sexistes entendues au détour d’un couloir, dans une salle de classe ou au bureau. Que vous ayez été victime de sexisme ou témoin d’un échange choquant, vous pouvez soumettre les phrases aux créateurs de ces Tumblr engagés.

Et il y a quelques jours, un nouveau Tumblr de ce genre a fait son apparition. Son nom ? « Paye ton Treillis ». Et oui, même au sein d’une des plus importantes institutions françaises, à savoir l’armée, le sexisme ordinaire est bel et bien présent. Et réellement choquant.

 © Paye ton Treillis
ChEEk Magazine révèle que le Tumblr a émergé grâce à un tweet datant du 9 mai dernier de la blogueuse Aloha Talulah, retweeté près de 3 000 fois :

Voir l'image sur TwitterVoir l'image sur TwitterVoir l'image sur TwitterVoir l'image sur Twitter
 Suivre
 AngryBlackWoman @AlohaTallulah_
Sexisme dans les armées... c'est glauque...
18:22 - 9 May 2017
  2 815 2 815 Retweets   1 144 1 144 j'aime
Les réactions des internautes ont été quasi instantanées, et très nombreuses :

 Suivre
 Utopiste acharnée @PetitePagaille
vous aurez compris pourquoi je suis anti service militaire, parceque j'ai pas envie a 18/19/20 ans d'étre traumitisé https://twitter.com/alohatallulah_/status/861979649466920960 …
19:24 - 9 May 2017
  35 35 Retweets   15 15 j'aime
Certains demandent même des sanctions de la part du gouvernement :

 Suivre
 Emilie ✌ @emyetcetera
Bonjour @Defense_gouv une réaction ? Une enquête ? Une sanction ? Et vous @EmmanuelMacron ? https://twitter.com/AlohaTallulah_/status/861979649466920960 …
11:23 - 10 May 2017
  1 1 Retweet   1 j'aime
D’autres ont également indiqué qu’ils n’étaient absolument pas étonnés de ces propos sexistes :

 Suivre
 Boswor le lascar @_Kanard_
Ça m'étonne pas d'eux ils se sentent puissants et virils dans l'armée ça leur fait mal de voir des femmes https://twitter.com/AlohaTallulah_/status/861979649466920960 …
12:26 - 10 May 2017
  1 1 Retweet   2 2 j'aime
Beaucoup d'internautes ont déploré le fait qu'une organisation telle que l'armée, supposée être "exemplaire", puisse tolérer et laisser passer ce genre de propos révoltants. Une preuve de plus que peu importe le milieu de travail, les pressions et remarques sexistes envers les femmes sont toujours bien trop courantes. Si ces Tumblr révèlent au grand jour ces abus et servent clairement la cause des femmes, chaque nouvelle création est un effroi de plus pour les lecteurs. On en vient malheureusement à se demander quel sera le prochain milieu "épinglé".

Voir aussi : Les violences faites aux femmes
 Découvrez les campagnes choc contre les violences faites aux femmes © Plan UK 2014/Yves Karew 2011/King Khalid Charitable Foundation 2013
À lire également sur aufeminin : Paye ton couple, le Tumblr qui donne la parole aux victimes d'abus physiques et psychologiques

Pour suivre l'actu, abonnez-vous à la newsletter buzz

par Clemence Pohale

http://www.aufeminin.com/news-societe/le-tumblr-paye-ton-treillis-denonce-le-sexisme-au-sein-de-l-armee-s2245202.html

Voir les commentaires