Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

creches

Le "scoring" pour les places en crèche, ou comment pousser les mères à rester au foyer,femmes,meres,enfants,bebes,

12 Juin 2014, 16:26pm

Publié par hugo

Le "scoring" pour les places en crèche, ou comment pousser les mères à rester au foyer
Publié le 04-06-2014 à 11h48 - Modifié à 11h51
2 réactions | 5468 lu
Temps de lecture Temps de lecture : 2 minutes
Avatar de Corrine B.
Par Corrine B.
Maman engagée
LE PLUS. Pour beaucoup de parents, trouver une place en crèche pour son enfant relève du parcours du combattant. Certaines mairies ont donc décidé de tester une nouvelle méthode, le "scoring", qui revient à noter les familles et leur situation. Est-il nécessaire de revoir les critères d'attribution ? Oui, mais pas de cette manière, estime notre contributrice, mère de deux enfants.
Édité par Rozenn Le Carboulec Auteur parrainé par Aude Baron
PARTAGER
Partager sur Facebook
26
Partager sur Twitter
9
Partager sur Google+
1
Partager sur Linkedin
4
Envoyer cet article à un ami
RÉAGIR
2
RECEVOIR LES ALERTES




Crèche créée par la SNCF et le gestionnaire de privé Babilou, à Paris, le 08/11/2012 (REVELLI-BEAUMONT/SIPA)

Pour en finir avec l’opacité qui règne en matière d’attribution des places en crèches, plusieurs communes en France testent une nouvelle méthode : le "scoring".

L'idée est de noter les familles et leur situation. En clair, plus on accumule de points, plus on a de chance d'obtenir une place pour son enfant. Le fait d’être famille monoparentale, d’avoir un enfant handicapé, des jumeaux, permet par exemple d’accumuler plus de points.

Clarifier les critères d’attribution des places en crèche est une bonne chose car, il faut le reconnaître, ces derniers varient encore fortement d'un établissement à l'autre. Même si la bonne nouvelle, c’est que depuis quelques années, le piston joue de moins en moins.

Mais était-ce bien utile d’instaurer un système de points ?

"Occupe-toi de ton gosse et tais-toi"

Cette méthode, pour être efficace, devrait déjà s’appliquer dans toutes les crèches et pas seulement dans les crèches municipales. Mais ce qui me chiffonne, ce sont les critères d’admission.

Par exemple, une famille où seulement l'un des deux parents a un emploi aura moins de points qu’une famille où les deux parents travaillent. En clair, le message adressé à la mère (car c’est la plupart du temps elle qui ne travaille pas), c’est :

"Occupe-toi de ton gosse et tais-toi."

Et surtout :

"N’envisage pas de (re)travailler un jour car tu n’as aucune chance d’avoir une place en crèche."

Ne pas pénaliser les couples aux revenus plus élevés

Par ailleurs, les familles modestes obtiendront plus de points. C’est bien normal. Un temps, on avait parlé de 10% d’enfants issus des familles pauvres dans les crèches. Mais il ne faut pas tomber dans l’excès inverse et pénaliser des couples qui ont des revenus un peu plus élevés. Ces enfants-là ont le droit d’être accueillis en collectivité. Sinon, on entrave aussi la mixité sociale.

Oui, je caricature. Mais la complexité des schémas familiaux ne demande-t-elle pas un peu plus de souplesse dans les critères ? Lister les catégories de familles qui sont prioritaires est selon moi suffisant.

Et, d’ailleurs la première des choses, pour davantage de transparence, serait que les mairies formalisent clairement les critères d’attribution et qu’ils soient accessibles aux familles. À défaut, il faudrait au moins que l’on puisse connaître les catégories de familles qui sont prioritaires.

Manque de transparence dans les critères d'attribution

Sur les sites des mairies, très peu d’informations sur le sujet. Pas plus que sur ceux des communes utilisant la méthode de calcul des points pour attribuer les places.

À Toulouse uniquement, une vidéo du directeur de la Petite Enfance explique le processus d'attribution des places et évoque la méthode des points. Si on veut continuer dans la transparence, les personnes qui siègent dans les commissions d’admission devraient elles aussi être connues. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Enfin, et malgré toute la bonne volonté pour rétablir un peu d’équité dans ce système, il y aura toujours des "oubliés". Car le mois de naissance joue beaucoup dans l’attribution des places.

En général, les commissions, qui se réunissent deux à trois fois par an, n’examinent que le cas des enfants nés. Si vous accouchez en juin et que la commission s’est réunie en mai, c’est loupé pour vous. Vous n’aurez pas de place en septembre. Que vous soyez seule avec votre bébé, en recherche d’emploi ou sans revenus.



Sur le web: Bureau politique à l'UMP: une solution temporaire qui ne résout pas tous les problèmes - 11/06


Bureau politique à l'UMP: une...Bureau politique à l'UMP: une solution temporaire qui ne résout pas tous les problèmes - 11/06en cours
Bruno Le Maire: "je serai candidat...Bruno Le Maire: "je serai candidat à la présidence de l'UMP" - 11/06
Politique Première: Remaniement...Politique Première: Remaniement à l'Elysée: Trois conseillers quittent François Hollande – 11/06
Oradour: L'allusion de Valls à Le...Oradour: L'allusion de Valls à Le Pen - 10/06
Morano: Sarkozy devra "nous faire...Morano: Sarkozy devra "nous faire connaître son choix rapidement" - 10/06
Rama Yade: "Marine Le Pen devrait...Rama Yade: "Marine Le Pen devrait exclure son père" - 10/06
PARTAGER
Partager sur Facebook
26
Partager sur Twitter
9
Partager sur Google+
1
Partager sur Linkedin
4
Envoyer cet article à un ami
RÉAGIR
2
RECEVOIR LES ALERTES


SUR LE MÊME SUJET
» Pourquoi la crèche est le mode de garde idéal : mes 7 arguments de maman angoissée
» Municipales: l'égalité hommes-femmes, c'est pas gagné. Les femmes, ces éternelles secondes
» Baby Loup et le voile islamique : pourquoi cette affaire a, en fait, affaibli la laïcité
» Baby-Loup : Le licenciement de la salariée voilée n'est pas une attaque contre l'islam
DU MÊME AUTEUR
» Accouchements dans la nature à la télé : dangereux, obscène, ce programme m'écoeure déjà
» Pourquoi la crèche est le mode de garde idéal : mes 7 arguments de maman angoissée
» Paraben, phénoxyéthanol : mon coup de gueule contre les produits d'hygiène pour bébés
A ne pas manquer
Christine Boutin fait la manche, ruinée par son échec aux européennes : c'est pitoyable ! (Le Plus)
Ailleurs sur le web
[?]
En Inde, une femme « condamnée » à un viol collectif (Le Monde.fr)
Séquestrée et violée pendant 10 ans, elle s'évade : comment vivre avec un tel traumatisme (Le Plus)
« Tu es jolie aujourd’hui » : je suis une stagiaire tombée au milieu des requins (Rue89 )
Le retour des seins, les vrais (Obsession)

Voir les commentaires

Paris : ouverture d’une crèche conçue pour les bébés handicapés,bebes,handicape,santes,egalites,creches

23 Janvier 2014, 05:15am

Publié par hugo

Paris : ouverture d’une crèche conçue pour les bébés handicapés
Paris : ouverture d’une crèche conçue pour les bébés handicapés Aujourd’hui, 60 % des crèches de la ville de Paris accueillent déjà des enfants en situation de handicap 22/01/2014
Bertrand Delanoë inaugurera, demain, la première crèche parisienne réservant un tiers de ses places aux enfants en situation de handicap…
Voici une belle et importante initiative de la ville de Paris. Bertrand Delanoë, le maire de la capitale, inaugurera, demain, la première crèche parisienne conçue pour les bébés valides, mais aussi handicapés. Située 18, quai de Charente dans le XIXe arrondissement, cette structure réserve un tiers de ses places aux enfants en situation de handicap, soit 20 places sur 66. L’établissement bénéficiera d’une équipe spécialement formée, avec deux éducatrices de jeunes enfants et deux auxiliaires de puériculture supplémentaires par rapport aux crèches classiques. L’accompagnement médical des bébés sera aussi renforcé. Par ailleurs, les jeux et les activités pédagogiques ont été spécialement pensés pour favoriser le développement des petits malades.
Et ce n’est pas tout. Cette crèche est aussi dotée d’une section périscolaire pour les 3-6 ans. Afin d’assurer une meilleure transition entre l’école ou un établissement spécialisé, certains enfants doivent en effet rester plus longtemps au sein de structures préscolaires.
Pour rappel, aujourd’hui, 60 % des crèches de la ville de Paris accueillent déjà des enfants en situation de handicap ou souffrant de maladie chronique.
Source : Mairie de Paris
Auteur : Elodie Moreau > COMMENTER9
Plus d'actus22/01/2014 IVG : la notion de « détresse » supprimée à l’Assemblée 22/01/2014 Sages-femmes : les médecins s’opposent au changement de statut

Voir les commentaires

83 % des familles ont le mode de garde qu’elles souhaitaient,articles femmes hommes,creches,maternelles,

8 Décembre 2013, 02:20am

Publié par hugo

83 % des familles ont le mode de garde qu’elles souhaitaient
83 % des familles ont le mode de garde qu’elles souhaitaient La satisfaction des familles concernant le mode de garde de leur bébé demeure élevé en 2013.6/12/2013
Selon le dernier baromètre d’accueil du jeune enfant de la Cnaf, les familles françaises seraient satisfaites de leur mode de garde.
En 2013, les familles seraient pour la plupart satisfaites du mode d’accueil de leur(s) enfant(s) âgé(s) de 6 mois à un an, selon le dernier baromètre de la petite enfance de la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf). Ainsi, 83 % d’entre elles ont recours au mode de garde qu’elles souhaitaient. Il existe toutefois quelques disparités selon le mode d’accueil désiré au début par les parents. Aussi, si 99 % des familles souhaitant garder leur enfant ont pu le faire, seules 64 % de celles qui recherchaient une solution d’accueil extérieur ont pu y accéder. Autre information, 72 % des parents qui voulaient une assistante maternelle ont réussi à avoir ce mode de garde, tandis que ceux qui désiraient une place dans un établissement d’accueil du jeune enfant n’ont été que 44 % à l’obtenir. Par ailleurs, plus de 50 % des familles ont envie d’un mode d’accueil externe au foyer. Pourtant, 54 % se chargent elles-mêmes de garder leur enfant et 46 % le confient à un proche (famille, amis) ou à un mode d’accueil collectif ou individuel. Enfin, concernant les familles monoparentales dans lesquelles le parent travaille, on remarque que les proches sont plus sollicités pour garder leur bébé que dans les autres. Pour autant, ce mode de garde n’est pas celui qu’elles envisagent en priorité. Au final, 78 % se disent satisfaites de leur mode d’accueil contre 93 % des familles biparentales.
Source : Caisse nationale des Allocations familiales
Auteur : Caroline Feufeu Lire aussi le dossier "Vos chances d'obtenir une place en crèche" > COMMENTER0
Plus d'actus6/12/2013 L’école n’assure plus l’égalité des chances pour 1 Français sur 26/12/2013 Les jouets dangereux moins nombreux sur le marché
Commentaires
0Aucun commentaire n'a encore été déposé pour ce contenu.

Voir les commentaires

Crèche Babyloup: la cour d'Appel pour le licenciement,enfants,bebes,creches,

28 Novembre 2013, 22:47pm

Publié par hugo

NEWS
AGENDA
RESPECT MAG
PARTENAIRES
CONTACT
RECEVEZ RESPECT CHEZ VOUS
BABY-LOUP JUSTICE LAÏCITÉ RELIGION VOILE FRANCE DIVERSITÉ


Crèche Babyloup: la cour d'Appel pour le licenciement
27 NOVEMBRE, 2013
Par: Matthieu Windey
Énième retournement judiciaire dans "l’affaire" de la crèche Baby Loup. La cour d’appel de Paris se prononce pour le licenciement de la salariée voilée pour « faute grave ».


Mercredi 27 novembre 2013, la Cour d’appel de Paris a contredit la Cour de cassation qui avait annulé le licenciement de Fatima Afif. La Cour d'appel a rendu un avis favorable au licenciement, en s'appuyant sur la notion "d'intérêt genéral" d'une crèche subventionnée par l'Etat.


Salariée de la crèche privée Baby Loup à Chanteloup-les-Vignes dans les Yvelines, Fatima Afif ne voulait pas exercer sa profession sans porter son voile. Après plusieurs échecs devant la justice, la Cour de cassation avait finalement donné raison à Fatima Afif en mars 2013, soulignant « une discrimination en raison des convictions religieuses » de la part de la direction de la crèche privée. La décision de la Cour d’appel remet donc en cause la juridiction la plus élevée de l’ordre juridique français. L’affaire Baby Loup pourrait connaitre d’autres rebondissements, l’avocat de Fatima Afif a évoqué un éventuel pourvoi devant… la Cour de cassation, en séance plénière cette fois-ci.





RETOUR SUR L’AFFAIRE BABY-LOUP (A lire dans le numéro 39 de Respect mag)


DÉCEMBRE 2008 : Fatima Afif réintègre la crèche associative Baby-Loup après un congé de 6 ans, avec l’intention de garder son foulard au travail. La directrice de l’établissement refuse et Fatima Afif est licenciée pour faute grave.


MARS 2010 : Fatima Afif, elle-même directrice adjointe, porte l’affaire devant le tribunal des Prud’hommes. Malgré un avis de la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) en faveur de la plaignante, le tribunal confirme son licenciement.


OCTOBRE 2011 : La cour d’appel de Versailles confirme à son tour cette décision.


19 MARS 2013 : La Cour de cassation annule le licenciement, estimant qu’il constitue « une discrimination en raisons des convictions religieuses » et doit être « déclaré nul ». L’arrêt Baby-Loup fera désormais jurisprudence.


17 OCTOBRE 2013 : À la demande de la crèche, l’affaire retourne devant les tribunaux, à la cour d’appel de Paris


Voir les commentaires

Garde d'enfant : les familles aisées paieront-elles plus ?,enfants,creches,familles,articles femmes,

28 Novembre 2013, 22:33pm

Publié par hugo

Garde d'enfant : les familles aisées paieront-elles plus ?
LE JEUDI 28 NOVEMBRE 2013 À 13:18 mis à jour à 16:18 Par Antoine Krempf






Imprimer


Manifestation d'employés des crèches parisiennes en 2011 © Maxppp
Un rapport de la Cour des comptes publié ce jeudi préconise de mettre d'avantage à contribution les ménages aisés pour le financement des établissements d'accueil pour les enfants de moins de trois ans.


Comment lutter contre les inégalités d'accès aux modes de garde des enfants ? Il faut amener "les familles bénéficiaires les plus favorisées à contribuer plus fortement aux dépenses des structures d'accueil", estime notamment la Cour des comptes dans un rapport publié ce jeudi.


De fait, ce sont ces dernières qui bénéficient le plus des structures d'accueil : 64 % des ménages les plus aisés font garder leur enfant, contre 8 % des familles les plus modestes. La Cour dénonce "des dispositifs fiscaux globalement favorables aux ménages" aux revenus "les plus élevés". Ils bénéficient par exemple de la réduction et du crédit d'impôt pour emploi à domicile.


"Le mode de garde des crèches est le moins utilisé par les familles défavorisées" Thierry Mourier des Gayets, conseiller à la Cour des comptes

Lecture

Partager
Fortes disparités entre départements


Le rapport dénonce également les fortes disparités sur le territoire. "Fin 2011, la capacité d'accueil (exprimée en nombre de places pour 100 enfants de moins de trois ans) varie de un à trois selon les départements", regrette le texte. La Seine-Saint-Denis disposait ainsi que de trois places pour dix enfants alors que le taux atteignait les 85,6% en Haute-Loire.







Concernant la facture des structures d'accueil, leurs coûts se sont envolés ces dernières années. D'après les chiffres dévoilés par la Cour des comptes, l'accueil des enfants coûtait près de 14 milliards d'euros en 2011, soit 19,6% d'augmentation par rapport à 2006. Un financement principalement supporté par la branche famille de la Sécurité sociale (73%). "Cette situation appelle une meilleure maîtrise des dépenses", juge la Cour des comptes.





L'accueil des enfants de moins de trois ans : une politique ambitieuse, des priorités à mieux cibler publié par Fil_actu
Par Antoine Krempf

Voir les commentaires

La maternité de la clinique Saint-Jean de Melun fermera fin décembre,creches,maternite,bebes,femmes,santes,

23 Octobre 2013, 23:35pm

Publié par hugo

Actualité > Seine-et-Marne Fil RSS
La maternité de la clinique Saint-Jean de Melun fermera fin décembre
Sophie Roussel | Publié le 23.10.2013, 21h20

Envoyer
RéagirAgrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile
Alors que le Copermo vient de donner son feu vert pour la création d’un pôle hospitalier en 2017 à Melun, regroupant l’actuel centre hospitalier Marc Jacquet et les deux cliniques privées Saint-Jean et l‘Ermitage, la direction de ces deux cliniques vient d’annoncer la fermeture définitive de la maternité au 31 décembre 2013. Une unité vieillissante et un manque d’obstétriciens dans le secteur privé ont été évoqués.
MON ACTIVITÉ
Vos amis peuvent maintenant voir cette activité
Supprimer X
La maternité Saint-Jean assurait jusqu’à l’an dernier environ 1 000 à 1 200 naissances par an. Les futures mamans seront orientées vers l’hôpital public Marc Jacquet ou les maternités privées des environs.
LeParisien.fr
> Accédez à l’intégralité des contenus sur web, mobile et tablette à partir de 1€
Réagir

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/la-maternite-de-la-clinique-saint-jean-de-melun-fermera-fin-decembre-23-10-2013-3252729.php

Voir les commentaires

Des crèches d'urgence pour les intérimaires testées en Bretagne,BEBE

26 Juin 2013, 21:06pm

Publié par hugo

Par La rédaction - Publié le 26 juin 2013
0
Des crèches d'urgence pour les intérimaires testées en Bretagne

© Thinkstock




Les sociétés d'intérim expérimentent actuellement un dispositif de crèches d'urgence en Bretagne. Cette initiative du Fonds d'action social du travail intérimaire est destinée aux mamans qui ont recours à l'intérim pour travailler et qui rencontrent souvent plus de difficultés à faire garder leurs enfants de moins de 4 ans.


Le Fonds d'action social du travail intérimaire (Fastt), qui se compose essentiellement d'entreprises de l'intérim, a mis en place un nouveau dispositif de crèches d'urgence pour simplifier la vie des intérimaires mamans en Bretagne comme l'indique le site internet du Figaro. Expérimental, ce système installé en Ille-et-Vilaine et dans les Côtes d'Armor, propose d'accueillir les enfants de moins de quatre ans, au sein de cinq microcrèches. Pour pouvoir accéder à ce service de garde, les mamans doivent réserver une place pour l'enfant 48 heures à l'avance, être en mission au moment de la garde, et ne pas demander plus de 190 heures de garde par an. Ouvertes de 5 heures à 22h30, les crèches s'adaptent ainsi aux horaires décalés des mères qui ont recours à l'intérim pour travailler. Ce service est facturé entre 0,35 euro et 2,75 euros de l'heure.
Le Fastt précise que ce dispositif est un moyen de palier l'absentéisme des personnes positionnées sur des missions souvent obtenues au dernier moment : « Les parents qui nous contactent se retrouvent face à un imprévu, n'ont pas de solution de garde, ou alors celle-ci ne colle pas avec les horaires de leur mission, explique-t-on au Fastt. Ce dispositif permet aux entreprises de l'intérim de sécuriser les missions, et d'éviter l'absentéisme. » Une autre initiative subventionnée et également mise en place par le Fastt dans toute la France permet aux intérimaires féminines de faire garder leurs enfants à domicile. Deux solutions d'aide qui simplifient l'organisation de ces femmes intérimaires et mères.
Camille Coutant


VOIR AUSSI
Crèche : une place sur dix sera réservée aux enfants pauvres
Jean-Marc Ayrault promet 100 000 places en crèche d’ici 2017
Pickaboonanny : une armada de baby-sitters bilingues à votre service
Gardes d'enfants : de fortes inégalités territoriales

Voir les commentaires

<< < 1 2