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On la vire d'une réunion Pôle Emploi parce qu'elle allaite son bébé,femmes,bebe

12 Septembre 2019, 00:32am

Publié par hugo

On la vire d'une réunion Pôle Emploi parce qu'elle allaite son bébé
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Elle allaite son bébé à Pôle Emploi, on lui demande de partir.
 
Par Clément Arbrun
Publié le Mardi 03 Septembre 2019

Il ne se passe pas une semaine sans qu'un fait divers nous le rappelle : le corps des femmes est volontiers sur-sexualisé, soumis à la culpabilité et aux injonctions sociales. Et ce n'est pas cet énième bad buzz qui nous contredira.
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Imaginez. La scène se déroule dans le cadre (trop) familier d'un centre Pôle Emploi. Il est neuf heures du matin. Une femme se rend à une réunion collective. Son mari travaille. Elle n'a donc pas d'autres choix que d'emmener avec elle son jeune fils de cinq mois. Histoire de ne déranger personne, elle s'installe au fond de la salle. Trente minutes passent. Il fait chaud - mois d'août oblige. Son fils pleure. Elle se met donc à lui donner le sein. Et là, l'enfant se calme. Ouf. Mais tout le monde n'est pas tranquille. Surtout pas la conseillère Pôle Emploi, qui lui demande de quitter la salle. Car "ce n'est pas possible de procéder ainsi dans les locaux". On croit rêver. Mais non.
La jeune mère de famille est donc partie. Atone. Mais n'avait pas dit son dernier mot, loin de là. Sur Facebook, elle relate son récit à des internautes indigné·e·s et nous incite à relayer ce scandale. D'abord, elle avoue être restée sans voix. Abasourdie.

"Tellement honteuse, je n'ai pas osé réagir ! Mais [cette conseillère] a-t-elle le droit de faire ça ?? Pour quelle raison ??". Ensuite, elle pose la question qui fâche : "si j'avais sorti un biberon, comment cela se serait-il passé ?". Une interrogation des plus pertinentes hélas. Car malgré l'absence d'interdiction officielle, il n'est pas toujours recommandé d'allaiter son enfant en public. Et on ne cessera de le déplorer.
"Je ne vais pas en rester là"
 

A raison, la jeune maman Anaëlle Jean parle de "discrimination" et de pratique illégale. Sous sa publication partagée plus de 400 fois et abondamment commentée, les indignations pleuvent, et ce malgré quelques réactions de mecs jugeant la situation "inappropriée" (merci d'avoir participé) : "C'est une blague ??", "C'est du grand n'importe quoi", "La conseillère devrait avoir honte de sa décision", "Cela aurait été un biberon, elle n'aurait rien dit". Un internaute y va même de son coup de gueule, pour le coup salutaire. "J'ai en mémoire que certains membres des Femen ont été poursuivis en justice pour "exhibition sexuelle" [car] leur poitrine était à nue... Doit-on en conclure que les seins d'une femme sont considérés comme une sorte d'appareil génital en France ? A contrario, un homme exhibant son torse ne subira nullement le même jugement. Égalité des sexes ? Où ça ?".
On ne lui fait pas dire. Une injustice qui, de la pratique du topless sur les plages à l'allaitement en public, nous démontre que les mentalités sont loin d'évoluer. Rappelez-vous. En juillet dernier déjà, la compagnie aérienne KLM Airlines jugeait bon de rappeler sur les réseaux sociaux que "tous les passagers ne sont pas à l'aise avec l'allaitement dans leur voisinage". Quitte à obliger les mères de famille à couvrir leur poitrine, et ce malgré l'absence de telles injonctions au sein du règlement. L'occasion de rappeler ces mots de l'organisation Equality Now : "les attitudes négatives à l'égard de l'allaitement en public découlent de la sexualisation excessive du corps des femmes". Qu'importe le lieu, le poids du regard subsiste.
"C'est honteux que, de nos jours encore, les femmes soient pénalisées lorsqu'elles réalisent un acte des plus naturels", s'accorde à dire une voix anonyme. A ce jour, aucune excuse ne semble avoir été présentée à la jeune femme. Comme le précise Au Feminin, le directeur de l'agence s'est contenté d'expliquer que le souci n'était pas l'allaitement mais "les pleurs de l'enfant". Curieux argument puisqu'il est précisé que l'enfant, justement, ne pleurait plus lorsque sa mère lui a donné le sein.
"Nous aurions pu lui proposer de s'isoler dans une pièce pour allaiter, mais il semblait qu'il était plus simple pour elle et les autres participants de convenir d'un autre rendez-vous", ajoute-t-il. Pourquoi pas. Anaëlle Jean, de son côté, l'affirme : "Je ne vais pas en rester là".
Société News essentielles facebook réseaux sociaux Buzz scandale allaitement mère femmes travail
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Au Salvador, une jeune femme encourt jusqu'à 50 ans de prison pour avoir perdu son bébé,femmes,bebe

17 Août 2019, 02:23am

Publié par hugo

Au Salvador, une jeune femme encourt jusqu'à 50 ans de prison pour avoir perdu son bébé
par Marie-Estelle Salle
aujourd'hui à 12:00

L'histoire de cette jeune femme est à peine croyable... Depuis hier, jeudi 15 août, Evelyn Hernandez, jeune Salvadorienne de 21 ans, est à nouveau devant la justice après avoir passé 33 mois derrière les barreaux. Son crime ? Avoir perdu son bébé, qui était mort-né. Une thèse confirmée par l'autopsie pratiquée sur le nourrisson. Pourtant, c'est pour homicide qu'elle sera de nouveau jugée.
Pour cette jeune femme, la descente aux enfers commence le 6 avril 2016, alors qu'elle n'est encore qu'une adolescente : Evelyn donne naissance à un bébé dans des toilettes. Immédiatement transférée à l'hôpital de Cojutepeque, une ville du centre du Salvador, elle est arrêtée par les autorités et accusée d'homicide, dans ce pays où la législation anti-IVG est l'une des plus strictes du monde. Condamnée en juillet 2017 à 30 ans de prison, elle passera 33 mois derrière les barreaux, avant que cette décision ne soit annulée par la Cour suprême en février.
"Je veux juste dire que je suis innocente", a clamé Evelyn lors de son arrivée au tribunal pour le deuxième procès qui vient de débuter. Mais cette fois, le ministère public salvadorien a changé de chef d'inculpation : la jeune femme n'est plus accusée d'homicide aggravé avec préméditation, mais d'homicide aggravé par négligence. Selon la défense, elle encourt 30 à 50 ans de prison. Pourtant, Evelyn Hernandez ne baisse pas les bras, et en évoquant le juge en charge de l'affaire, elle assure : "Je sais qu'il va me rendre justice".
Dans ce petit pays d'Amérique centrale, la question de l'IVG est prise très au sérieux. En effet, la législation prévoit une peine de deux à huit ans de prison pour les cas d'avortement, mais en réalité, les juges considèrent toute perte du bébé, peu importe les circonstances, comme un "homicide aggravé". Actuellement au Salvador, 16 femmes sont en prison pour avoir eu recours à l'avortement. Mais dernièrement, cinq femmes condamnées pour des cas identiques ont été remises en liberté. Y a-t-il un espoir pour Evelyn Hernandez ?
A lire aussi : Une Américaine crée la polémique en filmant son avortement (vidéo)
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https://www.aufeminin.com/news-societe/au-salvador-une-femme-accusee-d-homicide-pour-avoir-perdu-son-bebe-s4003863.html

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Les pères des bébés hospitalisés vont bénéficier de 30 jours supplémentaires de congé paternité après la naissance,papa,pere,bebes,

29 Juin 2019, 15:56pm

Publié par hugo

 Les pères des bébés hospitalisés vont bénéficier de 30 jours supplémentaires de congé paternité après la naissance
Le décret est paru mardi au Journal officiel. Ces trente jours s'ajoutent aux onze jours de congé de paternité et aux trois jours de naissance pour les salariés.
Un médecin s’occupe d’un bébé prématuré dans un incubateur du service néonatal du centre hospitalier d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), le 6 octobre 2010. (CALMETTES / BSIP)
franceinfo avec AFP
France Télévisions
Mis à jour le 26/06/2019 | 13:57
publié le 26/06/2019 | 12:39
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il y a 2 heures
Report du brevet, dépassement des 45 °C, record battu au pic du Midi… Une semaine de canicule en France
Les pères, dont le nouveau-né est hospitalisé dans une unité de soins spécialisés après l'accouchement, pourront bénéficier d'un congé de paternité supplémentaire à partir du 1er juillet, selon un décret paru au Journal officiel, mardi 25 juin. L'hospitalisation immédiate d'un bébé "nécessite souvent une mobilisation des deux parents, difficile à concilier avec la reprise d'une activité professionnelle", explique le gouvernement dans un communiqué, en soulignant que "le congé de paternité est plus court que le congé de maternité".
La durée de ce nouveau congé de paternité pendant la période d'hospitalisation de l'enfant est fixée à trente jours consécutifs au maximum. Il doit être pris dans les quatre mois suivant la naissance du bébé et s'ajoute aux onze jours de congé de paternité (ou dix-huit jours en cas de naissances multiples) et aux trois jours de naissance pour les salariés.
60 000 bébés prématurés par an
Ce congé s'applique à tous les régimes de Sécurité sociale et suit les même modalités d'indemnisation que celles du congé de paternité actuel, soit le versement d'une indemnité journalière pour tous les salariés (égale au gain journalier de base et plafonnée par la Sécurité sociale à 87,71 euros par jour) et les travailleurs indépendants (55,51 euros). Les exploitants agricoles se verront de leur côté attribuer une allocation de remplacement de l'ordre de 151 euros par jour.
Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales relatif aux congés de paternité avait mis en exergue la situation particulièrement délicate des parents d'enfants dont l'état de santé nécessite une prise en charge à l'hôpital dans un service spécialisé. Les enfants prématurés représentent aujourd'hui quelque 60 000 naissances par an.
Pour bénéficier de ce congé, le père doit présenter un document justifiant de l'hospitalisation de l'enfant à son employeur ou à la Sécurité sociale. Cette mesure issue d'un amendement gouvernemental au projet de loi de finance de la Sécurité sociale 2019, avait été votée à l'unanimité par les députés.
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https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/desormais-les-peres-des-bebes-hospitalises-ou-prematures-beneficieront-de-30-jours-de-conge-paternite-de-plus-apres-l-accouchement_3508383.html

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Sur Instagram, elles changent la vision du corps après une grossesse,femmes,grossesse,bebe

21 Juin 2019, 04:49am

Publié par hugo

 Sur Instagram, elles changent la vision du corps après une grossesse
Sur Instagram, des femmes partagent des photos de leurs corps après leur grossesse pour briser la pression sociale qui les intime de "rebondir" et de perdre du poids.
 
#this_is_postpartum
Crédits : Instagram/meg.boggs | Date : 19/06/2019
10
Arièle Bonte 
Journaliste
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publié le 19/06/2019 à 16:14
"Voici le postpartum". Voilà comment on pourrait traduire le hashtag #this_is_postpartum, utilisé sur les réseaux sociaux par des internautes après leur grossesse pour montrer leur quotidien et corps de jeunes mères et, surtout, déculpabiliser les femmes. Qu'il s'agisse de leur kilos jugés "en trop" par la société, des cicatrices marquant leur corps ou de leur façon de gérer leur vie de femme et de maman, ces internautes ont investi les réseaux sociaux pour donner une autre image de la maternité : moins lisse, moins glamour, plus authentique et vraie et faire baisser la pression d'un retour à un corps "normal".
À l'image de l'influenceuse Brenda Stearns qui poste sur son compte Instagram des clichés de son ventre, marqué par ses cinq grossesses. "Elle a des cicatrices. Elle est ridée. Elle est blessée. Elle est imparfaite [...] Elle est aussi belle [...] forte [...] mère !".
Une autre, Tori McCain écrit qu'il est temps "d'arrêter de faire de la période du post-partum quelque chose de négatif". Au lieu de cela, cette youtubeuse américaine suivie par 18.000 personnes encourage les autres à voir ce que "nos corps ont accompli".
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Féminicides dans le Val d'Oise : "une situation urgente" selon des parlementaires
 
 
C'est aussi le point de vue d'une Instagrammeuse qui officie sous le pseudo @beingthismama. Elle confie qu'il est "très facile de détester son corps" en période post-partum. "La pression pour rebondir, perdre du poids, revenir à la normale est réelle" mais cette femme a choisi "d'embrasser" ses cicatrices, les marques sur son corps parce qu'elles lui rappellent tout ce qu'elle a traversé pour en arriver où elle en est aujourd'hui.
Prendre conscience de ce que son corps peut accomplir
La libération de la parole autour de ce sujet est telle que la blogueuse Katie Crenshaw, suivie par plus de 70.000 personnes sur Instagram, a lancé le 13 juin dernier un mouvement qui va même au-delà du hashtag #this_is_postpartum.
Via le hashtag et le compte #HerBodyCan, elle encourage les gens dans leur ensemble à prendre conscience de ce que leur corps peut accomplir plutôt que de se concentrer sur à quoi il ressemble. Katie Crenshay explique alors aux femmes qu'elles n'ont pas besoin d'expliquer d'où viennent leurs cicatrices.
"Votre corps vous a amené très haut, que vous soyez mère ou non. Il mérite votre respect que vous soyez à six semaines après votre accouchement ou que vous ne possédiez même pas d'utérus".
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https://www.rtl.fr/girls/societe/sur-instagram-elles-changent-le-vision-du-corps-apres-une-grossesse-7797882615

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La durée minimale du congé maternité des agricultrices passe de deux à huit semaines,femmes,grossesse,bebe,maternite

20 Juin 2019, 02:56am

Publié par hugo

 La durée minimale du congé maternité des agricultrices passe de deux à huit semaines
Comme pour l'ensemble des salariées et indépendantes, les agricultrices auront donc "un arrêt obligatoire de deux semaines avant la date présumée d'accouchement et de six semaines après", selon un décret paru au Journal officiel.
Une productrice de fromage de chèvre dans le département de l'Hérault, en février 2018.  (YANN CASTANIER / HANS LUCAS / AFP)
franceinfo avec AFP
France Télévisions
Mis à jour le 16/06/2019 | 19:26
publié le 16/06/2019 | 19:25
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Une "avancée importante", défend le gouvernement. La durée minimale du congé maternité des agricultrices non salariées en France est désormais allongée de deux à huit semaines, selon un décret paru au Journal officiel, dimanche 16 juin. Les agricultrices qui ne peuvent pas se faire remplacer pourront par ailleurs prétendre à des indemnités alignées sur celles des indépendantes.
Ces mesures étaient inscrites au budget de la Sécurité sociale pour 2019, en réponse à la promesse de campagne d'Emmanuel Macron d'un "congé maternité unique" pour toutes les femmes, "quel que soit leur statut".
Comme pour l'ensemble des salariées et indépendantes, la durée minimale d'arrêt de travail ouvrant droit à une indemnisation du congé maternité est ainsi portée de deux à huit semaines, avec "un arrêt obligatoire de deux semaines avant la date présumée d'accouchement et de six semaines après", selon le décret. Cela doit permettre, en favorisant un congé plus long, de préserver la santé des enfants et des agricultrices, qui comme les salariées et indépendantes ont droit à 16 semaines (112 jours) de congé maternité.
Une application de manière rétroactive
Le décret précise en outre le montant des indemnités journalières versées "si l'exploitante agricole ne peut se faire remplacer sur l'exploitation". Elle sera de 55,51 euros par jour, comme pour les travailleuses indépendantes.
Cette mesure s'ajoute à l'allocation de remplacement maternité existante, qui "permet aujourd'hui à 60% des agricultrices concernées de se faire remplacer pendant leur congé maternité", selon un communiqué des ministres de la Santé Agnès Buzyn, de l'Agriculture Didier Guillaume, et de la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa.
Cette mesure s'applique de manière rétroactive aux congés maternité débutés le 1er janvier 2019, selon le décret. "Les dispositions relatives à la durée d'arrêt de travail minimale" concernent quant à elles les congés "débutant postérieurement au lendemain" de la publication du texte, soit mardi. Fin mai, un autre décret avait entériné l'alignement du congé maternité des travailleuses indépendantes sur celui des salariées, d'une durée de 112 jours.
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VIDEO. Bioéthique : Olivier Faure se dit favorable à l'extension de la PMA pour toutes, mais "contre la marchandisation du corps des femmes",femmes,bebe

13 Juin 2019, 00:51am

Publié par hugo

 VIDEO. Bioéthique : Olivier Faure se dit favorable à l'extension de la PMA pour toutes, mais "contre la marchandisation du corps des femmes"
Selon le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, l'extension de la PMA pour toutes les femmes serait "une reconnaissance utile".
 
FRANCEINFO / RADIO FRANCE
franceinfo
Radio France
Mis à jour le 12/06/2019 | 11:56
publié le 12/06/2019 | 11:56
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Nous la préparons pour vous chaque matin
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, s'est dit favorable mercredi 12 juin à la révision de la loi de bioéthique qui prévoit l’ouverture de la PMA (procréation médicalement assistée) à toutes les femmes, car "cela fait partie des engagements que nous avions nous-même pris pour l'élection présidentielle" de 2017.
"Des couples de femmes ou célibataires ont effectivement aussi droit à l'amour et à l'affection et ont aussi le droit, la possibilité d'avoir des enfants, estime-t-il. Aujourd'hui, elles le font de manière illégale. Elles vont à l'étranger pour le faire." Selon lui, le projet du gouvernement "est une reconnaissance utile".
Olivier Faure ouvert à la GPA sous conditions
Olivier Faure se dit aussi ouvert à la GPA (gestation pour autrui), mais pas à n'importe quelles conditions : "Je suis contre la marchandisation du corps des femmes et donc, il me paraît plus que discutable, il me paraît impossible d'accepter que demain il y ait des femmes qui louent leur ventre", précise le Premier secrétaire du PS.
Mais "quand il n'y a pas de transactions monétaires, quand vous avez une sœur qui veut porter l'enfant de sa sœur parce qu'elle ne peut pas en avoir parce qu'elle a un problème à l'utérus, ça ne me paraît pas fou. Ça me paraît même une forme d'humanité. On accepte le don d'organes, ça peut être vécu comme effectivement un formidable geste d'amour", explique Olivier Faure. Il a également assuré qu'il n'y aura pas de consignes de vote chez les socialistes lors de la révision de la loi de bioéthique.
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Témoignage : elle est née d'une gestation pour autrui
GPA : le marché clandestin des mères porteuses

https://www.francetvinfo.fr/societe/loi-sur-la-famille/gestation-pour-autrui/video-bioethique-olivier-faure-se-dit-favorable-a-l-extension-de-la-pma-pour-toutes-mais-contre-la-marchandisation-du-corps-des-femmes_3486065.html

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Amazon. Sept femmes ont été licenciées pour avoir eu le tort... d’être enceintes,femmes,grossesse,

17 Mai 2019, 04:36am

Publié par hugo

 Nos vies avant leurs profits
Amazon. Sept femmes ont été licenciées pour avoir eu le tort... d’être enceintes
Sept femmes ont poursuivi pour licenciement abusif Amazon, l'entreprise de l'homme le plus riche au monde, Jeff Bezos, connue pour ses techniques managériales immondes et ultra répressives. Leur tort ? Avoir été enceintes. Une réalité que subissent dans le monde des millions de travailleuses, qui se retrouvent sans emploi parce que leur grossesse est jugée comme un frein à la rentabilité et à la productivité.
Lili B
mercredi 15 mai
 

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De la chasse aux salariés Gilets jaunes, aux formations « anti syndicales » pour mater au mieux la résistance, jusqu’aux brevets déposés pour mettre en cage leurs salariés et les doter de bracelets enregistrant leurs mouvements, les méthodes de l’entreprise visent à rationaliser au maximum rendements et profits en faisant travailler le plus possible tout en payant le moins cher possible. Pour ce faire, elle utilise les possibilités offertes en fonction de la flexibilité et des législations propres au travail de chaque pays. Au détriment, bien entendu, de la vie, de la santé et des conditions de travail de ses salariés.
Parmi les entreprises américaines Amazon est celle qui emploie le plus de travailleurs aux Etats-Unis. C’est aussi elle qui a licencié des salariées parce qu’elles étaient enceintes et donc pas assez productives et rentables. Au moins sept d’entre elles ont effectivement dénoncé cette situation et poursuivi le géant pour licenciement abusif. Pour l’une d’entre elles, Beverly Rosales, son licenciement a été motivé par le fait qu’elle prenait « trop de pauses » pour aller aux toilettes. Dés lors, « leur rendement diminue », alors que la cadence prévue est d’emballer 125 articles par heure : « Quand je devais aller aux toilettes, elle [la manager] restait au même endroit et attendait que je revienne pour m’en parler... Après ça, je devais me retenir jusqu’à la fin de la journée car je ne voulais pas me faire virer », a déclaré Beverly Rosales à CNET, un quotidien américain. « Amazon veut vendre le plus de produits possible. Ils ont besoin d’un maximum de personnes qui n’ont pas besoin d’arrangements pour y travailler. Ils se soucient davantage des chiffres que de leurs employés. », poursuit-elle.
Des pressions et un harcèlement qui ont aussi frappé d’autres salariées enceintes. L’une d’entre elles avaient pris trois jours de congés, sur prescription de son médecin, du fait d’une grippe. Résultat : les ressources humaines de l’entreprise ont refusé le mot du médecin et la salariée s’est retrouvée licenciée quatre jours plus tard. Une autre salariée a indiqué à ses responsables qu’elle ne pourrait plus porter de charges lourdes ni réaliser des mouvements physiques trop importants. Ses demandes ont été ignorées et elle a également été renvoyée, deux mois plus tard, suite à une forte fièvre.
Face à cet énième scandale, l’entreprise a une nouvelle fois nié en bloc. Un porte-parole de la société a déclaré qu’il « n’est absolument pas vrai qu’Amazon licencierait n’importe quelle employée pour cause de grossesse ; nous sommes un employeur qui garantit l’égalité des chances », poursuivant en jurant « répondre à leurs besoins (de leurs employés) médicaux, y compris ceux liés à la grossesse. Nous aidons également les nouveaux parents en proposant diverses prestations de congé maternité et parental ».
Est-ce parce que l’entreprise traite si bien ses employés et est si soucieuse de leur bien être que dans les entreprises américaines un logiciel supervise et flique toutes les actions du personnel ? Si sous cinq minutes, une tâche n’a pas été effectuée, le programme en réfère à un superviseur...Quelle sollicitude !
 
Mots-clés souffrance au travail   /    Violences faites aux femmes   /    Genres et Sexualités

https://www.revolutionpermanente.fr/Amazon-Sept-femmes-ont-ete-licenciees-pour-avoir-eu-le-tort-d-etre-enceintes

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Canada : à l'ouest, du nouveau en matière de maternité tardive,femmes,grossese,bebe

10 Mai 2019, 23:57pm

Publié par hugo

 Canada : à l'ouest, du nouveau en matière de maternité tardive
 
En Colombie-britannique, province occidentale du Canada, le nombre de mères quadragénaires a doublé depuis 2000.
©pixabay
09 mai 2019
Mise à jour 09.05.2019 à 08:52 par
Terriennes
Avec nos partenaires de Radio-Canada (Geneviève Lasalle)
Les Canadiennes attendent plus longtemps pour avoir des enfants, surtout à l'ouest du pays. C'est la province occidentale de Colombie-Britannique qui connaît le plus grand changement démographique chez les mères.
 
 
Entre 2000 et 2017, le nombre de mères âgées de 35 à 39 ans a augmenté de 60 % et le nombre de mères âgées de 40 à 44 ans a doublé dans la province canadienne de Colombie-Britannique - c'est la conclusion sans appel d'un rapport de l'Université de Calgary.
Fondé sur des données de Statistique Canada, ce rapport révèle que l’âge moyen des femmes qui accouchent pour la première fois se situe à 31,6 ans en Colombie-Britannique, alors que la moyenne nationale est de 29,2 ans (27,1 ans en 2000), ce qui place la province en tête de liste.
 
Etude de l'université de Calgary : âge des maternités au Canada par province.
(Statistics Canada, CANSIM database, Tableau 13-10-0418-01). Aucune donnée disponible pour le Yukon en 2017.
© policyschool.ca
Concilier carrière et famille
La directrice générale de Réseau-Femmes Colombie-Britannique, Maryse Beaujeau Weppenaar, organise des soirées d’échanges avec un groupe de mères francophones à Vancouver. Elle pense que les défis liés à la gestion familiale ont une grande influence sur le choix des femmes qui préfèrent retarder la grossesse, dans une province où il n'existe pas de système de garderies publiques. C’est d’ailleurs l’un des grands thèmes abordés dans les discussions. "C’est un gros problème. On doit jongler entre les frais de garderie, la carrière, les heures supplémentaires. C’est toute une planification de carrière du couple, qui retombe bien souvent sur les épaules de la femme", indique-t-elle.
La directrice du groupe de recherche sur la famille Vanier Institute, en Ontario, Nora Spink, estime que l’augmentation du nombre de maternités tardives est attribuable aux changements du parcours professionnel des femmes :  "Les femmes terminent leurs études plus tard et celles qui envisagent une carrière vont attendre d'être bien établies dans leur emploi pour envisager un congé de maternité", dit-elle.
En effet, la plupart des nouvelles mamans sont, et demeurent, sur le marché du travail au moment de la naissance de leur enfant, et elles ont souvent recours au soutien communautaire pour arriver à concilier les responsabilités professionnelles et familiales, comme l'illustre ces quelques chiffres publiés par l'Institut Vanier.
En 2016, le taux d’emploi des mères dont le plus jeune enfant était âgé de 0 à 2 ans s’élevait à 71 %, comparativement à 66 % en 2001. Comme les années précédentes, c’est au Québec que ce taux était le plus élevé en 2016 (80 %).
En 2017, 79 % des nouvelles mères au pays avaient un emploi stable, et 90 % d’entre elles bénéficiaient de prestations de maternité et/ou parentales.
Comme les années précédentes, les nouvelles mères au Québec étaient plus susceptibles d’occuper un emploi stable (97 %) et d’avoir reçu des prestations que leurs homologues ailleurs au Canada (91 %).
En 2016-2017, 85 % de toutes les demandes de prestations parentales avaient été faites par des femmes, comparativement à 89 % en 2002.
Le coût des loyers en cause ?
Professeur à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) et fondateur du groupe de recherche Generation Squeeze, Paul Kershaw affirme que c'est en Colombie-Britannique que le travail est le moins rentable pour les jeunes en âge de procréer et que les restrictions financières qui en découlent jouent un rôle dans leur décision d’avoir des enfants tôt ou non.
Les jeunes adultes mettent plus de temps à se sentir bien établis et en situation financière correcte pour fonder une famille.
 Paul Kershaw, professeur à l’Université de la Colombie-Britannique
Une plus grande ouverture, mais des défis qui perdurent
Nathalie Gamache, gynécologue à Vancouver, la plus grande ville de Colombie-Britannique, constate une augmentation du nombre de femmes qui ont un enfant après 35 ans dans la province. Une situation due en partie, selon elle, à une ouverture d’esprit qui permet aux femmes de faire ce choix d’attendre plus tard pour avoir un ou des enfants.
Elle rappelle toutefois que les complications médicales sont toujours possibles, les infections et le diabète de grossesse, par exemple, et que les risques d'interruption précoce de la grossesse augmentent avec l'âge.
 
A lire aussi dans Terriennes
► Mère à 40 ans : un choix, un phénomène de société
► Côte d'Ivoire : rencontre avec la directrice de la première clinique de procréation assistée
► Les ministres mères, vedettes en Nouvelle-Zélande : entre droits des femmes et éloge de la famille
► Fertilité féminine : une histoire d'oeufs, de carrière... et de grande solitude
► Retrouvez l'intégralité de l'article de sur le site de Geneviève Lasalle nos partenaires de Radio-Canada 
Terriennes
Avec nos partenaires de Radio-Canada (Geneviève Lasalle)
Mise à jour 09.05.2019 à 08:52
Sur le même thème

https://information.tv5monde.com/terriennes/canada-l-ouest-du-nouveau-en-matiere-de-maternite-tardive-299156

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L'avortement sélectif en Arménie : le choix du garçon,articles femmes hommes,IVG

10 Mai 2019, 22:52pm

Publié par hugo

 Le droit à l'avortement dans la tourmente
L'avortement sélectif en Arménie : le choix du garçon
 
Des milliers de femmes ont participé aux manifestations de la révolution de velours, au printemps 2018, plaçant leurs espoirs d'un meilleur avenir en Nikol Pachinian.
 
© Julie Franchet
08 mai 2019
Mise à jour 09.05.2019 à 14:24 par
TerriennesClaire Barbuti
Un an jour pour jour après l'arrivée au pouvoir de Nikol Pachinian, que sont les espoirs des milliers d'Arméniennes de la "révolution de velours" devenus ? Notre reportage révèle la difficulté d'être une femme dans une société toujours très patriarcale. La preuve par l'avortement sélectif, qui reste une pratique répandue.
 
 
8 mai 2018. Nikol Pachinian est élu Premier ministre en Arménie à l'issue d'une "révolution de velours" qui a marqué les esprits par sa rapidité et son pacifisme. Des milliers d'hommes souhaitaient le changement : fin de la corruption, des monopoles, d'un système oligarchique... Mais aussi des milliers de femmes qui, pour la première fois, descendaient en nombre dans les rues, pleines d'espoir.
Pour illustrer le statut des femmes en Arménie, un chiffre éloquent : en 2017, le pays enregistrait 110 naissances de garçons pour 100 filles, alors que le taux naturel serait de 102 pour 100. Un bilan qui place l'Arménie juste après l'Inde et la Chine sur le funeste podium de l'avortement sélectif. Pourquoi ? "Si je veux le résumer en un mot : le patriarcat", lâche Anna Nikoghosyan, de la Coalition To Stop Violence Against Women.
La souffrance de ne pas être un homme
D'après un rapport gouvernemental de février 2015, 63,8 % des Arméniennes regrettent de ne pas être un homme. La souffrance d'être du genre féminin serait si importante qu'elles préfèreraient avorter lorsqu'elles attendent une fille ? "Etre libre comme les hommes, on ne peut pas. Il y a des traditions : la femme doit être modeste, avoir une bonne éducation pour élever à son tour ses enfants, ne pas travailler", lâche Laura, 17 ans, orpheline, qui n'aspire qu'à devenir journaliste.
 
 
Graffiti à Gavar : sous le panneau bleu "Ne me tue pas" ; en bas à droite : "Chaque année, en Arménie, 1500 filles ne naissent pas à cause de l'avortement par la sélection du genre".
© Julie Franchet
"Tant que les droits des femmes ne seront pas protégés, tant que nous n'aurons pas l'égalité de genre, nous ne pourrons pas agir sur la balance des naissances", abonde Anna Hovhannisyan, membre de l'association Women Ressource Center, qui aide les femmes à s'émanciper. A l'hôpital de Gavar, dans la région orientale de Gegharkunik où le taux d'avortement est le plus important, des affiches pullulent à l'entrée : "D'ici 2060, 93 000 mères potentielles vont être perdues si l'on n'arrête pas les avortements sélectifs" ou encore "Maman, laisse-moi vivre" inscrit sur l'échographie d'une fille.
Des filles nommées "Ça suffit !"
Anush Poghosyan, à la tête du département santé et sécurité sociale de la région, assure tout mettre en place pour lutter contre ce phénomène. Depuis une loi promulguée en 2017, il est officiellement impossible de divulguer aux futurs parents le sexe de l'enfant avant la 12e semaine, délai légal pour avorter. Pourtant, en se baladant dans les chambres aseptisées de l'étage, on entend une infirmière glisser à l'heureuse maman d'un petit garçon : "Surtout, ne dis pas que tu connaissais le sexe".
Dans un autre village, Gohar I. est l'une des rares femmes à oser nous parler ouvertement de son avortement sélectif, à côté de Migaël, son fils de 10 ans, autiste : "J'ai eu deux filles, mais je voulais un garçon. Alors j'ai fait deux avortements de filles, puis un autre de jumelles." Des décisions qu'elle dit regretter, aujourd'hui : "Si j'avais eu la possibilité, j'aurai accouché de tous ces enfants... Mais mon mari m'a dit d'avorter". Une autre Arménienne, Eva, explique que peu de famille n'ont pas de fils : "Avant, les femmes avaient des bébés jusqu'à l'arrivée d'un garçon. Entre-temps, on appelait les filles 'Bavakan', ou 'Haidik', qui signifie 'ça suffit' ».
Pour être un homme, un mari doit avoir un garçon.
Sahakyan A.
Aujourd'hui, principalement pour des raisons économiques, les familles ont rarement plus de deux enfants. Alors elles veulent un enfant mâle, quitte à payer un médecin pour connaître le sexe à l'avance, acheter illégalement une pilule abortive si elles apprennent que c'est une fille après les 12 semaines, ou encore sacrifier un animal pour mettre Dieu de leur côté.
Un fils est vu comme un investissement, car il rapportera un salaire. Parce qu'il faut donner un soldat à la nation dans le cadre du conflit larvé avec l'Azerbaïdjan et prolonger sa lignée : "Pour être vraiment un homme, un mari doit devenir père d'un garçon", nous souffle Sahakyan A.
 
 
Margarite et ses trois fils, qui ont du mal à trouver une femme - les filles sont trop peu nombreuses dans leur village rural.
 
© Julie Franchet
Sahakyan, mère de deux enfants ajoute : "J'ai plein de cousins qui veulent se marier, mais ils ne trouvent pas de femme". Une difficulté que confirme, dans un autre village, Margarite et ses trois fils, installés autour du feu. "Dès qu'une fille nous plaît, il faut foncer, assure l'un de ces trois célibataires, la vingtaine. A l'école, nous étions 18 pour 8 femmes environ".
La lutte contre l'IVG sélectif : à double tranchant ?
Alors le gouvernement a fait passer une loi début 2017 pour lutter contre ce fléau, une loi qui a mis en rogne Lara Aharonian, féministe à l'origine du Women Ressource Center : "La représentante du ministère de la Santé chargée du sujet, qui est la même que sous l'ancien régime, est contre l'avortement d'une manière générale..."
La militante ajoute, en se passant la main dans ses cheveux roses : "Par exemple, la loi impose trois jours de réflexion pour se décider avant de revoir le médecin... Mais ça pose problème dans les régions rurales, où les femmes ne peuvent pas se déplacer plusieurs fois... Et le médecin profite de la consultation pour faire de la morale, faire entendre le coeur, montrer des images..."
 
 
Au sein de l’église apostolique orthodoxe arménienne, la hiérarchie est très importante. Les prêtres se battent contre l’avortement sélectif en rappelant les paroles du Christ : “Tu ne tueras point”.
© Julie Franchet
Selon le père Griel Martirosyan, prêtre depuis vingt ans à Gavar, il est primordial de s'engager contre l'avortement sélectif : "On travaille avec les associations. Je parle beaucoup avec les couples qui vont se marier, confie-t-il. Je leur parle de l'homosexualité : s'il n'y a plus de filles, cela va pousser les hommes à commettre la faute"... Son argument ultime : "Il faut relire la Bible : tu ne tueras point".
Là est le problème pour Lara Aharonian, ouvertement menacée pour ses prises de position : mieux vaut ne pas lutter frontalement contre l'avortement sélectif - ce serait un moyen pour remettre en cause l'avortement d'une manière générale - mais agir précocement sur l'éducation non genrée et changer une société toujours dictée par le poids des traditions et de la religion.
 
A lire aussi dans Terriennes :
► Arménie : après la révolution "douce", l'éveil d'une conscience féministe à l'heure du sommet de la Francophonie
► L'avortement sélectif des filles se pratique aussi sur le continent européen
► Et notre dossier sur le XVIIe sommet de la Francophonie à Erevan, avec tous les reportages Terriennes
 

https://information.tv5monde.com/terriennes/l-avortement-selectif-en-armenie-le-choix-du-garcon-298938

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Congé maternité : les agricultrices ont du mal à s'arrêter faute de remplacement,femmes,sante,grossesse,

19 Avril 2019, 02:48am

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 Congé maternité : les agricultrices ont du mal à s'arrêter faute de remplacement
Une nouvelle loi va allonger la durée minimum du congé maternité de 6 à 8 semaines. Mais les agricultrices renoncent elles purement à leurs semaines de congé.
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Mis à jour le 18/04/2019 | 22:07
publié le 18/04/2019 | 22:07
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Nous la préparons pour vous chaque matin
Cet été, dans cette ferme du Lot, un nouveau-né viendra changer la vie de ce couple d'agriculteurs. Enceinte de cinq mois de son premier enfant, Marie Magalahes ne compte jamais ses heures, mais le tracteur, c'est terminé. "Pour le moment, c'est plutôt mon conjoint qui s'en occupe, j'évite les secousses, je vois que ça commence à me tirer trop sur le ventre", explique-t-elle. Elle accomplit des tâches souvent physiques, mais depuis qu'elle est enceinte, l'éleveuse n'est pas toujours rassurée avec ses chèvres qui la collent toujours de près.
25% des agricultrices enceintes ne sont pas remplacées
Comme elle, plus de 1 600 agricultrices sont enceintes chaque année. Mais pas question de s'arrêter trop tôt, car elles ne sont pas salariées, mais cheffes d'exploitation. Même si le salaire du remplaçant est pris en charge, c'est difficile d'en trouver. Plus de 4 agricultrices sur 10 ne sont pas remplacées pendant leur congé maternité. Pour combler ce manque, des services de remplacement proposent des contrats courts. Elles gardent quoi qu'il en soit toujours un pied dans la ferme et un œil sur les tâches administratives.

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/conge-maternite-les-agricultrices-ont-du-mal-a-s-arreter-faute-de-remplacement_3404677.html

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