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artilcles sur le pere

Grossesse : le père aussi vit un bouleversement hormonal,sante,hommes,grossesse,

29 Décembre 2014, 02:06am

Publié par hugo

Grossesse : le père aussi vit un bouleversement hormonal
Grossesse : le père aussi vit un bouleversement hormonal 18/12/2014
La maternité entraîne des bouleversements hormonaux chez la femme, mais aussi chez le futur père. C’est ce que révèle une récente étude américaine.
Pendant la grossesse, les hormones des femmes sont en ébullition et atteignent un point culminant au moment de l’accouchement. Mais les pères ne sont pas en reste. C’est ce que vient de démontrer une récente étude publiée dans l’American journal of human biology. Pour les besoins de cette enquête, les chercheurs de l’Université du Michigan ont examiné les changements hormonaux chez 29 couples qui attendaient un enfant pour la première fois. Des mesures ont été réalisées à quatre reprises tout au long de la grossesse. Comme on pouvait s’y attendre, les femmes ont montré de fortes augmentations de quatre hormones : la testostérone, le cortisol, l’estradiol et la progestérone. Du côté des futurs pères, des changements ont aussi été observés. Les hommes ont affiché des baisses significatives des taux de testostérone et d’estradiol, mais aucune modification n’a été relevée au niveau du cortisol ou la progestérone. C’est la première fois qu’une étude aussi vaste relève des modifications hormonales chez le père liées à la grossesse de sa partenaire. Des changements pouvant avoir des répercussions psychologiques ou physiques sur l’homme. La couvade n’est finalement pas un mythe.
Source : American journal of human biology
Auteur : Candice Satara-Bartko > COMMENTER1
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Secteur privé : congé de paternité et d'accueil de l'enfant,peres,paternite,papas,lois,droits,

9 Février 2014, 14:09pm

Publié par hugo

Secteur privé : congé de paternité et d'accueil de l'enfant
Mise à jour le 01.01.2013 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Principe
Lors de la naissance d'un enfant, le père salarié ou la personne salariée vivant avec la mère peut bénéficier d'un congé indemnisé, dans les mois qui suivent l'accouchement.


Bénéficiaire
Demande
Durée
Conditions d'utilisation
Conséquences sur le contrat
Indemnisation
Services en ligne et formulaires
Où s'adresser ?
Références
Bénéficiaire
Pour bénéficier du congé, il faut remplir des conditions liées au statut professionnel et à la situation familiale.


Condition liée à la situation familiale


Le congé de paternité et d'accueil de l'enfant est destiné au père de l'enfant.


Si la mère de l'enfant vit avec en couple (mariage, Pacs ou concubinage) avec une autre personne, cette dernière peut également bénéficier du congé.


Condition liée à la situation professionnelle


Le bénéficiaire du congé de paternité et d'accueil doit être salarié.


Il n'y a aucune condition de type de contrat du travail ou d'ancienneté.


Haut
Demande
Le salarié qui souhaite bénéficier du congé de paternité et d'accueil de l'enfant doit avertir son employeur dans un délai d'au moins 1 mois avant la date de début du congé. Il précise également la date à laquelle il entend y mettre fin. L'employeur ne peut s'opposer à la demande du salarié (sauf en cas de non respect du délai de prévenance d'un mois).


Aucun formalisme n'est prévu pour prévenir l'employeur (sauf dispositions conventionnelles contraires). Le salarié peut le faire par écrit ou par oral. Toutefois, il est préférable, pour des raisons de preuve en cas de litige, de lui adresser une lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre contre décharge.


Haut
Durée
La durée du congé de paternité et d'accueil de l'enfant est fixée à :


11 jours calendaires consécutifs en cas de naissance unique,


18 jours calendaires consécutifs en cas de naissances multiples.


Le bénéficiaire peut prendre moins de 11 jours de congé (ou moins de 18 jours en cas de naissances multiples) s'il le souhaite.


À savoir : le congé peut succéder au congé de naissance de 3 jours ou être pris séparément.


Haut
Conditions d'utilisation
Le congé doit débuter dans les 4 mois qui suivent la naissance de l'enfant, mais il peut se poursuivre au-delà des 4 mois de l'enfant.


Le bénéficiaire a la faculté de reporter le début du congé dans 2 cas :


l'hospitalisation de l'enfant (le congé doit être pris dans les 4 mois qui suivent la fin de l'hospitalisation),


le décès de la mère (le congé doit être pris dans les 4 mois qui suivent la fin du congé postnatal dont bénéficie le père dans ce cas).


Haut
Conséquences sur le contrat
Le congé de paternité et d'accueil de l'enfant entraîne la suspension du contrat de travail.


Le bénéficiaire du congé peut démissionner pendant le congé.


A l'issue du congé, le salarié retrouve son précédent emploi ou un emploi similaire assorti d'une rémunération au moins équivalente.


À noter : le congé de paternité et d'accueil de l'enfant ne peut pas prolonger la durée d'un contrat à durée déterminée (CDD).


Haut
Indemnisation
Le bénéficiaire du congé de paternité et d'accueil de l'enfant perçoit des indemnités journalières pendant la durée du congé.


Haut
Services en ligne et formulaires
Simulateur de calcul d'indemnités journalières maternité paternité
Module de calcul
Demande de congé de paternité et d'accueil de l'enfant
Lettre type
Haut
Où s'adresser ?
Ville ou code postal : Mémoriser ce lieu
Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM)
Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts)
Haut
Références
Code du travail : Articles L1225-35, L1225-36 et D1225-8
Circulaire DSS du 24 décembre 2001 relative au congé de paternité

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Le "bon père de famille" disparaît du droit français,peres, papa,parents,famille,articles femmes hommes,

23 Janvier 2014, 03:54am

Publié par hugo

Le "bon père de famille" disparaît du droit français
Le Nouvel ObservateurPar Le Nouvel Observateur
Voir tous ses articles
Publié le 22-01-2014 à 17h16
A+A-
Un amendement qui supprime le terme a été voté par les députés. Selon les auteurs du texte, cette expression rappellait trop la tradition patriarcale.
Image d'illustration. (FRED DUFOUR / AFP) Image d'illustration. (FRED DUFOUR / AFP)


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L'expression "bon père de famille" rayée de la législation. L'Assemblée nationale a adopté mardi 22 janvier un amendement écologiste supprimant de la loi la notion de gestion en "bon père de famille" et la remplaçant par celle de gestion "raisonnable".


Cet amendement au projet de loi sur l'égalité entre les femmes et les hommes a été adopté dans la nuit de mardi à mercredi.


Issu du latinisme bonus pater familias, l'expression 'en bon père de famille' est contenue 15 fois dans les parties législatives des codes en vigueur. C'est une expression désuète qui remonte au système patriarcal. Régulièrement incomprise par les citoyennes et les citoyens, elle pourrait pourtant être facilement remplacée", ont argumenté ses auteurs.


"Toilettage"


L'amendement propose que l'expression "soins d'un bon père de famille" soit remplacée par "soins raisonnables", tandis que l'expression "en bon père de famille" serait remplacée par "raisonnablement".


Co-auteur du texte, le député des Français de l'étranger, Sergio Coronado, juge nécessaire ce "toilettage" des textes, au moment la structure de la famille a beaucoup changé.


"Déconstruisons le genre", a-t-il lancé sur son compte Twitter :




En 1982, la loi Quillot sur les droits et les devoirs des bailleurs et locataires avait déjà substitué à l'obligation "de jouir des locaux en bon père de famille" celle d'en jouir "paisiblement", rappellent les écologistes.

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Pour émanciper les femmes, la Suède incite les pères à être à la maison,parites,articles femmes hommes,articles femmes,peres,

30 Octobre 2013, 04:47am

Publié par hugo

France-Monde
Pour émanciper les femmes, la Suède incite les pères à être à la maison
PUBLIÉ LE 19/05/2013
Par STOCKHOLM (AFP)© 2013 AFP
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Le journal du jour à partir de 0.79 €
Dans un parc du centre de Stockholm, un oeil attentif posé sur sa fille Alma endormie dans sa poussette, Anders Weide, la trentaine, attend sur un banc un ami parti changer son fils. Dans la capitale suédoise comme ailleurs dans le pays, l'image n'étonne personne.
Photo AFP
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"C'est très important de voir des pères se promener en ville avec des poussettes, ça donne l'exemple", explique Lars Plantin, sociologue à l'Université de Malmö (Sud), spécialiste des questions de parentalité.
Une multitude d'études sociologiques montrent que les pères suédois sont plus impliqués que les autres dans la vie quotidienne et les travaux ménagers, relève-t-il.
Déposer et chercher les enfants à l'école, les accompagner à diverses activités mais aussi panser les bobos, rester à la maison pour les soigner lorsqu'ils sont malades et préparer les repas: les pères suédois ne rechignent à aucune tâche et investissent des terrains traditionnellement réservés aux femmes.
Depuis 2011, un magazine, simplement baptisé Pappa, est consacré aux hommes qui "aspirent à accorder du temps à leurs enfants". Au plus haut niveau, le Premier ministre Fredrik Reinfeldt n'a jamais caché sa passion pour l'aspirateur. Son ex-femme, Filippa, a gravi les échelons en politique en même temps que lui. Ils sont parents de trois enfants.
En cas de séparation, les parents sont sur un pied d'égalité face aux enfants depuis 1976. "L'idée qui prévaut est que l'enfant va bien quand il a de bonnes relations avec ses deux parents, ce qu'encourage le partage de la responsabilité légale", indique Anna Singer, professeur de droit civil à l'Université d'Uppsala.
"Le système encourage les pères à prendre leurs responsabilités, il a éduqué les citoyens", se félicite-t-elle.
"La parité est une condition pour que la Suède aille de l'avant. Ce n'est pas une question exclusivement idéologique, mais économique aussi", estime M. Plantin.
Les enfants peuvent être pris en charge en collectivité dès l'âge d'un an pour un prix modique. Car le pays estime qu'il "n'a pas les moyens de laisser la moitié de sa population en marge du marché du travail. Il ne s'agit pas de laisser les hommes à la maison mais de faire travailler plus de femmes", précise M. Plantin.
D'après Eurostat, le taux d'activité des femmes est en Suède le plus élevé de l'UE, avec 77,2% en 2011.
La Suède a encore pourtant des progrès à faire dans l'égalité au travail. Selon l'institut statistique national (SCB), si 82% des enfants ont deux parents qui travaillent, les femmes ne sont que 42% à travailler à temps plein, contre 74% des hommes.
Quant au symbole même de la politique paritaire, le généreux congé parental de 16 mois (au total pour les deux parents), les mères en prennent plus de 75%.
En 1974, quand il a été instauré, elles en raflaient 99,5%. L'introduction en 1995 d'un mois réservé à l'autre parent, autrement dit le père, a forcé les hommes à s'investir. En 2002, un deuxième mois leur a été réservé. Aucune excuse pour le père qui n'en profite pas: il a jusqu'aux huit ans de son enfant.
"On est dans la bonne direction mais ça va trop lentement", estime Ulrika Haggström, chargée de mission au syndicat des cadres, TCO. Selon elle, au moins trois mois devraient être réservés au père.
Passer du temps avec sa fille, dont il s'occupe depuis janvier, est "naturel" pour M. Weide.
"J'aurais loupé la relation que j'ai avec Alma si je ne l'avais pas fait. Nous sommes plus soudés comme famille", affirme cet infirmier, que son employeur laissera reprendre le travail en septembre.
L'entourage professionnel n'est pas toujours aussi compréhensif. "Mes collègues, surtout les hommes, n'ont pas bien compris", confie Set Moklint, 31 ans, opérateur dans un centre d'appels d'urgence.
Il apprécie le coup de pouce économique de la Sécu, qui verse un bonus aux parents qui partagent équitablement le congé, pendant toute sa durée. "Ça nous fait 120 euros chacun par mois en plus. On l'aurait fait sans ça, mais ça aide!", dit-il.
Selon Lotta Persson, analyste à SCB, l'implication des pères explique aussi le fort taux de fécondité de la Suède. En 2011, avec 1,9 enfant par enfant, le royaume scandinave se place juste derrière l'Irlande et la France dans les statistiques d'Eurostat.
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parité - Suède

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Réforme du congé parental : pour des pères plus impliqués,peres,enfants,

17 Septembre 2013, 23:38pm

Publié par hugo

Réforme du congé parental : pour des pères plus impliqués

© iStock




Alors que seuls 3% des hommes prennent un congé parental, 89% des Français sont d'accord pour considérer que ce serait une bonne chose de mieux partager ce congé entre le père et la mère. Tandis que les discussions au Sénat sur le projet de loi relatif à l'égalité entre femmes et hommes démarrent, la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem rencontrait lundi matin associations, employeurs et chercheurs pour lancer la mobilisation. Objectif : plus impliquer les pères dans la vie familiale.


C’est cet après-midi que le Sénat commence l’examen du projet de loi cadre sur l’égalité hommes-femmes. Au cœur de ce projet de texte, la réforme du congé parental portée par la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem, qui a pour objectif d’instaurer six mois de partage obligatoire entre les parents et de plus impliquer les pères dans l'éducation de leurs enfants. À cette occasion, l’Ifop publiait ce lundi un sondage dévoilant que 89% des Français considèrent justement que ce serait une bonne chose de mieux partager le congé parental entre le père et la mère. Or ils sont une large majorité (56%) à estimer que les entreprises n’aident pas suffisamment les hommes qui souhaitent plus s’investir dans leur rôle de père. On assiste à une « revendication croissante des hommes pour trouver cet équilibre, cette conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle », souligne la ministre. Comment partager au mieux le temps de vie domestique, quand on sait qu’en 25 ans, le temps qui y est consacré par les hommes a seulement augmenté de l’ordre de 6 minutes par jour ?


Des hommes qui veulent plus s’investir dans leur rôle de père
Selon Najat Vallaud-Belkacem si les freins sont encore nombreux, beaucoup peuvent être levés dans le milieu professionnel. « Les hommes aussi pâtissent des normes masculines qui régissent l’entreprise », souligne-t-elle. Ce que confirme Brigitte Grésy, inspectrice générale des affaires sociales et co-auteure du rapport sur « le poids des normes masculines sur la vie professionnelle en entreprise », en parlant d’une « paternité dissuadée » pour les hommes. Heureusement selon elle, petit à petit l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est devenu central. « Ce qui crée un consensus plus fort aujourd’hui, ce sont les attentes et le discours : l’égalité est perçue comme un principe de transformation de l’entreprise fort », affirme-t-elle. Associations et entreprises prennent conscience de leur rôle à jouer dans l’égalité professionnelle et multiplient les initiatives en ce sens. Ainsi, l’association « Mercredi C papa » organise des cercles « Happy men », groupes de rencontres masculins dans l’entreprise dans lesquels les hommes prennent des engagements en faveur de l’égalité professionnelle. « Notre objectif est de leur montrer qu’ils sont gagnants en tant que pères et hommes en défendant l’égalité hommes femmes au travail », explique Antoine de Gabrielli, qui l’assure : les hommes aussi doivent « chercher à tout réussir ».


Du point de vue des entreprises
Du côté des entreprises, les choses changent aussi, petit à petit. Laurent Depond, directeur de la diversité chez Orange, rapporte avoir mené une réflexion sur la « paternité dans l’entreprise, son impact sur la carrière, l’équilibre entre vie pro et vie perso ». L’objectif ? Dépasser les stéréotypes qui veulent qu’ « un homme qui prend un temps partiel ne fait pas carrière », ou qu’un « homme qui prend un congé paternité passe pour un collaborateur désengagé ». « C’est un climat à faire évoluer pour aller dans le sens d’une plus grande égalité professionnelle », rapporte-t-il. Chez Bouygues construction, Didier Rabiti l’assure : « Tant que la parentalité restera un sujet de femmes, on n’avancera pas ». Parmi les clefs mises en place dans l’entreprise : « S’assurer que la communication autour de l’égalité professionnelle ne soit pas uniquement ciblée sur les femmes, il faut que les hommes se sentent concernés. » À la Poste, Sylvie Savignac chef de projet Mixité-Diversité insiste également : « Il faut veiller à ne pas stigmatiser la femme comme la personne qui présente un risque d’absence », au moment du recrutement notamment. Ce sur quoi rebondit Najat Vallaud-Belkacem en dénonçant l’« effet réputation » dont les femmes sont victimes : parce qu’elles sont « susceptibles de s’interrompre un jour pour leur maternité », on leur propose un salaire inférieur à celui d’un homme, ou elles n’ont pas accès aux mêmes promotions. Mieux partager le congé parental, c’est aussi envoyer ce message : les hommes peuvent consacrer du temps à leurs enfants tout en menant leur carrière de front. Reste à convaincre les 97% de papas qui jusque-là ont préféré laisser de côté leur droit au congé parental.




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Seule avec bébé j’assure !bebes, femmes,separations,

28 Août 2013, 03:50am

Publié par hugo

Seule avec bébé j’assure !
Seule avec bébé
Crédits : Thinkstock
Sommaire
1. Piège n°1 : éluder le père
2. Piège n°2 : s’enfermer
3. Piège n°3 : culpabiliser
4. Piège n°4 : compenser
Confronté aux difficultés du quotidien, comment conjuguer enfant heureux et épanouissement personnel ? La vie est une suite de séparations, explique Claude Halmos, psychanalyste, auteur de Pourquoi l’amour ne suffit pas (Nil éditions), nous explique les embûches à éviter.
Piège n°1 : éluder le père
Le rôle du père est capital. "Une mère est toute-puissante pour son enfant, dit Claude Halmos. Si la mère montre qu’elle a besoin du père pour élever son enfant, le message est : elle n’est pas si toute-puissante que ça. Ainsi l’enfant ne craint pas de se séparer d’elle. Il comprend aussi que l’on ne peut être tout-puissant."
Anne Bacus, psychologue et auteur de L’autorité, pourquoi, comment, de la petite enfance à l’adolescence (Editions Marabout), recommande d’introduire un tiers dans l’entourage, un ami ou un proche, comme modèle référent de masculinité.
Découvrez notre opération "Redonnons le sourire aux mamans solo".

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Les questions d'un fils sans père

7 Mai 2013, 19:37pm

Publié par hugo

Kyle McMahon

Musicien de studio connu sous le pseudo KMac

Les questions d'un fils sans père

FAMILLE - "Certains n'ont jamais peur de l'inconnu; certains ont peur du connu qui s'achève", Jiddu Krishnamurti.

Grandir sans mon père fut de loin la pire chose que j'ai eu à affronter dans ma vie. J'ai ressenti son choix de partir avant ma naissance comme une malédiction.

C'était "l'inconnu" qui m'effrayait tellement. Toutes ces choses inconnues comme le "pourquoi", le "comment", la façon de grandir sans lui. Jeune enfant, il ne m'a jamais vraiment manqué car je ne connaissais rien d'autre. Il n'était simplement pas là et voilà tout. Ma mère et l'homme qu'elle a finalement épousé, l'homme que j'appelle Papa, ne m'ont jamais laissé manquer de quoi que ce soit, mais il n'y avait rien qu'ils puissent faire pour combler le vide contenu dans cette idée fixe d'un père absent.

J'étais en 4ème quand j'ai commencé à recoller les morceaux et à poser des questions sur lui. Cela a d'abord été de petites choses: me promener dans la rue en me demandant à quoi il ressemblait ou si je l'avais croisé sans le savoir. Inconnu. Je me demandais comment il s'habillait et comment il parlait. Inconnu. Quel genre de musique aimait-il? Quels étaient ses films favoris? Inconnu. Ces questions finissaient par me dévorer. Plus je pensais à lui, plus il me manquait. Plus il me manquait, plus l'inconnu me faisait peur.

Quand je suis entré au lycée, mon questionnement a encore grandi, tout comme mon anxiété. Pourquoi était-il parti? Est-ce que j'étais indigne d'amour? Si j'étais un gamin formidable, est-ce qu'il le saurait et voudrait-il alors faire partie de ma vie? Est-ce qu'il pensait à moi? Se demandait-il quelle personne je devenais? Les crises de panique se sont multipliées. Je n'avais pas d'amour-propre. J'avais du mal à faire confiance. Après tout, si votre père est capable de vous abandonner, n'importe qui peut le faire. Cette dernière phrase me hantait. Je me la répétais comme une chanson qu'on n'arrive pas à s'ôter de la tête. Plus je grandissais, plus j'étais en colère. Comment peut-on quitter son fils? Comment peut-on faire comme s'il n'existait pas? Comment un homme peut simplement se lever et partir en apprenant qu'il va devenir père?

Ces questions et l'anxiété n'ont jamais disparu. Je n'avais jamais fait le lien mais quand je regarde aujourd'hui en arrière, il n'y a aucun doute sur le fait que mon anxiété et ces questions sans réponses concernant mon père étaient liées. J'ai fini par enfin lui parler quand j'étais en seconde; j'avais envie d'entendre sa voix, de savoir comment il s'exprimait, de simplement lui dire: "Salut!". J'ai cherché son numéro et je l'ai appelé, espérant secrètement qu'il se serait rendu compte de ses torts et qu'il me dirait: "Je suis vraiment désolé. Merci d'appeler. Allons déjeuner ensemble et parler de tout ça". À la place j'ai eu: "Ne me rappelle plus jamais. Si tu as besoin de quelque chose, passe par le tribunal", suivi de la tonalité. J'étais de nouveau dévasté. À l'université, je l'ai croisé par hasard et j'ai eu droit à la même réponse, mais cette fois, en face à face. Et pourtant, ma mère n'a jamais dit du mal de lui. Elle m'a intelligemment laissé en tirer mes propres conclusions.

Aujourd'hui, quelques années après l'université, je reconnais enfin les dégâts que peut causer un père qui choisi d'abandonner son fils. Je réalise la manière dont j'ai intériorisé ses choix, comme si j'avais fait quelque chose de mal. Je réalise que mon passé -cette idée de mon père que j'avais imaginée de toutes pièces- a dirigé ma vie et chaque décision que j'ai prise. J'ai laissé la peur gouverner mon existence. J'ai laissé le contrôle conduire ma vie. Je n'avais pas pu contrôler son départ, donc je contrôlerais tout le reste de mon existence. Je réalise que sa décision, son choix, ce même choix qu'il continue de faire jour après jour est simplement ça: le sien. Cela n'a rien à voir avec moi. Il ne me connaît pas. Je ne compte plus le nombre de personnes qui m'ont répété cette phrase pendant mon enfance. Je les avais entendues, mais je n'avais pas compris. Son choix égoïste d'abandonner la vie qu'il avait créée le concerne, pas moi.

Je me suis accroché à la peur de l'inconnu toute ma vie, et je suis prêt à laisser tomber. Je dois me faire à l'idée que je ne connaîtrai pas les pourquoi, les comment, ni les qui. Je dois admettre que ça ira, qu'il revienne un jour vers moi ou non. Je vaux quelque chose. Voilà ce que je sais. Je suis capable d'affronter tout ça. Et alors que je réalise toutes ces choses, je veux que les autres fils sans père sachent qu'ils ne sont pas seuls. Votre mérite n'est pas basé sur ses choix ou sur ceux de quiconque, mais sur les vôtres. Alors affrontez la peur. Défiez les pensées. Ecrivez l'histoire que vous vous êtes racontée. Interrogez l'idée du père que vous vous êtes imaginé. Plus important encore, sachez que quoi qu'il arrive, tout ira bien. Vous avez aussi de la valeur et êtes aussi digne d'amour. C'est seulement alors que vous serez prêt à bondir dans l'inconnu; c'est la seule manière de vous libérer.

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Qui sont les nouveaux papas poules ?

14 Décembre 2012, 03:10am

Publié par hugo

 

Qui sont les nouveaux papas poules ?

Elever les enfants pourrait bien devenir une histoire d'hommes ! Phénomène en progression, lesdits mâles, hier encore chasseurs ou guerriers, jouent les hommes au foyer et s'occupent de leur progéniture. Tandis que d'autres assument la garde, en cas de séparation. Zoom sur une tendance.

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Les lascars du film "3 hommes et un couffin" ont fait des émules. A une époque où les bouleversements touchent aussi la paternité, les hommes se découvrent "une mère comme les autres", comme en témoigne Damien Lorton dans son livre1. Comme 2 % des autres pères au foyer, c'est lui qui s'occupe de ces enfants. Si hier encore, le statut et le rôle du père étaient fortement empreints d'une image traditionnelle dans les mentalités ; aujourd'hui, les contours s'estompent ! Zoom sur un phénomène en progression.

L'émergence d'un nouveau modèle de paternalisme

Papa pouleQu'on ne s'y trompe pas ! "Dans la majorité des cas, cette évolution est conjoncturelle" prévient le pédopsychiatre Patrice Huerre, auteur de Pères solos, pères singuliers. La crise et l'augmentation des divorces y sont pour beaucoup. En réalité, ces nouveaux pères se partagent plusieurs tribus. A celle où monsieur retourne au foyer pendant que madame travaille, s'ajoute celle de la famille monoparentale, plus conséquente. Le nombre d'hommes qui assument en solo la garde des enfants, représente entre 15 à 20 %, un chiffre en constante progression2. Dans un cas comme dans l'autre, le choix n'en est pas toujours un. Rappelons que les gardes dites classiques attribuées au père sont obtenues en cas de démission ou abandon maternel. Tandis qu'un retour à la maison et donc aux enfants est souvent le fruit d'un licenciement.

Reste que nombreux sont ceux qui y ont pris goût, rapport aussi à des conditions de travail de plus en plus pénibles. Pour d'autres couples, non mariés souvent, la garde des enfants peut s'établir autour d'un accord commun. "N'oublions pas que cette émergence d'un nouveau modèle est possible également grâce et non "contre" les femmes", poursuit le pédopsychiatre. Ces dernières s'autorisent à la fois à réussir et à ne pas se sentir dépossédée d'un rôle exclusif auprès des enfants. Laissant de fait une nouvelle place aux hommes !

Les homme plus "maternels" ?

Ceux qui se prennent au jeu, et y trouvent leur compte, ont développé une compétence autour d'un mode affectif différent. On a pu constater qu'une fois en charge des enfants, les hommes rechignent davantage à endosser le rôle d'un pater familias, compatible avec certains codes de virilité avérés. Ils revendiquent le droit à la tendresse, au contact physique, à l'écoute… Et la place de l'autorité ? Chaque médaille a son revers et il semblerait que les pères rencontrent les mêmes difficultés que les mères. A savoir, si proches de l'enfant, ils ont aussi du mal à faire preuve d'autorité, et doivent tenir bon. Ce qui visiblement leur coûte.

Pour conclure, au même titre qu'une femme, il y autant de modes que de personnalités qui se révèlent pour prendre soin d'un enfant. D'après Patrice Huerre, "En réalité ce n'est pas tant la part maternelle de l'homme qui s'exprime, mais bien une nouvelle potentialité parentale".

Le nouvel enjeu pour les enfants !

La question des changements de repères pour l'enfant se pose. Dans une nouvelle configuration de type "papa coud et maman cloue", la famille est vécue sur un mode de "démocratie apparente", comme l'appelle Patrice Huerre. La fonction paternelle traditionnelle est alors redistribuée, et exercée par chacun des deux parents, en fonction des besoins et des situations. Bien que cela bouscule encore des idées reçues, le pédopsychiatre défend l'idée selon laquelle, chacun porte en lui la fonction d'autorité, d'affection et de protection, d'égale manière, l'un pouvant se substituer à l'autre. En d'autres termes : "Que l'on soit homme ou femme, chacun a un potentiel parental… C'est l'enfant qui fait le parent" résume ce dernier. Dans la mesure où l'enfant trouve un investissement affectif stable et une réponse à ses besoins fondamentaux, il va s'attacher à l'un comme à l'autre.

Les nouveaux papas poules, des pionniers à tâtons

Les nouveaux papas "poules" ne sont pas si fiers en réalité. Beaucoup tâtonnent dans l'obscurité à la recherche d'un mode d'emploi… encore inexistant. A les écouter, tout porte à croire qu'il existe un réel décalage entre leur expérience de vie et l'organisation de notre société. Ce qui n'a rien d'étonnant ! Ses bouleversements sociaux apparents remettent en question des schémas inconscients hérités depuis l'aube des temps. Ce qui peut prendre du temps, même si nous sommes capables, femmes, hommes, comme enfants, de booster nos facultés d'adaptation à de nouvelles représentations

Toutefois, il y a fort à parier que ce glissement d'une société où l'autorité était de type paternel, vers une autre de type parental, est bel et bien en cours. Et bien plus que le fait des hommes, c'est tous ensemble que nous y contribuons… En famille !

Catherine Maillard, le 5 mai 2010

1 - Le père est une mère comme les autres, de Damien Lorton - Editions La Découverte
2 - Estimation de Gérard Neyrand dans « Monoparentalité précaire et sujet femme ». Ed. Eres. 2007

Pères solos, pères singuliers ?
de Patrice HUerre et Christilla Pellé-Douël
Editions Albin Michel
147 pages
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Paragraphe 2 : De la présomption de paternité

13 Décembre 2012, 00:57am

Publié par hugo

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Paragraphe 2 : De la présomption de paternité
 

L'enfant conçu ou né pendant le mariage a pour père le mari.

 

 

 

En cas de demande en divorce ou en séparation de corps, la présomption de paternité est écartée lorsque l'enfant est né plus de trois cents jours après la date soit de l'homologation de la convention réglant l'ensemble des conséquences du divorce ou des mesures provisoires prises en application de l'article 250-2, soit de l'ordonnance de non-conciliation, et moins de cent quatre-vingts jours depuis le rejet définitif de la demande ou la réconciliation.

 

Néanmoins, la présomption de paternité se trouve rétablie de plein droit si l'enfant a la possession d'état à l'égard de chacun des époux et s'il n'a pas une filiation paternelle déjà établie à l'égard d'un tiers.

 

 

La présomption de paternité est écartée lorsque l'acte de naissance de l'enfant ne désigne pas le mari en qualité de père et que l'enfant n'a pas de possession d'état à son égard.

 

 

 

Lorsque la présomption de paternité est écartée dans les conditions prévues aux articles 313 et 314, ses effets peuvent être rétablis en justice dans les conditions prévues à l'article 329.

 

 

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La place du père dans la Justice

13 Décembre 2012, 00:55am

Publié par hugo

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

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Voilà le gros morceau, carquand on veut exercer ses droits de père autant se préparer tout de suite à passer une licence de droit. La loi est bien faîte pour qui la comprend. Les informations contenues dans cette page sont le fruit de recherches auprès de tribunaux, d'avocats et d'expériences personnelles. J'ai essayé d'être le plus complet possible. N'hésitez pas à la charger pour la lire tranquillement.

Le sommaire de la page vous permettra de trouver plus rapidement les informations recherchées.
Légitime ou naturel ? Nom de l'enfant Légitimation
Actions judiciaires Livret de "famille" Autorité parentale

ENFANT LEGITIME ET ENFANT NATUREL

La loi est claire (et retarde de 50 ans). Il existe deux cas de naissance, dans le cadre du mariage et hors-mariage. Votre enfant est légitime (définition du dictionnaire : qui est admis par la loi) lorsqu'il est né pendant le mariage de ses parents. La filiation s'établit par simple déclaration de la naissance à l'officier de l'état civil. L'enfant déclaré à l'officier de l'état civil comme étant celui d'une femme mariée est automatiquement rattaché au mari de celle-ci.
Votre enfant est dît naturel, lorsqu'il est né de parents non mariés ensemble ou célibataires. Là aussi une reconnaissance à l'état civil est nécessaire (à n'importe quel moment) pour permettre la reconnaissance de paternité. Toutefois les cas particuliers sont prévus par la loi ( à la fois pour les couples mariés et les concubins notoires) :

Un enfant né au plus tard 300 jours après la dissolution du couple est présumé conçu dans le couple, dans ce cas une présomption de paternité peut-être obtenu. A vous, les pères d'attester ou de contester cette paternité (cf. :actions judiciaires).

Dans le cas d'un enfant naturel et si la mère est mariée avec quelqu'un d'autre que le père, la reconnaissance par le vrai père est nulle si le mari de la mère élève cet enfant.

De même il est admis que le fait d'élever un enfant comme le sien (en l'absence de reconnaissance de filiation naturelle) vaut preuve par la possession d'état, la filiation est alors ratifié devant notaire et vaut reconnaissance.

Pour en finir avec la reconnaissance, sachez pour les concubins, que l'enfant porte le nom de la première personne qui l'a reconnu à la mairie. Pour les pères retardataires ou battu à la course, une demande de changement de nom (qui vaut reconnaissance de paternité, par force) est obtenable auprès du tribunal (c'est assez rapide, pour en savoir cf. : nom de l'enfant). Lorsque l'enfant dispose d'un acte de naissance et d'une possession d'état conforme, sa filiation ne peut être combattue que par l'action en désaveu de paternité (cf. : actions judiciaires).

NOM DE L'ENFANT

L'enfant naturel porte :

  • le nom de celui de ses parents qui l'a reconnu en premier,
  • le nom de son père si ses deux parents le reconnaissent en même temps.

Lorsque l'enfant porte le nom de sa mère et que ses deux parents veulent qu'il prenne celui de son père, ceux-ci peuvent obtenir ce changement en faisant une déclaration conjointe devant le juge des tutelles au tribunal d'instance de leur domicile. Si l'enfant a plus de 15 ans, il doit donner son consentement. 
Lorsque l'enfant porte le nom de sa mère et que sa filiation paternelle n'est pas établie, le mari de la mère peut donner son propre nom à l'enfant en faisant une déclaration conjointe avec la mère devant le juge des tutelles. 
Toutefois, dans les deux années qui suivent sa majorité, l'enfant peut demander au tribunal de grande instance à reprendre le nom de sa mère. Lorsque l'enfant porte le nom de son père et que sa mère veut qu'il porte le sien, elle doit obtenir un jugement du .tribunal de grande instance. La mère doit s'adresser à un avocat. Dans le cadre de la vie quotidienne, votre enfant peut porter accolés les noms de ses deux parents sur tous les documents administratifs (carte d'identité, livret scolaire, carte de transport, etc.) à l'exclusion des actes de l'état civil et des pièces qui en émanent (extraits, livret de famille). Ce double nom n'est pas transmissible.

LEGITIMATION

La légitimation a pour but de donner à l'enfant naturel le statut d'enfant légitime comme s'il était né de parents mariés ensemble.
La légitimation a lieu : soit par le mariage des parents, soit par jugement, soit par autorité de justice. 

LÉGITIMATION PAR MARIAGE
Elle résulte automatiquement du mariage des parents lorsqu'ils ont reconnu tous les deux leur enfant : - soit avant leur mariage, - soit au moment de la célébration du mariage. 

LÉGITIMATION PAR JUGEMENT
Elle peut avoir lieu quand la filiation de l'enfant naturel n'a été établie à l'égard de ses deux parents qu'après leur mariage. Le jugement doit constater que votre enfant a, depuis la célébration de votre mariage, la "possession d'état" d'enfant commun, c'est-à-dire qu'il vit et est considéré comme votre enfant commun. La légitimation prend effet à la date de votre mariage. Adressez-vous à un avocat. 

LÉGITIMATION PAR AUTORITÉ DE JUSTICE
Elle peut être décidée quand le mariage est impossible entre les deux parents, par exemple si l'un d'eux est déjà marié. Dans ce cas, le conjoint du parent marié doit donner son consentement. Adressez-vous à un avocat.

LIVRET DE "FAMILLE"

Le livret de famille de la mère ou du père naturel comporte : l'extrait de l'acte de naissance du parent qui reconnaît son enfant et l'extrait de l'acte de naissance de l'enfant. 
Si les deux parents reconnaissent leur enfant, le livret est commun et il comporte les extraits des actes de naissance des deux parents. 
Les événements qui ont une incidence sur l'un des extraits figurant sur le livret devront être mentionnés sur celui-ci (reconnaissance de l'enfant par le parent autre que celui titulaire du livret, déclaration conjointe de changement de nom de l'enfant, etc. ). 
En cas de perte, vol, destruction ou mésentente entre les deux parents, le parent démuni de son livret de famille peut demander à la mairie de son domicile un second livret de famille.

ACTIONS JUDICIAIRES

CONTESTATION DE RECONNAISSANCE
Sachez qu'une reconnaissance mensongère peut être contestée devant les tribunaux : 
soit par la mère contre la reconnaissance faite par le père, 
soit par le père contre l'auteur d'une précédente reconnaissance
soit par toute personne qui y a intérêt y compris l'auteur de la reconnaissance et l'enfant reconnu. 
Adressez-vous à un avocat. Voir aussi dans la rubrique recherche de paternité

AUTORITE PARENTALE

QU'EST-CE QUE L'AUTORITE PARENTALE ?
L'article 371-2 du Code Civil l'a définie ainsi : "l'autorité parentale appartient aux père et mère pour protéger l'enfant dans sa sécurité, sa santé et sa moralité". Les pères et mères ont à l'égard de leur enfant "droit et devoir de garde, de surveillance et d'éducation". 
L'autorité parentale subsiste jusqu'à la majorité de l'enfant ou son émancipation. 
La loi du 8 janvier 93 pose comme principe que :

  • l'autorité parentale est exercée en commun par les deux parents dès lors que la filiation est établie à l'égard des deux parents (par le mariage des parents ou la reconnaissance de l'enfant par les deux parents),
  • elle continue à être exercée en commun après le divorce ou la séparation. L'exercice en commun de l'autorité parentale donne aux deux parents les mêmes droits et les mêmes devoirs.
LE PRINCIPE D'EGALITE DE DROITS ET DE DEVOIRS DES DEUX PARENTS
EST INDEPENDANT DU STATUT MATRIMONIAL DES PARENTS.

Les enfants ont deux parents responsables à part entière, les parents sont à égalité de droits et de devoirs. Les deux parents sont supposés s'informer réciproquement et se concerter pour prendre les décisions concernant leur enfant : son éducation, son entretien, l'organisation de sa vie... Dans la vie courante,chacun des deux parents peut faire seul tous les actes usuels relatifs à la personne de l'enfant, car il bénéficie d'une présomption légale d'accord de l'autre parent à l'égard des tiers de bonne foi :

  • inscription à l'école,
  • activités de loisirs ou de sports,
  • établissement d'une carte d'identité et/ou d'un passeport,
  • soins médicaux et/ou intervention chirurgicale sans gravité particulière...

Lorsqu'un parent accomplit un acte usuel de l'autorité parentale relatif à la personne de l'enfant, il est de par la loi présumé le faire avec l'accord de l'autre parent (article 372-2 du Code Civil).
La loi présume l'entente des parents.
Cette loi implique que :

  • les tiersqui n'ont pas connaissance d'une opposition de l'autre parentn'ont pas à demander que l'accord de ce dernier soit justifié.
  • les parents doivent se tenir au courant des actes accomplis.
  • il est laissé à la responsabilité du parent qui agit d'informer l'autre ou d'obtenir son accord selon l'importance accordée par chaque famille à tel ou tel acte.

Ces règles sont applicables que les parents soient mariés, concubins, séparés, ou divorcés et elles le demeurent après la séparation des parents (sauf si une décision de justice confie l'exercice de l'autorité parentale à un seul parent ; mais ce cas est maintenant rare).
Ceci est valable, même pour le choix du domicile du parent chez lequel les enfants résident habituellement. L'exercice en commun de l'autorité parentale implique que ce domicile ne peut être modifié, même par le parent chez qui la résidence des enfants est fixée par décision judiciaire, sans concertation préalable avec l'autre parent.
Attention :
Lorsque les administrations (Caisse d'allocations familiales, Caisse de Sécurité Sociale, administration fiscale) ont la preuve d'un accord des parents, elles doivent accepter le rattachement des enfants tel que choisi par ceux-ci sans qu'une décision judiciaire ne soit nécessaire.
Rappel :
Conformément à l'article R 161-8 du Code de la Sécurité Sociale, les Caisses de Sécurité Sociale admettent le remboursement des frais médicaux et pharmaceutiques au parent qui a engagé des frais même si l'enfant ne lui est pas rattaché.

L'INTERVENTION DU JUGE EN CAS DE SEPARATION OU DE DESACCORD GRAVE
Lorsque les parents divorcent ou se séparent et qu'ils sont en conflit au sujet de leur enfant, le juge aux affaires familiales peut être saisi directement ou par l'intermédiaire d'un avocat (obligatoire en cas de divorce).
La procédure se déroule dans le bureau du juge en présence des parties. La décision est précédée d'un débat contradictoire. 
Le juge doit s'efforcer de concilier les parties puisque la décision judiciaire est toujours subsidiaire à l'accord des parents. En effet, ce n'est que si les parents ne parviennent pas à un accord conforme, que le juge décide.
L'accord entre les parents ou la solution du litige peuvent être recherchés au travers de mesures d'enquête sociale, de médiation ou après audition des enfants. 
Les enfants peuvent eux-mêmes demander à être entendus par le juge; ils peuvent demander l'assistance d'un avocat, automatiquement gratuite pour les mineurs.
Le critère légal de la décision du juge est l'intérêt de l'enfant, mais celui-ci peut être aussi la pratique antérieure suivie par les parents. Après la séparation des parents, dans l'hypothèse où une instance en divorce a été engagée par les conjoints, l'objectif fixé par la loi (article 286 du Code Civil) est, dans la mesure du possible, le maintien, à part égale, des droits et devoirs des parents ; cet objectif implique l'aménagement de relations les plus étroites possibles entre les enfants et chacun des parents.

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