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Le blog de hugo,

Parité dans le monde : la crise sanitaire fait perdre 36 ans , femmes, feminisme, egalite

3 Avril 2021, 23:53pm

Publié par hugo

 Parité dans le monde : la crise sanitaire fait perdre 36 ans
Marche pour la Journée internationale de la femme à Belgrade, en Serbie, le 8 mars 2019. 
Marche pour la Journée internationale de la femme à Belgrade, en Serbie, le 8 mars 2019. 
©AP Photo/Darko Vojinovic
02 AVR 2021
 Mise à jour 02.04.2021 à 09:49 par 
TerriennesLiliane Charrier
 
avec AFP
Le Covid-19 a retardé de plus d'une génération le temps nécessaire pour parvenir à l'égalité hommes-femmes. En cause : les répercussions de la crise sanitaire, plus sévères pour les femmes - tel est le bilan de l'étude annuelle du Forum économique mondial de Davos. 

Comme chaque année depuis quinze ans, le forum économique de Davos publie son étude annuelle sur les inégalités femmes-hommes dans le monde. Un rapport de plus de 400 pages qui jette une lumière crue sur les progrès de l'égalité entre les femmes et les hommes, ou plutôt, cette année, sur leur recul sur fond de crise sanitaire mondiale

La pandémie a eu un impact fondamental sur l'égalité femmes-hommes, tant sur le lieu de travail qu'à la maison, faisant reculer des années de progrès.

Saadia Zahidi, membre du Comité Exécutif du Forum Économique Mondial 


Le constat est sans appel : les droits et la condition des femmes dans le monde accusent cruellement l'impact de la pandémie de la Covid-19, tant sur le plan économique que politique, de santé ou encore de l'éducation. Les experts de Davos estiment à 36 ans l'allongement du temps estimé jusqu'alors pour combler les écarts, comme le souligne l'étude annuelle sur les inégalités femmes-hommes dans le monde publiée par le Forum économique mondial.

Désormais, il faudra 135,6 années avant de parvenir à la parité à l'échelle mondiale, conclut le rapport : "La pandémie a eu un impact fondamental sur l'égalité femmes-hommes, tant sur le lieu de travail qu'à la maison, faisant reculer des années de progrès", souligne Saadia Zahidi, membre du Comité exécutif du forum économique mondial. 

Lire l'intégralité du rapport sur les inégalités femmes-hommes dans le monde (en anglais) ► Global Gender Gap Report 2021

La crise sanitaire fragilise les femmes
Les répercussions de la crise sanitaire ont été plus sévères pour les femmes, plus nombreuses à perdre leur emploi, en partie en raison de leur sur-représentation dans des secteurs liées à la consommation, les plus directement affectés par les mesures de confinement. Selon les chiffres de l'Organisation internationale du travail (OIT), la perte d'emplois des femmes a atteint 5% en 2020, contre 3,9% chez les hommes. 
 
Voir notre dossier ► COVID-19 : FEMMES EN PREMIÈRE LIGNE

La crise sanitaire a également accru la double charge des femmes entre le travail et les responsabilités de la maison, avec les tâches ménagères, la garde des enfants et des soins aux personnes âgées qui leur "incombent de manière disproportionnée".

Laissées-pour-compte de la reprise ?
Le rythme des embauches pour les femmes se révèle également plus lent maintenant que le marché de l'emploi se redresse, leurs chances d'être recrutées pour des postes dirigeants étant moindre. L'étude du Forum économique mondial constate une régression d'un à deux ans par rapport aux progrès réalisés jusqu'à présent.

Le fossé s'est surtout creusé au niveau politique, selon cet indice réalisé tous les ans depuis 2006. S'il fait ressortir une amélioration dans plus de la moitié des 156 pays passés en revue, les femmes n'occupent toutefois que 26,1% des sièges parlementaires et 22,6% des postes ministériels au niveau mondial. En poursuivant sa trajectoire actuelle, l'écart femmes-hommes en politique devrait mettre 145,5 ans à se combler, contre 95 ans dans la précédente édition du rapport, datant de fin 2019. 

Les pays dirigés par des femmes plus égalitaires

La publication de cette quinzième édition a été retardée par la crise sanitaire, les auteurs de l'étude notant que données récoltées pour 2021 ne reflètent pas encore entièrement l'impact de la pandémie sur les femmes.

Pour la douzième année consécutive, l'Islande s'est maintenue en haut de classement, restant le pays le plus égalitaire au monde, suivi par la Finlande, la Norvège et la Nouvelle-Zélande. Sans grande surprise, les pays les plus égalitaires au monde sont dirigés par des femmes.

(Re)lire dans Terriennes sur ce thème :

► Sanna Marin, Première ministre à la tête d'une coalition de femmes en Finlande
► Jacinda Ardern, Première ministre néo-zélandaise face à la tragédie
► Covid-19 : les pays dirigés par des femmes gèrent-ils mieux la crise ?

Et la France ?
En 2021, la France a reculé d'un cran : elle se place désormais à la seizième place du classement sur 156 pays. En matière de représentation politique, la France ne se classe qu'au vingtième rang, même si elle arrive à la première place pour la part de femmes à des postes ministériels. 

Là où la France arrive tout en haut du classement, à la première place, c'est en matière d'éducation. Les auteurs de l'étude relèvent toutefois que si les garçons et les filles ont un accès similaire à l'éducation, le prochain défi sera d'améliorer la présence des femmes dans les disciplines les plus pertinentes, qui débouchent sur les spécialisations de pointe et les emplois de demain - sciences, technologies, ingénierie et mathématiques.

La France a toutefois encore du chemin à parcourir sur le marché de travail. L'étude relève que les Françaises restent plus nombreuses à travailler à temps partiel mais met aussi en lumière les écarts de revenus et de salaires. Le revenu estimé des femmes ne représente toujours 71 % de celui des hommes dans l'Hexagone, selon ces données.

A lire aussi dans Terriennes :

► Forum international des droits des femmes : "Parce que personne ne nous donnera le pouvoir !"
► Christine Lagarde : "Sans quotas, il faudrait 140 ans pour arriver à la parité !"
► Combien de femmes à la tête d'organisations internationales ?
► De quoi "l'index d’égalité femmes-hommes" en entreprise est-il le nom ?

TerriennesLiliane Charrier
 
avec AFP
 Mise à jour 02.04.2021 à 09:49
SUR LE MÊME THÈME
https://information.tv5monde.com/terriennes/parite-dans-le-monde-la-crise-sanitaire-fait-perdre-36-ans-402979

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"Wonder Woman 1984", le retour d'une super-héroïne féministe, ou pas? , femmes, feminisme,

3 Avril 2021, 23:47pm

Publié par hugo

 "Wonder Woman 1984", le retour d'une super-héroïne féministe, ou pas?
Wonder Woman, incarnée à l'écran par l'actrice israélienne Gal Gadot, revient pour un nouvel opus Wonder Woman 1984.
Wonder Woman, incarnée à l'écran par l'actrice israélienne Gal Gadot, revient pour un nouvel opus Wonder Woman 1984.
©capture d'ecran/ Facebook Wonder Woman
30 MAR 2021
 Mise à jour 30.03.2021 à 15:07 par 
TerriennesIsabelle Mourgere
 
avec AFP
Dans Wonder Woman 1984, l'actrice israélienne Gal Gadot reprend son lasso magique d'Amazone pour incarner Diana Prince, jeune femme à la vie apparemment paisible, avec pour simple et unique ambition de sauver le monde, sur fond d'Amérique des années 1980. Une super-héroïne, cela reste encore rare sur les écrans. Combattante, elle se doit aussi d'être belle et sexy car les stéréotypes ont l'armure solide. 

Quatre ans après le succès mondial des premières aventures de la super héroïne de comic, Gal Gadot retrouve Diana Prince, alias Wonder Woman, une guerrière amazone élevée sur une île isolée de la civilisation humaine. L'actrice se dit fière que cette héroïne aide à faire émerger "des personnages féminins forts", qui vont influencer de façon "puissante" le public. "Les filles ne se battent pas comme des garçons, nos corps sont différents, ajoute-t-elle, on le fait de notre façon, et c'est bien qu'on puisse le voir à l'écran".

Les filles ne se battent pas comme des garçons, nos corps sont différents, on le fait de notre façon, et c'est bien qu'on puisse le voir à l'écran.

Gal Gadot, actrice
Après le succès du premier épisode, qui a rapporté 822 millions de dollars, DC Comics a confié Wonder Woman 1984 au même duo de femmes : l'actrice israélienne Gal Gadot enfile de nouveau son armure sexy à souhait et l'Américaine Patty Jenkins reprend la réalisation derrière la caméra.

En France, le film ne sera disponible que sur des plateformes en ligne, les salles restant fermées, crise de la Covid oblige.

Une super-héroïne, anonyme et tranquille
Les adeptes du genre, qui avaient découvert la super-héroïne dans un décor de Première Guerre mondiale, retrouvent Diana Prince en 1984, dans l'Amérique du consumérisme triomphant. Elle mène une vie anonyme et tranquille, jusqu'à ce que les événements l'obligent à chevaucher à nouveau la foudre. Armée de son lasso de vérité, elle doit rétablir la paix, la justice, et éviter l'apocalypse. Tout un programme...

Etre un héros n'est pas facile, c'est même super-difficile d'autant qu'elle n'est pas parfaite elle-même et doit lutter pour faire les choses comme il faut.

Patty Jenkins, réalisatrice
Si le premier film narrait la naissance de Wonder Woman, celui-ci veut creuser la psychologie d'une super-héroïne qui n'a qu'une ambition : "aider l'humanité à s'améliorer", a résumé la réalisatrice lors d'une conférence de presse en ligne. "Etre un héros n'est pas facile, c'est même super difficile" d'autant "qu'elle n'est pas parfaite elle-même et doit lutter pour faire les choses comme il faut", a-t-elle ajouté.

Wonder Woman 1984 reste un film de comics. La recette est la même :  un peu d'humour et surtout une succession de combats et de cascades, aux voltiges spectaculaires. "Nous avons utilisé le moins d'effets spéciaux possibles, le maximum de ce que vous voyez est vrai", a promis Gal Gadot, racontant avoir vécu en huit mois "le tournage le plus difficile" de sa carrière. De nombreuses cascades ont été tournées "à l'ancienne" au moyen de câbles et de poulies, sans trucage numérique.

Mais Wonder Woman n'est pas là uniquement pour afficher sa plastique, même si cela fait évidemment partie du contrat de ce style cinématographique, et ne va pas se cantonner à battre pas seulement pour les beaux yeux turquoises de son cher et tendre, Chris Pine. Gal Gadot est celle qui se bat, seule, contre les méchant-e-s. Et oui, là encore comme dans le premier volet, il y a aussi une femme du côté sombre. Voilà donc notre héroïne lancée dans une course poursuite avec une armée de chars dans le désert, ou dans un combat aérien face à Cheetah (Kristen Wiig). Cette dernière forme l'axe du mal avec l'homme d'affaires "Max Lord", interprété par un Pedro Pascal inspiré en magnat ivre de pouvoir, à la Donald Trump, mais au bord de la faillite.

Patty Jenkins, la réalisatrice aux pouvoirs "super-rentables"
Aux Etats-Unis, Wonder Woman 1984 est sorti à la fois en ligne (HBO Max) et dans les salles qui étaient ouvertes, illustration des nouvelles stratégies des studios. Le film a rapporté 165 millions de dollars au box-office (140 millions d'euros), dont 45 millions aux Etats-Unis, selon la base de données professionnelle IMDB. Au Canada également, le film est sorti à la fois sur les plates-formes en ligne et dans un nombre restreint de salles. 

Aujourd’hui, elle figure sur la liste 'A' des producteurs qui n’hésitent pas à lui confier des films à grand budget, ouvrant la voie à ses consœurs.

Le Soleil
En 2017, Wonder Woman est devenu le film le plus rentable jamais réalisé par une femme, totalisant des recettes de 553 millions d'euros dans le monde entier. "La réalisatrice-scénariste de 49 ans (Patty Jenkins) a bien souvent persuadé des gens de changer leur fusil d’épaule. Aujourd’hui, elle figure sur la liste 'A' des producteurs qui n’hésitent pas à lui confier des films à grand budget, ouvrant la voie à ses consœurs. Bientôt, Jenkins deviendra la première réalisatrice à tourner un film de la série Star Wars", lit-on sur le site du journal canadien Le Soleil.

Pour ce deuxième opus, elle devait toucher un salaire de 4,5 à 6 millions d'euros, une somme encore jamais accordée à une réalisatrice. "Je n’ai jamais été quelqu’un qui parle d’argent. Je n’ai jamais pensé me retrouver dans une telle situation, raconte-t-elle. Cependant, le film était extrêmement réussi et je savais que je n’étais pas payé à égalité avec mes pairs. C’est donc devenu quelque chose de plus important que ma petite personne. Si je ne le fais pas, qui va le faire ? C’était à la fois une question personnelle et une sorte de devoir", a-t-elle déclaré dans la presse.

Wonder Woman, as du féminisme ? 
Malgré le succès du personnage, les super-héroïnes sont loin d'avoir accédé à la parité, et leurs homologues masculins continuent de dominer le cinéma, explique Sophie Bonadè, spécialiste de ce pan de culture populaire et des questions de genre. "Dans les années 2000, il y avait l'idée que les films sur les super-héroïnes ne se vendaient pas. Il y a eu des échecs cuisants, comme "Supergirl", "Catwoman" ou "Elektra". Mais plutôt que de se demander s'il n'y avait pas des problèmes (de qualité) dans ces films eux-mêmes, il y avait cette idée que (ce genre de films) ne se vendait pas", estime la spécialiste, autrice d'une thèse sur les stéréotypes chez les super-héros et super-héroïnes. Dans cette thèse, l'autrice évoquait déjà le "bad girl art", autrement dit l'art des mauvaises filles. Un style bien connu chez les comics, selon lequel les dessinateurs insistent sur les poitrines et les fessiers des personnages féminins, qu’ils moulent dans des costumes qui les hyper sexualisent encore d’avantage.

Selon elle, quelque chose a tout de même changé au cours de ces dernières années, il pourrait se résumer en un mot : le succès. "Le genre super-héroïque a été beaucoup exploré par le cinéma, et il a fallu se renouveler. DC Comics avait besoin de concurrencer Marvel. Dans la Justice League, il y a Batman, Superman, et le troisième personnage principal, c'est Wonder Woman. Il était logique qu'ils finissent aussi par l'adapter au cinéma. Le succès du premier Wonder Woman semble avoir surpris (ses producteurs). Il a aussi encouragé Marvel à lancer Captain Marvel (avec Brie Larson). Le succès a permis de changer les choses, et s'est ajoutée l'ambiance de l'époque, notamment aux Etats-Unis, où les paroles féministes se font entendre depuis les années 2010".
 
La sur-sexualisation, le fait d'être toujours mises dans des relations amoureuses... Elles restent souvent cantonnées à des rôles secondaires, ou ce sont des personnages rajoutés, pas les premiers auxquels on pense. La super-héroïne reste une variation du super-héros.

Sophie Bonadè, spécialiste de cinéma et des questions de genre
Selon l'experte, on est encore loin d'une réelle émancipation, car même si l'on nous donne à voir à l 'écran des femmes qui combattent des hommes et si cela donne "un imaginaire de femmes d'action",  les stéréotypes ont l'armure solide "la sur-sexualisation, le fait d'être toujours mises dans des relations amoureuses... Elles restent souvent cantonnées à des rôles secondaires, ou ce sont des personnages rajoutés, pas les premiers auxquels on pense. La super-héroïne reste une variation du super-héros".  Sophie Bonadè espère qu'en multipliant les films, on finira par voir moins de stéréotypes et plus de diversité : "Ce serait intéressant de voir des femmes qui n'ont pas le même âge ou qui viennent d'autres origines. Pour l'instant, c'est Brie Larson (Captain Marvel) ou Gal Gadot (Wonder Woman), des femmes blanches dans la trentaine, en parfaite santé physique. Alors que chez les hommes, les âges sont plus variés et on commence à avoir de la diversité".

Par exemple, pour trouver des super-héroïnes homosexuelles ou bisexuelles, "cela ne se fera pas dans les blockbusters de cinéma, mais plutôt à la télé ou dans les comics. Ces derniers ne visent pas le plus large public, mais un public qui vient voir des personnages différents, des super-héroïnes représentatives. On peut par ailleurs trouver des comics avec des super-héroïnes droguées, alcooliques, et ce n'est pas tout à fait ce qui ira en premier lieu au cinéma".

Selon la chercheure, le fait que ce soit une réalisatrice, Patty Jenkins, qui signe Wonder Woman, ne change pas vraiment la donne, car dans les films de super-héros, la marge de manoeuvre des réalisateurs est réduite. Malgré tout, si on l'a embauchée, "c'est quand même qu'on veut qu'elle apporte quelque chose. Et ça permet aussi à une femme d'avoir un énorme budget entre les mains, c'est important parce que c'est rare".
 

Retrouvez ici la prestation de Sophie Bonadè lors de la finale de "Ma Thèse en 180 secondes" de l'Université Paris-Saclay, édition 2017, intitulée "Super-héros, super-héroïnes et stéréotypes" :

A lire aussi dans Terriennes :

► Cinéma : "Je ne suis pas un homme facile", une comédie romantique féministe produite par Netflix
► "La dernière Amazone" : une Française sur les traces des guerrières d'Amazonie
► "Les Sorcières de la République", exquises vengeresses de Chloé Delaume
► "Réalisatrices équitables" : pour une parité derrière la caméra
Volume 46%
► Cinéma : polémique autour du choix de Gal Gadot pour incarner Cléopâtre
► En France, la "drôle de guerre" fut aussi la guerre des sexes au cinéma
TerriennesIsabelle Mourgere
 
avec AFP
 Mise à jour 30.03.2021 à 15:07
SUR LE MÊME THÈME


https://information.tv5monde.com/terriennes/wonder-woman-1984-le-retour-d-une-super-heroine-feministe-ou-pas-402593

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Violences conjugales : traumatismes crâniens, les coups oubliés , femmes, feminisme, sante , violences, conjugales

3 Avril 2021, 23:43pm

Publié par hugo

 Violences conjugales : traumatismes crâniens, les coups oubliés
Une femme sur trois sera victime de violence conjugale au cours de sa vie. Et elles sont très nombreuses à souffrir d’un traumatisme crânien. Danielle Hébert est l'une d'elle.  
Une femme sur trois sera victime de violence conjugale au cours de sa vie. Et elles sont très nombreuses à souffrir d’un traumatisme crânien. Danielle Hébert est l'une d'elle.  
©Radio Canada/Ivanoh Demers
29 MAR 2021
 Mise à jour 29.03.2021 à 13:02 par 
Terriennes
 
Esther Normand et de Catherine Varga de Radio Canada
Les traumatismes crâniens chez les femmes victimes de violence conjugale représentent un problème de santé publique majeur. Un fléau que des experts appellent l’épidémie silencieuse. Ces blessures passent trop souvent sous le radar des professionnels de la santé. Dans bien des cas, les victimes elles-mêmes ignorent leur condition. Pourtant, elles risquent des séquelles à court et à long terme en raison des coups répétés qu’elles reçoivent parfois et ce, pendant des années.
Au printemps 2016, Danielle Hébert a 51 ans quand elle reçoit un message Facebook d’un copain qui a fait battre son cœur il y a 40 ans. Son premier "puppy love", comme elle l’appelle. "J'étais sur un petit nuage. Oui, j'avais fait de belles retrouvailles".

Trois mois après le début de leur relation, il exige que cette mère de trois filles quitte sa région pour s’installer chez lui près de Québec. Tout va trop vite. Elle n’est pas prête.

Le terme qu'il a utilisé c'est : je t'aurais décroché la lune puis les étoiles, puis toi tu craches sur mon amour, il va y avoir un prix à payer pour ça.

Danielle Hébert
C’est le début de sept mois d’enfer. "Il n'y a pas eu de pause au niveau physique par la suite. [...] Ça a toujours juste continué à dégénérer à en venir à un viol, à une séquestration, puis à des coups, dont un traumatisme crânien sévère", décrit-elle.

Danielle Hébert a été prisonnière d'une relation de couple violente.
Danielle Hébert a été prisonnière d'une relation de couple violente.
©Radio Canada/ Ivanoh Demers
Une épidémie silencieuse
Une femme sur trois sera victime de violence conjugale au cours de sa vie. Et elles sont très nombreuses à souffrir d’un traumatisme crânien. Une crise de santé publique majeure passée sous silence.

Par contre, depuis une vingtaine d'années, on surveille étroitement les athlètes et les jeunes qui subissent un traumatisme crânien en pratiquant un sport. On applique des protocoles stricts, on traite rapidement les symptômes et on offre une panoplie de programmes de prévention. Mais rien de tout cela pour les femmes victimes de violence conjugale. Pourtant, elles sont plus de 200 000 chaque année au Canada à vivre avec les conséquences d’un traumatisme crânien provoqué par les coups de leur conjoint.

Quand vous considérez l’ampleur du problème et le silence qui l’entoure, vous avez créé l’une des pires crises de santé publique que l’on ait vue depuis longtemps, mais elle n’obtient aucune reconnaissance.

Lin Haag, chercheuse, Université Wilfrid-Laurier, Ontario
La doctorante en travail social Lin Haag est une pionnière dans la recherche sur le sujet au Canada. Elle en a fait son cheval de bataille. "Quand vous considérez l’ampleur du problème et le silence qui l’entoure, vous avez créé l’une des pires crises de santé publique que l’on ait vue depuis longtemps, mais elle n’obtient aucune reconnaissance", explique-t-elle.

Pour Danielle, le cauchemar prend fin quand un voisin entend ses cris de détresse et compose le 911. C’était il y a quatre ans, mais le souvenir de sa tête qui se fracasse sur le plancher ne s’efface pas. "Il m'a prise comme un sac à patates, puis il m'a lancée sur le sofa dans le salon, puis il m'a dit : 'Je vais checker aux 15 minutes si tu respires encore […]'. J'étais inerte, mais mon cerveau fonctionnait encore". Pour tenter de reprendre pied, elle passe huit mois et demi dans une maison d’hébergement.

J'avais toujours le vertige, quand je commençais à marcher, je perdais le ballant vers la gauche [...]. Je n'avais pas beaucoup d'élocution, aucune concentration. Plus capable de faire des mots cachés, des mots croisés.

Danielle Hébert
Le neuropsychologue clinicien et professeur au Département de chirurgie de l’Université de Montréal Louis De Beaumont précise que lorsqu'on reçoit "un coup à la tête très fort avec un certain angle, le cerveau va se promener dans la boîte crânienne et aller se heurter contre les parois de la boîte crânienne [...]. Il peut y avoir une diminution de la connexion dans différentes régions du cerveau qui vont résulter ensuite à une perte fonctionnelle pour la personne, donc avoir des séquelles cognitives".

Il juge la situation très inquiétante : "Les chiffres sont mirobolants. C'est effectivement une très vaste proportion de femmes qui vont subir de la violence conjugale dans leur vie. C'est triste. C'est sous-étudié, surtout les séquelles de cela".

Gestes sournois, conséquences graves
Une menace plus sournoise guette les victimes : la répétition de petits coups à la tête. Selon Lin Haag, "une des leçons que l'on peut tirer du sport est la gravité des blessures répétitives et l'importance de les éviter [...]. Nous pensons que ce facteur augmente le risque pour les femmes exposées à la violence de leur conjoint [...]. Dans bien des cas, elles se retrouvent de nouveau dans une situation de violence dans les heures, les jours ou les semaines qui suivent".

Comme le décrit Louis De Beaumont, "si quelqu'un me donnait une taloche, par exemple, en arrière de la tête, mon cerveau quand même bougerait dans la boîte crânienne, pas suffisamment pour que j'aie des symptômes d'une commotion cérébrale, mais assez peut-être pour faire du dommage si ce nombre de coups là s'accumule". Donc, s’il y a 100, 200 épisodes violents, les dommages s'accumulent dans le cerveau de la victime.

Dans le monde du sport professionnel et amateur, on connaît aujourd’hui l’importance de prévenir les coups répétés à la tête. Et de tenir les sportifs à l’écart du jeu pour favoriser leur guérison.

Nos premières analyses nous indiquent que les femmes qui ont subi un traumatisme crânien lié à la violence de leur conjoint présentent un plus grand nombre de symptômes que les jeunes athlètes qui viennent de subir une commotion cérébrale.

Paul Van Donkelaar, professeur et chercheur en neurosciences cliniques à l’Université de la Colombie-Britannique à Kelowna
Paul Van Donkelaar, chercheur à l’Université de la Colombie-Britannique à Kelowna, étudiait les commotions cérébrales chez les sportifs quand il a rencontré Karen Mason. Elle dirigeait une maison d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale. Ils réalisent aujourd’hui un des rares projets de recherche dans le domaine au Canada, SOAR. "Nos premières analyses nous indiquent que les femmes qui ont subi un traumatisme crânien lié à la violence de leur conjoint présentent un plus grand nombre de symptômes que les jeunes athlètes qui viennent de subir une commotion cérébrale", précise-t-il.

Pour Karen Mason, co-fondatrice et directrice du centre de recherche sur les survivantes de la violence et des traumatismes crâniens SOAR, les coups répétés à la tête peuvent expliquer qu’une femme n’arrive pas à s’organiser pour quitter son agresseur. "Lorsqu’on y ajoute un traumatisme crânien, vous avez là une femme qui ne peut pas fonctionner à pleine capacité. Ça pourrait donc l'amener à rester plus longtemps et à subir d’autres blessures". Elle ajoute : "Les femmes nous disent souvent 'j’ai des trous de mémoire. J’oublie des rendez-vous. J'emmène mes enfants à l'école en retard. Je dors mal. Je ne suis pas organisée. J'ai du mal à gérer mes émotions.' Plusieurs femmes nous ont dit qu'elles ont toujours cru que c'était de leur faute, ce que leur partenaire leur a dit pendant des années : qu'elles sont stupides, incompétentes, de mauvaises mères. Mais on n’a jamais pensé qu'elles pouvaient souffrir d'une blessure physique".

Le rôle des hormones suscite en ce moment de l'intérêt chez les chercheurs. "Comparativement aux hommes, les femmes vont subir des effets à plus long terme des commotions cérébrales, donc leurs symptômes vont tendre à durer plus longtemps et à être plus sévères", explique Louis de Beaumont. En clair, les séquelles chez ces femmes dépendent de la phase du cycle menstruel où elles reçoivent des coups à la tête.

La violence conjugale implique souvent la strangulation. Cela pose de grands risques pour la victime qui peut en mourir ou subir de graves blessures au cerveau. "Quand on coupe la circulation du sang et l'apport d'oxygène au cerveau, ça peut très vite provoquer un traumatisme crânien, sans même laisser de marque sur la gorge. [...] Les femmes elles-mêmes ne sont pas conscientes de ces risques", selon Lin Haag.

Danielle a été étranglée à de nombreuses reprises par son ex-conjoint. "C'est toujours deux mains à la gorge soit sur le lit, soit au mur [...] qui m'empêchent de respirer. J'ai perdu connaissance souvent […]. Je ne pense pas qu'on ait vraiment passé de journées entre juillet et janvier sans que j'aie été tenue au mur".

Une femme sur trois sera victime de violence conjugale au cours de sa vie. Danielle Hebert a été étranglée à de nombreuses reprises par son ex-conjoint
Une femme sur trois sera victime de violence conjugale au cours de sa vie. Danielle Hebert a été étranglée à de nombreuses reprises par son ex-conjoint
©Radio Canada / Ivanoh Demers
Une réalité qui passe sous le radar
D’après la directrice générale de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, Manon Monastesse, les professionnels de la santé devraient être plus à l’affût. "Dans le milieu médical, où est ce qu'on va beaucoup morceler, on ne fait pas le lien entre l'impact de ces traumatismes crâniens là, de ces strangulations-là, dans un contexte de violence conjugale."

Quand il y a des traumatismes [...], les femmes ne vont pas arriver en salle d'urgence puis dire : je suis victime de violence conjugale, je me fais étrangler régulièrement par mon conjoint. Elles ne vont pas divulguer de façon automatique ce genre de traumatisme. Elles vont dire : ah, je suis tombée en bas des escaliers.

​Manon Monastesse, directrice générale, Fédération des maisons d’hébergement pour femmes
À ses yeux, les médecins ne prennent pas le temps de discuter avec les femmes qui pourraient être aux prises avec un conjoint violent. "C'est 20 minutes top chrono, ce qui ne favorise pas le dépistage", déplore-t-elle. À l’urgence aussi, on devrait, d’après elle, développer des stratégies pour repérer les victimes, même quand le conjoint les accompagne.

Pour Lin Haag, on se préoccupe davantage des symptômes psychiatriques comme l’anxiété, la dépression et le stress post-traumatique que des symptômes neurologiques. "Si on attribue, par exemple, les maux de tête persistants au stress post-traumatique ou à d’autres problèmes de santé mentale plutôt qu’à une commotion cérébrale, on se prive du soutien et de la réadaptation offerts aux traumatisés crâniens", explique-t-elle.


Dépistage dans les refuges
Lin Haag a développé un site web à l’intention des intervenantes et des victimes dans les maisons d’hébergement. Son objectif : favoriser la conscientisation et l’éducation pour que les intervenantes puissent offrir aux femmes un meilleur soutien.

Karen Mason et Paul Van Donkelaar misent également sur le web pour encourager le dépistage dans les refuges. Récemment, ils ont lancé une formation de 45 minutes, en anglais et en français, destinée aux travailleuses de première ligne.

Au Canada, les intervenantes en maison d’hébergement commencent à se familiariser avec les outils de dépistage destinés aux traumatisés crâniens. Le Refuge pour les femmes de l’ouest de l’île est l’un des premiers au Québec à adopter cette nouvelle approche. On y utilise notamment une grille comprenant des questions posées aux femmes susceptibles d’avoir subi un traumatisme crânien.

Ça vient apaiser cette espèce de distorsion qu'elle vit : je ne suis pas comme avant, je ne me reconnais pas [...]. Ça amène vraiment de la frustration pour la femme, donc là, c'est un outil pour mettre en lumière avec la femme ces répercussions-là de la violence physique.

​Guylaine Simard, directrice, Refuge pour les femmes de l’ouest de l’Île
La directrice, Guylaine Simard, estime que son équipe a un devoir d’investiguer davantage. Quand une intervenante soupçonne un traumatisme crânien, elle propose à la femme de l’accompagner chez le médecin. Pour la victime aussi, cela met un baume sur ses souffrances. Les femmes, selon elle, devraient recevoir le même soutien qu’on offre aux sportifs. "Je l'ai vécu avec mon fils. T'arrives chez la médecin, et là, elle a sa grille, bing, bing [...]. Mais quand t'es victime de violence conjugale, c'est pas comme ça que ça se passe".

En septembre 2019, Danielle McCann, alors ministre de la Santé, et Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation, ont lancé les travaux en vue de la première Stratégie nationale sur les commotions cérébrales. Danielle McCann a parlé d’inclure les personnes âgées, mais aucune mention des femmes aux prises avec un conjoint violent. D’ailleurs, il n’y avait pas de représentant des milieux d’aide aux victimes de violence conjugale parmi les experts qui participaient aux travaux. (Nos demandes d'entrevues ont été refusées, mais dans un courriel, le ministère de la Santé nous assure tenir compte désormais de ces femmes, ndlr). Et dans le dernier plan d’action pour lutter contre la violence conjugale au Québec annoncé en décembre dernier, on ne parle pas non plus des femmes qui subissent un traumatisme crânien aux mains de leur conjoint.

La ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault.
La ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault.
©Radio Canada/ Sylvain Roy Roussel
7 femmes tuées en 7 semaines au Québec

Après les meurtres de sept femmes en sept semaines au Québec dans des contextes de violence conjugale, la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, promet davantage de ressources et d'argent pour faire cesser ce fléau, y compris davantage de répression envers ce genre de crimes. Selon  elle, des statistiques préliminaires en la matière montrent une augmentation de 45 % des accusations pour violence conjugale dans la province, doublée d'une hausse de 12 % des signalements de violence conjugale. "Ni le couvre-feu ni aucune des restrictions sanitaires en place ne doivent empêcher les victimes de violence conjugale de fuir et de demander de l'aide", a insisté la ministre.

La ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest travaille actuellement à la mise en oeuvre du plan d'action présenté en décembre par le gouvernement Legault. Dans ce plan, le gouvernement présentait 14 nouvelles mesures qu'il compte prendre pour lutter contre la violence conjugale. Parmi celles-ci, la Sécurité publique devait notamment évaluer la possibilité de recourir à des bracelets électroniques pour surveiller les ex-conjoints violents et les tenir à distance de leur victime.

Avec la pandémie, les cas de violence conjugale augmentent. Les risques de traumatismes crâniens aussi. Manon Monastesse remarque : "Ça, ça nous a beaucoup ébranlées de voir qu’en si peu de temps il y avait une augmentation au niveau de la sévérité des violences qui ont été vécues par ces femmes et ces enfants [...]. On a vu là une aggravation de la violence qu'elles ont vécue à la fois physique, à la fois psychologique".

La répétition des coups à la tête comporte des risques à long terme de développer des maladies neurodégénératives, notamment l’encéphalopathie traumatique chronique (ETC). L’ETC fait couler beaucoup d’encre depuis une vingtaine d’années; on l’avait alors découverte en étudiant le cerveau d’athlètes professionnels.

L’ex-conjoint de Danielle a été condamné à 30 mois de prison et inscrit au Registre national des délinquants sexuels pour 20 ans. Une mince consolation pour cette femme qui essaie tant bien que mal de se reconstruire. Ces blessures ont bouleversé sa vie quotidienne. "J'ai l'impression que tous ces gens-là voient dans mon front que moi j'ai de la misère juste à faire mon épicerie [...]. Tu pousses ton panier Danielle, tu fais les rangées, tu respires." Cet accès de rage a aussi affecté son gagne-pain. Incapable de se concentrer, elle ne pourra jamais reprendre le travail.

Ce reportage original signé Esther Normand et de Catherine Varga est diffusé dans Enquête sur le site de nos partenaires de Radio-Canada. 

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Terriennes
 
Esther Normand et de Catherine Varga de Radio Canada
 Mise à jour 29.03.2021 à 13:02
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Endométriose : on en parle enfin à mots ouverts , femmes, feminisme, sexes , sante

3 Avril 2021, 23:36pm

Publié par hugo

 Endométriose : on en parle enfin à mots ouverts
Détail de la campagne média de l'<a href="https://www.info-endometriose.fr/notre-asso-en-quelques-mots/notre-histoire/" rel="nofollow">association Info-Endométriose</a>. L'endométriose est à l'origine de l'infertilité de millions de femmes dans le monde ; elle provoque aussi de multiples douleurs, pendant les règles et/ou lors des rapports sexuels, entre autres. 
Détail de la campagne média de l'association Info-Endométriose. L'endométriose est à l'origine de l'infertilité de millions de femmes dans le monde ; elle provoque aussi de multiples douleurs, pendant les règles et/ou lors des rapports sexuels, entre autres. 
©Ines Leger/info-endométriose
28 MAR 2021
 Mise à jour 28.03.2021 à 11:10 par 
TerriennesLiliane Charrier
L'endométriose enfin traitée au grand jour. Désormais reconnue comme un réel enjeu de santé publique en France, cette maladie féminine invalidante ne se cache plus. Mieux la faire connaître, la diagnostiquer et la prendre en charge : sur les réseaux sociaux ou dans des vidéos diffusées à la télévision, à travers des témoignages brisant les non-dits, une campagne médiatique met les mots sur les maux, tandis que le gouvernement français prépare une stratégie nationale contre la maladie.
L'endométriose touche entre 150 et 180 millions de femmes en âge de procréer dans le monde, dont entre 1,5 et 3 millions en France. Pourtant, cette maladie chronique est longtemps restée méconnue du grand public, en dépit de symptômes invalidants pour les femmes. L'endométriose, c'est le développement de tissu utérin à l'extérieur de l'utérus, qui provoque des kystes douloureux et peut compromettre la fertilité des malades. Elle n'a d'ailleurs longtemps été diagnostiquée que lorsqu'elle était cause d'infertilité, alors que seulement 30% à 40% des femmes atteintes ont des difficultés à avoir un enfant.

(Re)lire notre article ► L'endométriose: une maladie féminine taboue

Stratégie nationale
Pour le ministre de la Santé français, l'heure est venue de s'attaquer à ce qu'il reconnaît comme un enjeu de santé publique. Le 19 mars 2021, quelques jours après la fin de la  17e semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose, Olivier Véran lançait une mission chargée de l'élaboration, d'ici fin avril 2021, d'une stratégie nationale contre l'endométriose. 

<a dir="ltr" href="https://twitter.com/Asso_EndoFrance">@Asso_EndoFrance</a>
@Asso_EndoFrance
La mobilisation porte ses fruits, enfin
Cela fait des années que les malades et associations, se mobilisent, agissent et informent pour faire reconnaître l'endométriose. Tous les ans, malades et militantes de plus de 60 pays se réunissent pour une "marche mondiale pour l’endométriose", à l'initiative d'"Endomarch", lancée aux Etats-Unis en 2014. Un rassemblement qui permet aux malades et à leur entourage, souvent isolés, seuls et démunis face à l’endométriose, de s'informer, échanger et se rencontrer. 

Compte <a href="https://twitter.com/Nutrimedia/status/1373960208624590851?ref_src=twsrc%5Etfw" rel="nofollow">Twitter @Nutrimedia</a>.
Compte Twitter @Nutrimedia.
En 2016, l’association Info-Endométriose, fondée par Chrysoula Zacharopoulou et Julie Gayet, lance une première campagne nationale d’information et de sensibilisation à l’endométriose en France pour toucher le grand public et les professionnels de santé. Objectif : sensibiliser ceux n’ont jamais vraiment entendu parler de l’endométriose, ou ne savent pas à quel point cette maladie gynécologique est fréquente et invalidante. Depuis, des associations comme Endofrance ou Info-Endométriose libèrent la parole et informent pour faire connaître l’endométriose au plus grand nombre. 


En 2021, entre le 8 et 15 mars, semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose, France Télévisions a diffusé sur ses chaînes du service public des spots d’information réalisés par l'association Info-Endométriose en 2019, auxquels ont participé des personnalités connues : Julie Gayet, Coline Beal, Léonie Simaga, Yannick Choirat, Camille Chamoux et Anna Mouglalis y sont tour à tour le visage d'un portrait. Programmés en début de soirée, entre le journal et la météo, ces petits films inspirés de témoignages réels ont touché des millions de Français.e.s pour continuer à lever le tabou sur la maladie chronique.

Dans ce clip réalisé par Info-Endométriose, l'actrice Julie Gayet, présidente d'honneur de l'association, explique dans ce clip les craintes d'une  mère face à la maladie :

Les associations s'emploient aussi à faire inscrire l'endométriose dans la liste des "ALD30" du fait de son caractère chronique et invalidant - la liste des 30 affections de longue durée (ALD 30) qui donnent lieu à une exonération du ticket modérateur : 

Une maladie invalidante
En juin 2020, une enquête de l'association EndoFrance révélait que 65% des femmes atteintes d'endométriose notent un impact négatif de la maladie sur leur vie professionnelle. La moitié des participantes estiment que l'endométriose a entravé leur carrière professionnelle en comptant parmi les causes de licenciement, contrat non renouvelé, moindre avancement de carrière, perte de clients, etc. Contrairement aux autres maladies chroniques, l'endométriose apparaît dès l'adolescence. Son impact se ressent donc aussi sur les études, l'orientation scolaire, l'entrée sur le marché du travail des filles...

En novembre 2020, c'est l'étude d'Alice Romerio, chercheuse au Centre d'études de l'emploi et du travail (CETT), qui montrait combien cette maladie invisible et complexe affecte le quotidien et la carrière professionnels  des femmes - un tiers des malades disent devoir quitter leur travail au moins une fois par mois pour rentrer chez elles ou consulter un médecin tant la douleur est intense.

Dans ce clip vidéo réalisé pour l'association Info-Endométriose, l'actrice Anna Mouglalis rapporte le témoignage d'une femme qui s'est longtemps sentie obligée de recourir à des stratégies de fuite ou d'évitement pour cacher sa maladie. 


Les cinq travaux de Chrysoula Zacharopoulou
La mission d'information, de diagnostic et de prise en charge de l'endométriose voulue par le gouvernement est confiée à l'eurodéputée LREM Chrysoula Zacharopoulou, chirurgienne-gynécologue, spécialiste de l’endométriose et très engagée sur le sujet depuis des années. Elle devra répondre "aux cinq défis principaux que nous pose cette maladie : sa détection, le parcours de soins des patientes, leur prise en charge, la recherche et la communication", déclare Olivier Véran lors de la réunion de lancement.


La future stratégie nationale vise "d'abord à faire connaître l'endométriose et éduquer les nouvelles générations", ainsi que former les professionnels de santé, des médecins généralistes aux infirmières scolaires, en passant par les gynécologues et les médecins du travail, pour améliorer le diagnostic, souligne Chrysoula Zacharopoulou. 

Une approche transversale est indispensable : l'éducation, le monde du sport, le monde de l'entreprise doivent être informés et sensibilisés.

Chrysoula Zacharopoulou

"Une approche transversale est indispensable : l'éducation, le monde du sport, le monde de l'entreprise doivent être informés et sensibilisés sur la maladie", ajoute Chrysoula Zacharopoulou, notant que l'endométriose "peut considérablement affecter le parcours éducatif des jeunes filles et la vie professionnelle des femmes".

Première cause d'infertilité en France
En 2019, déjà, le gouvernement avait lancé un plan pour améliorer la prise en charge de cette maladie, "première cause d'infertilité en France". Il prévoyait notamment la mise en place de filières régionales rassemblant les divers spécialistes de la maladie. Même si sa mise en oeuvre a pris du retard en raison de la crise sanitaire, le ministère vise une filière dans chaque région d'ici la fin de 2021.

De fait, la méconnaissance de la maladie entraîne un retard diagnostic pouvant actuellement aller jusqu'à dix ans et compromettre les chances de réussite des traitements de fertilité. C'est ce qu'explique le témoignage interprété par la comédienne et metteuse en scène Léonie Simaga : 


Prise en charge de la souffrance physique et morale 
L'endométriose, sur laquelle les connaissances restent lacunaires, est liée à la présence de cellules d'origine utérine en dehors de l'utérus, qui réagissent aux hormones lors des cycles menstruels. Parfois asymptomatique, elle peut aussi se manifester par des règles abondantes et de violentes douleurs pelviennes, mais aussi, outre l'infertilité, par des douleurs lors des rapports sexuels, une fatigue chronique, des troubles digestifs et urinaires… Les traitements préconisés, hormonaux et/ou chirurgicaux, permettent seulement d’atténuer certains symptômes.


Appelant à se libérer du "tabou" autour des règles, Chrysoula Zacharopoulou a également mis en avant la nécessité pour cette mission de se pencher sur les questions de prise en charge de la douleur, d'accompagnement psychologique et social, et sur l'accès à l'assistance médicale à la procréation. "Je vous invite, aujourd'hui et dans les semaines de travail que nous avons devant nous, à être innovants, à être créatifs, à ne pas avoir peur de nous bousculer. C'est un espoir pour des centaines de milliers de nos concitoyennes touchées par cette maladie", assure le ministre français de la Santé Olivier Véran.

L'Américaine Susan Baxter à l'exposition <em>Body Worlds</em> à Dallas, le 3 avril 2007. Susan Baxter, 49 ans, a décidé de faire don de son corps : il y a une trentaine d'années, on lui a diagnostiqué une endométriose et elle est convaincue que ses tissus conservés dans du plastique et exposés permettraient de mieux informer le public sur cette maladie.
L'Américaine Susan Baxter à l'exposition Body Worlds à Dallas, le 3 avril 2007. Susan Baxter, 49 ans, a décidé de faire don de son corps : il y a une trentaine d'années, on lui a diagnostiqué une endométriose et elle est convaincue que ses tissus conservés dans du plastique et exposés permettraient de mieux informer le public sur cette maladie.
©AP Photo/Thomas Peipert
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TerriennesLiliane Charrier
 Mise à jour 28.03.2021 à 11:10
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La quête du féminin sacré : rencontre avec une "éveilleuse", Audrey Loups , femmes, feminisme,

3 Avril 2021, 23:33pm

Publié par hugo

 La quête du féminin sacré : rencontre avec une "éveilleuse", Audrey Loups
Audrey Loups, éveilleuse, initiatrice au féminin sacré, a fondé Ame de Femmes, avec une vingtaine d'expertes, cette entreprise veut accompagner les femmes sur la voie de leur "empouvoirement" intérieur. 
Audrey Loups, éveilleuse, initiatrice au féminin sacré, a fondé Ame de Femmes, avec une vingtaine d'expertes, cette entreprise veut accompagner les femmes sur la voie de leur "empouvoirement" intérieur. 
©Audrey Loups/Facebook
Audrey Loups, éveilleuse, initiatrice au féminin sacré, a fondé Ame de Femmes, avec une vingtaine d'expertes, cette entreprise veut accompagner les femmes sur la voie de leur "empouvoirement" intérieur. Et si les femmes (r)éveillaient leur féminin sacré ? Rencontre avec Audrey Loups, thérapeute et formatrice, créatrice du Sorority Day, le 12 janvier 2020. 
03 FÉV 2021
 Mise à jour 04.02.2021 à 12:11 par 
TerriennesIsabelle Mourgere
Son rêve : que chacune reprenne son pouvoir, et renoue avec sa puissance de femme pour un monde plus harmonieux. Audrey Loups a été thérapeute en tant que nutritionniste et acuponctrice pendant une vingtaine d'années. Elle est à l'origine de nombreux projets pour amener des femmes à prendre leur place dans la société ; aujourd'hui, elle lance une formation par et pour les femmes, afin d'y révéler leur "féminin sacré". 
​C'est comme une mission venue du plus profond d'elle-même : aider à l'épanouissement de la femme dans ses sphères professionnelle et personnelle. Voilà pour présenter l'actualité de cette thérapeute pas tout à fait comme les autres. Audrey Loups affiche un long parcours d'enseignement et de pratique. Médecine chinoise, diététique, médecine douce, acuponcture... Aujourd'hui, l'un de ses nombreux projets s'appelle "Les Eveilleuses". Si certain-e-s pourraient y voir une formation de développement personnel de plus, celle-ci a la particularité de s'adresser uniquement aux femmes, des femmes en recherche d'outils pour s'épanouir et révéler leur "féminin sacré". Elle a aussi pour vocation de permettre à chaque "éveilleuse" de devenir ensuite ambassadrice auprès d'autres femmes. Telle une chaîne sororale sans fin... 


Voilà qui peut donc interpeller... A l'heure où des notions comme "féminin sacré", "empowerment", "girl power" sont à la mode et que les stages de coaching ou de développement personnel font floraison, ce projet, inédit en francophonie comme tient à le revendiquer Audrey Loups, pourrait se présenter comme quelque peu exclusif en cultivant l'entre-soi féminin. "En regardant le monde s’éveiller, elle (Audrey Loups, ndlr) eut l’intuition qu’il était temps de former les femmes à leur propre puissance afin qu’elles-mêmes éveillent et accompagnent les femmes pour rentrer dans ce nouveau monde", comme le précise le site du projet, un projet qui "ne se veut pas féministe, mais féminin". De quoi titiller notre curiosité de Terriennes. Rencontre.   
 


©siteâmedefemme.com
Thérapeute holistique durant 20 années avec les outils de la nutrition, du rêve éveillé et de la systémique familiale, Audrey Loups s'est passionnée pour la médecine traditionnelle chinoise afin de devenir acuponctrice et diétothérapeute. Cette médecine millénaire lui a ouvert les portes du taoïsme (voie de l’équilibre). 

Elle a aussi auto-édité son premier roman : Au nom d'un prêtre, tiré de son histoire d'amour avec son mari, ancien prêtre de l'église catholique. 

Aujourd’hui, elle est à la tête d’Amedefemme, "une société qui se veut pour semer des graines de valeurs féminines dans le monde" selon sa présidente et qui compte environ 150 intervenantes à travers la France.​
​Terriennes : une première question pour comprendre cette formule à la mode : le féminin sacré, qu'est-ce-que c'est ? 
Audrey Loups : pour vous donner ma vision du féminin sacré, je voudrais distinguer les deux mots qui le composent : il y a féminin et sacré. Donc pour moi, le mot féminin représente la polarité féminine, c'est-à-dire ce qui manque terriblement dans notre société, comme la lenteur, l'intuition, l'écoute de soi, la patience. C'est une polarité que les hommes et les femmes ont, mais je pense que c'est surtout aux femmes de remettre en avant ces qualités que nous avons au fond de nous. Le mot sacré, c'est un terme repris par la religion et qui, selon moi, a été mal utilisé, puisque le mot sacré signifie "honorer", et donc il s'agit d'honorer toutes les parts qui sont en nous les femmes, d'une part le quotidien, le travail, la famille, etc, mais aussi notre dimension spirituelle. 
 

Il y a aussi cette volonté de dire stop, non pas stop aux hommes, mais stop à comment la société fonctionne avec cette polarité très masculine. Que beaucoup d'hommes se sont appropriée, bien sûr, mais aussi des femmes !

Audrey Loops, créatrice Les Eveilleuses
Il s'agit d'une démarche féminine, mais aussi féministe ? 
Cela peut être une quête en soi, comme un appel intérieur. On sent qu'il faut mettre fin à la société patriarcale. Ce qui ne veut pas pour autant dire qu'il faille retourner à des sociétés matriarcales, comme en parle si bien l'historienne Adélise Lapier. Il y a aussi cette volonté de dire stop, non pas stop aux hommes, mais stop à comment la société fonctionne avec cette polarité très masculine. Que beaucoup d'hommes se sont appropriée, bien sûr, mais aussi des femmes ! C'est donc effectivement un mouvement féministe, mais sans aspect guerrier. Bien évidemment, il faut oser parler, notamment grâce à #MeToo, mais au-delà de ça, les femmes ont besoin de libérer leur parole. Et si l'une le fait sans avoir pu travailler sur elle, cela ressemble au feu d'un volcan, elle a du mal à s'arrêter et à canaliser tout ça. Le but du féminin sacré, c'est de pouvoir canaliser sa parole à travers son écoute intuitive pour savoir à quel moment elle peut poser sa parole pour qu'elle soit juste, et pour tout le monde. 

La libération de la parole, voilà une formule que certain-e-s contestent, car des femmes parlaient déjà il y a longtemps, mais on ne les écoutait pas, qu'en pensez-vous ? 
Les autres, hommes comme femmes, d'ailleurs, n'écoutaient pas cette parole parce qu'ils et elles ne sont pas prêts à être dans cet éveil, qui va chambouler beaucoup de choses au niveau de la société et de son fonctionnement. A l'intérieur d'elles, les femmes ont un espace souverain ; il faut avoir travaillé sur soi pour être capable d'être entendue, sinon, le risque - et c'est d'ailleurs ce qu'on peut constater parfois - c'est de retomber dans des injonctions et une dualité, et de rester dans le modèle patriarcal. 

Dans l'histoire de l'humanité, des sociétés matriarcales ont existé, vous vous en êtes inspirée ? 
Personnellement, pas du tout. Pour moi, cela reviendrait à ce que les femmes prennent le pouvoir. Du coup, on va jouer au même jeu, de manière inversée, mais c'est quoi l'intérêt ? Moi, je veux une équité, je suis dans une voie taoïste, et sur cette voie on recherche la voie du milieu, où chacun-e a sa place. Ni patriarcale, ni matriarcale, c'est une voie que l'on doit créer justement car elle n'a jamais existé. 

"Les Eveilleuses", ce sont les nouvelles "sorcières" du 21e siècle ? 
Je suis assez d'accord avec ça même si l'ancien doit rester à sa place dans le passé, on ne doit pas chercher à ressembler à ce qui a pu exister. On est bien loin de l'image de ces sorcières-prêtresses en robe blanche coiffées de couronnes de fleurs qui pratiquent la wika. Il y a un phénomène de mode, il y a sans doute beaucoup de ces mouvements qui profitent de cela, mais il y a aussi d'autres courants qui vont plus en profondeur, et qui utilisent ces savoirs d'avant pour les mettre au goût du jour. On peut créer un pont avec tout ça, utiliser nos connaissances de druidesses, de femme sacrée, d'initiatrices en jeans et en baskets ! 

Les maux de l'âme ont-ils un genre ? On ne soigne pas les maux féminins comme les maux masculins ? 
Pour moi, au niveau de l'âme pure, je dirais qu'il n'y a pas de distinction, mais incarnée sur terre, il y en a une. Il y a des polarités différentes selon que l'on se trouve dans un corps d'homme ou de femme, et en même temps, on peut être femme et posséder plus de polarité masculine et vice-versa. J'ai 10 % d'hommes qui me suivent dans ma communauté, et qui sont plus "yin".  Je dis souvent : messieurs, faites la même chose, parce que les hommes n'ont pas plus leur place que les femmes. C'est important de le dire, ce n'est pas plus facile pour eux, on leur demande toujours d'être des guerriers, forts, sans émotion. Il y a aussi ce masculin sacré qu'il faut remettre à l'honneur. 

Dans votre formation, il y a un atelier sur le toucher pelvien, de quoi s'agit-il ? 
Dans notre société occidentale, nous avons grandi avec la religion chrétienne. Pour les catholiques, le modèle c'est Marie, une femme qui a enfanté tout en restant vierge ! Comment se construire dans un tel contexte ? C'est très tabou encore aujourd'hui, le fait d'aller redécouvrir notre base génitale, notre vagin, nos lèvres, notre clitoris, notre périnée, c'est aller à la découverte de ce que j'appelle notre temple sacré, c'est comme les fondations d'une maison, c'est là que tout commence ! C'est le lieu où tout s'engramme, c'est l'endroit qui mémorise toutes nos blessures, les attouchements dont certaines ont pu être victimes et c'est ce qu'on voit à travers les différents #MeToo. Il s'agit de sexualité avec soi, est-ce qu'une femme ose découvrir cela, et est-ce qu'elle va aussi aller vers le plaisir ? C'est encore très tabou. Jouir, c'est aussi jouir de la vie ! C'est aussi le moyen d'accéder à notre puissance. Quand j'enseigne aux femmes à aller à la découverte de leur bassin, elles expérimentent réellement cette puissance physique.

Est-ce qu'on ne retombe pas dans une nouvelle injonction, celle de la jouissance à tout prix ? 
Alors pour moi, il est important de faire la différence entre puissance et pouvoir. Avoir de la puissance, ce n'est pas prendre le pouvoir sur l'autre ou sur soi. C'est faire rayonner ses propres talents. Mais on peut aussi choisir de ne pas le faire en lien avec ses blessures. Mais si on veut changer le monde, si personne ne cherche à rayonner, rien ne va se passer ! Et puis aussi, il est important de préciser que selon moi, notre puissance se trouve aussi dans notre fragilité et vulnérabilité, ça c'est purement du féminin sacré. Concernant l'empowerment, en 20 ans de carrière, là où j'ai le plus découvert sur moi, tout comme mes patientes, c'est lorsqu'on rentre dans cette vulnérabilité. Parce que nos émotions, nos blessures, elles racontent notre histoire. Le féminin sacré, c'est accueillir ce qui est.


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1er avril 2021 : AAH à taux plein, plus 90 centimes par mois , handicap , economie

3 Avril 2021, 23:07pm

Publié par hugo

 1er avril 2021 : AAH à taux plein, plus 90 centimes par mois
90 cents de plus par mois. 1er avril 2021, c'est la revalorisation annuelle des prestations versées par la CAF. L'AAH à taux plein passe de 902,7 euros à 903,60, soit une hausse de 0,1 % correspondant à l'inflation. Idem pour la pension d'invalidité.

31 mars 2021 • Par Handicap.fr / E. Dal'Secco
Thèmes : Actualité Allocation AAH Articles similaires
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C'est la tradition, au 1er avril 2021, certaines prestations familiales et sociales versées par les Caisses d'Allocations familiales (CAF) sont revalorisées. En 2021, elles ne le sont que très faiblement en prévision d'une hausse des prix presque nulle, seulement 0,1 %. Les allocataires recevront ces nouveaux montants à partir des versements qui seront sur leur compte début mai. Cette hausse minime vaut également pour les pensions d'invalidité et les rentes AT-MP versées par la Sécurité sociale ou la MSA (Mutualité sociale agricole).

L'allocation adulte handicapé
• AAH. Le montant maximal de l'AAH (Allocation adulte handicapé) à taux plein, qui était de 902,7 euros depuis le 1er avril 2020, passe à 903,60, soit une augmentation de 90 centimes. Rappelons qu'elle est versée aux personnes en situation de handicap à partir de 20 ans (16 ans sous certaines conditions) dont le taux d'incapacité est d'au moins 80 % ou compris entre 50 et 79 % et dont le handicap entraîne une restriction substantielle et durable pour l'accès à l'emploi, reconnue par la CDAPH (Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées).

L'AAH a déjà fait l'objet de deux revalorisations exceptionnelles, comme promis par Emmanuel Macron lors de sa campagne : la première, de 50 euros par mois, en novembre 2018, puis la seconde, de 40 euros, le 1er novembre 2019. Elle était ainsi passée de 810 à 900 euros. En 2021, cette allocation reste toujours en dessous du seuil de pauvreté fixé, en France, en 2020, à 1 063 euros par mois (contre 1 041 en 2019). L'écart continue donc de se creuser…

Rappelons que le calcul de l'AAH prend en compte les revenus du conjoint mais une nouvelle proposition de loi pourrait peut-être changer la donne. Votée par les sénateurs le 9 mars 2021, un article proposant l'individualisation doit être réexaminé par les députés le 17 juin (article en lien ci-dessous). Rien n'est encore gagné…

2 autres aides handicap
• AEEH. L'Allocation d'éducation de l'enfant handicapé est versée pour aider les parents à assumer les frais liés à l'éducation et aux soins d'un enfant en situation de handicap de moins de 20 ans, elle s'élève désormais à 132,74 euros pour l'allocation de base. Ce montant peut être augmenté d'un complément allant de 99,55 à 1 126,41 euros, selon la réduction ou cessation d'activité professionnelle des parents, l'embauche d'une tierce personne rémunérée et le montant des dépenses liées au handicap de l'enfant.

• AJPP. L'Allocation journalière de présence parentale est versée aux parents qui s'occupent de leur enfant gravement malade, accidenté ou handicapé. Son montant journalier s'élève désormais à 43,87 euros pour un couple et à 52,13 euros pour une personne seule. En cas de dépenses supplémentaires liées à l'état de santé de l'enfant, un complément de 112,12 euros par mois peut être versé, sous conditions.


ASI, un cas à part
Pour info, l'Allocation supplémentaire d'invalidité, jusqu'alors de 750 euros, est revalorisée le 1er avril 2021 à 800 euros. Une hausse pour rattraper un retard de longue date... A noter que, comme la pension d'invalidité, elle n'est pas versée par la CAF mais par la Sécurité sociale ou la MSA. 

Et pour les autres…
• La Prime d'activité. Les montants forfaitaires sont réévalués. Le calcul varie selon les situations (le simulateur en ligne sur caf.fr permet d'avoir des premières indications du montant). Exemples (hors Mayotte) : une personne seule sans enfant peut désormais bénéficier jusqu'à 553,71 euros par mois de Prime d'activité (830,57 avec un enfant, 996,68 avec deux enfants, puis 221,48 maximum de plus par enfant supplémentaire). Un couple sans enfant (marié ou non) peut prétendre jusqu'à 830,57 euros.

• RSA. Le montant du Revenu de solidarité active a été revalorisé par décret. Il s'élève désormais à 565,34 euros par mois pour une personne seule et à 848,01 euros pour un couple, également sans enfant. Les personnes seules avec un enfant peuvent percevoir jusqu'à 848,01 euros par mois et les couples avec enfant jusqu'à 1017,61 euros par mois. A Mayotte, le montant forfaitaire au titre du Rsa pour un foyer composé d'une seule personne vivant à Mayotte est fixé à 282,67 euros.

• RSO. Dans les départements d'outre-mer uniquement, le montant du revenu de solidarité varie selon les ressources avec un maximum mensuel désormais fixé à 532,47 euros.

• Les allocations familiales. Elles varient en fonction des ressources de la famille, du nombre et de l'âge des enfants. Elles sont versées à partir du deuxième enfant en métropole et du premier dans les départements d'outre-mer. En métropole, pour une famille de deux enfants aux ressources annuelles 2019 inférieures à 69 933 euros, cette prestation s'élève à 132,08 euros.

• L'allocation de rentrée scolaire. Elle s'élève désormais à 370,31 euros pour les enfants âgés de 6 à 10 ans, 390,74 euros pour les 11-14 ans et 404,28 euros pour les 15-18 ans. Le versement de l'ARS intervient automatiquement, une seule fois par enfant, dans le courant du mois d'août.

• Prime à la naissance ou à l'adoption. A compter du 1er avril, elle est désormais versée au début du 7ème mois de grossesse ou à l'adoption, si les ressources de 2019 ne dépassent pas un certain plafond. Son montant s'élève désormais à 948,27 euros pour une naissance et à 1 896,52 pour une adoption. En cas de naissances ou d'adoptions multiples, la CAF verse autant de primes que d'enfants nés ou adoptés.

• PreParE. La Prestation partagée d'éducation de l'enfant est accessible aux parents qui cessent ou réduisent leur activité professionnelle pour s'occuper de leurs enfants de moins de 3 ans (ou de moins de 20 ans s'ils sont adoptés). Son montant mensuel s'élève désormais à 398,79 euros en cas de cessation totale d'activité, à 257,80 pour une durée de travail inférieure ou égale au mi-temps et à 148,72 pour une durée de travail comprise entre 50 % et 80 %.

Deux nouvelles allocations versées par la CAF 
• Allocation journalière du proche aidant (Ajpa). Depuis le 1er octobre, cette aide est versée aux actifs qui ont pris des congés ponctuels pour s'occuper d'un proche en perte d'autonomie (article en lien ci-dessous). Elle n'est pas conditionnée par le niveau des ressource  mais, en tant que revenu de remplacement, est fiscalisée.

• Allocation en cas de décès d'un enfant. Cette nouvelle allocation est versée par la CAF aux familles touchées par le décès d'un enfant de moins de 25 ans vivant au sein du foyer (article en lien ci-dessous). Elle s'élève entre 1001,01 et 2001,98 euros selon les ressources. Ces montants incluent la Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) et correspondent au plus près aux montants perçus par les allocataires. La base mensuelle de calcul des allocations familiales (Bmaf), parue dans l'instruction interministérielle N° DSS/2B/2021/65 du 19 mars 2021, est fixée à 414,81 euros.

L'ensemble des conditions d'accès à ces prestations, ainsi que les plafonds de ressources, sont précisés sur le site caf.fr. 

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35 commentaires
Kiki
On va ou ces de pire en pire ces soit l amour ou la liberte deja que ces compliquer pour les handicapee une augmentation de 90centime juste le prix d une baguette par mois ces honteux

mysorus
Merci à notre président et son gouvernement pour cette augmentation substantielle ! Voyons ... Que vais je bien pouvoir m'acheter avec ces 90 centimes en plus ? Une baguette de pain ! Génial !!! Merci, merci, merci, notre bon maître.

Ghizzzo
Bjr, comment voulez vous qu' une personne seule vive avec le montant de l AAH. Je suis niveau 2 et même si je souffre tout les jours depuis des années, je travail pour pouvoir vivre. Jusqu au jour où je serais en fauteuil. Je suis auxiliaire de vie et agent de service.

Cassandre
Juste un doute ?? On croirait presque à un poisson d'avril tellement c'est consternant.. Et pourtant...

Martin
90 centime ? Ses même pas un café il considère les handicapés commes des pestiférés, Vue cette crise infernale du covid l’aah devrait être à vie , Vivement que ce gouvernement dégage rapidement

pathinder
C'est super, avec l'augmentation de 0,01 % dans 10 ans à ce train là, je pourrais me faire un resto ou un Macdo, c'est quoi une aumône on ne fais de la mendicité, devant une porte d'église, avec ce qui se passe depuis plus d'un an la crise sanitaire, je suis dégoutté de ce petit bonhomme et de toute sa clique qui ne valent pas mieux l'un que l'autre, on est vraiment mis sur le bord de la route, avec tout ce qu'on doit payez mensuellement qui à augmenté de 2 à 3 % voir plus, ils se rends compte que si on à le malheur de demandez de l'aide à une assistante social, pour les célibataires c'est négatif je ne sais pas pour les familles en ce qui les concernent j'en sais rien, et hier enfin le boss nous demande de tenir bon, comme dis ZAZA le gouvernement aurait mieux fait de rien nous donner, mon loyer va augmenter le mois prochain de 3,6 %, la société d'auxiliaire de vie à augmenter ses tarifs de 3,85 %, la mutuel comme tout les ans augmente de x %, les produits alimentaires ont augmentez, le gaz lui à baissé pour mieux remontez le mois prochain, lorsqu'on fait appel à la société d'auxiliaire de vie on est pas sur d'avoir une intervention à l'heure, même le SMIC à augmenter de 1 % si je me trompe je m'en excuse, les étudiants se plaignent de leur conditions de vie, qu'est ce qu'il dirait si il avait une telle augmentation, là je suis limite d'avoir chaque jour une nouvelle de ce genre, à tout plaquer pour une vie de SDF

SIDANANARCHY
Eh ouais même pas drôle c'est clowns grotesques plein de mépris pour toutes personnes vivant avec moins de 10 000€/mois alors que ces bons a rien mauvais a tout n' hésite pas des 12 a 15% de "revalorisation" de salaire Escrocs, menteurs, responsable mais jamais coupable nous sommes gouverner par une bande de potes qui ont créés une nouvelle politique la "démoctature"

eric
en effet le mépris des handicapés n'a plus de limite

FRIGARA
Bonjour a tous Affligeant cette aumône ! Comment se fait-il qu'aucun d'entre vous puissent avec des arguments factuels (et ils sont nombreux)avancé une négociation avec le ministre concerné afin d'obtenir une revalorisation décente ? je suis diplômé universitaire conjugué à une expérience professionnelle des plus probantes et malheureusement handicapé donc oublié du marché du travail depuis de nombreuses années ! je suis prêt à relever le défi et de faire valoir mes droits (nos droits) à une revalorisation digne. 903 E pour survivre, plus le covid, les soins appropriés à mes pathologies, forcé d'habiter au sein d'appartements ( HLM) hygiéniquement insupportables, vétustes, en promiscuité avec une mixe cité qui au bout du bout ...Pas de possibilité de déménager ressources insuffisantes, banquier insensible et le moindre découvert sanctionné !! une mort lente , un asphyxie épouvantable assumé par des hommes politiques indignes d'un pays représentant la 6 puissance mondiale etc....Donc a votre disposition si vous manquez de "négociateurs" ce ressentis n'appel aucun commentaire sauf des individus concerné. Merci, restons solidaire et nous ne trompons pas de cible.

Fanfan 64
Ces pauvres politiques qui sont incapables de gérer des budgets restreints,ces députés qui allègrement en février 2021 (en pleine crise) ont voté pour augmenter leurs indemnités de 15% (soit une moyenne de +3000/mois)! Et nous comment doit-on faire pour vivre et payer les soins dits "de confort" qui ne sont pas remboursables par la CPAM et qui nous permettent de "tenir bon"?90 centimes, on rêve, honte à tous ces politiques!!!!

Romain
Bonjour, je trouve qu avec mon aah de 900 euros je ne galere pas tant que ça. L aah a augmenté de presque cent euros en quelques annees mais ca personne en parle. Vous les français vous etes des petits capricieux bon qu a vous plaindre et raler... Pour ma part j ai ete assez surpris par la politique de mr macron au niveau social. Il a pas fait semblant ! Rendons a cesar ce qu il lui appartient, merci mr macron

Amy
C'est honteux, 90cts, d augmentation,en ce qui concerne L AAH , Ce Gouvernement, est dans le conscient, Pour sont porte Feuille Les Français, eux en souffrances,en Précarité qui s accentu, avec ce covid, Alors, c'est ce moqué,des Personnes Handicapées,qui peut vivre avec actuellement avec902euro,actuellement, C'est une désolation,

Eric
Champagne !!! En plus d'être handicapé, ben tu vivras pauvre,depuis le covid,la perte du p.a,..est impressionnante~bon alors cidre ! C'est ma tournée !

Marie
BJ je suis handicapée et parfaitement d accord avec vous à ce demandé où on va, honte pour le gouvernement, ils nous prennent pour des vaches à lait avec un revenu désastreux.c est sur que le gouvernement n oublie pas de s augmenter !!!

Jcr
Quel mépris.... Handicapés ne veut pas dire amnésiques... J espère que nous serons nous en rappeler aux prochaines élections.. Sinon c est à désespérer de tour

Fyllou
Quelle honte et on verse des primes à tout vent à certains soit disant rsa dans quel monde on vit.

Infante
Pourquoi cette augmentation 90 cts vous dites que sais par rapport au coup de la vie la je ne sais pas si vous savez que tous augmente plus que vous le dite les légumes et fruits sont très chère et le lait et quand on est diabétique il faut faire très attention à se que l'on mange tous les produits allégés sont trop chers alors 90 cts sais honteux escuse moi mais réfléchissez bien cordialement

Roger
90 centimes ? Se gouvernement n’est plus légitime ses bientôt la fin pour eu , J’ai une question pourquoi l’aah n’est pas prolonger ou à vie pour ce qui on subit le covid

Xav31
Honte à ce gouvernement.

bad
Bonjour moi je dis Merci Mr le président car pour une revalorisation sans est une! dommage je ne peux lui faire par courrier car cela ne paie pas le timbre d'une lettre de 20 gr, depuis le 100% pour 100% santé ma mutuelle qui elle a été revalorisé de 20% compte tenu de l'âge et des négos entre gens de bonne compagnie nous rembourse sur une paire de lunette cent Euros de moins qu'avant, beau tour de passe passe et oui ainsi va la vie heureusement ma femme a un mari pour l'aider et suppléer à ses besoins amicalement

Hq
90 centimes même pas le prix d'une baguette, je voudrais bien voir votre salaire Mr le président ??? Comparez à certaines personnes RSA qui elles c'est très souvent volontaire, des faignants sauf quelques exceptions dans le besoin et ce depuis des années qui touchent des primes covid alors qu'elles pourraient bosser et nous handicapés et pas avec plaisir et bien pas de primes juste une augmentation de 0,90 cts, Une question Mr le président vous osez vous regarder dans un miroir le matin ???? J'ai honte pour vous !!! HQ

guérins
étant handicapée visuelle à 80% j'ai 48 ans vivant en couple avec l'aah très réduit qui ne me permet pas de vivre on a oublié les personnes handicapées en couple comme moi en ne touchant pas l'aah à taux plein je trouve cela honteux car la vie augmente avec la crise sanitaire liée au covid 19 alors il faut ètre très nombreux à signer les pétitions sur le site de l'assemblée nationale NOTRE VICTOIRE C'EST LA FIN DEFINITIVE DE LA PRISE EN COMPTE DES REVENUS DU CONJOINT OU DE LA CONJOINTE DANS LE CALCUL DE L'AAH NOTRE SEULE RESSOURCE POUR VIVRE DIGNEMENT LE DROIT DE VIVRE DIGNEMENT AVEC L'AAH INDIVIDUELLE POUR CHAQUE PERSONNE HANDICAPEE EN FRANCE EN 2021 NOUS ALLLONS GAGNER CETTE VICTOIRE TELLEMENT ATTENDUE TOUS ENSEMBLE MERCI

OCTAVE
Bonjour, Je souhaite réagir au commentaire de Ghizzzo, je rappelle que lorsqu'une personne est titulaire d'une pension d'invalidité, celle-ci est prioritaire, l'AAH venant en différentiel.

pollux
je rappelle quelques faits qui sont aisèment vérifiables sur internet c'est que madame CLUZEL a été embauché en mai 2017 pour devenir sécrétaire chargée du ministère des personnes handicapées elle était avec un salaire de 3500 euros a la tete d'une association du jour ou elle est rentrée au gouvernement son salaire est passé a quasiment 10000 euros avec un patrimoine déclaré conéquent avec un certain nombre de niens immobiliers (pas un mais plusieurs dont certains très chers a paris) la politique de ce gouvernement comme de son prédécesseur est du a l'influence des lobbies économiques et particulièrement du MEDEF qui ne veut pas entendre parler des personnes handicapées en entreprise car ces gens la sont pour eux INEMPLOYABLES ! et pas fiables ! les handicapées en france sont aujourd'hui la catégorie de personne la plus discriminée dans tous les secteurs de la vie ! et particulièrement au niveau des employeurs privés ou le vrai chiffre du chomage des personnes handicapées en france dépasse les 60 % !!!! et n'a jamais été de 20 % source article de stéphane forgeron mars 2018 l'adapt... il est a noter que l'échec patent du DUODAY en 2020 (10% seulement des personnes handicapées candidates en CDI/cdd ou stage conduit a s'interroger sur la légitimité de poursuivre de tels efforts de communications et d'investissements sur le handicap avec un gouvernement qui fait tout simplement l'inverse de ce qu'il faudrait faire pour rendre ces personnes employables et juste un peu moins mal vues de la population générale car il faut le dire le problème se situe la... au bout de pratiquement 5 ans de quiquennat quel est le résultat pour les personnes handicapées un seul mot DESASTREUX au niveau de l'image renvoyé au pays tout entier comme avec le prédécesseur.... il n'y a pas eu de progrès mais un vrai surplace j'ai rarement vu une secrétaire d'état aussi détestée dans un gouvernement par les personnes dont elle a la charge ca aussi ca pose question allez a 2022 et cette fois ci votez mieux.

Sonia
Gouvernement de merde , cassez vous j’ai la rage contre vous faite trop la misère au handicapés vous voulez notre morts

Delphine
Je trouve ça honteux. On se moque vraiment de nous.

Lilou
0,90 centimes de plus waouah GÉNIALISSIME on va pouvoir s'acheter une baguette en plus

lejeune rene/poussin88
Cet augmentation devrait etre indexe sur les revenus des ministres,cela aurait comme consequence pour les handicapés un niveau de vie normal. D'autre part concernant les congés dans les ESATs de notre departement des Vosges,on veux les reduires,en sappuyant sur les 35 heures ; Hors depuis 2008 notre TH ont 40 jours de congés repatis en 25 jours de conges payés 12 jours de RTT,et 3 jours mobiles!Actuellement,une etude soumise au cvs(conseil a la vie sociale) devrait supprimé ces jours de rtt,se qui ferait perdre une semaine de congés a nos TH ! C'est honteux d'en arrivée a cela sachant que tous les professionnels beneficient de tous les congés existant dans la convention 66. C'est honteux!

ZAZA
Honteux, honteux, vive le gouvernement........il fallait mieux rien donner, c'est ce foutre de notre gueule, voyons Monsieur le Président.....

Marie
#ConjointsAidants #AdultesHandicapés #Autonomie #Aah #Espoir Signez et faites signer les 2 pétitions sur le site de l'Assemblée nationale avant le passage le 17 juin 2021 devant l'assemblée de la proposition de loi votée le 9 mars par le Sénat : Pétition 1 : petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-352 Pétition 2 : petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-353 Demandez par mail aux députés des oppositions appartenant à des groupes d'études liés au handicap et au social de voter pour la proposition de loi le 17 juin 2021 : > www2.assemblee-nationale.fr/15/les-groupes-d-etudes > www.assemblee-nationale.fr/dyn/les-groupes-politiques

Petitepuce
Une véritable honte ce gouvernements

lorene
Honteux ! 27 euros en avril 2020 d'augmentation et 2021, 0,90 centimes, de qui se moque-t-on ? Toujours en dessous du seuil de pauvreté, les personnes handicapées subissent de plein fouet encore et toujours l'incapacité de ceux qui nous gouvernent mais aussi et surtout celle de Mme Cluzel qui montre depuis ses débuts son indifférence et mépris, censée défendre les personnes handicapées et en cela je suis bien d'accord avec le commentaire de Barbahexe. Hier soir encore, lors de l'émission sur l'autisme, lorsque l'acteur Samuel le Bihan évoquait le parcours du combattant notamment les demandes à la MDPH, cette dernière s'est insurgée en disant que dorénavant les droits étaient à vie pour les personnes adultes handicapées, faux et archi faux, de 4 ans de renouvellement on est passé avec la nouvelle loi à non pas des droits à vie, 20 ans, 10 ans, non on est passé à 5 ans !! un handicap moteur de naissance pourtant et qui ne s'arrange pas avec le temps au contraire ; ce mépris total des personnes handicapées est à sanctionner haut et fort !

catherine
Honteux.....il n’était pas nécessaire de communiquer sur cette information inutile, qui est consternante et qui accentue le climat morose actuel de ces personnes fragilisées !

Guillot
Le handicap n'étant pas choisi ; l'ensemble des personnes en situation de handicap devraient percevoir une AAH au moins égale au SMIC et cela sans répercutions sur le calcul des autres allocations comme l'APL entre autres quand la reprise ou la prise d'activité professionnelle est impossible en raison du handicap ou même si cette activité professionnelle est partielle ne permettant pas d'avoir de toute façon un salaire supérieur au SMIC.

presimoli
C'est bien le 1er avril? Je ne rêve pas? Cette augmentation de 0,90€ pour l'AAH à taux plein m'a fait sursauter. Alors quand je vois les députés de tout bord à l'assemblée nationale si pleins de ressources et d'énergie pour vitupérer contre le gouvernement en place, et justement à l'approche des élections, je me demande comment se fait-il qu'on ne les entende jamais s'exprimer de la sorte pour marquer l'esprit de l'assemblée à propos de l'immense pauvreté des handicapés! Ceux qui ne perçoivent qu'une allocation AH en dessous du seuil de pauvreté!!! Où passe leur sens de la générosité et du souci des autres?
https://informations.handicap.fr/a-avril-2021-aah-90-centimes-mois-30611.php

C ETS DU  FOUTAGE  DE GUEULE    CES   90  CENTIMES  !!!!  ON EN VIT PAS AVEC  903    EURO  PAR MOIS  !!!!!  

UNE  MASQUE   TISSU   ANTI COVID   SUR  INTERNET  EST DE  2  EURO  

un ticket de metro   2  EURO   ,  SACHANT QUE MACRON A  RETIRER  10  EURO  APL  

LES  ENTREPRISE NE  RESPECTENT PAS LES  6  % D  HANDICAPE EN ENTREPRISE  ,  EN  2010  QUE  57  % DES  ENTREPRISES   RESPECTAIENT   LES  6  %    ET EN  2020  COMBIENT  ?????  58  59  60  70  80 89 % ?????

 Paroles de la chanson Les Canuts par Aristide Bruant
Pour chanter Veni Creator
Il faut une chasuble d'or
Pour chanter Veni Creator
Il faut une chasuble d'or
Nous en tissons pour vous, grands de l'église
Et nous, pauvres canuts, n'avons pas de chemise

C'est nous les canuts
Nous sommes tout nus

Pour gouverner, il faut avoir
Manteaux ou rubans en sautoir
Pour gouverner, il faut avoir
Manteaux ou rubans en sautoir
Nous en tissons pour vous grands de la terre
Et nous, pauvres canuts, sans drap on nous enterre

C'est nous les canuts
Nous sommes tout nus

Mais notre règne arrivera
Quand votre règne finira :
Mais notre règne arrivera
Quand votre règne finira :
Nous tisserons le linceul du vieux monde,
Car on entend déjà la révolte qui gronde

C'est nous les canuts
Nous n'irons plus nus
(46) Les canuts - Marc Ogeret - YouTube

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Chronique Elle était une fois l’actu : mes chères Commatriotes , femmes, feminisme,

3 Avril 2021, 23:06pm

Publié par hugo

 Chroniques
Chronique Elle était une fois l’actu : mes chères Commatriotes

Mes chères Commatriotes, de Métropaule, de l’Outre-mère, et de l’étrangère. La crise que noues connaissons, cette épidémie d’écriture incultive, de langage égaliglaire, épiobscène, dure depuis trop longtemps. Noues sommes en guerre. Je sollicite la mobilisationne de chacune pour ces prochaines semaines, où bellecaresse se joue. Où en sommes-Noues ? Noues avons toutes consenties à des effortes importantes, Noues avons dites parfoise « bonjour à toutes et à tous », moie-même je dois me résoudre régulièremente à une « française, français », pour avoir la paix. Mais le virus anti-sexiste continue de circuler, il circule encore aujourd’hui fortemente….

Typhaine D 50-50 Magazine

Illustration de Juliette Mercier, artiste féministe

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Étiquettes : Culture Théâtre
https://www.50-50magazine.fr/2021/04/02/chronique-elle-etait-une-fois-lactu-mes-cheres-commatriotes/

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Forum Génération Égalité : les enjeux et défis des mouvements féministes , femmes, feminisme,

3 Avril 2021, 23:04pm

Publié par hugo

1 AVRIL 2021
Monde
Forum Génération Égalité : les enjeux et défis des mouvements féministes

Pendant trois jours, du 29 au 31 mars, organisations féministes, gouvernements et entreprises ont débattu des enjeux de l’égalité entre les femmes et les hommes. 25 ans après la Conférence de Pékin, les mouvements féministes aujourd’hui se retrouvent au centre du Forum Génération Egalité au Mexique.

« En quoi les mouvements féministes sont-ils puissants ? » demande d’emblée la modératrice Shannon Kowalski, Directrice politique et du plaidoyer à la Coalition internationale pour la santé des femmes.

« La Coalition d’action sur les mouvements et le leadership féministes sont au coeur du Forum Génération Egalité, car ils sont essentiels pour construire une démocratie », intervient Lopa Banerjee, coordinatrice exécutive du FGE et directrice de la branche société civile pour ONU Femmes.

Tout au long de la discussion d’1h30, les différentes intervenantes ont illustré leur propos par des exemples concrets issues de leurs expériences sur le terrain. « En Albanie, je soutiens une communauté qui n’a pas accès à l’éducation. Le système n’est pas suffisamment préparé pour les jeunes filles, et toutes les femmes que nous rencontrons sur le terrain ne sont pas des numéros, elles ont un visage. En tant qu’organisation féministe nous essayons de les soutenir. Beaucoup de femmes ont ouvert la voie avant nous, et les mouvements féministes continuent de se battre pour toutes les filles et les femmes du futur », intervient Mersi Shehu, créatrice du mouvement régional de coopération pour les filles et adolescentes en Albanie. En écoutant cette activiste féministe, les intervenantes et le public réalisent, derrière leurs écrans, l’importance de soutenir le travail des organisations sur le terrain. Sans elles, il serait difficile d’atteindre les communautés de femmes les plus isolées. Ce sont elles qui œuvrent pour plus d’égalité, d’où l’importance primordiale pour les chef·fes d’Etat de supporter cette Coalition d’action.

La question de la diversité

Les mouvements féministes actuelles sont loin d’être parfaits. S’ils sont efficaces, ils doivent pourtant intégrer plus de diversité. « 70% des positions de leadership sont occupés par des hommes donc il faut les intégrer dans les mouvements féministes », rappelle Lopa Banerjee. Un point défendu également par Karen Elleman, ancienne ministre de l’Egalité des Chances au Danemark : « Il faut inclure les hommes dans les discussions, c’est très important, on doit toutes et tous être autour de la table ». 

Mais il faut aussi et surtout faire de la place aux minorités. « Nous ne pouvons pas faire un mouvement féministe avec seulement des intellectuel·les, des académicien·nes ou des femmes de la classe aisée. Nous devons avoir un féminisme qui dialogue, articulé dans les diversités, pour que nos mouvements soient efficaces. Dans ma région du Pérou, nous comptons 55 millions de femmes autochtones. Nous aimerions donc que les Etats puissent inclure une direction spécifique, avec des programmes et budgets propres pour les femmes autochtones et afro-descendantes », détaille Tarcila Rivera Zea, fondatrice et vice-présidente du Centre des cultures indigènes du Pérou.

Les besoins de financement

Très vite, la discussion se tourne autour des questions d’investissement. Les mouvements féministes ont besoin de financement pour intervenir sur le terrain. « Dans un Etat qui se veut moderne, nous ne pouvons pas oublier les droits des femmes, c’est impensable. Les mécanismes d’égalité doivent être inscrits dans toutes les politiques publiques. Il faut des budgets plus cohérents, les équipes dans les instances dirigeantes doivent être sensibilisées aux problématiques des droits des femmes », estime Cecilia Chacón Castillo, Secrétaire des droits humains et présidente de la Commission mixte de justice de l’Equateur.

Mais, et c’est bien là tout le problème, quand les budgets sont là ils ne sont pas forcément dirigés vers les bonnes organisations et les mouvements féministes qui sont sur le terrain. « Nous voulons plus de transparence de la part des gouvernements pour comprendre la répartition de leurs ressources », intervient Quiteria Anicia Fernandes Guirengane, reponsable du Réseau des jeunes femmes leaders au Mozambique.

« Avec la Fondation Ford, nous soutenons les mouvements féministes car ce sont les militantes qui ont les solutions pour obtenir l’égalité de genre. En 2020 nous avons reversé plus de 100 millions de dollars aux organisations de femmes. Mais pourquoi nous n’avons pas avancé comme nous le voulions ? Car nous n’avons pas réussi à institutionnaliser certains mécanismes pour avoir des politiques de financements efficaces, et nos ressources n’ont pas été dirigées vers les mouvements féministes qui agissent sur le terrain. Mais le mouvement féministe a aussi fait parti du problème : il n’y a pas assez de diversité, les personnes handicapées, les femmes noires, autochtones ne sont pas suffisamment au centre de l’agenda féministe », conclut Monica Aleman, responsable de The BUILD Program (Building Institutions and Networks) à la Fondation Ford.

Chloé Cohen 50-50 magazine

 print
Étiquettes : Monde Pékin+25


https://www.50-50magazine.fr/2021/04/01/forum-generation-egalite-les-enjeux-et-defis-des-mouvements-feministes/

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Marine Perin : “les femmes ne sont que 19% à la direction des rédactions et 34% à la rédaction en chef·fe”, femmes, feminisme, societe

2 Avril 2021, 20:53pm

Publié par hugo

 DOSSIERS \ Média: les femmes toujours censurées
Marine Perin : “les femmes ne sont que 19% à la direction des rédactions et 34% à la rédaction en chef·fe”

Prenons la Une regroupe des femmes journalistes qui luttent pour la parité dans les médias et l’égalité dans les rédactions. Créée en 2014, à la suite de la tribune “Femmes à la Une” signée par 800 journalistes, le collectif de journalistes se constitue en  association en 2018. Elle propose des formations, des évènements, une charte d’outils, un soutien et une aide juridique aux femmes journalistes victimes de violences sexistes et sexuelles ou de cyberharcèlement… Marine Perin est la porte-parole de Prenons la Une.

Propos recueillis par Caroline Flepp 50-50 Magazine

Vidéo Rafaël Flepp 50-50 Magazine 

Prenons la Une 

Tribune Femmes à la Une


https://www.50-50magazine.fr/2021/03/31/marine-perrin-les-femmes-ne-sont-que-19-a-la-direction-des-redactions-et-34-a-la-redaction-en-chef%c2%b7fe/

JUSTE  UNE MINI  QUESTION QUEL   EST  LE  FEMININ  DE  CHEF    CHEFFE  ???? 

ou cheftaine  ,,,,???  JE SUIS PAUME  ????

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Médias : Les femmes toujours censurées ! , femmes, feminisme,

2 Avril 2021, 20:48pm

Publié par hugo

31 MARS 2021
DOSSIERS \ Média: les femmes toujours censurées
Médias : Les femmes toujours censurées !

La communication continue d’être une affaire d’hommes et tous les médias ont leur part de responsabilité.

En 2020, 83,4% des personnes apparaissant à la Une sont des hommes, la présence des femmes à la radio et à la télévision est de 41 %, leur temps de parole a même diminué de 2 % ; seules 2 femmes sur 10 sont invitées en qualité d’expertes, 80% des sujets traités dans la presse (hors internet) concernent les hommes Sur les plateaux, leur parole est souvent coupée par les hommes (manterrupting).

Les journaux consacrent en moyenne 20% de sujets aux femmes où elles y sont décrites dans un rôle dit féminin mais aussi en tant que victimes. Les femmes politiques ou agissantes (ex : scientifique, cheffe d’entreprise, sportive, artiste, philosophe, experte …) ne représentent respectivement dans les colonnes que 6% de ces 20%. Sources Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et Global Monitoring Media Project (GMMP).

Depuis quelques semaines la parole libérée est écoutée et médiatisée mais il reste encore aux médias un grand effort à faire pour visibiliser les femmes.

Et puis simple anecdote ou révélateur d’un sexisme ambiant, nombre de journalistes femmes et hommes confondus nous disent, à nous femmes, lorsque nous les entendons à la radio ou les regardons à la TV : «Bonjour à tous !». Il est vrai que dire «Bonjour à toutes et à tous» prendrait beaucoup plus de temps d’antenne !!

Dans ce dossier, nous donnons la parole à Marine Perin de Prenons la Une, à Pierre Haski, président de Reporters sans Frontières, à Sandrine Treiner, directrice de France Culture,  à Laurence Bachman présidente de Pour des Femmes dans les Médias. Nous parlons des nouveaux médias dont s’emparent les femmes, du rapport Calvez et du travail du Global Media Monitoring Project.

Laurence Dionigi 50-50 Magazine et Caroline Flepp 50-50 Magazine


https://www.50-50magazine.fr/2021/03/31/medias-les-femmes-toujours-censurees/

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