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Violences sexuelles dans le sport : un nouveau rapport épingle l’inertie de l’État et l’omerta du milieu sportif

29 Janvier 2024, 06:24am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Violences sexuelles dans le sport : un nouveau rapport épingle l’inertie de l’État et l’omerta du milieu sportif
Elisa Covo
 Publié le 23 janvier 2024 à 17h26
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
Mardi 23 janvier, la commission d’enquête relative à l’identification des défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport, du mouvement sportif et des organismes de gouvernance du monde sportif a remis un rapport de 400 pages, fruit de six mois de travail.
92 auditions sous serment, 133 heures d’écoute. C’est le travail colossal mené par la commission d’enquête « relative à l’identification des défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport, du mouvement sportif et des organismes de gouvernance du monde sportif ».

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Pendant six mois, la commission, née à l’initiative du groupe Écologiste-NUPES dans le sillage de « très nombreuses révélations publiques de sportives et de sportifs et de diverses affaires retentissantes ayant trait à la gestion de plusieurs fédérations », a recueilli les témoignages de 193 acteurs du mouvement sportif, dont des victimes de violences sexistes et sexuelles, de discriminations raciales et homophobes, des journalistes, des associatifs ou encore des dirigeants de fédération.

Les entretiens ont donné lieu à un rapport de plus de 400 pages, auquel Madmoizelle a eu accès dans son intégralité, présenté ce mardi 23 janvier à l’Assemblée nationale. Il doit servir de base de travail pour « faire du sport un environnement plus démocratique, plus transparent, plus respectueux, plus éthique et plus sûr » et lever l’omerta qui gangrène le milieu sportif en matière de violences sexistes et sexuelles. Que retenir du rapport ? On fait le point.

VSS, discriminations et dérives financières
Les travaux de la commission se sont concentrés sur trois axes d’études. D’une part, les violences sexistes, sexuelles, psychologiques et physiques. Ensuite, les discriminations et la haine qui n’ont « pas leur place ici, dans la rue ou dans les stades », a appuyé la rapporteure écologiste Sabrina Sebaihi lors de la restitution du rapport devant la presse, mardi 23 janvier. Et enfin, les dérives financières des associations.

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En effet, si le mouvement sportif fonctionne aujourd’hui en grande partie grâce au travail des bénévoles, certains dirigeants de fédérations ont été épinglés ces derniers mois pour leurs rémunérations « anormales » (dont les 400 000 euros bruts annuels et les 100 000 euros de prime sur objectif touchés par la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, lorsqu’elle était à la tête de la Fédération française de tennis (FFT) entre 2021 et 2022).

62 préconisations transpartisanes
Les travaux de la commission ont donné lieu à 62 préconisations. Face aux réserves émises, notamment par la ministre des Sports qui a dénoncé un rapport « militant » et des travaux « instrumentalisés à des fins politiques », la présidente de la commission et la rapporteure ont insisté sur la nature transpartisane de ces propositions.

L’une des préconisations principales est la nécessité de créer « une autorité administrative indépendante, extérieure au mouvement sportif, chargée de l’éthique et de l’intégrité du sport ». Celle-ci serait « dotée d’une capacité de sanction financière » et veillerait à renforcer la culture de transparence qui doit prévaloir « dans l’exécution d’une mission de service public, de protection de l’intégrité physique et morale de millions de personnes qui pratiquent le sport au quotidien, de flux budgétaires importants et parfois de destins brisés ».

Parmi les préconisations émises, on retrouve également l’inscription dans la loi d’une obligation de parité réelle dans tous les organes dirigeants du mouvement sportif, l’imprescriptibilité des violences sexuelles sur mineurs, le renforcement des moyens alloués à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, la conduite d’une enquête de fond dans l’ensemble des fédérations, ou encore le développement du contrôle d’honorabilité…

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À lire aussi : Marie Patouillet : « Quand on ne se sent pas en sécurité, on ne peut pas donner le meilleur de soi »

Lever l’omerta 
Lors de la restitution du rapport devant la presse, la rapporteure Sabrina Sebaihi (à l’origine de la plateforme Balance ton Sport avec Béatrice Bellamy, présidente de la comission) a indiqué que c’est le mot « omerta » qui a été le plus prononcé lors des diverses auditions.

En vidéo Le stealthing, le point du mari, la zone grise : que signifient ces mots du Q ?

Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.

Dédiant ce travail aux sportives qui ont eu le courage de parler, comme Sarah Abitbol, la rapporteure a fustigé la légèreté déconcertante dont on fait preuve certains dirigeants de fédérations lorsqu’ils évoquaient des affaires de violences sexistes et sexuelles portées à leur connaissance. Sabrina Sebaihi a par ailleurs dénoncé « les approximations, voire les mensonges » de certains dirigeants auditionnés, dont les témoignages ont fait l’objet de démentis dans la presse. La rapporteure insiste sur le fait que « beaucoup de monde savait, mais il ne s’est rien passé ».

Interrogé sur les Jeux Olympiques qui approchent à grands pas et le risque qu’ils mettent entre parenthèse le « choc éthique et démocratique » que souhaite provoquer la commission, Sabrina Sebaihi a rappelé l’urgence d’agir face à cette « inertie qu’il faut traiter ».

À lire aussi : Les LGBTphobies dans le sport sont loin d’avoir disparu, selon une étude

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« Effacement total de l’Etat »
La commission s’est par ailleurs inquiétée de « l’effacement total de l’État », à qui il revient pourtant de vérifier que les fédérations sportives respectent les lois, et de veiller au traitement des signalements faits à la cellule ministérielle dédiée, Signal-Sports.

À ce sujet, le rapport d’enquête dénonce en introduction « les difficultés qu’elle a rencontrées pour accéder à un certain nombre de documents demandés au ministère des Sports ». Éléments « qui lui étaient indispensables pour mener à bien sa mission de contrôle ».

C’est le cas du tableau de suivi des signalements de violences reçus par Signal-sports, « qui ne lui avait pas été communiqué au moment où elle achevait la rédaction du présent rapport d’enquête ». Sabrina Sebaihi se serait rendue au ministère la veille de l’examen du rapport par les membres de la commission d’enquête, pour « tenter d’obtenir clarifications », en vain.

Reprenant les mots de l’ancienne ministre déléguée chargée des Sports, Mme Roxana Maracineanu, la commission déplore des défaillances systémiques : « Notre système a fauté, régulièrement et pendant trop longtemps, à tous les étages ».

Au sujet de la cellule ministérielle Signal-Sports, la commission insiste sur le manque de visibilité dont celle-ci bénéficie, son existence étant largement ignorée au sein du mouvement sportif.

Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.


https://www.madmoizelle.com/violences-sexuelles-dans-le-sport-un-nouveau-rapport-epingle-linertie-de-letat-et-lomerta-du-milieu-sportif-1616025

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Gardez votre vieux monde, nous en voulons un sans violence sexiste et sexuelle

21 Janvier 2024, 07:34am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Articles récents \ DÉBATS \ Tribunes
Gardez votre vieux monde, nous en voulons un sans violence sexiste et sexuelle

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Nous sommes féministes. Nous sommes de celles qui reçoivent les paroles des victimes chaque jour, de celles qui ne veulent plus compter les viols, les incestes, les féminicides, les agressions sexuelles et sexistes, de celles qui ne cessent de prôner la transformation de nos politiques publiques pour en finir avec toutes les violences faites aux femmes, aux enfants et aux minorités de genre.

Nous dénonçons, nous agissons, nous luttons sans relâche contre ce fléau. Nous écoutons les paroles des victimes. Leurs drames ne sont pas des fictions. Nous sommes solidaires et déterminées face à cette réalité qui touche toutes les femmes, qu’elles soient célèbres ou non. Nous sommes fières de chacune d’entre nous, de celles qui parlent et de celles qui ne peuvent pas. Dans ce monde qui laisse les victimes dernières de cordée sans justice, nous croyons à la présomption de sincérité.

Emmanuel Macron a tranché au plus haut sommet de l’Etat, à l’image de son bilan en la matière : « il y a la présomption d’innocence », « Gérard Depardieu rend fière la France », dénonçant une prétendue « chasse à l’homme » exercée contre l’acteur dont il est « un grand admirateur », dissimulant volontairement le fait qu’il est mis en examen depuis 2020 pour viol et agression sexuelle et occultant les nombreux témoignages existants sur l’attitude sexiste et dangereuse de l’acteur à l’encontre des femmes sur les plateaux de tournage.

Le Président n’a pas eu un mot de solidarité à l’égard des victimes présumées et pas le moindre regard critique sur les propos et agissements répréhensibles relevant de la justice dont tout le monde a été témoin grâce au reportage de Complément d’enquête.

Ce choix assumé de se tenir du coté d’un auteur de violences, venant d’un Président de la République, garant des institutions, invalide la parole des plaignantes et entrave leur recours à la justice, anéantit leurs espoirs de reconnaissance du préjudice subi, contrarie leurs tentatives de reconstruction. Autoproclamé champion de la lutte contre les violences faites aux femmes, le président Macron s’avère être, ni plus ni moins, un défenseur des agresseurs présumés. Déjà en décembre 2021 pendant l’affaire Nicolas Hulot, il discréditait les féministes en les comparant à une « société de l’Inquisition » faisant d’elles des bourreaux, là où elles sont en réalité victimes ou défenseures de ces dernières.

Relisons tous les témoignages individuels, chacune d’entre nous sait de quoi il s’agit quand nous disons #Metoo : la violence patriarcale s’exerce sur nous au quotidien, quel que soit notre âge, notre métier, notre condition sociale. Pour rappel, les mis en cause dans ces affaires sont à 96 % des hommes, les femmes et les filles représentent 86 % des victimes de violences sexuelles. Parmi toutes les victimes, 56% sont mineures. Nous dénonçons de nouveau aujourd’hui ces chasseurs qui nous voient comme leur proie, qui nous pensent à leur disposition, qui supposent que le sexe et la violence se confondent à leur profit et pour leurs prétendus besoins. Nous voulons que cessent rapidement les laisser-faire et les passe-droits car les agresseurs n’existent pas qu’au cinéma, ils sont aussi présents dans notre quotidien. Ce quotidien dont la violence est validée et acceptée par le Président de la République. Un vieux monde revendiqué par une tribune qui met un j majuscule à Justice en méprisant les victimes et en défendant un homme qui pense au clitoris d’une petite fille quand elle fait du cheval. Les signataires savent ne prendre aucun risque : seules 1% des plaintes pour viol aboutit à une condamnation. La défaillance de notre système judiciaire nourrit l’impunité.

Les féministes contemporaines luttent jour après jour depuis les années 1970 contre les violences faites aux femmes, aux minorités de genre, aux enfants. Elles soutiennent celles et ceux qui les subissent dans leur long cheminement vers la reconstruction après avoir vécu l’indicible. Les victimes qui ont fait le choix de recourir à la justice, se heurtent bien souvent à un système qui refuse de les entendre, de les comprendre, de les croire et de les reconnaître. Depuis #Metoo, la tolérance sociale reculait, des progrès étaient accomplis. Ne laissons pas anéantir ces progrès par des propos irresponsables, graves et sexistes du Président de la République qui a porté atteinte aux droits des victimes et aux droits de toutes les femmes et des enfants.

Le vieux monde doit disparaître ne laissons pas ceux qui ont peur de le perdre défendre ses vestiges pourrissants.

Nous continuerons à défendre avec détermination les droits des femmes à disposer de leur corps et leur droit à une vie digne, débarrassée des violences sexistes et sexuelles, une vie dans laquelle chaque agresseur, quel que soit son statut, ne pourra se retrancher derrière une quelconque immunité.

Nous appelons toutes celles et ceux qui défendent les droits des femmes, des enfants et des minorités de genres, et qui refusent les violences sexistes et sexuelles à des rassemblements devant toutes les préfectures ou les palais de Justice de France le Jeudi 11 janvier 2024 à 18h.

Premières signataires

Amicale du Nid / Assemblée des Femmes / Association Nationale des Études Féministes, / ATTAC / CADAC / CIVG Tenon/ CGT/ Collectif enfantiste / Collectif Ensemble contre le sexisme / Collectif Féministe Contre le Viol  / Collectif National pour les Droits des Femmes  / Coordination française pour le lobby européen des femmes/ Diplomatie Féministe Femmes d’Avenir / Fédération des Associations Générales Etudiantes / Fédération Nationale Solidarité Femmes / FEMEN / Femmes Egalité / Femmes Solidaires / Fondation Copernic / FSU / Las Rojas / Ligue des Droits de l’Homme / Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID / Maison des Femmes de Paris / Marche Mondiale des Femmes France / Mémoire traumatique et victimologie / Mouvement des femmes kurdes en France-TJK-F / Mouvement du Nid/ Osez le Féminisme !/ Planning Familial/ Réseau Féministe « Ruptures »/ Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques France (@StopVOGfr) / Union des Femmes Socialistes (SKB) / Union Etudiante / Union Nationale des Familles de Féminicide / Union syndicale Solidaires / VISA Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes

En soutien

Ensemble ! / France Insoumise / Gauche Ecosocialiste / Les Ecologistes / NPA / PCF / PCOF / Parti de Gauche  / Parti Socialiste


https://www.50-50magazine.fr/2024/01/08/gardez-votre-vieux-monde-nous-en-voulons-un-sans-violence-sexiste-et-sexuelle/

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Yanis Marshall déclare porter plainte contre Bruno Vandelli pour agression sexuelle sur mineur

21 Janvier 2024, 07:04am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Yanis Marshall déclare porter plainte contre Bruno Vandelli pour agression sexuelle sur mineur
Elisa Covo
 Publié le 19 janvier 2024 à 14h29
MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
L’ancien professeur de la Star Academy a pris la parole sur Instagram pour dénoncer les violences sexuelles qu’il aurait subies lorsqu’il avait 14 ans, aux mains du chorégraphe Bruno Vandelli.
Yanis Marshall, chorégraphe et ancien professeur de danse dans le télécrochet Star Academy, a annoncé sur son compte Instagram porter plainte contre le chorégraphe Bruno Vandelli pour agression sexuelle sur mineur.


12 autres victimes potentielles ?
« Cela fait plusieurs années que les faits dont j’ai été victime à l’âge de 14 ans me hantent, me détruisent, me plongent dans une véritable détresse. Cette détresse est à la fois personnelle, individuelle, mais je pense aussi aux autres victimes qui ont continué à subir des actes inadmissibles. Car je sais que je ne suis malheureusement pas le seul dans cette situation. J’ai eu beaucoup de mal à m’exprimer à ce sujet mais maintenant je suis prêt » a-t-il écrit sur Instagram, invitant d’autres victimes potentielles à le contacter par mail.

En vidéo Les freins au dépistage du cancer du sein #shorts

Il explique avoir demandé à son avocate de déposer « une plainte au pénal » à l’encontre de l’ex-juré et chorégraphe star de l’émission Popstars, aujourd’hui âgé de 62 ans. Ce dernier n’a, pour l’heure, pas réagi aux accusations dont il fait l’objet.


Dans une story éphémère à laquelle Télé-Loisir a eu accès, Yanis Marshall affirme en outre être en contact avec « 12 garçons qui auraient été victimes » de Bruno Vandelli et ajoute que la liste pourrait encore s’allonger.


https://www.madmoizelle.com/yanis-marshall-declare-porter-plainte-contre-bruno-vandelli-pour-agression-sexuelle-sur-mineur-1615055

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Philippe Caubère : ce que l’on sait de la plainte pour « atteinte sexuelle sur mineure » qui vise le comédien

15 Janvier 2024, 04:44am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Philippe Caubère : ce que l’on sait de la plainte pour « atteinte sexuelle sur mineure » qui vise le comédien
Christelle Murhula
 Publié le 09 janvier 2024 à 10h37

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
Une jeune comédienne l’accuse d’avoir abusé d’elle en 2012, alors qu’elle était âgée de 16 ans et lui de 61. Elle a porté plainte contre lui en 2023.
Le comédien et metteur en scène Philippe Caubère, notamment connu pour avoir incarné le père de Marcel Pagnol dans les films La Gloire de mon père et Le Château de ma mère et pour avoir multiplié les pièces de théâtre, est visé par une enquête pour « atteinte sexuelle sur mineure de plus de 15 ans par personne ayant autorité » a révélé franceinfo lundi 8 janvier.


Des rendez-vous secrets avec une mineure de 16 ans
La jeune fille, aujourd’hui âgée de 27 ans, a porté plainte contre Philippe Caubère il y a un an. Les faits remontent à 2012, alors que la plaignante était à l’époque une lycéenne de 16 ans, tandis que le comédien, lui, en avait 61. Caubère, qu’elle considérait comme un possible mentor, lui donnait des rendez-vous qu’elle devait garder secrets et ne pas mentionner à ses parents, afin, officiellement, de discuter de leur passion pour la comédie.

Elle l’accuse d’avoir abusé de son jeune âge pendant un an. Elle évoque des baisers, des fellations et des pénétrations durant leurs rencontres, rapporte encore franceinfo. Elle se souvient aussi qu’il mentionnait avoir une relation similaire avec une autre adolescente.

Philippe Caubère déjà accusé de viol en 2018
Ce n’est pas la première plainte à l’encontre Philippe Caubère. Celui qui a signé la tribune de soutien à Gérard Depardieu avait fait l’objet d’une procédure judiciaire pour viol de la part d’une autre comédienne. La plainte a été classée sans suite.

Concernant l’enquête pour « atteinte sur mineure », une audition de Philippe Caubère était prévue en juin dernier, mais elle n’a finalement pas eu lieu. L’enquête est toujours en cours.


Par ailleurs, depuis la révélation de cette nouvelle plainte, de nombreux propos obscènes de Philippe Caubère ressurgissent. Notamment cet extrait du documentaire L’abécédaire Caubère, diffusé en 2014, et relayé par Hélène Devynck sur son compte Instagram : « Quand j’étais adolescent, frustré de tout, à l’époque il y avait pas de pornographie. (…) Les jeunes ont bien de la chance de pouvoir se branler sur du matériel sérieux. Nous, on se branlait sur les publicités du Elle, les sexes des femmes gommés, ou les photos d’Auwschitz. C’étaient nos seules ressources. C’était bien misérable. », a-t-il déclaré.

Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.


https://www.madmoizelle.com/philippe-caubere-ce-que-lon-sait-de-la-plainte-pour-atteinte-sexuelle-sur-mineure-qui-vise-le-comedien-1611821

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« Non, ça ne m’excitait pas » sous emprise à 14 ans, Judith Godrèche répond à Benoît Jacquot

15 Janvier 2024, 03:44am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 « Non, ça ne m’excitait pas » sous emprise à 14 ans, Judith Godrèche répond à Benoît Jacquot
Maya Boukella
 Publié le 08 janvier 2024 à 16h16
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MADMOIZELLE  CULTURE  CINÉMA
Après avoir abordé la relation d’emprise que Benoît Jacquot a exercée sur elle dans sa série Arte Icon of French Cinema, sans toutefois citer son nom, Judith Godrèche a choisi de rendre son compte Instagram public pour le dénoncer ouvertement.
Ce documentaire de Gérard Miller est sorti en 2011 mais elle ne l’a découvert que récemment. Les ruses du désir : L’interdit ont provoqué une onde de choc chez l’actrice Judith Godrèche, l’amenant à mettre fin au silence qui entoure la domination qu’a exercée sur elle le réalisateur français Benoit Jacquot lorsqu’elle était mineure. Si cette relation était médiatisée, la comédienne aujourd’hui âgée de 51 ans n’a révélé que récemment la dimension destructrice de cette relation d’emprise.

Benoit Jacquot soutient que Judith Godrèche était « excitée » par cet écart d’âge
Après avoir vu des extraits du film, la comédienne a levé le voile sur celui qu’elle avait évoqué sans jamais citer son nom dans Icon of French Cinema. Dans sa mini-série, récemment diffusée sur Arte, Godrèche revenait sur la relation d’emprise qu’avait exercée sur elle un grand nom du monde de la culture alors âgé de 39 ans, quand elle en avait 14. Mais après avoir entendu les propos du réalisateur, l’actrice a mis fin à cet anonymat.

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En vidéo Lorie : Sur un air Latino, Drag Race et des fans un peu trop proches

Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.

Au micro du psychanaliste et réalisateur Gérard Miller, Jacquot soutient notamment que cette dernière « n’en avait rien à foutre » de cet écart d’âge et même, que cela « l’excitait beaucoup ». Livrant ce qui résonne comme une masterclass sur la banalisation de la pédocriminalité, le réalisateur a même soutenu que cette relation avait provoqué dans le monde de la culture « une certaine estime, une certaine admiration pour ce que d’autres aimeraient sans doute bien pratiquer aussi. »

Judith Godrèche à 18 ans // Source : INA / Capture d'écran Instagram
Judith Godrèche à 18 ans // Source : INA / Capture d’écran Instagram
« Non Benoît Jacquot. Non, ça ne m’excitait pas« 
En hommage à « la petite fille » en elle qui « ne peut plus taire ce nom », Judith Godrèche a révélé : « Il s’appelle Benoît Jacquot ». Sur son compte Instagram, qu’elle a décidé de rendre public pour l’occasion, l’actrice a répondu aux obscénités soutenues par le réalisateur dans le documentaire, où il se vante de l’aspect « transgressif » de cette relation avec une jeune fille de 15 ans. En réalité, Judith Godrèche n’en avait que 14, comme elle l’a souligné sur les réseaux sociaux. Évoquant le devoir de briser l’omerta, « pour nos filles, nos petites sœurs. »


Non Benoît Jacquot. Une fille comme elle avait 14 ans. Et non – non. Ça l’excitait pas.

Judith Godrèche sur instagram // Source : capture d'écran Instagram
Judith Godrèche sur instagram // Source : capture d’écran Instagram
Dans sa story Instagram, la comédienne a expliqué que Benoît Jacquot, aujourd’hui âgé de 76 ans « manipule encore celles qui pourraient associer leurs noms au mien. Témoigner. ». Avant d’ajouter : « Il menace même de me traîner en justice pour diffamation. »

Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Crédit photo de la une : Capture d'écran Youtube


https://www.madmoizelle.com/non-ca-ne-mexcitait-pas-sous-emprise-a-14-ans-judith-godreche-repond-a-benoit-jacquot-1611673

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Lio réagit à l’affaire Depardieu sur France 5 : « tout le monde connaît les prédateurs sexuels »

15 Janvier 2024, 03:38am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Lio réagit à l’affaire Depardieu sur France 5 : « tout le monde connaît les prédateurs sexuels »
Elisa Covo
 Publié le 08 janvier 2024 à 15h11

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTUALITÉS FRANCE
Avec force et sincérité, la chanteuse Lio s’est exprimé sur le plateau de « C l’hebdo » au sujet de Gérard Depardieu, mis en examen pour viol depuis 2020.
Une fois de plus, Lio sait trouver les mots justes. Invitée sur le plateau de « C l’hebdo », la chanteuse a réagi à l’affaire Depardieu et dénonce un milieu où « tout le monde sait et personne ne dit rien ».


« Il y a des femmes fortes qui disent non. Mais que fait-on des autres ? »
Si la chanteuse a « eu la chance de pouvoir l’éviter », elle explique comment il aurait été proposé à sa sœur, Helena Noguerra, de rencontrer l’acteur. Cette dernière aurait été alors légèrement mise en garde. « On lui a dit avant : ‘Oui mais bon, tu sais, il touche les seins, il met les mains dans les culottes, mais enfin c’est Gérard’  ». Sa sœur aurait décliné la proposition : « Non, moi j’ai pas envie de payer ce prix-là ».

La chanteuse renchérit. « Donc oui, il y a des femmes fortes qui disent non. Mais que fait-on des autres ? ». Il faut les écouter, martèle la chanteuse, elle-même ancienne victime de violences conjugales. « Moi, vous pensez que quand j’étais battue, j’étais quoi ? Rien ? Je suis une femme forte par moments et fragile à d’autres moments ».

En vidéo Le stealthing, le point du mari, la zone grise : que signifient ces mots du Q ?

Pourtant, la loi du silence règne toujours dans le milieu. « La présomption d’innocence existe et existera toujours, mais la voix des femmes doit être entendue et on ne veut toujours pas les entendre ! Il y a des listes qui circulent dans le métier, donc tout le monde connaît les prédateurs sexuels, et certains exercent encore ».

Tout un système mis en cause
La chanteuse, qui n’en est pas à sa première prise de parole sur les violences sexistes et sexuelles, regrette « que cet ancien monde ait encore autant de pouvoir ».

Réagissant aux mots de Patrick Chesnais fin décembre sur BFMTV, elle rappelle : « on ne peut pas réduire les propos de Gérard Depardieu et toute l’affaire Depardieu, au fait qu’il parle du frottement du clitoris d’une petite fille de dix ans qui est trop loin pour l’entendre. [C’est] tout ce que l’on peut faire sur un plateau depuis des années, avec la complicité de tout un milieu, qui est en cause aujourd’hui, ce sont des comportements inadmissibles qui détruisent. J’en ai été victime, je ne suis pas la seule ».


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Crédit photo de la une : Capture d'écran Youtube


https://www.madmoizelle.com/lio-reagit-a-laffaire-depardieu-sur-france-5-tout-le-monde-connait-les-predateurs-sexuels-1611563

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Violences intrafamiliales : des pôles spécialisés pour mieux coordonner l’action des cours de justice

10 Janvier 2024, 04:18am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Violences intrafamiliales : des pôles spécialisés pour mieux coordonner l’action des cours de justice
Charlotte Arce
 Publié le 02 janvier 2024 à 13h13
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  JUSTICE
Àcompter du 1er janvier 2024, tribunaux judiciaires et cours d’appel doivent se doter de pôles spécialisés dans la lutte contre violences intrafamiliales. Objectif : mieux coordonner l’ensemble des acteurs intervenant tout au long de la chaîne judiciaire.
C’est l’une des mesures phares, annoncées par le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti : depuis lundi 1er janvier 2024, chacun des 164 tribunaux français et 36 cours d’appel doivent se doter d’un pôle spécialisé dans les violences intrafamiliales.


À lire aussi : Protection des enfants victimes de violences intrafamiliales : « Nous réclamons une véritable réforme de la Justice »

Mieux faire circuler les informations
Concrètement, ces pôles ne sont pas des juridictions spécialisées, comme il en existe par exemple pour le terrorisme, mais des espaces de coordination animés par deux magistrats, l’un issu du parquet et l’autre du siège. Leur objectif est de mieux coordonner le travail des différents acteurs judiciaires, de faire « circuler les informations » et ainsi d’éviter une escalade de la violence, qui peut aboutir, dans les cas les plus dramatiques, au féminicide et/ou à l’infanticide.

En vidéo Le stealthing, le point du mari, la zone grise : que signifient ces mots du Q ?

À lire aussi : Féminicide : à Meaux, une femme et ses quatre enfants ont été tués à leur domicile

« Autour de la table, on a le procureur qui poursuit les infractions, le juge aux affaires familiales qui doit gérer la séparation, le juge pénal qui va juger éventuellement des violences, le juge d’application des peines, etc… Tous ces magistrats qui jusqu’à présent étaient séparés vont, là, travailler en équipe sur la gestion d’une situation et partager les informations que chacun peut avoir », détaille auprès de Franceinfo Clément Bergère, président du tribunal judiciaire de Sens (Yonne), où un pôle spécialisé dans les violences intrafamiliales a récemment vu le jour.

Mais ce décloisonnement des affaires de violences intrafamiliales dépendra en grande partie des moyens et des effectifs alloués à ces nouveaux espaces de coordination. D’autant que les violences intrafamiliales constituent, rappelle Le Monde, un « contentieux de masse ». En 2022, 49 616 condamnations ont été ordonnées pour ces violences ayant lieu au sein du foyer. Soit 123 % de plus qu’en 2017, où 22 206 condamnations ont été recensées.


Violences conjugales : les ressources
Si vous ou quelqu’un que vous connaissez est victime de violences conjugales, ou si vous voulez tout simplement vous informer davantage sur le sujet :

Le 3919 et le site gouvernemental Arrêtons les violences
Notre article pratique Mon copain m’a frappée : comment réagir, que faire quand on est victime de violences dans son couple ?
L’association En avant toute(s) et son tchat d’aide disponible sur Comment on s’aime ?
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.


https://www.madmoizelle.com/violences-intrafamiliales-des-poles-specialises-pour-mieux-coordonner-laction-des-cours-de-justice-1610063

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« Un prédateur » : Sophie Marceau dénonçait les violences physiques et sexuelles de Depardieu depuis des années

31 Décembre 2023, 18:20pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 « Un prédateur » : Sophie Marceau dénonçait les violences physiques et sexuelles de Depardieu depuis des années
Maya Boukella
 Publié le 27 décembre 2023 à 16h16
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MADMOIZELLE  CULTURE  CINÉMA
Des gifles, des humiliations et des attouchements sexuels. Au moment de la sortie du film, puis de nouveau en juillet dernier, Sophie Marceau dénonçait les violences sexistes et sexuelles que Gérard Depardieu lui a imposées sur le tournage de Police en 1985. Un témoignage qui a d’abord été ignoré et lui a valu d’être traitée de « grosse conne » par le réalisateur Maurice Pialat.
Les langues semblent désormais déliées à propos des violences sexistes et sexuelles de Gérard Depardieu. Mais quand la fin de cette omerta était encore loin d’être acquise, l’actrice Sophie Marceau avait déjà dénoncé la domination, les humiliations, les violences physiques et sexuelles que l’acteur lui avait fait subir en 1985 sur le tournage de Police de Maurice Pialat.


Des gifles devant la caméra et des attouchements sexuels lorsqu’elle était éteinte
Étoile montante révélée dans La Boum à 14 ans, Sophie Marceau était tout juste majeure, quand Gérard Depardieu était quant à lui « le monstre sacré » du cinéma français que l’on connait. Ses dénonciations prennent aujourd’hui une nouvelle résonance face à la mise en examen de Depardieu en 2020 pour viols et les multiples accusations de viols et d’agressions sexuelles. Comme l’a relayé Néon, Sophie Marceau avait expliqué au Monde :

« C’était une époque où le réalisateur et l’acteur principal peuvent se permettre, sans que personne ne dise rien […] des comportements considérés ailleurs comme inadmissibles. »

Elle s’était remémorée de multiples actes d’humiliations et de dominations, notamment lorsque Gérard Depardieu avait mangé des escargots au persil avant une scène de proximité avec Sophie Marceau, simplement pour lui imposer une haleine fétide. L’actrice a aussi rapporté des violences physiques. Pour ce film dans lequel une jeune femme (Sophie Marceau) s’éprend d’un policier violent et misogyne (Gérard Depardieu), l’acteur et le réalisateur ont convenu que le policier giflerait la suspecte, sans simuler, dans une scène d’interrogatoire. Au fil des prises, Sophie Marceau a terminé en pleurs.


Marceau et Depardieu dans Police // Source : capture d'écran Youtube
Marceau et Depardieu dans Police // Source : capture d’écran Youtube
Ces violences sexistes étaient doublées d’agressions sexuelles : Sophie Marceau avait rapporté qu’entre deux prises, Gérard Depardieu l’aurait touchée sous les draps, des gestes non demandés par le scénario et invisibles à la caméra. « Il n’a jamais osé me toucher devant l’équipe, sinon il aurait reçu mon poing dans la gueule. » Rappelons que ces propos résonnent avec d’autres témoignages, notamment ceux des femmes présentes sur le plateau de Fabien Onteniente, qui rapportent des violences sexistes et sexuelles commises quand la caméra ne tournait pas.

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Sophie Marceau traitée de « grosse conne » au lieu d’être écoutée
Comme le rappelle Néon, Sophie Marceau avait dénoncé ces agissements dès l’époque de la sortie du film, mais « personne ne l’avait écoutée ». Maurice Pialat avait soutenu que la comédienne était une « grosse conne » mais aussi « la personne la plus détestable qu'[il a] rencontré depuis qu'[il a fait] du cinéma ».


Les insultes subies par Sophie Marceau, le silence et l’impunité de Depardieu face à son témoignage est emblématique de la culture du viol. À l’heure actuelle, l’acteur est mis en examen pour viol depuis 2020, après une plainte de la comédienne Charlotte Arnould. Deux autres plaintes ont été déposées contre lui depuis, tandis que qu’en mai dernier treize femmes ont pris la parole dans Mediapart pour dénoncer les comportements de l’acteur, qui continue de nier en bloc.

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Les obscénités de Depardieu envers une fillette ne sont pas un montage, un huissier le prouve

31 Décembre 2023, 17:45pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Les obscénités de Depardieu envers une fillette ne sont pas un montage, un huissier le prouve
Maya Boukella
 Publié le 22 décembre 2023 à 17h08

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
« Si jamais il galope, elle jouit. C’est bien ma fifille, continue. » Les propos sexistes de Gérard Depardieu envers une petite cavalière ne sont pas un montage, contrairement à ce qu’affirment ses défenseurs. Dans un communiqué officiel, France TV a fait savoir que cet extrait avait été authentifié par un huissier.
Emmanuel Macron, Carole Bouquet, Yann Moix : les défenseurs de Gérard Depardieu ont tous pour point commun d’avoir remis en question la véracité des images diffusées dans l’émission Complément d’enquête, dans lequel l’acteur multiplie les remarques obscènes envers des femmes et une enfant. France Télévisions a mis fin à ce faux débat en prouvant la véracité des contenus, grâce à l’intervention d’un huissier.


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Parce qu’il « se méfie du contexte », Emmanuel Macron conteste des images
France Télévisions a prouvé que les commentaires à caractère sexuel de l’acteur étaient bel et bien dirigés vers une enfant Nord-Coréenne montant à cheval. Pour étayer cette affirmation, la chaîne a fait authentifier la vidéo par un huissier de justice, comme l’a annoncé un communiqué publié ce vendredi 22 décembre.

Cette démarche a été initiée en réponse aux déclarations de plusieurs personnes remettant en doute ces images. Au lendemain de la diffusion, Cyril Hanouna, lui-même objet d’un autre épisode de l’émission, mettait également en doute la séquence, avançant que Depardieu ne se souvenait pas d’avoir prononcé les mots entendus. Quelques jours plus tard, c’était au tour de Carole Bouquet de qualifier Complément d’enquête d’« émission de merde ».

France Télévision a réagi à ses remises en question quant Emmanuel Macron a à son tour remis en question la véracité de l’émission. Mercredi, le président avait suggéré que la séquence pouvait avoir été altérée lors du montage, une hypothèse également avancée par la famille de l’acteur dans une tribune de défense publiée dans le JDD. Le chef de l’État avait déclaré qu’il se « méfiait du contexte » face à ces images dans lesquels Depardieu affirme « si jamais il galope, elle jouit. C’est bien ma fifille, continue » à propos d’une petite fille à cheval.


Gérard Depardieu // Source : capture d'écran Youtube
Gérard Depardieu // Source : capture d’écran Youtube
Dans un communiqué diffusé sur X, la société des journalistes (SDJ) de France Télévisions a fait part de son indignation face aux propos du président de la République : « En relayant l’hypothèse d’un ‘décalage entre les mots et les images’ sur une partie du reportage, Emmanuel Macron propage une ‘fake news’ et légitime les tentatives de déstabilisation de l’émission ».

Gérard Depardieu est mis en examen depuis 2020 pour viols et agressions sexuelles après les accusations de la comédienne Charlotte Arnould. Deux autres plaintes pour des faits similaires ont été déposés depuis, une en France et une troisième en Espagne.

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Sous prétexte d’avoir « partagé sa sexualité » Carole Bouquet défend Depardieu et se dit « plus que féministe »

31 Décembre 2023, 17:38pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Sous prétexte d’avoir « partagé sa sexualité » Carole Bouquet défend Depardieu et se dit « plus que féministe »
Maya Boukella
 Publié le 22 décembre 2023 à 12h19
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Sur le plateau de Quotidien, l’actrice et ancienne compagne de Gérard Depardieu n’a pas caché sa colère en évoquant un « procès médiatique » dont Gérard Depardieu serait selon elle victime.
Invitée de Quotidien le 21 décembre, l’actrice et ancienne compagne de Gérard Depardieu Carole Bouquet a affirmé que ce dernier était « incapable de violences contre une femme », niant en bloc la parole des multiples femmes l’accusant de viol et d’agressions sexuelles ou ayant déposé plainte contre lui pour les mêmes faits.


À lire aussi : Macron a-t-il aussi eu une « discussion d’homme à homme » avec Depardieu ?

Carole Bouquet se dit « inattaquable » sur son féminisme, en récitant la date d’obtention du droit de vote en France
Au début de son intervention, Carole Bouquet a commencé par citer les dates d’obtention du droit de vote, de travailler et d’avoir un compte bancaire sans autorisation de son mari pour les femmes en France, concluant après cet exposé : « Je suis plus que féministe, je suis inattaquable sur ça« .

En vidéo Le stealthing, le point du mari, la zone grise : que signifient ces mots du Q ?

Avec une émotion et une colère non dissimulées, l’ancienne compagne de Depardieu n’a ensuite cessé d’affirmer que ce dernier était innocent. Évoquant un « tribunal médiatique », qu’elle estime être en train de « tuer un homme ». Pour elle, le seul fait qui puisse être reproché à Gérard Depardieu est son « humour parfois limite », ajoutant que cela « n’est pas un crime ».

« Une émission de merde »
Au cours de son intervention, l’actrice a fustigé sans vergogne l’émission Complément d’enquête, qu’elle qualifie d’« absolument dégueulasse, abominable » ajoutant plus loin dans l’interview que c’est une « une émission de merde ».

Elle a ensuite tenu à rappeler sa propre expérience avec l’acteur, précisant avoir partagé « dix ans de sexualité » avec lui. Mais peut-on nier la parole de femmes accusant un homme de viol et d’agressions sexuelles, sous prétexte d’avoir partagé sa sexualité en tant que compagne ?


Pour rappel, Gérard Depardieu est mis en examen depuis 2020 pour viols et agressions sexuelles après les accusations de la comédienne Charlotte Arnould. Une seconde plainte, déposée par Hélène Darras est venue s’ajouter le 7 décembre dernier. L’acteur est également accusé de violences sexuelles et sexistes par seize femmes. Une troisième plainte, déposée elle en Espagne, vise également l’acteur.

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