Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

sport

Soudan : Salma al-Majidi, première femme coach d'une équipe de football masculine,femmes,sport

6 Avril 2018, 01:11am

Publié par hugo

 
Soudan : Salma al-Majidi, première femme coach d'une équipe de football masculine
PORTRAIT - À 27 ans, elle est la seule femme du pays à entraîner une équipe masculine au Soudan. Un symbole dans ce pays où il n'y a pas d'équipe nationale féminine.
Salma al-Majidi devient la première femme coach d'une équipe de football masculine au Soudan.
Dans ce pays où le football féminin n'a pas sa place, Salma al-Majidi a réussi à trouver la sienne : elle devient la première femme arabe et soudanaise à devenir coach d'une équipe masculine, d'après la Fédération internationale de football (Fifa).
Ce sport, c'est une passion qu'elle a découvert quand elle était enfant. "Pourquoi le football ? Parce que c'est mon premier et dernier amour", raconte celle qui accompagnait son petit frère sur les terrains et suivait les séances d'entraînement avec intérêt.
"Je notais tout ce que disait l'entraîneur à mon frère et à ses partenaires. J'apprenais par cœur ses conseils tactiques ainsi que la façon dont il disposait les plots", se souvient la Soudanaise de 27 ans.
À lire aussi
football
Marinette Pichon, l'ancienne star du football français au parcours inspirant
 
 
Mais impossible pour elle de pratiquer son sport au niveau professionnel. "Je suis devenue coach car il n'y a toujours pas de place pour le football féminin au Soudan", ajoute-t-elle.
Parmi les "100 femmes qui inspirent" de la BBC
Rapidement, la jeune sportive entraîne des équipes : d'abord les moins de 13 ans, puis les moins de 16 ans du club Al-Hilal, à Omdurman, la plus grande ville du pays.
Voile sur la tête, sifflet à la bouche et vêtements de sport... Les débuts sont compliqués pour Salma al-Majidi. Elle doit se battre pour imposer son autorité. "Il y avait ce garçon qui refusait de m'écouter", explique-t-elle. "Il me disait appartenir à une tribu qui croyait que les hommes ne devraient jamais prendre leurs ordres auprès d'une femme. Il a fallu des mois pour qu'il m'accepte".
Salma al-Majidi entraîne une équipe de football masculine.
Crédit : ASHRAF SHAZLY / AFP
 
Mais sa force de travail et sa confiance en elle ont payé. Les joueurs que Salma al-Majidi entraîne l'ont petit à petit acceptée en tant que coach : "Avec le temps, ils m'ont tous respectée et ont fait l'éloge de mon travail. C'est un grand défi que j'ai brillamment relevé en sauvant l'équipe de la relégation", raconte la sportive sur le site de la Fifa.
Après plusieurs formations et des diplômes, celle que l'on surnomme "Sister coach" devient entraîneuse de football à plein temps, rémunérée comme ses homologues masculins. Elle a notamment coaché les clubs masculins de 2ème ligue Al-Sasr, Al-Nahda, Nile Halfa er Al-Mourada. En 2015, la BCC la classe parmi les 100 femmes qui inspirent.
Un modèle pour les jeunes Soudanaises
Même si son parcours a été compliqué dans une famille et un pays conservateur, elle sait que réussir est possible. Son père raconte que faire accepter sa passion à ses proches a été difficile. "Salma a toujours préféré porter des pantalons", se souvient sa mère. "Elle regardait toujours les garçons jouer au football".
"Mon message aux hommes en général est de donner une chance aux femmes de faire ce qu'elles veulent", explique Salma al-Majidi. Elle espère inspirer d'autres jeunes filles à persévérer pour faire ce qu'elles aiment.
La seule autre femme à avoir acquis une certaine notoriété dans le milieu du football soudanais est Mounira Ramadan. Elle a été arbitre dans les années 1970.
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/girls/identites/soudan-salma-al-majidi-premiere-femme-coach-d-une-equipe-de-football-masculine-7792888634

Voir les commentaires

Elle devient la première femme arabe à entraîner une équipe de foot masculine,femmes,sport

6 Avril 2018, 00:47am

Publié par hugo

   Elle devient la première femme arabe à entraîner une équipe de foot masculine
A tout juste 27 ans, Salma al-Majidi vient de devenir la première femme du monde arabe reconnue par la FIFA comme coach d'une équipe masculine de football. Hourra !
Passionnée de foot depuis son adolescence, Salma rêvait un jour de chausser des crampons à son tour. Malheureusement, au Soudan, si la pratique de ce sport n'est pas interdite, elle est plutôt mal vue par le gouvernement (le président Omar el-Béchir est issu du parti islamiste traditionaliste) mais aussi par sa population. Il n'existe d'ailleurs sur place ni club ni compétition de foot féminin. La seule autre femme à avoir été reconnue dans le monde du football soudanais, Mounira Ramadan, l'a été en tant qu'arbitre dans les années 1970.
"Le Soudan est une communauté de tribus et certaines de ces tribus pensent que le rôle de la femme est confiné à la maison", explique à l'AFP Salma al-Majidi, qui a suivi des études de managements et de comptabilité.
Salma al-Majidi a donc décidé de contourner le problème et de s'impliquer autrement dans le sport. Et puisqu'elle ne peut pas jouer, elle décide de coacher des équipes masculines. "Je suis devenue entraîneuse parce qu'il n'y a toujours pas de place pour le football féminin au Soudan", confie la jeune femme de 27 ans. "Au début, certains joueurs ne voulaient pas travailler avec moi parce que j'étais une femme. C'était vraiment étrange pour eux. Mais avec le temps, ils ont commencé à me respecter et à me féliciter pour mon boulot. C'était un grand défi", souligne-t-elle.
"Donner aux femmes la chance de faire ce qu'elles veulent"
Pour se former, la jeune femme observe longuement son frère cadet jouer. Elle écoute attentivement les entraîneurs distribuer leurs conseils et instructions, puis en discute à la fin des matchs avec eux. Jusqu'à ce qu'un jour, l'un des coachs lui propose de l'assister. "Il a vu que j'avais un don pour l'entraînement... et m'a donné une chance de travailler avec lui."
Rapidement, Salma commence à entraîner les équipes de moins de 13 ans, celle des moins de 16 ans d'un club sur la rive ouest du Nil et enfin des clubs masculins de deuxième division soudanaise. Elle est donc aujourd'hui la première femme arabe reconnue par la FIFA à coacher une équipe masculine, ce qui fait d'elle une pionnière dans un sport qui domine la région. "Il y a des restrictions pour le football féminin, mais je suis déterminée à réussir", a déclaré la jeune coach, dont le rêve est d'entraîner un jour une équipe internationale. "Mon message aux hommes en général est de donner aux femmes la chance de faire ce qu'elles veulent."
Salma a été nommée parmi les "100 femmes les plus inspirantes de 2015" par la BBC. "Je suis heureuse d'être un modèle dans le monde du sport au Soudan. Où que j'aille, mes compatriotes me saluent et me félicitent", explique-t-elle à la FIFA. La coach a assurément ouvert la voie.

http://www.terrafemina.com/article/salma-al-majidi-premiere-femme-arabe-a-entrainer-une-equipe-de-foot-masculine_a341149/1

Voir les commentaires

Vidéo - Au Soudan, cette femme entraîne une équipe de foot masculine, une première,femmes,sport

4 Avril 2018, 11:26am

Publié par hugo

 Vidéo - Au Soudan, cette femme entraîne une équipe de foot masculine, une première
©TV5MONDE / Malik MIKTAR, Antoine ROUX
Dans le monde du football, si les hommes peuvent entrainer une équipe de joueuses, l'inverse est bien moins fréquent. L'émergence au Soudan de Salma Al-Majidi a une portée symbolique. A moins de 30 ans, elle est la première femme coach d'une équipe masculine.
04 avr 2018
Mise à jour 04.04.2018 à 09:48 par
Terriennes
dansAccueilTerriennesSport au fémininLe sport en Afriquedroit des femmes
Au Soudan, voir des femmes chausser les crampons semble être une utopie. Mais Salma Al Majidi a trouvé le rempart contre cette inégalité. A 27 ans, elle est la première entraîneuse soudanaise à prendre en charge une équipe d'hommes.
Devenir entraîneuse, c'est, pour elle, un moyen d'exprimer sa passion... Par défaut :
 
Le football, c'est ma première et unique passion. Mais je suis devenue coach car il n'y a toujours pas de place pour le football féminin au Soudan.
C'est avec un voile noir et un jogging à manches longues, que celle que l'on surnomme "Sister coach" vient, chaque jour, coacher ses joueurs. Un goût pour la tactique qu'elle a hérité de l'entraîneur de l'équipe de son petit frère.
Dès ses 16 ans, elle observe ses moindres faits et gestes, et échange avec lui à la fin des entraînements. Une pratique que peu toléraient, même au sein de sa famille, comme l'explique son père :
 
Ils me demandaient tout le temps pourquoi j'autorisais ma fille à travailler avec moi. Je leur ai dit que je lui faisais confiance, qu'elle m'avait convaincu, qu'elle avait un message à faire passer. Je n'ai pas peur pour elle et les gens au Soudan vont parler d'elle.
Avec le temps, les doutes sur ses capacités se sont dissipés. Elle est désormais entraîneuse à plein temps et est payée comme le serait un homme par le club d'Al-Ahly. Peut-être le premier pas vers plus d'égalité entre les femmes et les hommes au Soudan.
Terriennes
Mise à jour 04.04.2018 à 09:48
Sur le même thème
 
https://information.tv5monde.com/terriennes/video-au-soudan-cette-femme-entraine-une-equipe-de-foot-masculine-une-premiere-229721

Voir les commentaires

Deux joueuses du PSG décident de reverser 1% de leur salaire à une association,sport,

14 Janvier 2018, 12:12pm

Publié par hugo

 
 Deux joueuses du PSG décident de reverser 1% de leur salaire à une association
par Natacha Couvillers le 12 janvier 2018
993 partages
 
On applaudit cette belle initiative prise par Veronica Boquete et Irene Paredes, deux joueuses du PSG. Elles ont décidé de soutenir le projet “Common Goal” crée par le footballeur Juan Mata et de reverser 1 % de leur salaire à des associations.
Le projet Common Goal a été initié au mois d'août 2017 par Juan Mata, joueur à Manchester United. Dans une longue tribune publiée il y a quelques mois, le sportif encourageait le monde du football à reverser 1% de leur salaire à des oeuvres de charité.
Si beaucoup ont déjà adhéré à cette noble cause, Veronica Boquete (30 ans) et Irene Paredes (26 ans) sont les premières en France à rejoindre le mouvement.
Et évidemment, toutes les deux ne touchent pas du tout le même salaire exorbitant que certains de leurs homologues masculins.
Avec 7000 euros par mois, elles disent se sentir privilégiées (et il est vrai qu’elles ne sont pas à plaindre !). Toutes les deux ont donc décidé d’orienter leurs dons vers des associations "qui défendent la cause féminine" à Sainte-Lucie et en Inde. Veronica Boquete expliquait au Parisien qu’il s’agit surtout de faire connaître le projet pour que de plus en plus de professionnels du monde du football s’engagent : “Mon 1 % n'est pas le même que celui de Juan Mata ou d'un autre joueur, mais ce n'est pas le sujet. Le but n'est pas tant de parler d'argent que de faire partie du projet et de le faire connaître”.
A ce jour une petite quarantaine d'athlètes ont répondu à l'appel !
 
A lire aussi : Cet engagement de Beyoncé auquel on dit oui !
Pour suivre l'actu, abonnez-vous à la newsletter buzz
par Natacha Couvillers 993 partages
 
http://www.aufeminin.com/news-societe/veronica-boquete-irene-paredes-joueuse-psg-football-juan-mata-common-goal-s2466961.html

Voir les commentaires

Les inégalités entre les hommes et les femmes persistent dans le domaine du sport, selon l'Insee,articles femmes hommes,sport,

24 Novembre 2017, 04:43am

Publié par hugo

 
Les inégalités entre les hommes et les femmes persistent dans le domaine du sport, selon l'Insee
Une étude de l'Insee, publiée jeudi, révèle que l'activité sportive se démocratise chez les femmes mais reste marquée par des "stéréotypes" et "une faible médiatisation".
 Christelle Chobet participe à un entraînement avec le XV de France féminin, le 15 juillet 2014, lors d'un stage de préparation à Saint-Laurent-de-Cerdans (Pyrénées-Orientales). (MAXPPP)
 
franceinfoRadio France
Mis à jour le 23/11/2017 | 18:15
publié le 23/11/2017 | 18:08
6 partages
PartagerTwitterPartagerEnvoyer
LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin  
/
De plus en plus de femmes pratiquent une activité physique. En 2015, elles sont 45 % à déclarer avoir pratiqué un sport au cours des douze derniers mois, selon une étude de l'Insee, publiée jeudi 23 novembre, contre seulement 40% en 2009.
Sur la même période, l'activité sportive est restée stable chez les hommes : 50% assurent avoir pratiqué un sport au cours des douze derniers mois. En revanche, l'écart est plus important parmi les plus jeunes. Près de 50% des femmes de 16 à 24 ans ont pratiqué au moins une activité dans l'année, contre 63% des hommes.
Le manque de temps ou la faible médiatisation du sport féminin peuvent expliquer la moindre pratique physique ou sportive des jeunes femmes
L'Insee
Dans une étude
"Le sport féminin bénéficie d'une faible couverture médiatique : moins de 20% du volume horaire des retransmissions sportives télévisuelles en 2016, détaille l'Insee. Or, une forte exposition médiatique d'un évènement sportif est susceptible de générer un engouement pour la pratique sportive."
Les stéréotypes de genre toujours très présents
L'institut mentionne également "les stéréotypes de genre" comme une cause des différences de pratiques sportives entre les hommes et les femmes. Près d'une personne sur deux adhère en effet à l'idée selon laquelle "certains sports conviennent mieux aux filles qu'aux garçons".
Ces stéréotypes poussent les femmes à être moins représentées dans les sports collectifs : l'Insee indique que 20% des personnes qui ont participé à une activité sportive collective sont des femmes ; tandis que 56% des personnes qui ont fait de la marche à pied sont des femmes. "Les femmes sont surreprésentées en danse et en gymnastique", indique l'étude de l'Insee.
A lire aussi


⦁  https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/les-inegalites-entre-les-hommes-et-les-femmes-persistent-dans-le-domaine-du-sport-selon-une-etude-de-l-insee_2481979.html
 

Voir les commentaires

Cette étude sur le traitement médiatique du foot féminin montre qu'il reste du chemin à parcourir ,femmes,sport,feminisme

20 Octobre 2017, 01:37am

Publié par hugo

Cette étude sur le traitement médiatique du foot féminin montre qu'il reste du chemin à parcourir
Pourtant l'intérêt du public est grandissant.
19/10/2017 11:55 CEST | Actualisé il y a 10 heures
AFP
Cette étude sur le traitement médiatique du foot féminin montre qu'il reste du chemin à parcourir
SPORT - C'est vrai, le football féminin gagne du terrain. Mais à quel point? Une étude réalisée pour Les Dégommeuses, une équipe de foot militant contre le sexisme et les discriminations dans le sport, dévoilée ce jeudi 19 octobre, montre que dans les médias, on est encore loin du compte.
Entre le nombre croissant de licenciées (160.000 en 2017 contre 75.000 en 2014), un audimat qui explose (plus de 4 millions de téléspectateurs ont suivi le quart de finale des Bleues lors de la Coupe du monde en 2015), on a pu ces dernières années constater un engouement certain pour le foot féminin, dont la prochaine Coupe du monde, en 2019, se déroulera en France.
Mais l'étude réalisée par une spécialiste des médias montre que dans la presse française, les femmes sont encore bien moins représentées que leurs homologues masculins. Dix titres de presse ont été étudiés et pas à n'importe quelle période: au lancement du championnat de D1 féminine et alors que deux matchs de l'équipe de France féminine avaient lieu. Au total, ce sont 18 matchs de D1 qui ont eu lieu sur trois journées.
Du 3 septembre au 25 septembre 2017, 188 journaux ont été analysés, parmi lesquels Le Parisien, L'Equipe, So Foot, Ouest-France et voici le constat: sur 1327 pages dédiées à ce sport, 28 seulement ont été consacrées au foot féminin, soit 2,1% en moyenne.
La presse nationale fait moins bien que la régionale, selon cette étude. 1,2% pour L'Equipe, 0,9% pour France Football, 0,1% pour So Foot, contre 6,9% dans Midi Libre, 4,9% dans La Voix du Nord, 4,7% dans Le Progrès.
Au-delà du manque d'espace consacré aux sportives dans ces pages, c'est la manière de les mettre en avant qui est pointé du doigt dans cette étude: souvent des encarts ou des brèves plutôt que des Unes et des articles.
L'étude montre notamment que le foot féminin est utilisée comme une "promotion des hommes": même dans des articles consacrés aux femmes, ce sont des hommes qui sont nommés, cités ou en photo. Mais aussi que souvent, les articles sur le foot féminin sont utilisés "pour mieux parler de foot masculin".
Le traitement sexiste des informations sur le foot féminin est également dénoncé dans cette étude, qu'il s'agisse des choix iconographiques ou des interviews. Sont pris en exemple un entretien avec Corinne Diacre paru dans L'Equipe du 11 septembre, où lui sont posées des questions comme: "En revenant au foot féminin, vous ne tirez pas un trait sur le foot masculin?", ou "Etre une femme dans un milieu d'hommes a-t-il eu une influence sur votre caractère?" dans Le Parisien.
La journaliste Alice Coffin, qui a présenté l'étude ce jeudi, note toutefois que des efforts sont faits par les médias, en presse locale notamment, qui pour parler de foot féminin, passent régulièrement par d'autres rubriques que "sport" pour écrire sur des sportives de la région.
Lire aussi :
• La preuve que le foot féminin n'a (presque) rien à envier au foot masculin
• Au-delà du sport, l'équipe américaine a bien des choses à nous apprendre
• Pourquoi c'est le moment ou jamais de signer une perf' pour les Bleues
• Pour suivre les dernières actualités sur Le HuffPost C'est La Vie, cliquez ici
• Deux fois par semaine, recevez la newsletter du HuffPost C'est La Vie
• Retrouvez-nous sur notre page Facebook

http://www.huffingtonpost.fr/2017/10/19/cette-etude-sur-le-traitement-mediatique-du-foot-feminin-montre-quil-reste-du-chemin-a-parcourir_a_23248440/

Voir les commentaires

Une jeune Saoudienne défend les droits des femmes dans son pays en ouvrant son club de cyclisme,femmes,sport

21 Septembre 2017, 11:43am

Publié par hugo

Une jeune Saoudienne défend les droits des femmes dans son pays en ouvrant son club de cyclisme
Publié le 14 septembre 2017 à 10:21
On a lu pour vous cet article du Guardian sur cette jeune Saoudienne qui a lancé son club de vélo ouvert aux femmes. Une petite révolution dans un pays où les droits des femmes, y compris en matière de cyclisme, sont encore extrêmement limités.
 
Baraah Luhaid © Spokes Hub
“Âgée de 25 ans, Baraah Luhaid a toujours aimé faire du vélo. Bien que le cyclisme ait été légalisé pour les femmes en Arabie Saoudite en 2013, il n’est autorisé que dans les parcs et sur les plages, et uniquement en présence d’un homme. Luhaid lutte pour faire bouger les femmes, ainsi que leurs droits. L’année dernière, elle a fondé Spokes Hub (Ndlr: désigne en français les rayons et le moyeu de la roue), le premier club de vélo ouvert à tous les sexes en Arabie Saoudite, et dirige à présent le seul magasin de cyclisme du royaume ouvert aux femmes. […]
Son abaya -sa longue robe noire traditionnelle- n’arrêtait pas de se coincer dans les chaînes du vélo. ‘Mais ce n’était pas le plus grand obstacle que j’ai rencontré, raconte-t-elle, ce sont les barrières culturelles.’ Souvent, les gens baissent leur fenêtre pour lui crier des insultes, et elle est régulièrement arrêtée par la police. ‘La semaine dernière, j’ai été arrêtée parce que quelqu’un s’était plaint que je l’offensais’, rit-elle. […]
Spokes Hub a récemment remporté un prix décerné aux start-ups à l’échelle du royaume saoudien […]. ‘Je lutte contre quelque chose de plus grand que ce que je croyais au début, confie Luhaid. Quand je défends le vélo pour les femmes, je défends l’indépendance des femmes.’”
Dans l’un des pays où les droits des femmes sont les plus restreints du monde -elles n’ont toujours pas le droit de conduire-, chaque combat est symbolique. Le jour où les femmes pourront faire du vélo sans être accompagnées d’un homme ni craindre de se faire insulter ou arrêter par la police, elles auront fait un petit pas de plus vers leur indépendance. La route est encore longue mais le succès remporté par Spokes Hub prouve que les mentalités ne sont pas complètement figées et que certaines femmes sont bien décidées à les bousculer.
À lire le plus rapidement possible (en anglais) sur le site du Guardian.


http://cheekmagazine.fr/societe/ce-qui-se-passe-ailleurs/baraah-luhaid-club-cyclisme-arabie-saoudite/

Voir les commentaires

Corinne Diacre, une femme à la tête des Bleues,femmes,sport,societe

30 Août 2017, 21:52pm

Publié par hugo

 Corinne Diacre, une femme à la tête des Bleues
Article mis à jour le 30/08/17 17:33
Partager sur 
Corinne Diacre remplace le sélectionneur Olivier Echouafni et devient la seconde femme dans l'histoire à entraîner l'équipe de France féminine de football. Une belle avancée dans un milieu généralement réservé aux hommes.
 © Masante Patrice/Pixel Press/ABACA
Une femme parmi les hommes. A la suite du renvoi de Olivier Echouafni, l'équipe de France féminine de football accueille, mercredi 30 août, une nouvelle sélectionneuse, Corinne Diacre, et ce pour une durée de 4 ans. Après l'élimination de l'équipe en quarts de finale de l'Euro féminin, beaucoup espèrent que l'ex-entraîneuse de Clermont (L2) mènera les Bleues en finale du Mondial 2019. "Corinne est une technicienne très expérimentée qui s'inscrit dans un projet à long terme, avec une première échéance majeure : la préparation de la Coupe du monde 2019", précise Noël Le Graët, président de la Fédération française de football, dans un communiqué.
Un choix réfléchi
Corinne Diacre n'a pas été désignée par hasard. Ancienne footballeuse internationale, elle a passé une bonne partie de sa carrière à l'ASJ Soyaux, en tant que défenseur central. Elle compte au total 121 sélections en équipe de France de mars 1993 à juin 2005. En 2007, une fois les crampons raccrochés, elle est nommée adjointe du sélectionneur de l'équipe de France féminine, Bruno Bini. Sans tenir compte de la courte expérience de Helena Costa, elle devient en 2014 la première femme à entraîner une équipe professionnelle masculine, le club de ligue 2 Clermont Foot 63, et à obtenir son brevet d'entraîneur de football professionnel.
La "fibre d'entraîneur"
Si beaucoup étaient sceptiques à l'idée de voir arriver une femme à ce poste, elle a su relever le challenge avec brio et faire taire les remarques sexistes. En 2015, elle obtient le titre mérité du meilleur entraîneur de la saison. "Elle avait le caractère pour. Footballistiquement parlant c'est quelqu'un d'assez strict, elle sait ce qu'elle veut et elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle a la fibre d'entraîneur, c'est évident. Elle a de grosses compétences tactiques et techniques et a montré qu'elle savait sortir de bons joueurs, comme Diedhiou, Gaëtan Laborde, ou Hadrien Hunou par exemple", raconte Ludovic Genest, ancien joueur du Clermont Foot 63. Aujourd'hui à la tête des Bleues, Corinne Diacre ne devrait pas avoir la moindre difficulté à entraîner l'équipe de France et qui sait, à les mener vers la victoire.
Voir aussi :


 http://www.journaldesfemmes.com/societe/actu/1880740-corinne-diacre-selectionneur-france/

Voir les commentaires

"Inequality Courts", la campagne qui dénonce les inégalités dans le sport,sport,femmes,

22 Juin 2017, 03:48am

Publié par hugo


"Inequality Courts", la campagne qui dénonce les inégalités dans le sport
Par Stéphanie O'Brien | Le 20 juin 2017
Vidéo
"Inequality Courts", la campagne qui dénonce les inégalités dans le sport
"Inequality Courts", la campagne qui dénonce les inégalités dans le sport
Partager

La branche brésilienne de la chaîne de télé EspnW a lancé une campagne astucieuse et ambitieuse pour illustrer les inégalités entre hommes et femmes dans le sport.
En ce moment

    Remportez un week-end à Londres avec Brittany Ferries
    Remportez une box voyage avec Brittany Ferries

Exposition médiatique, montant des primes, sponsoring... Dans le milieu du sport, les filles sont largement à la traîne des garçons. Au Brésil, EspnW, chaîne de télévision spécialisée dans le sport féminin, a décidé d’en faire le sujet d’une campagne de sensibilisation. Pour marquer les esprits, les créatifs de l’agence Africa, basée à São Paulo et en charge de la campagne, ont eu l’idée de changer la couleur des terrains de sport en les coloriant de rose et de bleu pour illustrer ces inégalités. Rose pour les filles, bleu pour les garçons (pour rester dans les clichés liés au genre...).
Amener le débat dans la rue

Intitulée Inequality Courts (inégalité sur les courts), la vidéo démarre sur des extraits d’interviews de professionnels du sport s’exprimant sur le sexisme et les inégalités dont les femmes sont victimes. Puis un panneau prévient le spectateur que des images de matchs diffusées sur ESPN ont été transformées en infographie. Tennis, handball, foot, les terrains servent de support pour illustrer les différences de traitement entre sportifs et sportives.

Mais la campagne ne s’est pas arrêtée au petit écran. En effet, pour amener le débat jusque dans la rue, EspnW a eu l’idée de repeindre le revêtement de plusieurs installations publiques. L’impact visuel est incontestable. Selon le site Creapills, la campagne a touché 13 millions de personnes et généré plus de 94% de mentions positives.
En vidéo, la campagne "Inequality Courts"

http://madame.lefigaro.fr/societe/video-campagne-inegalites-hommes-femmes-dans-le-sport-200617-132864

Voir les commentaires

Adrien Chalmin : le basket fauteuil en mode Mad Max !,handicap,sport,

29 Avril 2017, 19:29pm

Publié par hugo

Adrien Chalmin : le basket fauteuil en mode Mad Max !

Résumé : Il était l'un des grands espoirs du rugby français, avant qu'un accident n'en décide autrement. Adrien Chalmin poursuit désormais sa passion en basket-fauteuil ; du handisport intensif ! Il veut aussi casser la vision misérabiliste du handicap. 

Par    L'AFP pour Handicap.fr, le 29-04-2017 
Réagissez à cet article !

Tétraplégique, Adrien Chalmin n'a pas pour autant renoncé à la compétition : il est devenu l'un des ambassadeurs du rugby fauteuil, dont il se sert pour sensibiliser au monde du handicap. Au complexe sportif de la Gauthière de Clermont-Ferrand, Adrien Chalmin prodigue conseils et encouragements à ses coéquipiers de l'ASM Clermont-Auvergne pour préparer la phase finale du championnat de France, qui se déroule les 29 et 30 avril 2017 dans la capitale auvergnate.

Faire corps avec le fauteuil
Sur un terrain de basket, les joueurs pivotent, slaloment et s'entrechoquent à toute vitesse pour tenter de franchir la ligne de but adverse avec leur ballon de volley. "Les règles s'apparentent au basket, au foot américain, au hockey. La similitude avec le rugby, ce sont les contacts, la stratégie... et la troisième mi-temps", explique Adrien Chalmin, qui ne jouit que d'une mobilité partielle des bras et dont le rôle consiste à bloquer ses adversaires avec son fauteuil de compétition, équipé d'une grille à l'avant en guise de pare-chocs. "On est en mode 'Mad Max'. On doit faire corps avec son fauteuil dans un souci de performance", ajoute tout sourire l'ancien capitaine de l'équipe de France paralympique, sanglé au torse et aux pieds dans son armure de métal.

Touché lors d'un match
A 31 ans, le terrain de jeu de ce sportif qui a grandi à Riom (Puy-de-Dôme) aurait dû être la pelouse toute proche du stade Marcel-Michelin. Après sa formation au Centre national de Marcoussis - où il avait pour compagnons de promo les internationaux François Trinh-Duc, Guilhem Guirado et Maxime Médard - et une Coupe du monde en Afrique du Sud, il avait rejoint l'équipe Espoirs de l'ASM, à 19 ans. Mais, en septembre 2005, il est touché lors d'un match aux cervicales et à la moelle épinière. "J'avais la balle et je crois que dans un mauvais placement, lors d'un regroupement, mon cou s'est tordu. C'était une action banale, rien de violent", se souvient l'ex-rugbyman.

De chouettes sensations
Il découvre sa nouvelle discipline lors sa rééducation en Bretagne. "Le fauteuil était trop petit pour moi, j'avais les genoux jusqu'aux oreilles mais j'ai directement ressenti de chouettes sensations", raconte ce grand gaillard de deux mètres. "Ca a été un super outil de résilience qui m'a permis de me fixer de nouveaux objectifs", reconnaît le jeune homme pugnace dont le détachement et la sérénité impressionnent. De retour à Clermont, il recrute un à un les joueurs de la section rugby fauteuil de l'ASM avec lesquels il s'entraîne 4 à 5 fois par semaine. Compétiteur dans l'âme, il fait également partie de l'équipe des Tigres de Leicester, en Angleterre.

D'abord un athlète de très haut niveau
"Adrien, c'est d'abord un athlète de très haut niveau, avant d'être une personne handicapée", juge le sportif amputé des quatre membres Philippe Croizon. "A travers ce sport physique, visuellement beau à regarder, il participe à changer le regard sur le handicap", ajoute celui qui a tourné à ses côtés un épisode de la saison 3 de la web-série Vis mon sport (article complet en lien ci-dessous). "Il est un exemple, le grand-frère pour tous les petits jeunes de l'équipe qui sortent d'un accident. Ils veulent être comme lui ; ils l'écoutent car ses conseils les aident à évoluer dans leur handicap", abonde son entraîneur, Michel Rezig. Car Adrien Chalmin a depuis longtemps fait le deuil de son ancienne vie…

Le deuil de son ancienne vie
"Les toutes premières années, je me suis longtemps posé la question du niveau que j'aurais pu atteindre. Mais le sport, c'est aussi d'autres paramètres: les blessures, les plans du coach. Cela fait douze ans maintenant ; je suis passé à autre chose. J'ai fait les JO (paralympiques à Londres et Rio), c'était vraiment extraordinaire !", s'enthousiasme-t-il. A la tête de l'association Handi'school, qui emploie 4 salariés, il intervient également dans les écoles, les prisons et les entreprises et tient des conférences un peu partout en France. "Pour casser la vision misérabiliste du handicap et véhiculer des valeurs positives", dit-il encore, visiblement épanoui et serein.

Par Karine Albertazzi

© Nicolas Gotz

https://informations.handicap.fr/art-chalmin-handisport-rugby-853-9817.php

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >>