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sexisme

Tribune des femmes journalistes : florilège des réactions politiques,politique,sexisme,

6 Mai 2015, 01:28am

Publié par hugo

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Tribune des femmes journalistes : florilège des réactions politiques
HÉLÈNE SERGENT 5 MAI 2015 À 12:44 (MIS À JOUR : 5 MAI 2015 À 16:23)
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RÉACTIONS Soutiens nombreux à gauche, discrétion à droite, le texte publié ce mardi dans «Libération» pour dénoncer le sexisme fait tweeter.
Au lendemain de la publication de la tribune «Nous, femmes journalistes en politique…», plusieurs voix se sont élevées pour les soutenir et appuyer les révélations sexistes dont elles sont victimes en nombre. Lundi soir, sur Twitter, le jeune député PS Olivier Dussopt a été l’un des premiers à réagir.




Les femmes, députées, ministres, ont été les plus nombreuses à soutenir l’initiative des 40 journalistes signataires.




Les hommes ont eux aussi pris part au débat. Parmi eux, on compte le président PS de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, le député du Nord Bernard Roman, le député européen écologiste Pascal Durand, le maire du IVe arrondissement de Paris, Christophe Girard, ainsi que Thierry Mandon, secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat, Daniel Goldberg, député de Seine-Saint-Denis, ou encore Bruno Le Roux, chef de fil des députés socialistes à l’Assemblée nationale (à voir à partir de 1’54).


Ce dernier est le seul à avoir explicitement appelé les journalistes à publier les noms des hommes politiques cités dans la tribune, se justifiant ainsi : «Il y a des choses inadmissibles, il est bon de les dire, et il est bon aussi de dire de qui ça vient.»








UNE DROITE PLUS TIMIDE
Au sein de l’opposition, les réactions se sont révélées plus discrètes. Invité ce mardi matin de Bruce Toussaint sur i-Télé, l’ex-ministre de l’Education nationale Luc Chatel a déclaré : «Je ne plaide pas coupable, je n’en ai pas eu connaissance, sincèrement. […] Je ne cherche pas d’excuse, si ça existe, c’est dévastateur au XXIe siècle de voir ça» (à voir à partir de 13’05). A l’UMP, Aurore Bergé a été la seule femme à saluer l’initiative, tôt dans la matinée avant d'être rejointe par Valérie Debord, en charge de la famille pour le parti.










Hélène SERGENT
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"Bas les pattes !" : des femmes journalistes dénoncent le comportement sexiste des politiques,femmes,sexisme,,

6 Mai 2015, 01:22am

Publié par hugo

"Bas les pattes !" : des femmes journalistes dénoncent le comportement sexiste des politiques



Mardi 5 mai, Libération publie une tribune écrite par 40 femmes journalistes politiques qui dénoncent le comportement machiste et sexiste de certains hommes politiques.




"Bas les pattes !" : des femmes journalistes politiques dénoncent le comportement sexiste des politiques (FRANCE 3)
Francetv info
Mis à jour le 06/05/2015 | 01:00 , publié le 06/05/2015 | 01:00
40 femmes journalistes politiques, issues de près de 30 médias, ont signé une pétition pour dire non aux gestes déplacés et aux phrases insidieuses. Un comportement visiblement répandu. "Bas les pattes !", tel est le titre de la tribune publiée mardi 5 mai dans Libération. Dans ce texte manifeste, elles dénoncent le comportement sexiste et machiste des hommes politiques. Parmi les exemples : "Ça c'est bien une question de filles". Mais aussi du chantage : "Une info, un apéro".


"C'est parti d'un geste déplacé"
Anne Bourse, journaliste politique de la rédaction de France 3, raconte la genèse de ce texte. "C'est parti d'un geste déplacé d'un ministre important du gouvernement lors d'un sommet international envers une consœur. À ce moment-là, on en a parlé entre nous et on s'est aperçu qu'on avait toutes des anecdotes notamment sur des propos sexistes déplacés".

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On nous prend pour des quiches,femmes,féminisme,sexisme,

2 Mai 2015, 02:15am

Publié par hugo

On nous prend pour des quichesPublié le 29 Avril 2015 par Anna Cuxac, Lorraine de Foucher, Clarence Edgard-Rosa


blog post image


Les sages-femmes des Bouches-du-Rhône en ont avalé leur stéthoscope. Alors que les députés viennent de voter la création d’un délit d’apologie de l’anorexie, les maternités du département ont reçu un nouveau carnet de santé avec une couverture où perce aisément un message peu subliminal : sur le photomontage, une petite fille se ceint la taille avec un mètre de couture, semblant mesurer son tour de hanches d’un air perplexe. Le garçon, au premier plan, affiche un large sourire en montrant, avec la main audessus de la tête, les centimètres qu’il s’apprête à gagner.


... La suite dans Causette #56.





Quand on se connecte à un site qui s’appelle Femmedinfluence.fr, forcément, on pense tomber sur des pages avec des interviews de Christine Lagarde, d’Angela Merkel ou de Janet Yellen *, ainsi que des articles qui encouragent les femmes à faire fi des clichés sexistes habituels. Sauf que le super pouvoir d’« influence » que le site propose est « différent, féminin, empreint de rouge à lèvres et de talons aiguilles »


... La suite dans Causette #56.





«Trois choses qui peuvent tuer votre couple après les fêtes ? » questionne sur Facebook le site Auféminin.com. Charlotte de Bruges y répond : « Un accident de la route, un cambriolage qui tourne mal, Ebola. » « Quelle est votre arme secrète pour faire fondre celui qui vous plaît ? » interroge Be sur sa page. « Le chalumeau, l’acide, ça marche bien aussi », commente-t‑elle encore.


... La suite dans Causette #56.





Si vous postez une photo de fesses sur les réseaux sociaux, préparez-vous à la censure. Mais pas pour les raisons que vous croyez. Si ce postérieur est lisse, joliment photoshoppé ou (encore mieux !) s’il est dévêtu dans un but commercial, pas de problème. La preuve ? La chair fraîche publicitaire pullule sur Facebook. Si ce derrière est sexualisé, pas de problème non plus. Preuves en sont les milliers de photos X et de comptes d’escort-girls dont Instagram est le vivier. Mais les deux réseaux ont une éthique, attention. Voyez leurs conditions d’utilisations à rallonge.


... La suite dans Causette #56.





À force de copier-coller sans citer ses sources pour remplir ses chroniques de l’émission Soft Power sur France Culture, la journaliste Agnès Chauveau avait été épinglée en novembre dernier par – l’excellent – site d’information Arrêt sur images (@SI), qui s’était fait lui-même spolier des lignes.


... La suite dans Causette #56.


Publié le 29 Avril 2015
Auteur : Anna Cuxac, Lorraine de Foucher, Clarence Edgard-Rosa
85 vues | 0 commentaire

https://www.causette.fr/le-mag/lire-article/article-1180/la-taille-du-probla-me.html

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L'école de cette fillette de 5 ans juge sa robe "inappropriée", son père réagit,discrimination,

30 Avril 2015, 04:12am

Publié par hugo

L'école de cette fillette de 5 ans juge sa robe "inappropriée", son père réagit
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l'objet du scandale : la robe arc-en-ciel de cette jeune fille
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l'objet du scandale : la robe arc-en-ciel de cette jeune fille
l'objet du scandale : la robe arc-en-ciel de cette jeune fillel'objet du scandale : la robe arc-en-ciel de cette jeune filleJeff Rouner dénonce le deux poids deux mesures des codes vestimentaires qui stigmatisent systématiquement les filles.Jeff Rouner dénonce le deux poids deux mesures des codes vestimentaires qui stigmatisent systématiquement les filles.Ce papa poule est bien décidé à laisser sa fille s'habiller comme elle le souhaite.Ce papa poule est bien décidé à laisser sa fille s'habiller comme elle le souhaite. Si quelqu'un lui fait une remarque, il a dit à sa fille de demander "pourquoi" jusqu'à ce qu'elle obtienne une réponse qui lui semble convenable. Si quelqu'un lui fait une remarque, il a dit à sa fille de demander "pourquoi" jusqu'à ce qu'elle obtienne une réponse qui lui semble convenable. Jeff Rouner et sa fille.Jeff Rouner et sa fille.
Une robe arc-en-ciel ? C'est visiblement insupportable pour le personnel d'une école du Texas. Une jeune fille de 5 ans s'est vue contrainte de se couvrir d'un jean et d'un T-shirt face à cette tenue jugée "inappropriée". Une situation qui a scandalisé le père de la fillette qui a décidé de réagir.
L'essentiel du jour


00h10 – Un peu, beaucoup, aveuglément : la tarte tatin de Clovis Cornillac et Mélanie Bernier
22h20 – Ces petits gestes d'amour qu'il faut chérir au quotidien
21h51 – 3 recettes minceur avec du quinoa
21h50 – "Je ne veux pas me marier" : la lettre d'une fillette indienne forcée d'épouser son instituteur
19h19 – "Les hommes saouls ne se font pas violer par les femmes" : la blague de cette maman fait le buzz
18h53 – Un sex-shop "charia compatible" bientôt ouvert à La Mecque ?
VOIR TOUTES LES NEWS
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Jef Rouner est en colère. En effet, sa fille de cinq ans a été contrainte par son école de se couvrir d'un jean et d'un T-shirt sous la robe à bretelles qu'elle portait. Le personnel enseignant a jugé que la tenue de la jeune texane était enappropriéee et contraire au règlement de l'établissement.
"Elle a eu un coup de coeur pour sa robe"
"Elle a un coup de coeur pour sa robe arc-en-ciel depuis les beaux jours", explique le père originaire de Houston. Et de s'indigner : "On vit dans un pays où quelqu'un peut encore décider que les épaules d'une simple petite fille de 5 ans sont si gênantes qu'elles doivent être décemment couvertes".
Ce papa indigné dénonce au passage le deux poids deux mesures des établissements scolaires en matière d'habillement. Ainsi, Jeff Rouner estime que seules les filles sont systématiquement ciblées par les codes vestimentaires scolaires, à la différence des petits garçons. Jeff Rouner s'étonne, en effet, que cette robe arc-en-ciel pour petite fille, pourtant vendue dans bien des supermarchés américains, puisse poser un quelconque problème, à la différence de certains vêtements pour garçon. Une discrimination "particulièrement scandaleuse, surtout à l'âge de sa fille", renchérit le Dailymail. "Coupez-lui les cheveux", dit Jeff Rouner. "Et du haut de ses cinq ans, elle ne paraîtrait pas si différente d'un petit garçon".
La croisade d'un papa en colère
En guise de protestation, Jeff Rouner a décidé de laisser sa fille porter sa robe fétiche, qu'elle avait d'ailleurs déjà porté dans une église et qui n'avait dérangé personne. Si quelqu'un lui demande une nouvelle fois de vêtements ? Et bien, ce père au grand coeur dira simplement à sa fille de demander "pourquoi" jusqu'à ce qu'elle obtienne une réponse qui lui semble convenable.
Rappelons qu'il y a quelques semaines déjà, une lycéenne texane Macy Edgerly, avait été renvoyée chez elle à cause de sa tenue jugée inappropriée. L'objet de son "délit" : elle était vêtue d'une tunique et d'un legging.
EDDY SABEBA — Publié le Mercredi 29 Avril 2015
SOCIÉTÉ KIDS & CO ENFANTS NEWS ESSENTIELLES

http://www.terrafemina.com/article/l-ecole-de-cette-fillette-juge-sa-robe-inappropriee-son-pere-reagit_a270778/1#&utm_source=ExtensionFactory.com&utm_medium=extension&utm_content=newtab&utm_campaign=extension

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"Taxe rose": certains produits pour femmes sont plus chers, Bercy lance une enquête,economie,france,sexisme,feminisme,societe,

21 Avril 2015, 13:58pm

Publié par hugo

Economie
"Taxe rose": certains produits pour femmes sont plus chers, Bercy lance une enquête
Par L'Expansion.com avec AFP, publié le 03/11/2014 à 13:35 , mis à jour à 15:22


Certains produits de consommation courante, comme les rasoirs, sont plus chers pour les femmes que pour les hommes. Le ministère de l'Economie se penche sur cette woman tax.


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Indice des prix négatif ne rime pas nécessairement avec hausse du pouvoir d'achat. La baisse des prix à la consommation sur un an reflète essentiellement la chute des prix du pétrole. Dans les supermarchés, a contrario, les prix des produits de grande consommation ont augmenté.
Selon le cabinet du ministre Emmanuel Macron, cette enquête, lancée ce lundi matin, va servir "à faire une évaluation de relevés des prix sur les catégories de prix cités par ce collectif".
Reuters / Eric Gaillard
Bercy se penche sur la woman tax. Le ministère de l'Economie a demandé un relevé de prix sur une série de produits visés par un collectif selon lequel pour un même produit ou service, les femmes payent plus cher que les hommes.


"On s'est rendu compte que sur des produits de consommation quotidienne, les femmes étaient systématiquement taxées", raconte Gaëlle Couraud, du collectif féministe Georgette Sand, confirmant une information relayée dans le Parisien lundi. Elle cite l'exemple, relevé dans un magasin, de rasoirs, que les femmes payent 0,8 centime de plus que les hommes, mais pour seulement 5 rasoirs lorsque le paquet pour hommes en contient 10.










Selon le cabinet du ministre Emmanuel Macron, cette enquête, lancée ce lundi matin, va servir "à faire une évaluation de relevés des prix sur les catégories de prix cités par ce collectif" et "à mesurer la réalité des écarts", a-t-on précisé à l'AFP. Les résultats de cette enquête pourraient être connus "dans les semaines à venir", selon le cabinet.


"Pourquoi le chemisier d'une femme coûte-t-il plus cher chez le teinturier?"
Le collectif a mené une enquête dans un magasin essentiellement, Monoprix, à laquelle une pétition, signée par près de 20 000 personnes, a été adressée, pour lui demander d'égaliser ses tarifs. L'enseigne a répondu qu'elle veillait "naturellement à n'introduire aucune discrimination dans les prix des produits proposés à ses client(e)s".


Mais les différences de prix se retrouvent aussi dans une multitude de services, comme chez le coiffeur, puisque les femmes payent davantage que les hommes, même pour une coupe courte, ou au pressing: "Pourquoi le chemisier d'une femme coûte-t-il plus cher chez le teinturier que la chemise d'un homme?", s'interroge Gaëlle Couraud.


"Nous avons voulu mettre en lumière l'existence de cette 'woman tax' ou 'taxe rose', mais nous aimerions qu'une étude plus complète soit menée sur ce sujet", poursuit-elle.




En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/taxe-rose-certains-produits-pour-femmes-sont-plus-chers-bercy-lance-une-enquete_1618112.html#UmtMAAUllZlZsWqK.99

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Journée internationale des droits des femmes: La «taxe rose», vrai scandale ou fausse alerte?,economie,femmes,

21 Avril 2015, 13:30pm

Publié par hugo

EGALITE En novembre, un collectif dévoilait que certains produits pour les femmes seraient plus chers. 20 Minutes fait le point sur cette «taxe rose» à l’occasion de la Journée des droits des femmes...


Journée internationale des droits des femmes: La «taxe rose», vrai scandale ou fausse alerte?
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Capture d'écran du tumblr du collectif Georgette Sand.
Capture d'écran du tumblr du collectif Georgette Sand. - Tumblr de Georgette Sand
*Oihana Gabriel
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Publié le 05.03.2015 à 17:09
Mis à jour le 08.03.2015 à 10:13
MOTS-CLÉS
consommation, égalité hommes-femmes, taxe
La «taxe rose», une balle à blanc? En novembre, le collectif Georgette Sand lançait l'alerte: des produits et services de même qualité affichent un prix supérieur pour les femmes. Un scandale baptisé «taxe rose» et qui semble, depuis, s’être dégonflé. En quatre mois, la pétition de Georgette Sand a recueilli plus de 46.000 signatures, une enquête a été lancée par Bercy sur change.org… sans grand résultat.
Une taxe impossible à mesurer?
Fin février, une agence de data journalisme remet en cause cette woman tax (taxe concernant uniquement les femmes) dans une enquête nuancée. Soulignant que si certains produits pour femmes sont plus onéreux «les fabricants proposent davantage de produits d'entrée de gamme pour femme que pour homme». Et de conclure: «La réalité est bien trop complexe pour pouvoir affirmer qu'une woman tax existe, moins encore la mesurer.»
Du côté du collectif féministe (et mixte!), on reconnaît que le sujet mérite des études plus poussées. «C’est très compliqué de mesurer cette «taxe rose», admet Estelle Garnier, membre de Georgette Sand. Mais on sait que le marketing genré existe et qu’il encourage les consommateurs, femmes et hommes, à acheter plus. Une différenciation encore plus criante pour les enfants: une femme utilise le rasoir pour homme mais la poupée rose de la grande sœeur ne passe pas au petit frère… On souhaite mener une enquête sérieuse et vaste pour laquelle on cherche des financements. Les femmes reçoivent la double peine: elles touchent des salaires plus faibles et leur consommation est plus taxée.»
Côté politique, pas de réponse tranchée. Bercy a confié dès novembre une enquête à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur cette «taxe rose». Si une première ébauche tend à nier son existence, Bercy poursuit son étude pour mesurer plus efficacement cette éventuelle inégalité. Au risque d’échouer: «Si cette "taxe rose" s’avère invérifiable, on espère que le politique pèsera pour que l’égalité salariale soit mieux respectée», reprend Estelle Garnier.
«Les clichés s’appliquent aux hommes aussi»
Pour certains, le buzz était tiré par les cheveux. Pour Nathalie Damery, présidente de l’Observatoire société et consommation (ObSoCo), «aujourd’hui on est dans un commerce de précision, très ciblé mais pas seulement par rapport aux genres mais selon l’âge, les préoccupations environnementales… Le consommateur est libre de choisir.»
Mais tous les produits ne seraient pas à mettre dans le même panier. «Pour certains produits comme les rasoirs, le prix moindre du produit pour hommes s’explique par la plus grande concurrence, souligne Elizabeth Tissier-Desbordes, professeur à l'ESCP de marketing. En revanche, pour les coiffeurs, on reste dans des stéréotypes des femmes plus précieuses, attentives aux soins. Des clichés qui s’appliquent aux hommes aussi: on voit maintenant des dentifrices spécial haleine pour hommes parce qu’ils fumeraient et boiraient plus. Dans le sport, on pourrait différencier les raquettes de tennis par le poids, la taille, le niveau… Le marketing fonctionne beaucoup sur les stéréotypes de genre parce qu’ils sont acceptés par les consommateurs.»
Quelle réponse des enseignes?
Des enseignes, jamais ravies d’être épinglées, ont sans doute corrigé le tir depuis. Ainsi, un chariot pour garçons affichait 6 euros de moins que le même en rose en novembre. «Dès qu’on a posté sur notre Tumblr cette photo, la marque a changé le prix… pour augmenter celui du chariot bleu!, précise Estelle Garnier. De son côté, Monoprix a réagi en expliquant que les coûts de production étaient plus importants pour les produits féminins. On a demandé des précisions et, depuis, aucune nouvelle.» Un rapide coup d’œil sur le site de Monoprix dévoile que les déodorants pour femmes vont de 1,35 à 4,83 euros, ceux pour hommes de 1,60 à 4,27. Autocorrection de la grande distribution? Difficile à dire encore une fois, surtout au vu des nombreuses photos du Tumblr du collectif, qui suggère que tout n’est pas rose côté égalité des consommateurs.
La tampontax
Cette semaine, Georgette Sand récidive. «Avoir ses règles, ce n'est pas optionnel», tance le communiqué du collectif qui demande à Michel Sapin que la TVA appliquée aux serviettes et tampons périodiques, «passe à 5,5% comme pour d'autres produits de première nécessité tels que l'eau ou les préservatifs». Mais les couches pour adultes et le lait pour enfants ne sont-ils pas également dans le lot? «Il y a beaucoup d'incohérence dans l'application de la TVA, avance Estelle Garnier. Par exemple, le soda est taxé à 5,5% et le dentifrice à 20%. Mais on sait que le problème est bien plus large.»
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http://www.20minutes.fr/societe/1555827-20150305-journee-internationale-droits-femmes-taxe-rose-vrai-scandale-fausse-alerte

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La "taxe rose" sur les femmes: vrai scandale ou simple loi du marché?,économie,féminisme,sexisme,france,

21 Avril 2015, 13:20pm

Publié par hugo

Economie
La "taxe rose" sur les femmes: vrai scandale ou simple loi du marché?
Par Benoist Fechner , publié le 03/11/2014 à 18:40 , mis à jour le 04/11/2014 à 11:14


Selon un collectif féministe, les femmes paieraient plus cher que les hommes de nombreux produits du quotidien. Le gouvernement a promis d'enquêter sur cette pratique, mais la polémique a-t-elle lieu d'être?


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Une femme faisant ses courses dans un supermarché - Photo d'illustration
Getty Images/iStockphoto
A quoi pensent les femmes, le matin, en se rasant? Elles pensent -c'est vrai au moins pour une partie d'entre elles, qu'il est grand temps de cesser de les prendre pour des pigeonnes. Et grâce au collectif féministe Georgette Sand, elles viennent de remporter une première bataille en portant sur la place publique ce qu'il est désormais convenu d'appeler "le scandale de la taxe rose".


Qu'est-ce que la taxe rose?
La taxe rose est une bizarrerie tarifaire en vertu de laquelle un article estampillé "pour femmes", comme par exemple un rasoir jetable standard, mais de couleur rose, coûte souvent plus cher que son équivalent masculin, pourtant identique en tous points, la couleur chair en moins.


Comment est née la polémique?
Voilà deux mois que Georgette Sand parcourt en dilettante les rayons de vos supermarchés, en quête d'écarts de prix en apparence abusifs. Déodorants, rasoirs, brosses à dents, gel lubrifiant, crème de jour, sac-à-dos et même laxatifs... Dans certains cas l'écart dépasse les 100%. Une pétition et quelque 20 000 signatures plus tard, la taxe rose fait ce lundi la Une du quotidien Aujourd'hui en France et la secrétaire d'Etat aux Droits des femmes Pascale Boistard a décidé d'alerter les services de Bercy sur cette question. Depuis, le cabinet d'Emmanuel Macron annonce avoir lancé une enquête pour mesurer la réalité du phénomène.




Le marketing est-il dans son rôle?
Contacté par L'Express, Pierre-Louis Desprez, expert en marketing, salue l'initiative du collectif Georgette Sand qu'il juge intéressante. "C'est typiquement le genre de pratique qui dessert le marketing et qui nuit à l'image du métier". "La segmentation des marchés est une pratique normale", estime encore le directeur associé de Kaos consulting, "mais avec cette affaire de taxe rose, mon sentiment est qu'il s'agit plutôt de mauvais marketing, voire de ghettoïsation. Il s'agit de laisser penser à un consommateur, en l'occurrence une consommatrice, qu'elle est une cliente à part, en lui vendant un produit sur mesure. Dans la plupart des cas, c'est bien ce dont il s'agit. Généralement, un rasoir féminin n'a pas le même usage et donc pas la même forme qu'un rasoir pour homme. Mais dans certains exemples cités, il semble plutôt s'agir d'une tromperie." Pierre-Louis Desprez précise que les femmes ne sont pas les seuls consommateurs touchés. "On pourrait prendre l'exemple des sportifs à qui les grandes surfaces spécialisées n'hésitent pas à vendre des produits de nutrition qui sont vendus ailleurs à des tarifs bien inférieurs. Là encore, on profite de l'effet ghetto. C'est ce que j'appelle un marketing qui se moque du monde."


Existe-t-il des précédents?
En attendant les conclusions de Bercy, dont les services ont promis de livrer un premier avis sur la réalité du phénomène "dans les semaines qui viennent", on peut déjà noter que la taxe rose n'est qu'un avatar de ce que les Américain désignent depuis le milieu des années 90 sous l'appellation "woman tax". La Californie est même le premier Etat à avoir légiféré pour interdire cette pratique. C'était en 1996. Pourtant, cette prise de conscience précoce est loin d'avoir tout réglé. En 2012, le magazine Forbes avançait, en s'appuyant sur une étude de l'Université centrale de Floride, qu'être une femme coûterait en moyenne 1400 dollars par an aux Américaines. En cause, déjà, des écarts de prix importants sur tout une série de biens de consommation courante et de services selon qu'ils étaient adressés à une femme ou à un homme. Nos confrères citaient, à titre d'exemple, des frais de pressing plus élevés pour un chemisier que pour une chemise masculine.


Pourquoi le sujet est-il plus grave qu'il n'y paraît?
Sauf à être accro au rose, rien n'empêche une femme de se raser les jambes ou les aisselles avec un rasoir masculin. On pourrait même y voir, avec un brin de provocation, une façon de lutter contre les stéréotypes en incitant les femmes à se tourner, dans certains cas, vers des produits masculins. Mais le "marketing genré" a surtout pour effet pervers de rajouter une couche d'inégalité là où les femmes s'en seraient pourtant bien passée.


Selon le secrétariat d'Etat aux Droits des femmes, en moyenne, en France, la gente féminine gagne déjà 24% de moins à travail égal dans le secteur privé que son pendant masculin. Les femmes sont également plus touchées par le travail à temps partiel et, une fois à la retraite, le montant de leur pension atteint péniblement 60% du montant moyen des pensions masculines. La taxe rose qui grèverait, à en croire Georgette Sand, le budget des Françaises de quelque 1000 euros chaque année, a finalement des allures de goutte d'eau. Mais il suffit parfois d'une goutte et, pour les associations féministes, la coupe est pleine depuis bien longtemps.


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En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/la-taxe-rose-sur-les-femmes-vrai-scandale-ou-simple-loi-du-marche_1618181.html#CyLDhzaFq98DoF3e.99

http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/la-taxe-rose-sur-les-femmes-vrai-scandale-ou-simple-loi-du-marche_1618181.html

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Quand le collectif Georgette Sand tacle la taxe rose : le communiqué de presse,sexisme,economie,femmes,articles femmes hommes,

21 Avril 2015, 13:14pm

Publié par hugo

Quand le collectif Georgette Sand tacle la taxe rose : le communiqué de presse
3 novembre 2014 by admin
ACTUALITES
Télécharger le communiqué de presse


Le 3 novembre 2014, à Paris. Le marketing genré fait payer la note aux femmes. C’est ce que le collectif Georgette Sand a mis en lumière en lançant en septembre son tumblr http://womantax.tumblr.com/.





Qu’est-ce que la woman tax ?


La Woman Tax est une différence de prix sur des produits ou des services similaires voire identiques non justifiée et rendue notamment possible par l’hyper segmentation du marché qui tend à empêcher la comparaison des prix.


En segmentant ainsi le marché entre filles et garçons, le marketing genré véhicule des stéréotypes, pousse à la surconsommation et inflige une taxation spécifique aux femmes.





La pilule est d’autant plus difficile à avaler qu’en France les femmes gagnent 27% de moins que les hommes, occupent 82% des emplois à temps partiel (50% des salarié-e-s à temps partiel touchent moins de 850€ nets par mois) ; qu’aujourd’hui encore, la retraite des femmes est inférieure de 42% à celle des hommes.





Le tumblr womantax n’a pas laissé indifférent-e : en quelques semaines c’est plus de 30 000 internautes qui ont pris connaissance du phénomène. Le collectif a été reçu par la secrétaire d’État aux droits des femmes, Pascale Boistard, et a demandé au ministère qu’une étude soit financée afin d’établir, comme cela a été fait dans d’autres pays, le montant du préjudice supporté financièrement par les femmes. Cette étude permettrait d’objectiver la situation et ainsi de mettre en place les outils législatifs nécessaires pour faire cesser ces discriminations pécuniaires supportées par la moitié de la population la moins aisée.


Pour dénoncer la woman tax toujours, et interpeller la grande distribution qui propose des rayons genrés, Georgette Sand a lancé une pétition à l’adresse de Monoprix : “stop aux produits plus chers pour les femmes” change.org/WomanTaxMonoprix. qui a rassemblé déjà plus de 19000 signatures en moins d’une semaine.





Georgette Sand appelle les internautes à lui transmettre des photos illustrant la womantax (tumblrwomantax@gmail.com), afin de maintenir la pression et faire évoluer les politiques de prix discriminantes, des prestations de service (coiffeurs, retoucheries) aux bien consommables (produits d’hygiène, sacs à dos, stylos etc…)


La Woman Tax peut trembler, les Georgettes veillent !





Contacts presse :


Gaëlle Couraud : 06 33 54 93 90 – Géraldine Franck : 06 84 17 97 73 – Amélie Cornu : 06 79 09 45 25


A propos de Georgette Sand : Le collectif Georgette Sand milite pour déconstruire les stéréotypes de genre et valoriser l’expertise féminine en rendant visible l’omniprésence masculine et en accompagnement les femmes à la prise de parole, leur éducation les rendant souvent moins enclines à accepter d’être mises en avant. Car faut-il vraiment s’appeler George pour être prise au sérieux ?


www.georgettesand.org – www.facebook.com/georgettegeorgettesand – https://twitter.com/Georgette_Sand


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Tags: marketing genré, woman tax

http://www.georgettesand.org/actualites/collectif-georgette-sand-tacle-taxe-rose-communique-presse/

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100% DES FEMMES DÉJÀ HARCELÉES DANS LES TRANSPORTS,femmes,violences,paris,france,

21 Avril 2015, 02:40am

Publié par hugo

Accueil /Société /Actu et débats /Actualités société
100% DES FEMMES DÉJÀ HARCELÉES DANS LES TRANSPORTS
DATE DE PUBLICATION : 16/04/2015 À 11:53 | COMMENTAIRE (0)
Femme seule métro
Getty

ENVOYER
Selon un rapport du Haut conseil à l'égalité hommes-femmes, 100% des femmes auraient déjà subi des sifflements, insultes voir même attouchements dans les transports en commun.
Le harcèlement de rue est devenu monnaie courante. En effet, la totalité des femmes ont déjà eu à faire face à des attitudes dégradantes de la part des hommes dans les transports. Des paroles déplacées, des "compliments" qui dégénèrent en insultes, des mains aux fesses, des frottements... sont le lot quotidien des femmes françaises, si l'on en croit le rapport du Haut conseil à l'égalité hommes-femmes remis à Pascale Boitard, secrétaire d'État chargée des Droits des femmes.

Pour lutter contre ce fléau, le gouvernement propose plusieurs mesures à mettre en œuvre dans les transports en commun.

- Des arrêts d'urgence pourraient être mis en place, à l'image du Canada. Après 20h, une femme pourra demander à un chauffeur de bus de s'arrêter entre deux arrêts pour la rapprocher de chez elle. Une manière de minimiser au maximum les trajets à pieds et ainsi éviter une éventuelle agression.

- Un SMS d'alerte est déjà activé pour les agressions dans les trains (le 3117), et devrait être élargi aux autres transports en commun. Les témoins pourront ainsi prévenir les secours en toute discrétion et plus rapidemment.

- Des bornes d'urgences sur les quais avec la mention "violences" et des formations auprès du personnel travaillant dans les transports en commun verront également le jour si ces mesures sont adoptées.

- Enfin, des affiches luttant contre le harcèlement dans les transports devraient apparaître. Hier mercredi 15 avril 2015, le collectif "Stop au harcèlement de rue" a dévoilé une affiche reprenant les codes de la campagne "Restons civils sur toute la ligne" de la RATP. On peut y lire : "Dans les bus, les rames et les wagons, les agressions sexuelles, c'est 5 ans de prison."

affiche harcelement

"Les femmes doivent pouvoir circuler et occuper l'espace public sans être mises en danger ou menacées de l'être", a déclaré Pascale Boitard.
Par Camille Moreau







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26 000 militaires américains, hommes et femmes, ont déclaré en 2012 avoir subi un « contact sexuel non sollicité » : allant de l'attouchement au viol, selon le Pentagone. Et sur les 204 700 femmes soldats que compte l’ « US Army », 30 % ont déjà été agressées sexuellement. La plupart de ces abus sexuels restent passés sous silence et peinent à être entendus.
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Stop aux violences sexistes dans les transports: un plan sur les rails,violences,femmes,violences,

17 Avril 2015, 01:07am

Publié par hugo

Stop aux violences sexistes dans les transports: un plan sur les rails
- Publié le 16/04/2015 à 08:53 - Modifié le 16/04/2015 à 16:52
Mains aux fesses, propos sexistes dégradants, regards libidineux: le harcèlement et les violences sexuelles dans les transports en commun doivent être reconnus et combattus par tous, usagers, opérateurs, collectivités, préconise le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh).


Chiffre éloquent, 100% des utilisatrices de transports en commun ont subi au moins une fois dans leur vie du harcèlement sexiste ou une agression sexuelle, souligne le HCEfh, se basant sur des "consultations citoyennes" menées en mars auprès de 600 femmes de Seine-Saint-Denis et d'Essonne.


La présidente du HCEfh, Danielle Bousquet, a remis jeudi à la secrétaire d'Etat chargée des Droits des femmes, Pascale Boistard, un rapport destiné à lutter contre ces violences sexistes.


Le harcèlement, ce n'est pas de la "drague" ou de la flatterie. Cela peut prendre des formes diverses, sifflements, commentaires sur le physique, non punis par la loi, ou des injures, punies par la loi, souvent méconnue des victimes.


"J'étais dans le bus un soir et des mecs ont commencé à me pourrir, avec des insultes et des gestes vulgaires... L'humiliation totale! Mais j'ai tenu jusqu'à mon arrêt", confie ainsi Laura, 29 ans.


Certaines, malgré la peur, réagissent: "Un type m'a collée avec insistance dans le métro, suivie quand j'ai changé de voiture, puis de ligne. J'étais terrifiée. Mais dans l'escalator, quand il m'a poursuivie, j'ai crié: +si tu continues, je te gaze !+. Il s'est barré", se souvient Marie-Charlotte, 28 ans, qui venait alors d'arriver à Paris. "Ma mère m'avait donné une bombe lacrymo...".


Saluant un rapport "de grande qualité", la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé jeudi sur iTÉLÉ que "le gouvernement" prendrait "des mesures fortes d'ici quelques semaines parce qu'il n'est pas tolérable de ne pas pouvoir prendre un transport en commun sans être importunée".


"Les femmes doivent pouvoir circuler et occuper l'espace public sans être mises en danger ou menacées de l'être. C'est une liberté fondamentale", a déclaré à l'AFP sa collègue Pascale Boistard.


Le Haut conseil propose un grand plan national d'action: "Stop au harcèlement sexiste et aux violences sexuelles sur toute la ligne". Il repose sur trois orientations et quinze recommandations en direction des pouvoirs publics, conseils généraux et communes, des opérateurs de transports, mais aussi des femmes, des témoins et... des agresseurs.


- Surtout dans les bus -


Ces agressions verbales ou physiques, que dénoncent régulièrement les associations, doivent être reconnues comme des "manifestations du sexisme qui affectent le droit à la sécurité et limitent l'occupation de l'espace public par les femmes", insiste le rapport.


Face à ce fléau, le Haut conseil recommande notamment d'adapter et de mieux faire connaître les numéros d'alerte comme celui de la SNCF (3117) ou les bornes d'urgence sur les quais.


Le "3117" pourrait être généralisé à l'ensemble des réseaux de transports, être inscrit sur les billets, avec la possibilité d'envoyer des sms ou de télécharger des applications.


Le HCEfh recommande aussi de former les professionnels concernés afin qu'ils sachent mieux réagir au harcèlement et orienter les victimes.


La formation des agents à ces questions fera partie "de la renégociation en cours des contrats d'objectifs et de moyens liant le Stif (Syndicat des transports franciliens) aux opérateurs de transports", a assuré jeudi Jean-Paul Huchon, président PS de la Région Ile-de-France et président du Stif.


Six femmes sur dix craignent une agression ou un vol dans les transports franciliens contre trois hommes sur dix.


Le Haut conseil préconise encore de mieux organiser les transports par bus (arrêts à la demande, amplitude horaire...), comme expérimenté au Canada, afin de sécuriser les personnes seules la nuit.


Deux tiers des usagers des transports publics sont des voyageuses et deux tiers des victimes d'injures et insultes sont des femmes, tout comme l'écrasante majorité des victimes de violences sexuelles.


Ces agressions sexistes et sexuelles ont lieu principalement dans les bus et les bus scolaires. Les violences contre les hommes ont plutôt lieu dans les trains.


Parallèlement à ce rapport, un groupe de travail sur les violences faites aux femmes dans les transports, en partenariat notamment avec la SNCF et la RATP, doit rendre ses conclusions en juin. La campagne recommandée par le Haut conseil pourrait débuter à la rentrée.


16/04/2015 16:51:29 - Paris (AFP) - Par Myriam CHAPLAIN RIOU - © 2015 AFP


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