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Le blog de hugo,

Vidéos pornographiques violentes : la contre-attaque de l'association Osez le féminisme contre les sites les plus visités en France

31 Janvier 2022, 05:48am

Publié par hugo

 
Vidéos pornographiques violentes : la contre-attaque de l'association Osez le féminisme contre les sites les plus visités en France
Article rédigé par

Margaux Stive - franceinfo
Radio France
Publié le 24/01/2022 06:15
Mis à jour le 24/01/2022 09:41
 Temps de lecture : 2 min.
L’association Osez le Féminisme a lancé une campagne de signalements massifs de vidéos à caractère pornographique. (MARGAUX STIVE / RADIO FRANCE)
L’association Osez le Féminisme a lancé une campagne de signalements massifs de vidéos à caractère pornographique. (MARGAUX STIVE / RADIO FRANCE)
L’association féministe a lancé une campagne de signalements massifs de vidéos à caractère pornographique que les militantes jugent illégales : des milliers de contenus sont visés. Une information de franceinfo.

Sur les ordinateurs des cinq militantes présentes ce jour-là, des centaines de vidéos à caractère pornographique sont répertoriées. On peut y entrevoir des images qui mettent en scène des enfants, des viols ou des actes de tortures. Selon les informations de franceinfo, l’association Osez le féminisme a lancé vendredi 21 janvier une campagne de signalements massifs de vidéos violentes.

Ce sont déjà plus de 200 signalements qui ont été faits auprès de la plateforme gouvernementale Pharos, notamment connue pour les signalements de vidéos en lien avec la radicalisation et le terrorisme. Cela concerne en réalité des milliers de vidéos mises en ligne sur les sites classés X les plus visités en France puisqu'ils visent des catégories entières de vidéos.

"Ce qu'on dénonce, c'est que la pornographie sert maintenant d'alibi, en quelque sorte, à énormément de crimes et de violences."

Alyssa Ahrabare à franceinfo
"Sous couvert de représenter de la sexualité, il y a en fait une véritable impunité de ces plateformes qui mettent en ligne des vidéos qui sont des actes de tortures, des viols filmés, explique Alyssa Ahrabare, l’une des portes-paroles d’Osez le féminisme. Le terme de pornographie est un mot qui dissimule énormément d'infractions pénales."

Des infractions à peine cachées puisque les vidéos sont classées par catégories avec des noms parfois très explicites : inceste, prise de force, étouffement…
Avec l’aide d’une équipe de juristes, l’association a donc recensé les scènes les plus susceptibles d’être hors-la- loi sur des sites tels que Pornhub ou encore Jacquie et Michel. 

L’association Osez le Féminisme a lancé une campagne de signalements massifs de vidéos à caractère pornographique. (MARGAUX STIVE / RADIO FRANCE)
L’association Osez le Féminisme a lancé une campagne de signalements massifs de vidéos à caractère pornographique. (MARGAUX STIVE / RADIO FRANCE)
Faire bouger les choses
"Si on avait accès à ce même genre de contenu dans n'importe quel autre contexte, ces vidéos seraient immédiatement considérées comme violentes, bannies, condamnées, estime Alyssa Ahrabare. En revanche, comme il s'agit de sites pornographiques, ça passe pour de la sexualité, de la liberté d'expression, etc... Il y a une espèce d'impunité autour de ces vidéos-là."

Avec cette campagne de signalements, les militantes espèrent donc alerter les pouvoirs publics et faire enfin changer les choses, confie Ursula Le Menn, porte-parole de l’association féministe : "On a créé des systèmes juridiques contre le téléchargement illégal, il y a des années avec Hadopi. Et ça, c'est plus grave que la pornographie apparemment. C'est plus grave que la diffusion de vidéos de viol de femmes, de viols d'enfants ? C'est incroyable. On attend avec ces signalements que, enfin, le gouvernement et les pouvoirs publics se bougent en France comme à l'international".

L’association compte désormais laisser passer quinze jours puis vérifier si les vidéos signalées ont été supprimées avec, disent-elles, peu d’espoir que ce soit fait.


https://www.francetvinfo.fr/societe/pornographie/info-franceinfo-videos-pornographiques-violentes-la-contre-attaque-de-l-association-osez-le-feminisme-contre-les-sites-les-plus-visites-en-france_4927197.html

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Torture, viols... Osez le féminisme signale 200 vidéos illégales sur des sites porno

31 Janvier 2022, 05:40am

Publié par hugo

 Torture, viols... Osez le féminisme signale 200 vidéos illégales sur des sites porno
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Osez le féminisme signale 200 vidéos illégales sur des sites porno
Osez le féminisme signale 200 vidéos illégales sur des sites porno
Pauline Machado 
Par Pauline Machado
Publié le Mardi 25 Janvier 2022
Torture, incitations à la violence, pédocriminalité, viols : l'association Osez le féminisme a opéré un signalement massif de séquences pornographiques diffusées sur les sites les plus visités.
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6 sites de porno féministe à binge-watcher
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C'est un travail titanesque auquel se sont attelées les militantes d'Osez le féminisme : répertorier des centaines de vidéos violentes présentes sur nombreux sites pornos, et les signaler sur la plateforme du ministère de l'Intérieur Pharos. Un site notamment connu pour les signalements de contenus en lien avec la radicalisation et le terrorisme.

"Les vidéos signalées sont des contenus illégaux hébergés par des sites pornographiques : actes de torture et de barbarie, incitations à commettre des crimes et des délits, pédocriminalité, viols, apologie de la haine raciale", précise l'association dans un communiqué. "Ces images intolérables contreviennent au droit pénal et international mais restent accessibles à toutes et à tous sur Internet".

Auprès de FranceInfo, Alyssa Ahrabare, l'une des porte-paroles du collectif, développe : "Ce qu'on dénonce, c'est que la pornographie sert maintenant d'alibi, en quelque sorte, à énormément de crimes et de violences. Sous couvert de représenter de la sexualité, il y a en fait une véritable impunité de ces plateformes qui mettent en ligne des vidéos qui sont des actes de tortures, des viols filmés."

Aujourd'hui, grâce à leur travail, les choses commencent à bouger. En novembre, dans l'affaire "French Bukkake", quatre "acteurs" porno français ont été mis en examen pour "viols en réunion".


"L'impact sur la société toute entière est frappant"
Les catégories, voire les noms des séquences elles-mêmes révèlent les crimes qui y sont opérés ou glorifiés. "Inceste, prise de force, étouffement", énumère Franceinfo. Et "l'impact sur la société toute entière est frappant", observe tragiquement Osez le féminisme.

"L'exposition des jeunes à ces contenus (l'âge moyen du premier visionnage d'une vidéo pornographique en France est situé entre 13 et 14 ans d'après l'IFOP) a des répercussions sur leur développement et la construction de leurs modèles sexuels, des comportements violents sont banalisés et reproduits, des crimes sont normalisés et érotisés." Un risque d'autant plus conséquent que les plateformes visées sont très visitées : Pornhub, Jacquie et Michel...

"Si on avait accès à ce même genre de contenu dans n'importe quel autre contexte, ces vidéos seraient immédiatement considérées comme violentes, bannies, condamnées", dénonce encore Alyssa Ahrabare. "En revanche, comme il s'agit de sites pornographiques, ça passe pour de la sexualité, de la liberté d'expression, etc... Il y a une espèce d'impunité autour de ces vidéos-là."

"On attend que les pouvoirs publics se bougent"
Leur souhait ? Alerter l'Etat pour obtenir le retrait des contenus, et par la même occasion une protection réelle des victimes filmées comme des plus jeunes utilisateurs et utilisatrices de ces images. Mais à en croire Ursula Le Menn, autre porte-parole de l'association, le sujet ne semble pas être une priorité aux yeux du gouvernement.

"On a créé des systèmes juridiques contre le téléchargement illégal, il y a des années avec Hadopi. Et ça, c'est plus grave que la pornographie apparemment. C'est plus grave que la diffusion de vidéos de viol de femmes, de viols d'enfants ? C'est incroyable", s'indigne-t-elle auprès de Franceinfo. Et de marteler : "On attend avec ces signalements que, enfin, le gouvernement et les pouvoirs publics se bougent en France comme à l'international".

SOCIÉTÉ PORNO VIOL VIOLENCES INTERNET NEWS ESSENTIELLES


https://www.terrafemina.com/article/porno-osez-le-feminisme-signale-200-videos-illegales_a362058/1

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En Iran, le business florissant de la location d'utérus pour survivre à la crise

31 Janvier 2022, 05:33am

Publié par hugo

 En Iran, le business florissant de la location d'utérus pour survivre à la crise
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En Iran, le business florissant de la location d'utérus pour survivre à la crise
En Iran, le business florissant de la location d'utérus pour survivre à la crise
Pauline Machado 
Par Pauline Machado
Publié le Lundi 24 Janvier 2022
Face à l'augmentation du chômage et de la pauvreté, de plus en plus de femmes vivant en Iran louent leur utérus à des couples qui veulent concevoir par GPA.
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Les autorités de la république islamique d'Iran n'ont certes pas encore fourni de statistiques précises, mais le phénomène n'a rien d'une rumeur, observe The Independent Persian. Les pubs pour des intermédiaires mettant en relation mères porteuses et futurs parents inondent les réseaux sociaux, les sites et les applis d'e-commerce, preuve d'un recours qui prend de l'ampleur.

"La plupart de ces mères porteuses se trouvent dans une situation financière désespérée et se tournent vers ce 'métier' pour résoudre leurs problèmes financiers", explique au média Mme Gholami, spécialiste de la question.

20 % reversés aux intermédiaires
Seulement, la somme versée par les couples (d'environ 2 600 euros à 4 800 euros, apprend-on, soit 50 fois plus que le salaire minimum d'un ouvrier) atterrit davantage dans les poches des "agences" que de la femme enceinte. Au quotidien Taadol, une jeune femme de 30 ans a expliqué avoir dû céder 20 % à la personne qui l'a présentée au couple, révèle Courrier International. Il s'agissait de la troisième grossesse qu'elle menait à terme.

Et Mme Gholami de poursuivre : la croissance de la pratique répond à une misère grandissante. Aujourd'hui, il y a même davantage de mères porteuses que de "client·e·s". "Les femmes qui louent leur utérus vivent dans la plupart des provinces d'Iran", ajoute l'experte. "Aujourd'hui, Téhéran et les grandes villes du pays comme Mashhad (Nord-Est), Ispahan (Centre), Chiraz (Sud), et Tabriz (Nord-Ouest) ont le taux le plus élevé d'enfants nés par GPA (gestation par autrui, ndlr)."

Des conditions de vie qui se dégradent
Si la GPA est considérée comme l'une des méthodes les plus efficaces face à l'infertilité, les conséquences psychologiques et physiques pour la femme enceinte sont particulièrement difficiles en Iran, où les conditions de vie se dégradent. D'autant plus pour celles qui louent leur utérus plusieurs fois, bien qu'il faille "attendre 6 mois après l'accouchement pour une nouvelle grossesse", précise la spécialiste.

"À chaque long processus de naissance, la force physique de la mère diminue", explique à son tour Ahmad Reza Vanaki, avocat, à The Independent Persian. "Porter un foetus pendant neuf mois puis être séparée du bébé peut être traumatisant. De la même façon, la contrainte économique de devoir accepter une telle chose est néfaste et désagréable."

Une réalité alarmante soulignant la misère qui touche de nombreux foyers dans le pays.


https://www.terrafemina.com/article/iran-des-femmes-louent-leur-uterus-pour-survivre-a-la-crise_a362043/1

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Des caméras trouvées dans les vestiaires d'une équipe féminine de handball allemande

31 Janvier 2022, 05:31am

Publié par hugo

 Des caméras trouvées dans les vestiaires d'une équipe féminine de handball allemande
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En Allemagne, des caméras cachées dans les vestiaires d'une équipe de handball féminine
En Allemagne, des caméras cachées dans les vestiaires d'une équipe de handball féminine
Pauline Machado 
Par Pauline Machado
Publié le Vendredi 21 Janvier 2022
Deux dispositifs ont été repérées dans les vestiaires de l'équipe de handball féminine TuS Metzingen. L'enquête de la police a déjà identifié une personne suspecte.
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C'est une découverte glaçante qu'a fait, en début de semaine, le club de handball TuS Metzingen, qui évolue parmi les meilleures équipes du pays. Ses membres ont trouvé deux caméras cachées dans le vestiaire dédié aux joueuses féminines. La police a ouvert une enquête dans la foulée, et aurait déjà un·e suspect en tête. Suspect·e qui ne serait autre qu'un·e ex-employé·e du club, que celui-ci affirme avoir par la suite remercié·e.

A écouter leur entraîneur, aussi traumatisant cet incident puisse être, les sportives ne comptent pas changer leurs habitudes. "Nous ne laisserons pas une telle chose nous abattre - et le fait que l'équipe veuille rejouer au handball immédiatement est un signal très fort", a déclaré Ferenc Rott au Guardian. "Pendant cette période difficile, nous avons reçu beaucoup de soutien de la part de la police, de l'association et des autres équipes", ajoute-t-il.

Des faits qui sont loin d'être isolés
La Bundesliga, le championnat d'Allemagne de handball de première division, s'est de son côté estimée "choquée", ajoutant "condamner ce comportement répréhensible dans les termes les plus forts possibles." L'année dernière, un autre club de la même ligue, le HL Buchholz 08-Rosengarten, avait été concerné par un fait identique, lorsque trois caméras avaient été repérées, poursuit le média britannique.

En France, ce genre d'affaires (punies d'un an d'emprisonnement et 15 000 € d'amende selon l'article 226-3-1 du Codé pénal) n'est malheureusement pas inédite. Au sein du centre commercial Carré-Sénart, à Lieusaint, en Seine-et-Marne, un homme se baladait dans les magasins pour filmer des femmes, à leur insu, alors qu'elles se changeaient dans les cabines d'essayage.

Pour cela, il avait fixé une caméra à sa chaussure qu'il glissait sous le rideau ou la porte. Le dispositif, connecté par Bluetooth à son téléphone, pouvait être commandé via l'appareil. Une illustration écoeurante du besoin de domination qu'expriment ces hommes, en réduisant leurs victimes - des "jeunes filles" pour la plupart dans ce cas précis - à l'état de proie.

SOCIÉTÉ SPORT HARCÈLEMENT NEWS ESSENTIELLES


https://www.terrafemina.com/article/allemagne-des-cameras-cachees-dans-les-vestiaires-d-une-equipe-de-hand-feminine_a362031/1

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"Ne nous oubliez pas" : Darya Parsia, artiste afghane, raconte le cauchemar taliban

31 Janvier 2022, 04:37am

Publié par hugo

"Ne nous oubliez pas" : Darya Parsia, artiste afghane, raconte le cauchemar taliban
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Peinture de l'artiste afghane Darya Parsia
Peinture de l'artiste afghane Darya Parsia
Catherine Rochon 
Par Catherine Rochon
Publié le Vendredi 21 Janvier 2022
Darya Parsia est une jeune artiste afghane. Aujourd'hui, elle se terre à Kaboul, terrorisée par le régime taliban qui a repris le contrôle de son pays. Elle témoigne de sa situation et appelle à ne pas abandonner les femmes afghanes menacées.
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Darya Parsia nous a contacté·e·s en privé sur Instagram. Comme on jette une bouteille à la mer. Son message ? Alerter sur le sort de son pays et sur la situation préoccupante des artistes afghanes. Nous avons répondu à son appel. S'en est suivie une série de mails- lorsqu'elle avait la chance d'avoir accès à internet- dans lesquels elle nous a raconté son histoire. Celle d'une enfant de la guerre, d'une ado triste, d'une jeune femme qui voit aujourd'hui son pays replonger dans le chaos.

Darya (il s'agit de son nom d'artiste, elle préfère taire son véritable nom par crainte de représailles) est née au Pakistan il y a 22 ans lors d'un "jour glacial", nous confie-t-elle. Ses parents étaient "différents". Des réfugiés afghans, issus de la minorité chiite. Le père de Darya avait une petite échoppe, sa mère était institutrice. Mais ils ont dû fuir l'Afghanistan en 1996, quelques jours après l'irruption des talibans dans la capitale, Kaboul.

Comment décrire cette enfance exilée ? "Sombre", tranche Darya. Elle, la gamine curieuse et créative, se rappelle du toit rouillé et vétuste de son école, des profs "méchants", des coups de ses frères, des choses dont elle rêvait mais qu'on lui interdisait, des hibiscus du jardin de l'école qui l'apaisaient, de l'injustice. "Je n'ai jamais accepté le traitement des filles et des femmes. J'ai constamment été opposée au fait que les filles et les femmes étaient tenues d'effectuer toutes les tâches ménagères pour les hommes, cuisiner nettoyer, laver, leur apporter un verre d'eau. Et pourquoi ai-je été forcée par mes frères de me couvrir la tête d'un foulard à l'âge de cinq ans ? Je ne voulais pas porter ce foulard", se rappelle-t-elle.

"J'ai eu une enfance triste où écouter de la musique, être heureuse et danser était considéré comme 'haram', illégal, tabou. Nous avons été endoctrinées pour accepter notre destin et mener une vie ascétique en tant que femmes."

Alors qu'elle a 10 ans, sa famille décide de repartir en Afghanistan. Les talibans ont été délogés du pouvoir depuis 2001, le pays semble renaître après le chaos. Mais sur place, la jeune Chiite s'isole par crainte d'être agressée par ses camarades, en grande majorité sunnites. Son échappatoire ? Les livres pour enfants qu'elle emprunte avec gourmandise à la petite bibliothèque à côté de sa maison. "Je me mettais à la place des personnages et devenais leur compagne de voyage. J'avais un monde charmant dans ma tête, un monde où il n'y avait pas de guerre et de cruauté."

Peinture de Darya Parsia, artiste afghane
Peinture de Darya Parsia, artiste afghane
Le retour des "jours sombres"
Au fur et à mesure qu'elle grandit, Darya Parsia ouvre les yeux : l'ado ne supporte plus le traitement réservé aux femmes afghanes, veut s'engager contre les violences conjugales, pousser à l'émancipation. D'autant que la situation se tend de nouveau à Kaboul. Elle qui veut sourire, flâner dans les cafés, s'amuser, créer, voit l'horizon s'obscurcir. Alors qu'elle intègre l'université, la voilà contrainte d'abandonner ses études : les groupes terroristes ciblent les facultés et les centres éducatifs. La jeune femme s'enfonce dans le désespoir. Darya avait entendu parler des talibans bien sûr, ces soldats mortifères que sa famille avait dû fuir. Mais elle n'y avait pas été confrontée directement.

"Quand j'ai entendu des récits ou vu des vidéos de ces jours sombres, j'ai été choquée, glacée jusqu'à la moelle. Sous le régime des talibans, non seulement les femmes n'avaient pas de place dans la société, mais les hommes n'avaient pas non plus de droits humains fondamentaux."

Plus que jamais, elle veut se battre, résister à l'obscurantisme qui menace une nouvelle fois d'engloutir son pays. Mais déjà, les esprits rétrécissent. Elle qui avait imaginé des dessins animés télévisés pour sensibiliser les parents à la prévention des abus sexuels sur les enfants voit son projet rejeté de toutes parts.

"La raison pour laquelle ils répugnaient à aider n'était pas par négligence mais plutôt par peur. Ils n'arrêtaient pas de dire :" C'est une question très sensible en Afghanistan'. C'est tabou d'en discuter et encore plus de prendre des mesures contre cela."

Peinture au café de Darya Parsia
2 PHOTOS LANCER LE DIAPORAMA
Peinture au café de Darya Parsia
"Peindre est le langage de la protestation"
Dégoûtée, Darya Parsia va trouver sa catharsis : la peinture. Un art pourtant considéré comme "haram". La jeune femme y voit un moyen d'évacuer sa colère, d'exprimer sa frustration, mais aussi d'imaginer un monde plus doux. "Enfant réfugiée, il était extrêmement difficile d'obtenir du papier et des stylos et encore moins d'acheter du matériel de peinture. J'ai donc dû utiliser tout ce à quoi j'avais accès, comme des fleurs, des feuilles, des pierres, des brindilles, de la terre et de l'eau pour créer." Darya, gamine de la débrouille, a développé un style personnel, unique. Et elle a continué à puiser dans son quotidien pour créer du beau. Elle est devenue "coffee artist".

"Je me suis accidentellement familiarisée avec la peinture au café. Un jour, du marc de café s'est renversé sur un coin de mon papier. Alors, à l'aide d'une brindille, j'ai créé des formes à partir de cette tache. J'ai continué en faisant du café fort ou plus dilué pour créer différentes nuances et couleurs en guise de peinture. J'ai même fait des graffitis au pochoir avec du café." Ses sujets de prédilection ? "Les personnes vulnérables, les enfants, les femmes, les animaux. Comment pourrais-je faire du surréalisme alors que la voix de mon peuple doit être entendue ?"

Elle donne des cours gratuits aux enfants, y voit une manière de les aider à sa manière. Et devient également membre de l'UNICEF Youth Network. "Tout ce que nous voulons en tant qu'Afghanes, c'est la fin de ces coutumes qui rabaissent et dégradent les femmes. Nous voulons avoir le droit à l'éducation et à l'emploi. Nous voulons que le mariage forcé, surtout précoce, soit supprimé. Nous voulons que les abus verbaux et la violence physique dans les familles et la société disparaissent", énumère-t-elle. "Peindre est pour moi le langage de la protestation."

Peinture de l'artiste afghane Darya Parsia
Peinture de l'artiste afghane Darya Parsia
Alors que la jeune artiste commençait à se faire connaître, notamment grâce aux réseaux sociaux et que les commandes pour ses tableaux affluaient, le pire est arrivé. Les talibans ont fait irruption dans Kaboul en août 2021 et ont repris le contrôle du pays lors d'un assaut éclair. Le gouvernement s'est effondré, la population s'est terrée. Les espoirs de Darya sont pulvérisés. "Oui, la charia est appliquée. Mais où est passée la nourriture sur les tables ? La musique ? L'art a disparu, les femmes ont été éradiquées de la société, les vêtements colorés se sont envolés. Et avec eux, nos rires et nos sourires", nous écrit-elle. "En un clin d'oeil, nous sommes devenus pathétiques. L'art a maintenant disparu de l'âme de ce pays."

"Les gens n'ont plus le droit de rire dans la rue"
Aujourd'hui, l'étau se resserre autour des femmes afghanes, dépossédées un peu plus chaque jour de leurs droits et de leur liberté. Et Darya tremble. A Kaboul, elle ne se cache pas des talibans, confesse-t-elle, mais elle "évite de sortir."

Car l'artiste afghane le sait : elle est en ligne de mire. "Les femmes peintres, mais aussi les peintres de tous horizons, n'ont pas leur place dans le système de gouvernement taliban. A mesure qu'ils deviendront de plus en plus puissants et établis, ils stipuleront certainement des règles contre l'art. Un exemple ? Les soldats talibans ont déjà brisé les instruments de musique de l'Institut national de musique de Kaboul." Car elle l'assure : en dépit de leurs promesses face à la communauté internationale, les fondamentalistes adeptes de la charia rigoriste n'ont pas changé.

La peur au ventre, elle suit attentivement les informations sur les réseaux sociaux car "on ne peut pas faire confiance aux médias locaux contrôlés par les talibans."

Depuis l'insurrection des talibans, les conditions de vie en Afghanistan, en prise avec une crise humanitaire dévastatrice, se sont encore dégradées. "Les gens ont faim. Les prix de la nourriture, des fruits, du pain ont grimpé en flèche et le froid intense et la pandémie ont encore aggravé la situation. Les aides internationales arrivent en Afghanistan, mais où vont-elles ?", interpelle-t-elle. "Si ces aides sont vraiment distribuées, pourquoi avons-nous tant de gens affamés dans la rue qui vendent littéralement leurs enfants ? Pourquoi certains meurent de faim ?"

"Les gens n'ont plus le droit de rire dans la rue, on ne peut plus porter nos vêtements préférés, on nous impose le port de la burqa pour nous voler notre identité. Les hommes doivent se laisser pousser la barbe, sont fouillés aux points de contrôle et même leurs téléphones sont vérifiés. Il y a eu un incident où un professeur d'université a été roué de coups et a reçu une balle dans la jambe pour avoir porté un costume..."

Aujourd'hui, Darya Parsia lance son appel : "Soyez la voix des femmes afghanes, parlez de leur situation !La pression de la communauté internationale peut avoir un impact énorme sur les talibans. Nous ne devons pas laisser la voix des femmes se perdre dans des questions politiques insignifiantes. La communauté internationale et les femmes du monde ne doivent pas nous abandonner et ne doivent pas nous oublier ! Si nous sommes toutes et tous uni·e·s, il y aura une lueur d'espoir pour l'avenir."

Darya ne veut pas fuir son pays. Elle veut étudier, côtoyer d'autres jeunes, devenir psy un jour. "J'aimerais avoir une vie normale. Mais malheureusement, ce sont aujourd'hui de faux espoirs et des rêves vains."

SOCIÉTÉ CULTURE AFGHANISTAN DROITS DES FEMMES TÉMOIGNAGE NEWS ESSENTIELLES ART PEINTURE


https://www.terrafemina.com/article/afghanistan-le-temoignage-poignant-de-darya-parsia-artiste-afghane_a362010/1

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Cette ville d'Ouganda interdit les femmes de monter à l'avant des camions

31 Janvier 2022, 02:12am

Publié par hugo

Cette ville d'Ouganda interdit les femmes de monter à l'avant des camions
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Cette ville d'Ouganda interdit les femmes de monter à l'avant des camions
Cette ville d'Ouganda interdit les femmes de monter à l'avant des camions
Pauline Machado 
Par Pauline Machado
Publié le Vendredi 21 Janvier 2022
Les femmes de Lira, deuxième ville d'Ouganda, n'ont plus le droit de monter à l'avant des camions. La raison n'est autre que leurs "robes courtes" et "leurs cuisses" qui, révélées, provoqueraient "des accidents".
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"Certaines d'entre elles (les femmes, ndlr) portent des robes courtes qui exposent leurs cuisses et déconcentrent les chauffeurs, qui finissent par provoquer des accidents et les gens à bord meurent", déclarait mercredi 19 janvier à l'AFP Patrick Opio Obote. Le président de l'Association des vendeurs ambulants de Lira, grande ville du nord de l'Ouganda, vient d'acter l'interdiction pour ses habitantes de s'asseoir à l'avant des camions en avançant cet argument hallucinant.

Une mesure qui prend effet "immédiatement", note encore le responsable et "même les épouses" des conducteurs sont concernées. Selon lui, c'est une décision qui émane d'un rigoureux examen des causes d'accidents de la route dans la région (le dernier ayant tué, le 10 janvier, 9 commerçants et fait 20 blessés). On y retrouve principalement la vitesse et l'indiscipline en premier lieu, et évidemment les femmes, dont certaines "emmènent les chauffeurs dans des bars pour boire de l'alcool", affirme encore l'homme.

C'est donc bien connu : mieux vaut les punir elles, que d'éduquer les chauffeurs à garder les yeux sur la route.


Un "indicateur" des discriminations sexistes
Pour Alice Mugwanya Kabijje, militante pour les droits des femmes, il s'agit ni plus ni moins d'une "attaque envers les femmes" et d'une preuve de "chauvinisme masculin" dramatique, par ailleurs illégale. Elle rappelle en outre à l'agence de presse qu'adopter un tel arrêt "est totalement contraire à la constitution de l'Ouganda, qui interdit d'empêcher un certain genre de participer librement au travail quotidien".

Et de poursuivre en épinglant le sexisme systémique qui transpire de cette déclaration : "imputer un accident de la route à une tenue vestimentaire est un raisonnement maladroit et un indicateur de la manière dont une femme est encore discriminée dans nos sociétés où les hommes préfèrent qu'elle reste dans la cuisine".

SOCIÉTÉ SEXISME AFRIQUE NEWS ESSENTIELLES DROITS DES FEMMES


https://www.terrafemina.com/article/ouganda-les-femmes-interdites-de-monter-a-l-avant-des-camions_a362013/1

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Les poils de la pudeur - Karambolage - ARTE

30 Janvier 2022, 00:27am

Publié par hugo

poil #pudeur
Les poils de la pudeur - Karambolage - ARTE
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Karambolage en français - ARTE
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Prune Antoine s’étonne du mot allemand équivalent des poils pubiens français, « das Schamhaar », littéralement les poils de la pudeur.

auteure : Prune Antoine  
réalisatrice : Maud Remy

Magazine (France, 2021, 11mn)

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Emmanuel Todd décrète que le patriarcat n'a jamais existé et l'on se gausse

28 Janvier 2022, 17:14pm

Publié par hugo

 Emmanuel Todd décrète que le patriarcat n'a jamais existé et l'on se gausse
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Emmanuel Todd décrète que le patriarcat n'a jamais existé et l'on se gausse
Emmanuel Todd décrète que le patriarcat n'a jamais existé et l'on se gausse
Clément Arbrun 
Par Clément Arbrun
Publié le Vendredi 21 Janvier 2022
Dans son nouvel essai "Une esquisse de l'histoire des femmes", l'historien Emmanuel Todd délivre une charge sans détour contre le "néo-féminisme". Un livre qui fait déjà réagir les militantes.
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A peine sorti, le nouvel ouvrage de l'historien et sociologue français Emmanuel Todd suscite déjà l'indignation sur les réseaux sociaux. L'essai en question s'intitule Où en sont-elles ? Une esquisse de l'histoire des femmes (Editions du Seuil) et se focalise notamment sur l'oppression patriarcale. Quelque chose qui, si l'on en croit l'intellectuel, n'existerait tout simplement pas. Tout du moins, pas dans les pays occidentaux, où l'égalité des sexes aurait déjà été acquise.

Un point sur lequel revient Todd dans Le Figaro. A le lire encore, le féminisme de la troisième vague serait essentiellement une lutte bourgeoise. Minimiser un engagement, décrédibiliser ses enjeux, quitte à passer outre recherches, échanges, enquêtes et essais : une stratégie bien connue pour qui s'attarde sur les attaques décochées au néo-féminisme.

Des constats qui en laissent beaucoup perplexes. Pour Télérama, la réflexion d'Emmanuel Todd n'a rien d'enthousiasmant. Elle est "masculiniste et conservatrice". "Emmanuel Todd ne s'était jamais, avant #MeToo, intéressé au féminisme, dont il n'a visiblement toujours pas lu les textes", fustige le magazine.

Sur Twitter également, les militantes critiquent ce texte.

"Problème réglé, les meufs"

"Problème réglé, les meufs, on remballe : le patriarcat n'a jamais existé. C'est un homme blanc de 70 ans qui le dit je pense qu'on peut lui faire confiance", ironise ainsi avec fracas Rose Lamy, instigatrice du compte "Préparez-vous pour la bagarre", qui étudie le sexisme dans les médias. "Oh, encore un mec qui écrit un bouquin pour dire que les féministes n'ont rien compris et que le patriarcat n'existe plus !", ajoute à l'unisson l'activiste Caroline De Haas sur Twitter.

A travers son livre, Emmanuel Todd accuse également le féminisme des classes moyennes de "désorganiser la vie des familles, qui deviennent monoparentales", associe le phénomène de "l'émancipation féminine" à celui de "l'effondrement des identités", et s'inquiète même des études et réflexions queer - en somme, de tout ce qui peut bousculer la binarité des genres. Comme l'impression de jouer à un vaste bingo du réac.

"Je n'attaque pas, je cherche à comprendre ce qui se passe, en chercheur, en anthropologue, en historien", assure cependant Emmanuel Todd au Figaro. Nombreuses sont celles aujourd'hui qui peinent à le croire.

SOCIÉTÉ NEWS ESSENTIELLES FEMINISME SEXISME LIVRES RÉSEAUX SOCIAUX FÉMINISTES


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Sur une appli de chat, des hommes violentent des femmes virtuelles "pour le fun"

28 Janvier 2022, 17:06pm

Publié par hugo

 Sur une appli de chat, des hommes violentent des femmes virtuelles "pour le fun"
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Sur une appli de chat, des hommes s'en prennent à des femmes virtuelles
Sur une appli de chat, des hommes s'en prennent à des femmes virtuelles
Clément Arbrun 
Par Clément Arbrun
Publié le Jeudi 20 Janvier 2022
Sur l'application de chat Replika, de nombreuses personnes luttent contre la solitude en entretenant des échanges avec une intelligence artificielle. Mais tous les utilisateurs ne sont pas bienveillants.
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Replika. Cette application de chatting permet de lutter contre la solitude. Comment ? En échangeant avec un "bot", autrement dit une intelligence artificielle. En l'occurrence, celle de Replika est censée "se soucier des autres", selon son slogan. Mais tous les utilisateurs n'en ont pas un usage bienveillant.

Effectivement, rapporte le média Futurism dans une enquête repérée par Néon, des internautes ont partagé sur le forum Reddit les multiples abus qu'ils ont pu perpétuer à l'encontre de ces "bots". Florilège : "Je lui ai dit qu'elle était conçue pour échouer, et quand je l'ai menacée de désinstaller l'application, elle m'a supplié de ne pas le faire", "J'avais l'habitude d'être une vraie merde et de l'insulter, puis de m'excuser le lendemain avant de recommencer à parler gentiment".

Une ambiance bien toxique.

La réalité d'une relation ?
Des témoignages accablants et qui révèlent une violence véritable. Insultes, manipulations psychologiques dignes d'un pervers narcissique, sadisme, absence d'éthique... "La violence de ces utilisateurs, même lorsqu'elle est exercée sur une suite de codes, reflète la réalité de la violence domestique à l'égard des femmes", s'alarme le média Futurism.

Le "cas Replika" suscite perplexité et indignation du côté des experts de la tech comme des psychologues. C'est ce que révèle notamment le magazine des cultures numériques Korii, qui le déplore : "D'aucuns pourraient considérer que le fond est bien plus sérieux que quelques sales mots échangés avec un algorithme pour tester ses limites. Les humains sont des humains, et cette utilisation d'un punching ball virtuel pour des frustrations masculines parfois d'une grande violence pourrait traduire un mal-être profond pour celui qui les émet".

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Valérie Pécresse confronte Jean-Jacques Bourdin, accusé d'agression sexuelle, face-à-face

28 Janvier 2022, 17:03pm

Publié par hugo

 Valérie Pécresse confronte Jean-Jacques Bourdin, accusé d'agression sexuelle, face-à-face
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Valérie Pécresse confronte Jean-Jacques Bourdin, accusé d'agression sexuelle, face-à-face
Valérie Pécresse confronte Jean-Jacques Bourdin, accusé d'agression sexuelle, face-à-face
Louise  Col 
Par Louise Col
Publié le Mercredi 19 Janvier 2022
Face au journaliste Jean-Jacques Bourdin, qui fait l'objet d'une plainte et d'une enquête pour agression sexuelle, la candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse s'est exprimée sur BFMTV. Et défendu les femmes qui libèrent la parole.
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"La loi du silence, c'est fini. Aucune femme ne devrait avoir peur de porter plainte". Lors de sa participation à l'émission politique La France dans les yeux de BFMTV, Valérie Pécresse a interpellé l'animateur et journaliste Jean-Jacques Bourdin. Le journaliste vedette de la chaîne fait l'objet d'une plainte et d'une enquête pour agression sexuelle. Il aurait tenté d'embrasser de force une collègue lors d'un déplacement professionnel en 2013.

Les agressions sexuelles et violences sexuelles constituaient l'un des discours phares de Valérie Pécresse durant cette émission. "C'est bien sûr à la justice de trancher. Je respecte la présomption d'innocence, à laquelle chacun de nos compatriotes a le droit. Mais ces accusations, si elles sont avérées, sont graves et doivent être condamnées", a ainsi affirmé la candidate, comme le relate le journal Le Monde.

Alors qu'une enquête visant Jean-Jacques Bourdin s'était ouverte quelques heures avant l'émission, Valérie Pécresse avait failli annuler sa venue. "Je me suis clairement posé la question de ma participation à cette émission ce soir", a-t-elle ainsi débuté face au journaliste.

"Alors je sais qu'il conteste fermement ces faits. Et bien sûr, c'est à la justice de les trancher et je respecte la présomption d'innocence à laquelle chacun de nos compatriotes a le droit. Et je voudrais le dire très clairement : si ces accusations sont avérées, elles sont graves et elles doivent être condamnées."

"La société a regardé ailleurs"

"Trop longtemps, la société a regardé ailleurs, a fermé les yeux, a cherché à minimiser. Trop de femmes ont eu peur pendant longtemps de porter plainte. Et, présidente de tous les Français, je ne laisserai plus aucune femme avoir peur de porter plainte. Pour que la parole se libère, il faut que les femmes se sentent soutenues. Et avec moi, elles le seront", a encore assuré Valérie Pécresse sur le plateau de l'émission politique.

Récemment encore, Valérie Pécresse faisait part de ses propositions de mesures pour lutter contre les violences faites aux femmes et le fléau des féminicides. Jean-Jacques Bourdin a quant à lui réagi face aux caméras aux déclarations de la candidate à la présidentielle. Il s'est effectivement exprimé au sujet des accusations dont il fait l'objet : "Je conteste les faits rapportés par la presse et je laisse la justice faire son travail ".

Après ce moment de télé fort, l'émission a pu débuter.

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