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Valls étouffe la voix de la Cimade,cimade,protestant,VALLS,PS,

26 Avril 2014, 00:10am

Publié par hugo

Valls étouffe la voix de la Cimade 22 Apr 2014
Dix années durant, Sarkozy a tenté de museler la Cimade en organisant sa moindre exposition dans les centres de rétention administrative (CRA) dans lesquels, sous forme d’une convention triennale reconductible, elle était la seule association depuis 1984 à intervenir pour permettre aux migrants d’exercer les quelques droits qu’on leur octroie et témoigner publiquement des conditions qui leur sont faites… Dix années pendant lesquelles la Cimade a résisté aux pressions, parfois même aux menaces des différents ministres de l’Intérieur de l’ère Sarkozy. Dix années au cours desquelles la Cimade a effectué ce pourquoi Pierre Joxe, l’emblématique ministre de l’Intérieur de Mitterrand à l’origine de cette convention, l’avait également mandatée : « surveiller les surveillants ».


En août 2008, l’ex-président et son ministre de l’Immigration de l’époque, Brice Hortefeux, pensaient avoir trouvé le moyen de se débarrasser en partie de la Cimade. Ils éclataient la mission de la Cimade en ouvrant les vingt-deux CRA à la concurrence et publiaient un décret et un appel d’offres répartissant ceux-ci en huit lots géographiques et ouvraient le marché à tous ceux qui prétendaient s’occuper des étrangers, personnes morales et associations, et même sociétés privées et structures parapubliques. Il était évident qu’il s’agissait de briser le monopole de la Cimade et de mettre fin à cette surveillance des surveillants tout en espérant ainsi amoindrir l’aide juridique apportée aux étrangers enfermés.


Et, surtout, les deux compères précisaient, par voie de décret, les règles qui, dorénavant, devaient présider à la présence des futurs titulaires du marché : silence dans les rangs et interdiction totale de communiquer à l’extérieur sur ce qui se passait à l’intérieur ! Et l’État exigeait un droit de regard sur les informations rassemblées par les associations intervenantes et… « une stricte neutralité au regard des situations individuelles rencontrées » ! La maltraitance et l’expulsion en silence…


Le 30 octobre 2008, le tribunal administratif, saisi par dix associations (Acat-France, l’Adde, l’Anafé, le Comede, Elena-France, le Gisti, la Cimade, la LDH, le Saf et le Secours catholique, qui estimaient que le décret Hortefeux fixant les modalités d’intervention dans les CRA ne leur permettrait pas l’accompagnement juridique des étrangers qu’effectuait jusque-là la Cimade, mais d’assurer uniquement une permanence d’information), annulait l’appel d’offres. La Cimade voyait alors sa mission reconduite pendant cinq mois et proposait au ministère de l’Immigration que « plusieurs associations travaillent ensemble dans les centres de rétention » (interview à France Info de Laurent Giovannoni, alors secrétaire général de la Cimade, mai 2009). Silence absolu du ministère pour toute réponse…


Et, au grand dam des associations, convaincues à juste titre que seule « une mission organisée nationalement et prévoyant la complémentarité des acteurs est à même d’assurer la qualité de la défense des droits fondamentaux des migrants, une vision globale de la situation de la rétention et une véritable vigilance en cette matière qui touche aux libertés les plus fondamentales » (communiqué des mêmes associations du 3 mars 2009), un nouvel appel d’offres était publié le 19 décembre 2008.


En avril 2009, le tribunal administratif de Paris contraignait le ministère de l’Immigration (où sévissait Éric Besson) à différer jusqu’au 13 mai 2009 la signature de l’attribution des huit lots, le temps d’examiner la légalité de la passation du marché. Lesquels lots, par un décret du 10 avril 2009, étaient répartis entre cinq associations : la Cimade, l’Ordre de Malte, Forum Réfugiés, France terre d’asile, l’Assfam plus une sixième, le Collectif Respect, proche de l’UMP.


Celui-ci se retrouvait attributaire du marché de trois CRA d’outre-mer (Guyane, Réunion et Guadeloupe), au départ desquels au moins 12 000 personnes sont expulsées tous les ans. Son objectif affiché lors de sa création, en 2003, la « promotion du respect dû à l’autorité légitime, et en particulier aux institutions et au président de la République », sa devise, « Respect à ceux qui, par la force de l’intelligence, refusent l’esclavage de la violence », avaient tellement peu à voir avec la défense des droits des étrangers enfermés qu’elle modifiait soudainement en 2008 son enregistrement auprès de la préfecture, afin de pouvoir répondre au cahier des charges de l’appel d’offres. L’attribution du lot des trous CRA ultramarins à Collectif Respect avait suscité un véritable tollé. La justice, saisie en référé, avait d’ailleurs annulé la décision du ministère de l’Intérieur et un nouvel appel d’offres avait permis à la Cimade de récupérer les trois CRA… même si Collectif Respect a continué à sévir, cette fois en visitant les zones d’attente — ces lieux de non-droit où sont enfermés les étrangers auxquels on a refusé l’accès au territoire —, grâce à une habilitation accordée par l’Intérieur…


La Cimade était contrainte à licencier de nombreux permanents, même si plusieurs des associations attributaires, qui découvraient la difficulté de la mission à laquelle elles avaient postulé, en reprenaient certains.


Besson et Sarkozy pouvaient se frotter les mains : le contre-pouvoir de la Cimade était écrasé et sa voix semblait muselée. Pour le ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, cette division pour mieux régner devait signifier au moins la disparition du rapport annuel de la Cimade, qui rendait publics la réalité de la vie dans les CRA, les abus de droit, les situations individuelles désastreuses et autres plaisanteries du même ordre.


Mais les choses ne se sont pas passées ainsi : après quelques tâtonnements, un réel travail d’équipe entre les différentes associations, permettant ainsi d’avoir une vision d’ensemble, tant en métropole que dans les DOM-TOM, s’est peu à peu installé. Et, tous les ans, les cinq associations signent un rapport de même nature que celui précédemment publié par la Cimade.


Les enfermements et les expulsions, au fur et à mesure de lois et de circulaires de plus en plus répressives, ont continué de plus belle. Et le marché a été régulièrement renouvelé aux cinq mêmes titulaires. L’arrivée au pouvoir de François Hollande, la nomination de Manuel Valls — mauvais signal envoyé à tous les défenseurs des droits des migrants —, malgré quelques avancées, ont continué à remplir les CRA.


Un nouveau marché régissant la mission « d’information et d’assistance juridique » vient d’être renouvelé pour la période 2014-2016. Mais, souligne la Cimade, « depuis que cette mission est gérée dans le cadre d’un “marché public”, c’est une logique économique de moindre coût et de prestation de services qui s’est imposée, entraînant pour la Cimade, et au détriment des personnes enfermées, une dégradation continue des conditions d’intervention, de sa liberté d’action et d’organisation de cette mission qu’elle avait contribué à forger. Aujourd’hui, au regard des restrictions financières et réglementaires toujours plus importantes imposées par le ministère de l’Intérieur, c’est la nature même de cette mission qui est peu à peu remise en question ».


Et la Cimade a eu beau tenter d’infléchir cette logique économique du moindre coût, et arguer que dans un contexte d’enfermement toujours plus important, les budgets alloués à sa mission ne lui permettaient plus de l’assurer dans des conditions satisfaisantes à la fois pour les victimes de cet enfermement et pour les salariés de la Cimade intervenant auprès d’eux, l’État n’a rien voulu savoir.


Sarkozy et ses ministres l’avaient tellement espéré… Valls et son successeur (mais qui n’était pas nommé à l’époque où les conditions du marché 2014-2016 étaient publiées) l’ont obtenu : la Cimade a annoncé le 16 avril qu’elle se retirait des CRA du Languedoc-Roussillon (Nîmes, Perpignan et Sète) « plutôt que de rogner encore davantage les conditions d’intervention de ses salariés et de participer ainsi à l’aggravation du traitement réservé aux personnes enfermées dans ces centres ». Depuis avril, elle n’intervient plus que dans neuf centres en outre-mer (Guyane, Guadeloupe, La Réunion), en Bretagne (Rennes), dans le Sud-Ouest (Hendaye, Bordeaux, Toulouse) et en Île-de-France (Le Mesnil-Amelot). Et ce, même si elle a annoncé poursuivre son engagement auprès des enfermés et son « rôle de vigilance active ».


Après la circulaire Valls du 11 mars, les contraintes économiques qui ont conduit la Cimade à prendre une telle décision est un nouveau sale coup pour les sans-papiers !… qui procède toujours de la même logique et de la même idéologie : tenter de passer outre aux droits des migrants afin de mieux les enfermer et les expulser.


RESF


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EXCLUSIF. Les protestants français sermonnent Valls,protestants,valls,

25 Octobre 2013, 00:38am

Publié par hugo

ACTUALITÉ > POLITIQUE > EXCLUSIF. LES PROTESTANTS FRANÇAIS SERMONNENT VALLS
EXCLUSIF. Les protestants français sermonnent Valls
Publié le 29-09-2013 à 16h04Eric AeschimannPar Eric Aeschimann
Lors du méga-culte à Bercy en présence du ministre de l'Intérieur, le patron des protestants a répondu aux déclarations du ministre de l'Intérieur sur les Roms.




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Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls lors des fêtes protestantes de 2013. (PIERRE ANDRIEU / AFP)
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls lors des fêtes protestantes de 2013. (PIERRE ANDRIEU / AFP)
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Et voilà que les protestants s'y mettent ! Depuis qu'il a estimé que seule une minorité des Roms "cherche à s'intégrer", Manuel Valls est passablement chahuté à gauche. Mais il ne s'attendait probablement pas à se faire remonter les bretelles en se rendant au culte géant organisé par la Fédération protestante de France (FPF) à Bercy.


Pendant deux heures, le ministre de l'Intérieur a assisté patiemment à l'office auquel participaient 20.000 personnes et qui venait clôturer l'édition 2013 des journées "Protestants en fête". A la fin, François Clavairoly, le nouveau président de la Fédération protestante, a prononcé l'envoi, juste avant le dernier chant et la dispersion des fidèles.




C'est alors qu'il a rappelé la mission du protestant : "Il nous faut protester. Protester veut dire attester d'une espérance dans la cité", a dit Clavairoly, avant d'ajouter: "... et contester l'injustice, plaidant pour le plus vulnérable, l'exclu, autrement dit le plus petit de nos frères, que l'on voit humilié chaque jour." Il regardait alors le ministre de l'Intérieur sur les Roms qui était à quelques mètres de lui.


"Je suis certain qu'il les aura entendus"


Lors d'un point de presse tenu dans les coulisses du Palais Omnisport de Bercy après le culte, François Clavairoly a confirmé que ces propos étaient destinés au ministre de l'Intérieur et répondaient à ses déclarations sur les Roms. "Je suis certain qu'il les aura entendus", a-t-il déclaré.


Des juifs cachés au Chambon-sur-Lignon à l'aide aux personnes menacées d'expulsion, les protestants français ont une tradition de solidarité aux immigrés et aux étrangers stigmatisés.


Via la Cimade, ils se sont opposés à plusieurs reprises à la politique migratoire de Nicolas Sarkozy, préférant toutefois exprimer leurs désaccords lors d'entretiens en tête-à-tête avec les autorités.


C'est la première fois qu'un dirigeant protestant sermonne ainsi un membre du gouvernement Hollande sur le sujet. Qui plus est devant un aussi large public.

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La «vanne» de Manuel Valls qui fait grimacer les jeunes socialistes,ps,jeunes socialistes,MJS,politiques,

28 Août 2013, 04:30am

Publié par hugo



PS CONFIDENTIEL
La «vanne» de Manuel Valls qui fait grimacer les jeunes socialistes
27 AOÛT 2013 | PAR STÉPHANE ALLIÈS


« Maintenant, c'est le MJS qu'il faudrait dissoudre ». Lancée depuis sa chaise à La Rochelle, pendant le discours de Harlem Désir, la remarque du ministre de l'intérieur n'a pas fait rire les militants.


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Quand, dans son discours de clôture des universités d'été du PS à La Rochelle, Harlem Désir a rendu hommage au ministre de l'intérieur Manuel Valls, et à sa décision de dissoudre plusieurs groupuscules d'extrême droite, ce dernier n'a pu s'empêcher de lancer à la cantonnade, depuis sa chaise : « Maintenant, c'est le MJS qu'il faudrait dissoudre ». Assis derrière le ministre, plusieurs membres du Mouvement des jeunes socialistes entendent la phrase, ainsi qu'un cadre du PS, qui minimise : « Oui, il l'a dit, mais bon, c'était une vanne… Ça m'a d'ailleurs plutôt fait rire ».


Chez les militants du MJS, la « vanne » plaît moyennement, ceux-ci goûtant modérément la comparaison. « C'est un ancien rocardien, il devrait se souvenir que c'est Rocard qui a accordé l'autonomie du MJS par rapport au PS. Veut-il en finir avec cette autonomie ? », interroge un jeune adhérent. Un autre fait remarquer que « Valls a lancé une association “Génération 6-mai”, en opposition au MJS », un club de jeunes militants socialistes en effet parrainé par deux proches du « premier flic de France », les parlementaires Luc Carvounas et Carlos Da Silva.


La remarque de Manuel Valls, prononcé suffisamment fort pour qu'elle soit entendue, est aussi une réplique au discours de Thierry Marchal-Beck, le président du MJS, juste avant celui de Harlem Désir. Un discours dans lequel il a abordé plusieurs thèmes favoris du locataire de la Place-Beauvau, sans toutefois jamais le citer, comme l'immigration ou la laïcité. « En matière d’immigration, la différence entre la gauche et la droite ce n’est pas avoir d’un côté des ministres qui font de la gloriole en exhibant les chiffres de reconduite à la frontière ; et de l’autre seulement s’abstenir de le faire », s'est-il ainsi exclamé à la tribune de La Rochelle. Avant de déclarer : « Nous sommes comme vous agacés, énervés, fatigués des pseudos débats sur le halal, remplacés par celui sur le voile, puis celui sur les prières de rues avant de passer à celui sur le ramadan, sur le porc à l’école, sur les drapeaux des mariages puis rebelote on recommence. Nous n’accepterons jamais que certains posent une question musulmane comme hier d’autres posaient une question juive ».


Défenseur du récépissé de contrôle d'identité policier, il a écrit un ouvrage sur le sujet, Thierry Marchal-Beck ne souhaite pas entretenir la polémique. « J'en parlerai peut-être avec le principal intéressé », se contente-t-il de répondre.

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Un maire basque refuse d'unir un couple gay : Valls hausse le ton

9 Juin 2013, 22:20pm

Publié par hugo

Actualité > Politique
Un maire basque refuse d'unir un couple gay : Valls hausse le ton
M.-P.R. | Publié le 08.06.2013, 15h23 | Mise à jour : 16h43

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a rappelé samedi que les maires qui refuseraient de marier des couples homosexuels s'exposaient à des «sanctions importantes. | Pascal Pochard Casabianca 1/2 260 réactionsRéagir En refusant de marier des couples homosexuels dans sa commune, le maire divers droite d'Arcangues (Pyrénées-Atlantique) Jean-Michel Colo s'expose à des «sanctions importantes». C'est ce qu'a rappelé le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, ce samedi, lors d'une visite en Aquitaine, à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne).
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Pays basque : un maire et ses adjoints refusent de marier un couple gay Yvelines : un maire sur trois refuse d’unir les homosexuels Ces maires qui refusent de célébrer des mariages gay Les maires « anti » face à leurs contradictions La veille, l'édile basque avait informé sa préfecture que sa mairie ne célébrerait aucune union gay et qu'il avait déjà rejeté un premier dossier de mariage, en dépit de la loi sur le mariage pour tous promulguée le 18 mai.


«Les lois s'appliquent partout et il ne peut pas y avoir la moindre rupture d'égalité», a prévenu Manuel Valls, assurant que si un maire refusait de s'y soumettre, «le procureur serait saisi». «J'espère que la raison va l'emporter là-bas (à Arcangues, ndlr) comme ailleurs», a-t-il ajouté, s'adressant ainsi à l'ensemble des maires de France ayant exprimé leur hostilité à l'égard de la loi Taubira, tels que le maire sans étiquette de Thorigné-d'Anjou Maine-et-Loire), Michel Villedey, ou le maire UMP de Vienne (Isère) Jacques Remiller.

Cinq ans de prison, 75 000 euros d'amende, ou la révocation


Comme l'a précisé la préfecture dans un communiqué diffusé vendredi soir, le maire peut toujours déléguer la célébration d'une union gay à l'un de ses adjoints ou de ses conseillers municipaux. Mais dans le cas où l'ensemble du conseil municipal s'y refuse et où il n'y aurait «aucune possibilité de célébrer un mariage», comme à Arcangues, deux types de sanctions pèsent sur l'élu. En cas de dépôt de plainte, il peut être condamné pour discrimination, risquant jusqu'à 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende. Il peut aussi être suspendu en Conseil des ministres, voire faire l'objet d'une «révocation» et être démis de ses fonctions.


En attendant, le couple gay dont le dossier de mariage a été rejeté la semaine dernière par Jean-Michel Colo, a choisi de passer à l'offensive. Jean-Michel Martin et Guy Martineau-Espel, la cinquantaine, ont menacé de ne plus payer leurs impôts et annoncé qu'ils allaient renvoyer leurs cartes d'électeurs à la ministre de la Justice, Christiane Taubira. «Nous ne sommes pas des militants et voulons nous marier dans la plus stricte intimité» mais «nous pouvons nous aussi faire preuve de désobéissance», ont-ils déclaré dans le journal Sud-Ouest. Ils ont également rencontré les procureurs de Pau et de Bayonne pour connaître leurs droits, mais se disent peu enclin à entamer une procédure judiciaire.


Une plainte déposée contre la mairie d'Arcangues


Ils ont reçu le soutien du comité de défense des droits homosexuels, l'Idhao (International Day against Homophobia and Transphobia), dont la branche française est présidée par le Gardois Alexandre Marcel. Ce dernier a décidé de porter plainte contre l'ensemble des membres du conseil municipal d'Arcangues, rapporte le journal Midi-Libre. «Nous ne nous attendions pas à ce que les élus soient encore capables de s'opposer à la loi et à la démocratie. Cela va être notre nouvelle bataille ! Nous attaquerons chaque élu qui refusera d'appliquer la loi ! Nous invitions tous les homosexuels Français à déposer plainte dès qu'un cas similaire se présentera», a-t-il assuré.
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