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Le blog de hugo,

Santé au travail : un 3ème plan pour protéger les salariés ?,sante,emploi,

1 Février 2015, 00:22am

Publié par hugo

Santé au travail : un 3ème plan pour protéger les salariés ?


Résumé : Vers un 3ème Plan Santé au Travail 2015-2019 pour améliorer la santé au travail de 18 millions de salariés ? Pour réduire les accidents, les décès et les risques psychosociaux, le Gouvernement a défini 7 axes prioritaires.


Par Handicap.fr / E. Dal'Secco, le 01-02-2015
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697 960 accidents du travail nécessitant un arrêt en 2005. En 2010, ce nombre se réduit à 657 407. Et à 618 263 en 2013. Les chiffres montrent une diminution globale des accidents du travail de 3,5% ainsi que des maladies professionnelles de 4,7%. Une tendance dont on ne pourrait a priori que se féliciter mais l'analyse reste plus mitigée de la part de certaines associations, et notamment de la FNATH (Association des accidentés de la vie), qui y voit là des petits arrangements avec les chiffres : « La baisse du nombre de modification de maladies reconnues s'explique pour les troubles musculo-squelettiques par une modification des conditions de reconnaissance, rendues plus difficiles. Casser le thermomètre n'a jamais soigné un malade ! Et ces personnes se retrouvent, certes pas dans les statistiques des maladies professionnelles mais dans celles du chômage ou des arrêts maladie ».


« Travaux en hauteur, pas droit à l'erreur »
D'autant que le nombre de décès accidentels, lui, ne suit pas la même courbe. 476 morts par accident du travail en 2005, 569 en 2008, 535 en 2010 et 541 en 2013. Même si, dans 55% des cas, il s'agit d'accidents de trajets (en augmentation de 10%), 30 % de ces accidents mortels sont, par exemple, dus à des chutes. Un triste bilan qui a justifié la campagne nationale lancée en mai 2014 : « Travaux en hauteur, pas droit à l'erreur ». Les Plans Santé au Travail successifs ont-ils permis de donner une visibilité politique aux objectifs de développement de la santé et de la sécurité au travail et d'améliorer les conditions de travail ? Un enjeu majeur pour la politique sociale mais aussi une condition sine qua non à la compétitivité des entreprises.


Un bilan intermédiaire positif ?
Le bilan intermédiaire du plan 2010-2014 affirme que des progrès indéniables ont été réalisés au cours des dernières années. Mais il s'avère nécessaire d'aller plus loin encore… En réponse, le Gouvernement dévoile son 3ème Plan Santé au Travail (PST3) portant sur 2015-2019 (le deuxième s'est achevé en 2014). Ses grands axes, nés d'un consensus entre le patronat et les syndicats, ont été annoncés en décembre 2014 par le Comité d'orientation sur les conditions de travail (COCT), puis validés le 28 janvier 2015 François Rebsamen, ministre du Travail. Cette approche « positive du travail et la santé » comprend 7 grandes priorités.


Sept grands axes pour 2015-2019
Tout d'abord, selon l'adage « Mieux vaut prévenir que guérir », faire de la prévention des risques une priorité, et rompre avec une approche qui mise surtout sur la « réparation ». C'est ensuite développer le suivi des travailleurs et des entreprises dans la prévention de la rupture des parcours professionnels en lien avec l'état de santé et favoriser leur maintien en emploi. Cela suppose de mieux accompagner les entreprises dans leur démarche « Qualité de vie au travail. Mais rien ne peut se faire sans une simplification du droit qui permettrait de renforcer l'efficacité et l'effectivité des règles, avec pour objectif de mieux protéger les salariés, notamment dans les PME/TPE. Affaire pressante !
Afin de renouveler la prévention d'accidents et de l'usure professionnelle, certains risques doivent être identifiés et surtout priorisés. Mais cela exige certainement de rassembler et de mettre en perspective les données de santé au travail pour aboutir à un système d'informations plus lisibles, partagées entre tous les acteurs et davantage mises au service de l'action en matière de prévention. Enfin, pour que cet engagement porte ses fruits, il apparait nécessaire d'améliorer la complémentarité des acteurs de la santé au travail pour renforcer l'efficacité de l'action publique et privée dans ce domaine. Reste à savoir si les moyens humains et financiers consacrés à ce 3ème plan seront suffisants pour assurer son effectivité.


Un site dédié à la santé au travail
Les risques physiques sont concernés mais également les risques psychosociaux (stress, dépression…), dont on mesure plus que jamais l'ampleur. Pour rendre l'information plus lisible et mobiliser salariés, représentants du personnel et employeurs, le Gouvernement a mis en ligne un site dédié « Travailler mieux » (lien ci-dessous). Il passe en revue les arcanes de la réglementation sur la santé et la sécurité au travail.


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Handicap.fr vous suggère les liens suivants :
Sur Handicap.fr
Le travail, une usine à produire du handicap ?
Plein le dos de mon boulot : comment éviter un handicap ?
Sur le web
Site Travailler mieux, la santé et la sécurité au travail


"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr. Cet article a été rédigé par Emmanuelle Dal'Secco, journaliste Handicap.fr"


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http://emploi.handicap.fr/art-plan-sante-travail-967-7474.php

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Le bisphénol A sans danger selon l'Europe,europe,sante,fecondite,

1 Février 2015, 00:18am

Publié par hugo

SEFPublié le 28 janvier 2015
Le bisphénol A sans danger selon l'Europe
Le BPA sans danger selon l’Europe et la sortie d’un petit guide santé de la Bio-Fécondité, voilà ce qu’il ne fallait pas manquer cette semaine dans l’actu santé-environnement.


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Par Jennifer Maherou


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Le BPA sans danger ?
Cette semaine, l’EFSA (Autorité européenne de la sécurité des aliments) a publié un rapport qui en a surpris plus d’un… Alors que le Bisphénol A (BPA) est accusé de bien des maux depuis des années, l’agence a conclu qu’il ne présenterait pas de risque pour la santé aux niveaux actuels d’exposition. Des conclusions contradictoires avec celles de nombreuses études. La Ministre de l’écologie, Ségolène Royal, va demander une expertise pour voir si le poids des lobbies n'est pas intervenu dans ce rapport de l’Europe.

Lire la suite ci-dessous



Le BPA sans danger ?
Cette semaine, l’EFSA (Autorité européenne de la sécurité des aliments) a publié un rapport qui en a surpris plus d’un… Alors que le Bisphénol A (BPA) est accusé de bien des maux depuis des années, l’agence a conclu qu’il ne présenterait pas de risque pour la santé des consommateurs de tous les groupes d'âge (enfants, bébés, adolescents) aux niveaux actuels d’exposition. Pour rappel, le BPA est tout de même considéré comme perturbateur endocrinien favorisant les troubles de la reproduction, l’obésité, et même le diabète. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est interdit dans les biberons depuis 2011, et dans tous les contenants alimentaires depuis le 1er janvier 2015. Mais pour l’agence, l'exposition provenant d'une combinaison de sources diverses (alimentation, poussière, cosmétiques et papier thermique) est trois à cinq fois inférieures au niveau sans danger du BPA qui est de 4 microgrammes par kilogramme de poids corporel par jour (µg/kg de pc/jour). Des conclusions contradictoires avec celles de nombreuses études, et surtout du rapport que l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) a publié en 2013 dans lequel elle estimait que cette substance constituait un danger pour les femmes enceintes, et surtout pour le bébé. Face à ces contradictions, la Ministre de l’écologie, Ségolène Royal, va demander une expertise pour voir si le poids des lobbies n'est pas intervenu dans ce rapport de l’Europe.
Un petit guide santé de la Bio-Fécondité
Quand on décide de faire un enfant, on imagine souvent que le test de grossesse sera positif très vite. Mais parfois, la bonne nouvelle tarde à arriver, sans pour autant qu’il n’y ait de réels problèmes de fertilité. Les médecins de l’ASEF sont alors convaincus que pour de nombreux couples, une simple amélioration du mode de vie permettrait d’éviter le recours à la procréation médicale assistée. Ils ont ainsi édité le petit guide santé de la Bio-Fécondité pour donner des conseils simples et rassurants aux personnes souhaitant avoir un enfant. Par exemple, avoir une alimentation variée et équilibrée, arrêter le tabac et l’alcool sont les premières habitudes à prendre lorsqu’on se lance dans cette aventure. Il est également conseillé de limiter les polluants du quotidien : pesticides, ondes électromagnétiques, perturbateurs hormonaux, particules fines, etc. Retrouvez tous les petits conseils dans ce petit guide optimiste et non-anxiogène qui vous permettra peut-être de voir votre ventre s’arrondir dans quelques semaines…
Retrouvez dans le détail, toutes les informations sur ces actualités sur le site de l’Association Santé Environnement France : www.asef-asso.fr











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ThèmesPerturbateurs endocriniensMon bébé au naturel
Mots-clésbisphénol Afécondité
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Les grands prématurés vivent en meilleure santé,sante,bebes,

1 Février 2015, 00:16am

Publié par hugo

ACCUEIL > QUESTION D'ACTU > LES GRANDS PRÉMATURÉS VIVENT EN MEILLEURE SANTÉ
Etude sur 7 000 bébés
Les grands prématurés vivent en meilleure santé
par
Valérie Van den Bos
avec
Julie Levallois
|
Publié le 29 Janvier 2015


La prise en charge des grands prématurés a augmenté leur survie et leur qualité de vie à court terme en 15 ans. C’est le résultat publié par des chercheurs français de l'Inserm sur 7 000 nourrissons.
Les grands prématurés vivent en meilleure santé
Rafael Ben-Ari/Cham/NEWSCOM/SIPA
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« La prématurité comporte des risques même à huit mois »
« Prématurité : 60 000 bébés naissent avant terme chaque année »
« Prématurité : la survie sous 23 semaines est "exceptionnelle" »
L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) s'est penché en 2011 sur 7 000 enfants nés avant terme, principalement des grands prématurés. Les premiers résultats, parus dans le JAMA Pediatrics, soulignent la meilleure survie à court terme de ces grands prématurés, et dans un meilleur état de santé, par rapport à la situation d'il y a 15 ans.

Une survie en meilleure santé
Les naissances avant terme restent très rares, nous apprend cette étude de l’Inserm : seuls 3 % surviennent avant la 34e semaine de grossesse. Les accouchements avant la 27e semaine, eux, sont extrêmement marginaux.
Dans l’immense majorité des cas (80-85 %), la survie des grands prématurés s’est améliorée en quantité et en qualité. Chez les prématurés nés entre 25 et 29 semaines, « pour sept enfants pris en charge en 2011, dans les services de réanimation néonatale, un de plus va survivre sans pathologie sévère par rapport à 1997 », résume Pierre-Yves Ancel, épidémiologiste et coordonateur de l’étude EPIPAGE 2. La survie en bonne santé s’est aussi améliorée, mais dans une moindre mesure, chez les prématurés nés entre 30 et 31 semaines.

Une prise en charge améliorée
Plusieurs facteurs permettent d’expliquer ce meilleur taux survie des prématurés. De manière générale, les femmes enceintes à haut risque sont mieux dirigées vers les maternités adéquates. « Les enfants naissent plus souvent dans une maternité de type 3 où il y a un service de réanimation, et les mamans ont plus souvent reçu des corticoïdes (pour accélérer la maturation du poumon, ndlr) », explique François Goffinet, chef de la maternité de l’hôpital Port-Royal (Paris). « On a davantage voulu prendre en charge ces enfants, puisque le taux de césariennes des grands prématurés a augmenté en 15 ans. On identifie aussi mieux les enfants qui vont naître prématurément, et les pédiatres utilisent plus de surfactants. Ce sont des produits qui permettent d’améliorer les échanges respiratoires après la naissance de l’enfant. »
L’amélioration des outils techniques pour prendre en charge les grands prématurés sont aussi à noter. La ventilation des enfants est par exemple moins agressive

Pas d’amélioration chez les prématurés extrêmes
Pour les enfants nés à 24 semaines, en revanche, l’Inserm ne note aucune amélioration sur le plan de la survie. « Il n’y a pas eu plus de prises en charge de ces enfants, certainement pour des raisons de volonté des équipes médicales, mais pas uniquement », note François Goffinet. « L’implication des parents est quasiment systématique dans la décision de prendre en charge ces enfants extrêmement prématurés. Dans les 22-24 semaines d’aménorrhée, les pratiques en France font qu’on ne prend pas en charge ces enfants-là. » En effet, cette période est extrêmement critique : les chances de survie sont faibles, et ces enfants grandissent rarement sans troubles sur le plan physique, car ils ne sont pas matures.








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http://www.pourquoidocteur.fr/Prematurite---la-survie-en-progres-de-14---depuis-1997-9637.html

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Des cellules souches pour lutter contre la Sep,sante,

1 Février 2015, 00:09am

Publié par hugo

Accueil » Arrêt sur la toile » Des cellules souches pour lutter contre la Sep
Des cellules souches pour lutter contre la Sep
Des cellules souches pour lutter contre la Sep
Publié le 27 janvier 2015

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Une équipe américaine vient d’annoncer grâce à des injections de cellules souches hématopoïétiques (précurseurs des cellules sanguines) des résultats spectaculaires dans le traitement de malades atteints de sclérose en plaques (Sep) évoluant par poussées.
La Sep est une maladie auto-immune et neurodégénérative qui détruit la gaine de myéline protégeant et isolant les fibres nerveuses, soit de façon rémittente (par poussées) soit par aggravation progressive.
Mais prudence face à ces résultats. Ces données, aussi encourageantes soient-elles, ne sont que préliminaires. De plus, rien ne dit que ce type de traitement affiche une même efficacité pour d’autres formes de Sep. Signalé par O. Clot-Faybesse – Photo Cellules souches/Inserm


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