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Un orgasme pendant l'accouchement ? C'est possible !

8 Juin 2013, 02:12am

Publié par hugo

Un orgasme pendant l'accouchement ? C'est possible !

L’accouchement est dans l’immense majorité des cas vécu comme un moment de douleur intense. Et pourtant, certaines femmes peuvent éprouver une véritable jouissance sexuelle durant ce moment si particulier. Ce phénomène porte un nom : la naissance orgasmique. D’après un sondage paru dans la revue américaine Sexologies, un orgasme se produirait dans 0.3% des accouchements. En France, le psychologue Thierry Postel a mené une enquête auprès de 109 sages-femmes qui ont rapporté 668 cas de femmes ayant exprimé des sensations orgasmiques durant l’accouchement.

Un phénomène largement méconnu, qu’aufeminin.com a souhaité confronter à l’avis du sexologue Gérard Leleu. Et de parole de sexologue : orgasme et accouchement, c’est possible ! En effet, le médecin a lui-même recueilli plusieurs dizaines de témoignages similaires. «C’est un phénomène vieux comme le monde et l’accouchement !», s’amuse-t-il, tout en pointant la gêne, voire la honte, qu’ont les femmes à évoquer ce genre de sensations. «C’est presque un péché mortel ! La sentence primaire veut que l’accouchement se déroule normalement dans la douleur », rappelle le Dr Gérard Leleu qui espère déculpabiliser les femmes qui vivent cette expérience souvent jugée inappropriée.

Comment ça fonctionne ?

Passée la théorie, il est maintenant intéressant de se porter sur l’aspect plus technique de la chose. Comment un accouchement peut-il engendrer un orgasme ? Pour Gérard Leleu, la réponse est relativement simple. « Le fœtus passe par une constellation de points sensibles », explique le sexologue. Outre le point G, nous pouvons éprouver du plaisir à la stimulation de notre cavité vaginale, et même de notre utérus. La dilatation des fibres musculaires joue également un rôle important durant l’accouchement. Des points érogènes sont aussi stimulés dans la muqueuse, tout comme dans la musculeuse. La distension de la cavité vaginale va également se produire, or, cet élément est essentiel dans le déclenchement de l’orgasme. Le Dr Gérard Leleu en profite ici pour rappeler cette vérité importante : « Les hommes sont obsédés par la longueur de leur pénis, mais le diamètre compte autant ».

L’orgasme permet de réduire la douleur durant l’accouchement

Enfin, il est intéressant de noter que l’orgasme permet de diminuer la douleur. Durant l’accouchement, les femmes libèrent de l’ocytocine, la même hormone que l’on produit lorsque l’on échange des baisers et des câlins. Cette hormone du plaisir permet de contracter l’utérus et de provoquer la dilatation. Durant l’expulsion, les endorphines, hormones puissantes aussi libérées par l’orgasme, entrent alors dans l’arène. Elles permettent de diminuer la douleur car en plus d’être anxiolytiques, elles sont antalgiques. En revanche, il est à noter que lapéridurale et le stress peuvent bloquer le travail de ces hormones. Si l’orgasme permet de réduire considérablement la douleur durant l’accouchement, pas question d’établir ici une quelconque dictature de la naissance orgasmique. L'accouchement n'est pas une compétition !

Accouchement : Deux hommes expérimentent sa douleur

Sexualité : Crier au lit procure t-il plus de plaisir ?

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Chine : Les élèves privées de soutiens-gorge pour leur bac

8 Juin 2013, 02:09am

Publié par hugo







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Chine : Les élèves privées de soutiens-gorge pour leur bac



Alors que la triche est devenue un vrai fléau en Chine, le gouvernement a décidé d’interdire le port du soutien-gorge dans les salles d’examens.
Avoir son sésame pour l’entrée à l’université est crucial en Chine. Mais pour un quart des étudiants, l’aventure universitaire s’arrêtera au « gaokao », l’équivalent du bac ouvrant les portes de l’enseignement supérieur. Ainsi, la triche est très présente durant les examens chinois, les places étant très chères dans le pays. Un marché s’est même constitué, ce qui a conduit le gouvernement chinois à annoncer en 2012 l’arrestation de 1500 personnes et la saisie de 60 000 kits électroniques destinés à la fraude, et notamment des émetteurs et micro-écouteurs.
​Des caméras de surveillance sont également installées dans les salles d’examen, rapporte le quotidien China Daily. Ainsi, les outils de triche électroniques sont traqués, et les étudiantes ont donc été cordialement invitées à ne pas se présenter à leur examen vêtues d’un soutien-gorge en armatures métalliques, a rapporté le journal « Global Times ». Pas sûr que les bachelières françaises apprécieraient.
Chine : L'incroyable sauvetage d'un bébé jeté aux toilettes (vidéo)
Soutien-gorge : Il ferait tomber nos seins !






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Mariage pour tous: un maire et ses adjoints refusent de célébrer une union gay

8 Juin 2013, 00:00am

Publié par hugo

07/06/2013 à 16:52

Mariage pour tous: un maire et ses adjoints refusent de célébrer une union gay

Un maire de droite des Pyrénées-Atlantiques (sud-ouest) a annoncé avoir refusé de marier un couple homosexuel, estimant que la toute nouvelle loi sur le mariage pour tous est "illégitime", une décision suivie par l'ensemble de ses adjoints.

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photo : Denis Charlet, AFP

Jean-Michel Colo, maire du village d'Arcangues depuis 31 ans, l'a annoncé au Journal du Pays Basque dans son édition de vendredi, et confirmé à l'AFP.

"J'ai en effet été saisi d'une demande, mais nous avons informé le préfet que nous ne célébrerions aucun mariage homosexuel à Arcangues", a-t-il déclaré au journal. "Chacun fait ce qu'il veut quand il ferme la porte de sa chambre, mais si on me demande en tant que maire de cautionner cela, alors là je suis très mal à l'aise", a-t-il déclaré à l'AFP. Il a précisé qu'il avait refusé une demande présentée fin mai par un couple d'hommes.

M. Colo a notamment dénoncé que le président François Hollande, qui avait reconnu le bien-fondé de l'argument de "la conscience" des élus lors du congrès des maires de France en novembre 2012, ait ensuite fait marche arrière devant le tollé créé par ses propos chez les militants du "mariage pour tous".

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07/06/2013

Après le vin français, la Chine s'en prend aux berlines allemandes

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Mort de Clément Méric: le leader des JNR, Serge Ayoub, entendu par la police

07/06/2013

Leur mariage est impossible, ils écrivent à Hollande

07/06/2013

Au procès de Villiers-le-Bel, le parquet épargne le policier

Jean-Michel Colo, 60 ans, a précisé que ses six adjoints ont approuvé sa position, et qu'il a écrit à la préfecture, en informant que sa mairie cesserait "tout acte d'état civil", une mesure selon lui rendue possible par le code des collectivités locales.

Techniquement selon lui, cela ne constitue ainsi pas un refus d'appliquer la loi, mais une non-application de l'ensemble des compétences de l'exécutif municipal en matière d'état-civil.

En revanche, en vertu du code pénal, un maire peut être condamné pour discrimination en cas de dépôt de plainte et risque à ce titre jusqu'à trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.

La décision a été contestée par l'association locale de défense des intérêts gay et lesbiens les Bascos, qui a indiqué vouloir saisir la préfecture. "La loi doit s'appliquer sur l'ensemble du territoire", a déclaré à l'AFP Benat Gachen, président des Bascos.

L'association a annoncé qu'elle écrirait aussi aux ministres de l'Intérieur Manuel Valls et de la Justice Christiane Taubira.

Mariage pour tous: un maire et ses adjoints refusent de célébrer une union gay

Un maire de droite des Pyrénées-Atlantiques (sud-ouest) a annoncé avoir refusé de marier un couple homosexuel, estimant que la toute nouvelle loi sur le mariage pour tous est "illégitime", une décision suivie par l'ensemble de ses adjoints.

Jean-Michel Colo, maire du village d'Arcangues depuis 31 ans, l'a annoncé au Journal du Pays Basque dans son édition de vendredi, et confirmé à l'AFP.

"J'ai en effet été saisi d'une demande, mais nous avons informé le préfet que nous ne célébrerions aucun mariage homosexuel à Arcangues", a-t-il déclaré au journal. "Chacun fait ce qu'il veut quand il ferme la porte de sa chambre, mais si on me demande en tant que maire de cautionner cela, alors là je suis très mal à l'aise", a-t-il déclaré à l'AFP. Il a précisé qu'il avait refusé une demande présentée fin mai par un couple d'hommes.

M. Colo a notamment dénoncé que le président François Hollande, qui avait reconnu le bien-fondé de l'argument de "la conscience" des élus lors du congrès des maires de France en novembre 2012, ait ensuite fait marche arrière devant le tollé créé par ses propos chez les militants du "mariage pour tous".

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Jean-Michel Colo, 60 ans, a précisé que ses six adjoints ont approuvé sa position, et qu'il a écrit à la préfecture, en informant que sa mairie cesserait "tout acte d'état civil", une mesure selon lui rendue possible par le code des collectivités locales.

Techniquement selon lui, cela ne constitue ainsi pas un refus d'appliquer la loi, mais une non-application de l'ensemble des compétences de l'exécutif municipal en matière d'état-civil.

En revanche, en vertu du code pénal, un maire peut être condamné pour discrimination en cas de dépôt de plainte et risque à ce titre jusqu'à trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.

La décision a été contestée par l'association locale de défense des intérêts gay et lesbiens les Bascos, qui a indiqué vouloir saisir la préfecture. "La loi doit s'appliquer sur l'ensemble du territoire", a déclaré à l'AFP Benat Gachen, président des Bascos.

L'association a annoncé qu'elle écrirait aussi aux ministres de l'Intérieur Manuel Valls et de la Justice Christiane Taubira.

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Léo Ferré - L'affiche rouge - L'armée du crime

7 Juin 2013, 23:50pm

Publié par hugo

L'affiche rouge


by Léo Ferré


Télécharge la sonnerie de "L'affiche rouge" pour ton portable


Vous n´avez réclamé ni la gloire ni les larmes
Ni l´orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n´éblouit pas les yeux des Partisans


Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L´affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu´à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants


Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l´heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents


Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c´est alors que l´un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand


Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erevan


Un grand soleil d´hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le cœur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d´avoir un enfant


Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s´abattant
Télécharge la sonnerie de "L'affiche rouge" pour ton portable


Karaoké : Fichiers MP3 & Vidéos Karaoké

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J.-L. Mélenchon à "Bourdin Direct" le07/06/2013 sur BFM TV

7 Juin 2013, 23:39pm

Publié par hugo

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Mort de Clément Méric : Un sénateur craque sur un plateau télé (vidéo)

7 Juin 2013, 23:36pm

Publié par hugo

Mort de Clément Méric : Un sénateur craque sur un plateau télé (vidéo)



Yves Pozzo di Borgo, un sénateur UDI, s’est effondré sur un plateau télé en évoquant la mort de Clément Méric. Et déjà, certains l’accusent de démagogie.
La mort de Clément Méric a touché la France entière. Âgé de 19 ans, cet étudiant de Sciences Po, militant antifasciste, a trouvé la mort après une violente altercation avec un groupe de skinheads. Un épisode douloureux qui intervient dans un contexte particulièrement troublé avec les récentes manifestations anti-mariage gay, qui ont décomplexé les groupes les plus extrémistes qui s’y sont immiscés. Interrogé sur ce triste épisode, le sénateur UDI Yves Pozzo di Borgo a été subitement submergé par l’émotion en évoquant le jeune homme. Après s’être mis à l’écart quelques instants, il a repris ses esprits pour prendre la parole.
​"Quand je vois ces gamins qui meurent comme ça, des gamins qui s’engagent en politique, je trouve ça extraordinaire l'engagement politique. Des gamins qui meurent, ça me choque, excusez-moi (...) Je ne veux pas que la politique gâche ces émotions, il est nécessaire de voir ces problèmes beaucoup plus en profondeur. Il y a toute une génération qui arrive, qui a envie de participer aux choses. On a une belle jeunesse. Il faut faire attention, nous les responsables politiques, on ne peut pas politiser tout ça", a-t-il expliqué. "Une vie perdue, ça me choque. Ce n'est pas du tout de l'angoisse, parce que je trouve qu'on a une belle jeunesse", a conclu Yves Pozzo di Borgo.
Mais cette émotion soudaine, si rare chez les politiques, n’a pas été vue d’un bon œil par de nombreux internautes. Sur Francetvinfo.fr, certains n’y ont vu que du « cinéma », regrettant qu’Yves Pozzo di Borgo ne soit pas capable de « prendre de la distance ». Un autre estime que « ce sénateur sombre dans la démagogie réparatrice » et « joue dans le registre de l’émotion ». Pourtant, ces larmes ne semblent en rien être feintes. Mais l’on a si peu l’habitude de voir un personnage politique se laisser submerger subitement que l’on voit tout de suite derrière ce relâchement une tentative de récupération politique. Des réactions qui témoignent d’une défiance extrême à l’égard des politiques, dont la sincérité est sans cesse questionnée par les scandales et les revirements opportunistes à répétitions. Mais voilà, pour une fois, on a envie d’y croire. Alors, les politiques n'ont-ils jamais le droit de fendre l'armure ? Le débat est ouvert.

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Bella Ciao - ORIGINALE

7 Juin 2013, 23:34pm

Publié par hugo



Version originale des mondine
Alla mattina appena alzata
O bella ciao bella ciao bella ciao, ciao,ciao
Alla mattina appena alzata
In risaia mi tocca andar
E fra gli insetti e le zanzare
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
E fra gli insetti e le zanzare
Un dur lavoro mi tocca far
Il capo in piedi col suo bastone
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Il capo in piedi col suo bastone
E noi curve a lavorar
O mamma mia o che tormento
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
O mamma mia o che tormento
Io t'invoco ogni doman
Ed ogni ora che qui passiamo
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Ed ogni ora che qui passiamo
Noi perdiam la gioventù
Ma verrà un giorno che tutte quante
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Ma verrà un giorno che tutte quante
Lavoreremo in libertà.
Traduction
Le matin, à peine levée
O bella ciao bella ciao bella ciao, ciao,ciao
Le matin, à peine levée
À la rizière je dois aller
Et entre les insectes et les moustiques
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Et entre les insectes et les moustiques
Un dur labeur je dois faire
Et le chef debout avec son bâton
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Et le chef debout avec son bâton
Et nous courbées à travailler
O Bonne mère quel tourment
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
O Bonne mère quel tourment
Je t'invoque chaque jour
Et toutes les heures que nous passons ici
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Et toutes les heures que nous passons ici
Nous perdons notre jeunesse
Mais tu verras qu'un jour toutes autant que nous sommes
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Mais il viendra un jour où toutes autant que nous sommes
Nous travaillerons en liberté.

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Clément Méric serait mort de plusieurs coups reçus en plein visage

7 Juin 2013, 23:28pm

Publié par hugo

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Clément Méric serait mort de plusieurs coups reçus en plein visage
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Clément Méric, le militant agressé mercredi soir en plein Paris serait mort à la suite de plusieurs coups reçus en plein visage, pas du choc sur un plot métallique. C’est ce que révèlent les premiers résultats de l’autopsie pratiquée sur le jeune homme de 18 ans.


Selon RTL, l’ecchymose repérée à l’arrière du crâne, provoquée par la chute du jeune homme sans doute sur un objet métallique, ne serait pas à l’origine du décès.


Selon une source proche de l’enquête, il n’est pas démontré en l’état des investigations que les coups aient été portés avec un coup de poing américain, comme cela avait pu être évoqué.


Cinq personnes de 19 à 32 ans, dont une femme, gravitant dans les milieux d’extrême droite, restaient toujours en garde à vue ce vendredi à 18h. Un homme de 37 ans avait été libéré en milieu de journée. Deux autres, dont une femme de 22 ans et un homme de 27 ans, ont été relâchés dans l’après-midi.


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Olympe de Gouges

7 Juin 2013, 01:47am

Publié par hugo

Olympe de Gouges
Olympe de Gouges



Pastel d’Alexandre Kucharski.


Données clés
Nom de naissance Marie Gouze
Surnom Marie-Olympe de Gouges
Naissance 7 mai 1748
Montauban, France
Décès 3 novembre 1793 (à 45 ans)
Paris, France
Nationalité France
Profession femme de lettres et femme politique
Famille Père biologique présumé : Jean-Jacques Lefranc de Pompignan
Mère : Anne-Olympe Mouisset
Père officiel : Pierre Gouze
Mari : Louis-Yves Aubry
Enfant : Pierre Aubry de Gouges
Signature



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Marie Gouze, dite Marie-Olympe de Gouges, née à Montauban le 7 mai 1748 et morte guillotinée à Paris le 3 novembre 1793, est une femme de lettres française, devenue femme politique et polémiste. Elle est considérée comme une des pionnières du féminisme.
Auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, elle a laissé de nombreux écrits en faveur des droits civils et politiques des femmes et de l’abolition de l’esclavage des Noirs.
Elle est devenue emblématique des mouvements pour la libération des femmes, pour l’humanisme en général, et l’importance du rôle qu’elle a joué dans l’histoire des idées a été considérablement estimé et pris en compte dans les milieux universitaires.
Sommaire [masquer]
1 Biographie
1.1 Montauban
1.2 Paris et le théâtre
1.3 La Révolution française
1.4 La fin
2 Postérité
3 Reconnaissance et célébrations
4 Notes et références
5 Œuvres
6 Bibliographie et théâtre
6.1 Biographies et travaux généraux
6.2 Nouvelles éditions
6.3 Romans
6.4 Théâtre
6.5 Bande dessinée
7 Galerie
8 Liens externes
Biographie [modifier]


Montauban [modifier]
Née le 7 mai 1748 à Montauban, Marie Gouzes a été déclarée fille de Pierre Gouze, bourgeois de Montauban qui était boucher – qui n’a pas signé au baptême – et d’Anne Mouisset, fille de drapier, mariés en 17371. Cette dernière, née en 1712, était la filleule de Jean-Jacques Lefranc de Pompignan, avec qui elle aurait entretenu une relation amoureuse. Selon le député Jean-Baptiste Poncet-Delpech et d’autres, « tout Montauban » savait que Lefranc de Pompignan était le père adultérin de la future Marie-Olympe de Gouges.
En 1765, à l’âge de seize ans, Marie Gouze fut mariée à un traiteur parisien, Louis-Yves Aubry, officier de bouche de l’Intendant, et probablement un important client de la boucherie familiale des Gouze. Quelques mois plus tard, la jeune femme donna naissance à un fils, Pierre. Son mari expira peu de temps après. Déçue par une expérience conjugale qui ne lui avait guère apporté de bonheur, elle ne se remaria pas, qualifiant le mariage religieux de « tombeau de la confiance et de l’amour »2. Elle portait couramment les prénoms de « Marie-Olympe » (signant plusieurs textes ainsi) ou plus simplement d’« Olympe », ajoutant une particule à son patronyme officiel « Gouze » que l’on trouve parfois écrit « Gouges », graphie adoptée par certains membres de sa famille dont sa sœur aînée Mme Reynard, née « Jeanne Gouges », épouse d’un médecin.
Rien ne la rattachant à Montauban, sinon sa mère qu’elle aida financièrement par la suite3, elle rejoignit sa sœur aînée à Paris. Au début des années 1770, elle était à Paris avec son fils à qui elle fit donner une éducation soignée. Pendant ce séjour à la Cour, elle changera de nom : elle ne sera plus Marie Gouze mais Olympe de Gouges.
Paris et le théâtre [modifier]




Portrait d’Olympe de Gouges.
Elle avait rencontré un haut fonctionnaire de la marine, Jacques Biétrix de Rozières, alors directeur d’une puissante compagnie de transports militaires en contrat avec l’État4. Lorsqu’il lui proposa de l’épouser, elle refusa et leur liaison dura jusqu’à la Révolution. Grâce au soutien financier de son compagnon, elle put mener un train de vie bourgeoise, figurant dès 1774 dans l’Almanach de Paris ou annuaire des personnes de condition. Elle demeura rue des Fossoyeurs, aujourd’hui rue Servandoni, au no 18-22. Issue par sa mère de la bourgeoisie aisée de Montauban, Olympe de Gouges avait reçu une éducation qui lui permit de s'adapter aux usages de l'élite parisienne. Dans les salons qu’elle fréquentait, elle fit la rencontre de plusieurs hommes de lettres, et elle s'essaya également à l'écriture. Sa filiation supposée avec Lefranc de Pompignan, dramaturge dont la pièce Didon avait été un grand succès, est également un mobile probable à son entrée dans la carrière littéraire. Elle revendiquait l’héritage de son talent dramatique.
Support privilégié des idées nouvelles, le théâtre demeurait à cette époque sous le contrôle étroit du pouvoir. Olympe de Gouges monta sa propre troupe, avec décors et costumes. C'était un théâtre itinérant qui se produisait à Paris et sa région. Le marquis de La Maisonfort raconte dans ses Mémoires comment, en 1787, il racheta le « petit théâtre » de Mme de Gouges, conservant d'ailleurs une partie de la troupe dont faisait partie le jeune Pierre Aubry, son fils.
Indépendamment de son théâtre politique qui fut joué à Paris et en province pendant la Révolution, la pièce qui rendit célèbre Olympe de Gouges est l’Esclavage des Noirs, publié sous ce titre en 1792 mais inscrite au répertoire de la Comédie-Française le 30 juin 1785 sous le titre de Zamore et Mirza, ou l’heureux naufrage. Cette pièce audacieuse dans le contexte de l'Ancien régime, avait été acceptée avec une certaine réticence par les comédiens du Théâtre français qui étaient dépendants financièrement des protections que leur accordaient les gentilshommes de la chambre du roi5.
La pièce de Mme de Gouges, dont le but avoué était d’attirer l’attention publique sur le sort des Noirs esclaves des colonies, mêlait modération et subversion dans le contexte de la monarchie absolue. Le Code Noir édicté sous Louis XIV était alors en vigueur et de nombreuses familles présentes à la cour tiraient une grande partie de leurs revenus des denrées coloniales, qui représentaient la moitié du commerce extérieur français à la veille de la Révolution. En septembre 1785, Olympe de Gouges qui s’était plainte de passe-droits et craignait de voir sa pièce reléguée aux oubliettes, se plaignit des comédiens. L’un d’eux, Florence, se sentit insulté et s’en plaignit à son entourage. Le baron de Breteuil et le maréchal de Duras, gentilshommes de la Chambre et ministres, se saisirent de l'occasion pour s'accorder à envoyer Mme de Gouges à la Bastille et retirer la pièce anti-esclavagiste du répertoire du Français. Grâce à diverses protections, notamment le chevalier Michel de Cubières dont le marquis son frère6 était un favori de Louis XVI, la lettre de cachet fut révoquée.
Avec la Révolution française, la Comédie-Française devint plus autonome grâce notamment à Talma et Mme Vestris, et la pièce sur l’esclavage, inscrite quatre ans plus tôt au répertoire, fut enfin représentée. Malgré les changements politiques, le lobby colonial restait très actif, et Olympe de Gouges, soutenue par ses amis du Club des Amis des Noirs, continua à faire face aux harcèlements, aux pressions et même aux menaces. En 1790, elle composa une autre pièce sur le même thème, intitulée le Marché des Noirs (1790)7.
Elle avait par ailleurs publié en 1788 des Réflexions sur les hommes nègres (1788), qui lui avaient ouvert la porte de la Société des amis des Noirs dont elle fut membre8. Au titre d’abolitionniste, elle est également citée par l’abbé Grégoire, dans la « Liste des Hommes courageux qui ont plaidé la cause des malheureux Noirs » (1808). « L’espèce d’hommes nègres, écrivait-elle avant la Révolution, m’a toujours intéressée à son déplorable sort. Ceux que je pus interroger ne satisfirent jamais ma curiosité et mon raisonnement. Ils traitaient ces gens-là de brutes, d’êtres que le Ciel avait maudits ; mais en avançant en âge, je vis clairement que c’était la force et le préjugé qui les avaient condamnés à cet horrible esclavage, que la Nature n’y avait aucune part et que l’injuste et puissant intérêt des Blancs avait tout fait9 ».
La Révolution française [modifier]
En 1788, le Journal général de France publia deux brochures politiques de Mme de Gouges, dont son projet d’impôt patriotique développé dans sa célèbre Lettre au Peuple. Dans sa seconde brochure, les Remarques patriotiques, par l’auteur de la Lettre au Peuple , elle développait un vaste programme de réformes sociales et sociétales. Ces écrits furent suivis de nouvelles brochures qu’elle adressait épisodiquement aux représentants des trois premières législatures de la Révolution, aux Clubs patriotiques et à diverses personnalités dont Mirabeau, La Fayette et Necker qu’elle admirait particulièrement.
Ses propositions étaient proches de celles des hôtes d'Anne-Catherine Helvétius, qui tenait un salon littéraire à Auteuil, et où l’on défendait le principe d’une monarchie constitutionnelle. En 1790, elle s'installa elle-même à Auteuil, rue du Buis et y demeura jusqu'en 1793. En relation avec le marquis de Condorcet et son épouse née Sophie de Grouchy, elle rejoignit les Girondins en 1792. Elle fréquentait les Talma, le marquis de Villette et son épouse, également Louis-Sébastien Mercier et Michel de Cubières, secrétaire général de la Commune après le 10 août, qui vivait avec la comtesse de Beauharnais, auteur dramatique et femme d’esprit qui tenait un salon très intéressant rue de Tournon. Avec eux, elle devint républicaine comme beaucoup de membres de la société d’Auteuil qui pratiquement tous s’opposèrent à la mort de Louis XVI. Le 16 décembre 1792, Mme de Gouges se proposa d'assister Malesherbes dans la défense du roi devant la Convention, mais sa demande fut rejetée avec mépris2.
Elle considérait que les femmes étaient capables d’assumer des tâches traditionnellement confiées aux hommes et, dans pratiquement tous ses écrits, elle demandait qu’elles fussent associées aux débats politiques et aux débats de société. S’étant adressée à Marie-Antoinette pour protéger « son sexe » qu’elle dit malheureux, elle rédigea une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, calquée sur la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, dans laquelle elle affirmait l’égalité des droits civils et politiques des deux sexes, insistant pour qu’on rendît à la femme des droits naturels que la force du préjugé lui avait retirés. Ainsi, elle écrivait : « La femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune. » La première, elle obtint que les femmes fussent admises dans une cérémonie à caractère national, « la fête de la loi » du 3 juin 1792 puis à la commémoration de la prise de la Bastille le 14 juillet 1792.
Parmi les premiers, elle demanda l’instauration du divorce – le premier et seul droit conféré aux femmes par la Révolution – qui fut adopté à l’instigation des Girondins quelques mois plus tard. Elle demanda également la suppression du mariage religieux, et son remplacement par une sorte de contrat civil signé entre concubins et qui prenait en compte les enfants issus de liaisons nées d’une « inclination particulière2 ». C’était, à l’époque, véritablement révolutionnaire, de même lorsqu’elle militait pour la libre recherche de la paternité et la reconnaissance d’enfants nés hors mariage. Elle fut aussi une des premières à théoriser, dans ses grandes lignes, le système de protection maternelle et infantile que nous connaissons aujourd’hui et, s’indignant de voir les femmes accoucher dans des hôpitaux ordinaires, elle demandait la création de maternités. Sensible à la pauvreté endémique, elle recommandait enfin la création d’ateliers nationaux pour les chômeurs et de foyers pour mendiants. Toutes ces mesures préconisées « à l’entrée du grand hiver » 1788-1789 étaient considérées par Olympe de Gouges comme essentielles, ainsi qu’elle le développe dans Une patriote persécutée, son dernier écrit avant sa mort.
La fin [modifier]




Olympe de Gouges à l’échafaud
En 1793, elle s’en était vivement prise à ceux qu’elle tenait pour responsables des atrocités des 2 et 3 septembre 1792 : « le sang, même des coupables, versé avec cruauté et profusion, souille éternellement les Révolutions ». Elle désignait particulièrement Marat, l’un des signataires de la circulaire du 3 septembre 1792 proposant d’étendre les massacres de prisonniers dans toute la France. Soupçonnant Robespierre d’aspirer à la dictature, elle l’interpella dans plusieurs écrits, ce qui lui valut une dénonciation de Bourdon de l'Oise au club des Jacobins.
Dans ses écrits du printemps 1793, elle dénonça la montée en puissance de la dictature montagnarde, partageant l’analyse de Vergniaud sur les dangers de dictature qui se profilait, avec la mise en place d’un Comité de salut public, le 6 avril 1793, qui s’arrogeait le pouvoir d’envoyer les députés en prison. Après la mise en accusation du parti girondin tout entier à la Convention, le 2 juin 1793, elle adressa au président de la Convention une lettre où elle s’indignait de cette mesure attentatoire aux principes démocratiques (9 juin 1793), mais ce courrier fut censuré en cours de lecture. S’étant mise en contravention avec la loi de mars 1793 sur la répression des écrits remettant en cause le principe républicain – elle avait composé une affiche à caractère fédéraliste ou girondin sous le titre de Les Trois urnes ou le Salut de la patrie, par un voyageur aérien –, elle fut arrêtée par les Montagnards et déférée le 6 août 1793 devant le tribunal révolutionnaire qui l’inculpa.
Malade des suites d’une blessure infectée à la prison de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, réclamant des soins, elle fut envoyée à l’infirmerie de la Petite-Force, rue Pavée dans le Marais, et partagea la cellule d’une condamnée à mort en sursis, Mme de Kolly, qui se prétendait enceinte10. En octobre suivant, elle mit ses bijoux en gage au Mont-de-Piété et obtint son transfert dans la maison de santé de Marie-Catherine Mahay, sorte de prison pour riches où le régime était plus libéral et où elle eut, semble-t-il, une liaison avec un des prisonniers. Désirant se justifier des accusations pesant contre elle, elle réclama sa mise en jugement dans deux affiches qu’elle avait réussi à faire sortir clandestinement de prison et à faire imprimer. Ces affiches – « Olympe de Gouges au Tribunal révolutionnaire » et « Une patriote persécutée », son dernier texte – furent largement diffusées et remarquées par les inspecteurs de police en civil qui les signalent dans leurs rapports.
Traduite au Tribunal au matin du 2 novembre, soit quarante-huit heures après l’exécution de ses amis Girondins, elle fut interrogée sommairement. Privée d’avocat elle se défendit avec adresse et intelligence. Condamnée à la peine de mort pour avoir tenté de rétablir un gouvernement autre que « un et indivisible », elle se déclara enceinte. Les médecins consultés se montrèrent dans l’incapacité de se prononcer, mais Fouquier-Tinville décida qu’il n’y avait pas grossesse11. Le jugement était exécutoire, et la condamnée profita des quelques instants qui lui restaient pour écrire une ultime lettre à son fils, laquelle fut interceptée12. D’après un inspecteur de police en civil, le citoyen Prévost, présent à l’exécution, et d’après le Journal de Perlet ainsi que d’autres témoignages, elle monta sur l’échafaud avec courage et dignité, contrairement à ce qu’en disent au xixe siècle l’auteur des mémoires apocryphes de Sanson et quelques historiens dont Jules Michelet. Elle s'écriera, avant que la lame ne tombe : « Enfants de la Patrie vous vengerez ma mort. » Elle avait alors 45 ans.
Son fils, l’adjudant général Aubry de Gouges, par crainte d’être inquiété, la renia publiquement dans une « profession de foi civique13 ». Le procureur de la Commune de Paris, Pierre-Gaspard Chaumette, applaudissant à l’exécution de plusieurs femmes et fustigeant leur mémoire, évoque cette « virago, la femme-homme, l’impudente Olympe de Gouges qui la première institua des sociétés de femmes, abandonna les soins de son ménage, voulut politiquer et commit des crimes [...] Tous ces êtres immoraux ont été anéantis sous le fer vengeur des lois. Et vous14 voudriez les imiter ? Non ! Vous sentirez que vous ne serez vraiment intéressantes et dignes d’estime que lorsque vous serez ce que la nature a voulu que vous fussiez. Nous voulons que les femmes soient respectées, c’est pourquoi nous les forcerons à se respecter elles-mêmes. »
Postérité [modifier]






Portrait de Pierre Aubry de Gouges.
Olympe de Gouges a laissé un fils, Pierre Aubry de Gouges, qui, au début de la Révolution vivait maritalement avec Marie-Hyacinthe Mabille qu’il épousa après la Terreur et dont il eut au moins deux filles et trois fils. Au début du Consulat, il fut confirmé dans le grade de chef de brigade et chargé par Bonaparte d’un commandement en Guyane française. La famille débarqua à Cayenne en juin 1802, au moment où le gouverneur Victor Hugues rétablissait l’esclavage qu’Olympe de Gouges avait combattu. Pierre Aubry de Gouges expira quelques mois plus tard, le 17 pluviose an XI à Macouria, sans doute de la malaria. Son épouse se remaria avec le citoyen Audibert, originaire de Marseille, et quelques années plus tard, elle dut fuir la Guyane conquise en 1809 par les Portugais, dans un climat de violence. Elle embarqua pour la France sur un navire, l'Éridan, qui fut capturé et détourné par un corsaire anglais. Pendant ces événements, Mme Aubry mourut à bord, et son corps fut jeté à la mer. Ses fils retournèrent plus tard en France. Une des petites-filles d’Olympe, Anne-Hyacinthe-Geneviève, épousa un capitaine anglais, William Wood, et sa sœur Charlotte épousa un riche Américain, Robert Selden Garnett (1789-1840), membre du Congrès de 1820 à 1827, et propriétaire de plantations en Virginie. Les descendants connus d’Olympe de Gouges, aux États-Unis, en Tasmanie et en Australie conservent des portraits de famille et le procès-verbal d’exécution de leur célèbre ancêtre.
De son vivant, Olympe de Gouges a été souvent victime de la misogynie ordinaire, et fut discréditée par l’incompréhension et le suivisme idéologique. Aucun article de fond, aucune recherche sérieuse ne lui a ainsi été consacrée par la revue de référence de la Société des études robespierristes (AHRF) dont le premier numéro consacré aux femmes est publié en 200615. Cette absence prolongée de repères historiographiques solides a contribué au dédain dont Olympe de Gouges fut longtemps l’objet (cf. Monselet, Les Oubliés et les dédaignés. Figures littéraires de la fin du xviiie siècle, Paris, Poulet-Malassis et De Broise, 1846), et également à toutes sortes de dérives féministes ou anti-féministes. Des contresens liés à la méconnaissance des textes et du contexte, méconnaissance également de la psychologie du personnage16 ont contribué à valider des interrogations infondées sur sa santé mentale. Des interprétations hasardées d’extraits de textes ont nourri d'autres interprétations niaises ou hostiles sur ses capacités intellectuelles. Il a par exemple été soutenu qu’elle ne savait pas véritablement lire ni écrire, alors qu’on dispose de quelques-unes de ses lettres écrites à la prison de l'Abbaye. Elle était abonnée à divers journaux et un portrait la représente un livre à la main.
L’hostilité à l’égard de femmes engagées comme le fut Olympe de Gouges a souvent été le fait d’autres femmes, ainsi qu’elle le déplorait déjà en son temps. Elle déclare, dans une de ses pièces de théâtre : « Les femmes n’ont jamais eu de plus grands ennemis qu’elles-mêmes. Rarement on voit les femmes applaudir à une belle action, à l’ouvrage d’une femme17. »
Dans le postambule de sa Déclaration des droits de la femme (septembre 1791), elle pose que l’infériorité contrainte de la femme l’a amenée à user de ruse et de dissimulation : « Les femmes ont fait plus de mal que de bien. La contrainte et la dissimulation ont été leur partage. Ce que la force leur avait ravi, la ruse le leur a rendu ; elles ont eu recours à toutes les ressources de leurs charmes, et le plus irréprochable ne leur résistait pas. Le poison, le fer, tout leur était soumis ; elles commandaient au crime comme à la vertu. Le gouvernement français, surtout, a dépendu, pendant des siècles, de l’administration nocturne des femmes ; le cabinet n’avait point de secret pour leur indiscrétion ; ambassade, commandement, ministère, présidence, pontificat, cardinalat ; enfin tout ce qui caractérise la sottise des hommes, profane et sacré, tout a été soumis à la cupidité et à l’ambition de ce sexe autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé ». Elle exhortait donc les femmes de son temps à réagir : « Femmes, ne serait-il pas grand temps qu’il se fît aussi parmi nous une révolution ? Les femmes seront-elles toujours isolées les unes des autres, et ne feront-elles jamais corps avec la société, que pour médire de leur sexe et faire pitié à l’autre18? »
Reconnaissance et célébrations [modifier]


Marie-Olympe de Gouges sort de la caricature et de l’anecdote après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Étudiée particulièrement aux États-Unis, au Japon et en Allemagne, son originalité, son indépendance d’esprit et ses écrits en font une des figures humanistes de la fin du xviiie siècle.
En France, quelques érudits régionalistes, entre autres, se sont intéressés au personnage. C’est après la parution (1981) de la biographie d’Olivier Blanc qui a exhumé les sources manuscrites, entre autres notariales, et lors de la préparation du bicentenaire de la Révolution de 1789, que les textes d’Olympe de Gouges ont été joués et édités, leur assurant une forme de reconnaissance. De nombreux articles universitaires et notamment ceux de Gabrielle Verdier (États-Unis) et de Gisela Thiele-Knobloch (Allemagne) ont dégagé l’intérêt de l’œuvre dramatique d’Olympe de Gouges qui a abordé des thèmes nouveaux comme l’esclavage (Zamore et Mirza), le divorce (Nécessité du divorce), la prise de voile forcée (le Couvent) et autres sujets sensibles à son époque.
Depuis octobre 1989, à l’initiative de l’historienne Catherine Marand-Fouquet, plusieurs pétitions ont été adressées à la présidence de la République demandant la panthéonisation d’Olympe de Gouges. Jacques Chirac, conseillé par Alain Decaux, n’a pas donné suite. En novembre 1993, elle engage une manifestation devant le Panthéon de Paris pour commémorer le bicentenaire de l’exécution d’Olympe de Gouges. Cette manifestation s’inscrit aussi dans la revendication de la parité. En 1992 dans Triomphe et mort du droit naturel en Révolution (1789-1795-1802), Florence Gauthier évoque le personnage en tant qu'auteur d'une déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Cas unique, semble-t-il, dans un doctorat d'Histoire, soutenu en 1998 (et publié en 2002) sur le mouvement antiesclavagiste français de cette période, Jean-Daniel Piquet a abordé le cas d'Olympe de Gouges dans son apport et ses limites : son caractère pionnier dans cet engagement, confirmé en septembre 1791 dans un préambule à sa déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (même si cela concernait uniquement la question des mulâtres), allait de pair avec une répugnance antijacobine à admettre en 1792 le droit au recours à la violence de la part des mulâtres et des esclaves pour défendre leurs droits ; droit pourtant admis par un nombre ascendant de patriotes. Il a signalé que son nom figure en 1808 dans une liste introductive à l'œuvre antiesclavagiste de l'abbé Grégoire De la littérature des Nègres. Cette liste constituait une dédicace à tous ceux qui avaient mené le combat pour la cause des Noirs et des sang-mêlés. Par ailleurs, en 1853, dans son roman Ingénue Alexandre Dumas, la décrit aussi sous cet aspect. Un chapitre entier Le Club Social traite de la dénonciation de l'esclavage et fournit un panorama étendu du mouvement abolitionniste à la veille de la Révolution française (1788). Olympe de Gouges, auteur de Zamor et Mirza y a droit à un paragraphe.
Plusieurs municipalités françaises, dont Paris dans le 3e arrondissement, ont voulu rendre hommage à Olympe de Gouges en baptisant de son nom des établissements scolaires ou des voies publiques19.
Des bâtiments publics portent également son nom :
une salle « Olympe de Gouge » lui est consacrée dans les locaux du ministère de l'Intérieur ;
une salle de conférence à l'Université du Havre ;
un amphithéâtre à l'Institut universitaire de technologie de Béziers.
une salle à la Médiathèque de La Montagne ;
une Médiathèque à Strasbourg ;
le bâtiment abritant les services de gynécologie et d'obstétrique (et tous ceux qui s'y rattachent) au CHU de Tours ;
à Montauban un collège porte son nom ainsi que le théâtre de la ville depuis 2006 ;
une salle de spectacle construite à la place de la prison pour femmes de la Roquette dans le 11e arrondissement de Paris.
un théâtre à l'italienne de 600 places à Montpellier.
Une résidence universitaire à Nantes.
Le nouveau bâtiment de l'Université Paris-Diderot sis entre le bâtiment Lavoisier, également Universitaire, et le boulevard Masséna sur le site Paris Rive Gauche dans le 13e arrondissement de Paris, lui est dédié.
En 1989, Nam June Paik a créé une œuvre intitulée Olympe de Gouges in La fée électronique. Cette œuvre, commandée par la municipalité de Paris à l’occasion du bicentenaire de la Révolution française, est aujourd'hui exposée au musée d'art moderne de la Ville de Paris.
Notes et références [modifier]


↑ Son grand-père est dit « maître tondeur de draps ».
↑ a, b et c Olivier Blanc, « Celle qui voulut politiquer » [archive], Le Monde diplomatique, novembre 2008.
↑ Par l’intermédiaire du banquier Delon de Lormière.
↑ Depuis la mort de son père Angeli Biétrix, il codirigeait cette société avec son frère Biétrix de Saulx.
↑ C’est grâce à la protection de Charlotte Béraud de La Haye, marquise de Montesson, femme influente du courant des Lumières, et épouse morganatique du duc d’Orléans, que la pièce avait été reçue. Elle-même auteur dramatique, Mme de Montesson avait créé chez elle, dans son hôtel de la Chaussée d’Antin, un théâtre de société dont, selon l’auteur des « Mémoires de la marquise de Créqui », elle avait confié la direction au chevalier de Saint-Georges, fils d’une esclave affranchie.
↑ Le marquis Simon de Cubières, écuyer cavalcadour du roi, célèbre pour ses travaux en botanique et horticulture.
↑ le manuscrit de cette pièce a été brûlé au lendemain de son exécution, sur ordre de Fouquier-Tinville au président de la section du Pont-neuf, avec les autres papiers saisis chez elle (« pour ne pas contaminer l’esprit public »).
↑ Ce lobby des abolitionnistes fut créé, sur le modèle anglais, en 1788 par Brissot, le député girondin, qui d’ailleurs parle élogieusement d’Olympe de Gouges dans ses lettres inédites.
↑ Olympe de Gouges, L’Esclavage des Nègres : version inédite du 28 décembre 1789 suivi de Réflexions sur les hommes nègres, étude et présentation de Sylvie Chalaye et Jacqueline Razgonnikoff, éd. l’Harmattan, coll. Autrement Même, 2006.
↑ Condamnée en mai 1793 avec son mari, le fermier général Pierre Paul, baron de Kolly (1751-1793) pour complot contre-révolutionnaire, décapitée le 15 brumaire suivant.
↑ Fouquier-Tinville a été condamné à mort pour avoir, entre autres choses, envoyé des femmes enceintes à l’échafaud (acte d’accusation de Fouquier-Tinville en l’an III).
↑ Olivier Blanc, La Dernière Lettre, prisons et condamnés de la Révolution, Paris, R. Laffont, 1985.
↑ Napoléon, éclairé par Fanny de Beauharnais et Mme de Montesson sur cette triste affaire, semble lui avoir tenu rigueur de son attitude en l’envoyant en commandement en Guyane.
↑ S’adressant aux républicaines.
↑ Sous la direction de Christine Fauré et Raymonde Monnier.Toutefois Florence Gauthier et Jean-Daniel Piquet qui ont reconnu le rôle d'Olympe de Gouges (voir reconnaissance et célébrations)sont membres de la Société des Etudes Robespierristes et collaborent aux AHRF. Florence Gauthier a republié les oeuvres complètes de Robespierre en y ajoutant des inédits
↑ Elle aimait plaisanter, ainsi qu’on le réalise à la lecture de ses textes et de son aveu même, et souvent telle gasconnade ou provocation de sa part, ainsi les défis en duels qu’elle lance à des hommes, ne sont-ils pas à prendre avec trop de sérieux.
↑ Mirabeau aux Champs-Élysées, préface.
↑ (Lettre au Roi, lettre à la reine, Paris, 1792, p. 8).
↑ Le 8 mars 2007 à Paris, suite à une délibération [archive] du 27 mars 2006 du conseil du 3e arrondissement de Paris, une place a été baptisée « place Olympe-de-Gouges » lors de la Journée internationale des femmes, au carrefour de la rue de Turenne, de la rue Charlot et de la rue de Franche-Comté. D'autres places, rues et voies diverses en France portent maintenant son nom. Un lycée de Noisy-le-Sec, un collège à Champcueil, une école à Montpellier, un groupe scolaire à Bondy - inauguré le 19 septembre 2007 -, portent son nom.
Œuvres [modifier]


Théâtre
Le mariage inattendu de Chérubin, Séville et Paris, Cailleau, 1786.
L’Homme généreux, Paris, chez l’auteur, Knapen et fils, 1786.
Le Philosophe corrigé ou le cocu supposé, Paris, 1787.
Zamore et Mirza, ou l’heureux naufrage, 1788.
Molière chez Ninon, ou le siècle des grands hommes, 1788.
Bienfaisance, ou la bonne mère suivi de La bienfaisance récompensée, 1788.
Œuvres de Madame de Gouges, dédie à Monseigneur le duc d’Orléans, 2 volumes, Paris, chez l’auteur et Cailleau, (février) 1788 (recueil des premières pièces imprimées avec préfaces et postfaces, dont Zamore et Mirza et Réflexions sur les hommes nègres).
Œuvres de Madame de Gouges, dédié à Monseigneur le prince de Condé, 1 volume, Paris, chez l’auteur et Cailleau, (septembre) 1788.
Le Marché des Noirs, manuscrit déposé et lu à la Comédie française (1790).
Le nouveau Tartuffe, ou l’école des jeunes gens, manuscrit déposé et lu à la Comédie française (1790)
Les Démocrates et les aristocrates, ou les curieux du champ de Mars (1790)
La Nécessité du divorce, manuscrit conservé à la Bibliothèque nationale, (1790)
Le Couvent, ou les vœux forcés Paris, veuve Duchesne, veuve Bailly et marchands de nouveautés, (octobre) (1790)
Mirabeau aux Champs Élysées, Paris, Garnery, (1791)
L’Esclavage des Noirs, ou l’heureux naufrage, Paris, veuve Duchesne, veuve Bailly et les marchands de nouveautés, 1792. Texte en ligne
La France sauvée, ou le tyran détrôné, manuscrit, (1792)
L’Entrée de Dumouriez à Bruxelles, ou les vivandiers (1793)
Écrits politiques (brochures, affiches, articles etc.)
Lettre au Peuple ou projet d’une caisse patriotique, par une citoyenne, septembre 1788.
Remarques patriotiques par la Citoyenne auteur de la Lettre au peuple, Paris, décembre 1788.
Le bonheur primitif de l’homme, ou les rêveries patriotiques, Amsterdam et Paris, Royer, 1789
Dialogue allégorique entre la France et la Vérité', dédié aux États Généraux, (avril) 1789
Le cri du sage, par une femme, Paris, (mai) 1789
Avis pressant, ou Réponse à mes calomniateurs, Paris, (mai) 1789
Pour sauver la patrie, il faut respecter les trois ordres, c’est le seul moyen de conciliation qui nous reste, Paris, (juin) 1789.
Mes vœux sont remplis, ou Le don patriotique, par Madame de Gouges, dédié aux États généraux, Paris, (juin) 1789.
Discours de l’aveugle aux Français, par Madame de Gouges, Paris, (24 juin) 1789
Lettre à Monseigneur le duc d’Orléans, premier prince du sang, Paris, (juillet) 1789
Séance royale. Motion de Mgr le duc d’Orléans, ou Les songes patriotiques, dédié à Mgr le duc d’Orléans, par Madame de Gouges (11 juillet) 1789.
L’ordre national, ou le comte d’Artois inspiré par Mentor, dédié aux États généraux, Paris, (juillet-août) 1789.
Lettre aux représentants de la Nation, Paris, L. Jorry, (septembre) 1789 (« Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon cœur »).
Action héroïque d’une Française, ou la France sauvée par les femmes, par Mme de G..., Paris, (10 septembre) 1789.
Le contre-poison, avis aux citoyens de Versailles, Paris, (octobre) 1789.
Lettre aux rédacteurs de la Chronique de Paris, 20 décembre 1789.
Réponse au Champion américain, ou Colon très aisé à connaître, Paris, 18 janvier 1790.
Lettre aux littérateurs français, par Madame de Gouges, Paris, (février) 1790.
Les Comédiens démasqués, ou Madame de Gouges ruinée par la Comédie française pour se faire jouer, Paris, 1790.
Départ de M. Necker et de Mme de Gouges, ou Les adieux de Mme de Gouges aux Français, Paris, 24 avril 1790.
Projet sur la formation d’un tribunal populaire et suprême en matière criminelle, présenté par Mme de Gouges le 26 mai 1790 à l’Assemblée nationale, Paris, Patriote français, 1790.
Bouquet national dédié à Henri IV, pour sa fête, Paris, (juillet) 1790.
Œuvres de Madame de Gouges, Paris, 1790 (recueil factice des écrits politiques de 1788 à 1790).
Le Tombeau de Mirabeau, avril 1791.
Adresse au roi, adresse à la reine, adresse au prince de Condé, Observations à M. Duveyrier sur sa fameuse ambassade, par Mme de Gouges, Paris, (mai) 1791.
Sera-t-il roi ne le sera-t-il pas ?, par Madame de Gouges Paris, (juin) 1791.
Observations sur les étrangers (juillet) 1791.
Repentir de Madame de Gouges, Paris, lundi 5 septembre 1791.
Les droits de la femme. À la reine, signé « de Gouges » Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (septembre) 1791.
le Prince philosophe, Paris, Briand, 1792 (conte oriental).
Le Bon Sens du Français, 17 février 1792.
Lettre aux rédacteurs du Thermomètre du Jour, le 1er mars 1792.
L’Esprit français ou problème à résoudre sur le labyrinthe de divers complots, par madame de Gouges, Paris, veuve Duchesne, 22 mars 1792.
Le Bon Sens français, ou L’apologie des vrais nobles, dédié aux Jacobins, Paris, 15 avril 1792.
Grande éclipse du soleil jacobiniste et de la lune feuillantine, pour la fin d’avril ou dans le courant du mois de mai, par la LIBERTE, l’an IVe de son nom, dédié à la Terre (avril) 1792.
Lettre aux Français (avril) 1792.
Lettres à la reine, aux généraux de l’armée, aux amis de la constitution et aux Française citoyennes. Description de la fête du 3 juin, par Marie-Olympe de Gouges, Paris, société typographique aux Jacobins Saint-Honoré, (juin) 1792.
Œuvres de Madame de Gouges, 2 volumes, Paris, veuve Duchesne (textes et théâtre politiques de 1791 et 1792).
Pacte national par marie-Olympe de Gouges, adressé à l’Assemblée nationale 5 juillet 1792.
Lettre au Moniteur sur la mort de Gouvion, 15 juillet 1792.
Aux Fédérés, 22 juillet 1792.
Le Cri de l’innocence, (septembre) 1792.
La Fierté de l’innocence, ou le Silence du véritable patriotisme, par Marie-Olympe de Gouges (septembre) 1792.
Les Fantômes de l’opinion publique. L’esprit qu’on veut avoir gâte celui qu’on a, Paris, (octobre) 1792.
Réponse à la justification de Maximilien Robespierre, adressé à Jérôme Pétion, par Olympe de Gouges, novembre 1792.
Pronostic sur Maximilien Robespierre, par un animal amphibie, (signé « Polyme »), 5 novembre 1792.
Correspondance de la Cour. Compte moral rendu et dernier mot à mes chers amis, par Olympe de Gouges, à la Convention nationale et au peuple, sur une dénonciation faite contre son civisme aux Jacobins par le sieur Bourdon, Paris (novembre) 1792.
Mon dernier mot à mes chers amis (décembre) 1792.
Olympe de Gouges défenseur officieux de Louis Capet, de l’imprimerie de Valade fils aîné, rue jean-Jacques Rousseau, 16 décembre 1792.
Adresse au don Quichotte du Nord, par Marie-Olympe de Gouges, Paris, Imprimerie nationale, 1792.
Arrêt de mort que présente Olympe de Gouges contre Louis Capet, Paris, 18 janvier 1793.
Complots dévoilés des sociétaires du prétendu théâtre de la République, Paris, janvier 1793.
Olympe de Gouges à Dumouriez, général des armées de la République française, Paris, 22 janvier 1793.
Avis pressant à la Convention, par une vraie républicaine, Paris, 20 mars 1793.
Testament politique d’Olympe de Gouges, 4 juin 1793.
Œuvres de Madame de Gouges, 2 volumes, Paris, 1793 (écrits politiques de 1792 et 1793).
Les Trois Urnes, par un voyageur aérien, (19 juillet) 1793.
Une patriote persécutée, à la Convention nationale (août) 1793.
Olympe de Gouges au Tribunal révolutionnaire, signé « Olympe de Gouges », 21 septembre 1793
Bibliographie et théâtre [modifier]


Biographies et travaux généraux [modifier]
Léopold Lacour, Les Origines du féminisme contemporain. Trois femmes de la Révolution : Olympe de Gouges, Théroigne de Méricourt, Rose Lacombe, Paris, Plon, Nourrit et Cie, 1900
Olivier Blanc,
Olympes de Gouges, Paris, Éditions Syros, 1981.
« Olympe de Gouges : une femme de libertés » : coédition Syros et Alternatives, Paris, 1989, 236 p. + 8 p. de planches illustrées.
Marie-Olympe de Gouges : une humaniste à la fin du xviiie siècle, Cahors, éditions René Viénet, 2003 (ISBN 2849830003). Liste complète des écrits publiés par Olympe de Gouges de 1786 à 1793, nombreux manuscrits inédits, bibliographie critique, index, cahier d’illustrations de huit pages en noir et en couleur.
Annette Rosa, Citoyennes. Les femmes et la Révolution française, Paris, Messidor, 1988.
Catherine Marand-Fouquet, La Femme au temps de la Révolution, Paris, Stock, 1989.
Anne Soprani, La Révolution et les femmes de 1789 à 1796 Paris, M Editions, 1988.
Daniel Bensaid, Moi la Révolution, Paris, Gallimard, 1989.
Sophie Mousset, Olympe de Gouges et les droits de la femme, Paris, Le Félin, 2003 (ISBN 2866454952).
Jean-Daniel Piquet, L'Émancipation des Noirs dans la Révolution française (1789-1795), Paris, Karthala, 2002.
Benoîte Groult, Ainsi soit Olympe de Gouges, Paris, Grasset, 2013.
Nouvelles éditions [modifier]
Olympe de Gouges, Écrits politiques, présentés par Olivier Blanc, vol. I (1789-1791), vol. II (1792-1793), Paris, Côté Femmes Éditions, 2003.
Olympe de Gouges, Théâtre Politique, « Préface » de Gisela Thiele-Knobloch, Paris, Côté Femmes Éditions, 2 vol., 1991 (ISBN 2-907883-34-8) et 1993 (ISBN 2-907883-59-3).
Olympe de Gouges, Oeuvres complètes Tome I Théâtre, présenté par Félix-Marcel Castan, Montauban, éditions Cocagne.
Olympe de Gouges, Oeuvres complètes Tome 2 Philosophie, présenté par Félix-Marcel Castan, Montauban, éditions Cocagne.
Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, éd. Mille et une nuits, Paris (ISBN 2842057465).
Romans [modifier]
Caroline Grimm, Moi, Olympe de Gouges, Paris, Calmann-Lévy, 2009 (ISBN 9782702139899).
Geneviève Chauvel, Olympe, Paris, Éditions Olivier Orban, 1989 (le portrait de couverture représente la comtesse Skavronskia, par Élisabeth Vigée-Lebrun).
Joëlle Gardes, Olympe de Gouges. Une vie comme un roman, Paris, Éditions de l’Amandier, 2008 (le portrait de couverture, miniature par Mme Doucet de Suriny exposée au Salon de l'an IV, représente Julie Candeille).
Maria-Rosa Cutrufelli, J'ai vécu pour un rêve, Les derniers jours d'Olympe de Gouges, Éditions Autrement, 2008
Théâtre [modifier]
Olympe de Gouges, Dramaturgie et mise en scène : Jean-Pierre Armand assisté par Marie Jean, créé le 6 Novembre 2012 à la Cave Poésie de Toulouse par la Compagnie Théâtre du Cornet à dés. (textes de Gilbert Geraud d’après les écrits politiques de Marie Olympe de Gouges; Documentation de Evelyne Romain, Rotureau et Olivier; images vidéos : Bruno Wagner; lumières et régie générale : Gérard Bruneau; son : Jean Rigaud ; scènographie : Olivier Hebert; Accessoires scèniques : Annie Giral; Costumes : Marianne Levasseur ; Enregistrement : Studio de la Manne)
Olympe de Gouges; j'ai dit! de Giancarlo Ciarapica créé au festival d'Avignon 2010 édité chez Christophe Chomant éditeur
Olympe de Gouges mis en scène par Sylvie Pascaud d'après Terreur-Olympe de Gouges d'Elsa Solal (2013)
Olympe de Gouges l’oubliée de l’histoire de Dominique Wenta, crée à la mairie du 4e arrondissement de Paris à l’occasion de l’inauguration de la place Olympe de Gouges, le 8 mars 1993.
Et... cris, Olympe de Gouges (1748-1793) de Claude Darvy et Danielle Netter, spectacle disponible : www.histoiretheatre.net
Bande dessinée [modifier]
Catel et José-Louis Bocquet, Olympe de Gouges, Paris, Casterman, 2012 (ISBN 9782203031777). Vaste BD historique de plus de 400 pages, complétée par une documentation impressionnante : une chronologie, trente-neuf notices biographiques et une bibliographie, le tout couvrant presque 80 pages. [non neutre]
Galerie [modifier]


Liens externes [modifier]


Sur les autres projets Wikimedia :
Olympe de Gouges, sur Wikisource
Textes en ligne, BNF
Ses pièces et leurs représentations sur le site CÉSAR
Dossier Olympe de Gouges sur le site du Monde diplomatique, novembre 2008.
Audiolivre : Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne
Procès de Marie-Olympe de Gouges devant le Tribunal révolutionnaire
Le Prince philosophe, Conte oriental, 1792. Texte en ligne T1 - Texte en ligne T2

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Amina Femen Tunisia

7 Juin 2013, 01:44am

Publié par hugo

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