Bertrand 39 ans, célibataire,hétéro.,Paris. Ceci n'est pas une annonce! MON BLOG PARLE D ÉGALITÉ, DE PARITÉ... je cueille des articles utiles à ceux qui luttent contre le racisme, les femmes battues, le non-droit à la différence, pour le féminisme et la fraternité. L'égalité c'est ma tasse de thé ou mon verre de lait! Je tague des mots poèmes contre les maux. Je "street art" le désespoir ou la lumière. Je Bulle l'ESPOIR.... L'orthographe n'est pas ma cousine mais l'amitié est ma voisine
Pour Depardieu, «la France est triste»... et ses dirigeants sont nuls
Publié le 16.03.2013, 19h57 | Mise à jour : 17.03.2013, 00h26
L'acteur, qui porte sur son blouson un aigle à deux têtes, symbole de la Russie, répond aux questions de manière décontractée durant une douzaine de minutes depuis la cuisine de l'ancienne douane de Néchin, petit village proche de la frontière française, où il s'est domicilié l'an dernier. On devine derrière lui un jambon sec en train de sécher et une baguette de pain encore emballée. Il affirme revenir de quelques courses dans le village. L'entretien, enregistré samedi matin, est visible sur le site www.notele.be
Il assure ainsi dans cette interview que «ce n'est pas tout à fait vrai» qu'il a quitté la France «pour des raisons fiscales», car il paie «50% d'impôts» en Belgique. Mais il juge «un peu exagérée» la politique fiscale du gouvernement de gauche de François Hollande. «Je suis Français, j'aime les Français, mais j'ai un peu de peine pour eux car ils sont dans une situation délicate», affirme l'acteur, en répétant: «ce n'est pas pour des raisons fiscales».
Hollande, Ayrault et Filippetti dans son collimateur
«C'est surtout le manque d'énergie. La France est triste et je pense que les Français en ont marre. Le manque de conviction... J'ai l'impression que ces gens (le gouvernement) ne savent pas faire leur métier. Lui (François Hollande), c'est la première fois, il n'a jamais eu de portefeuille de ministre. Il a eu la Corrèze, qui est en déficit...», déclare le comédien français.
L'acteur évoque aussi d'autres raisons qui l'ont poussé à quitter la France, citant en premier lieu la proximité de l'aéroport de Roissy (distant de 200 kilomètres), ses amis dans le village ou encore les qualités de la boucherie et des bistrots locaux.
«Un Premier ministre ou n'importe qui doit donner l'exemple», poursuit Depardieu, revenant sur le terme de «minable» employé à son égard par Jean-Marc Ayrault au plus fort de la polémique sur son «exil fiscal» fin 2012. «C'est comme la ministre de la Culture», Aurélie Filippetti, qui s'était déclarée «tout à fait scandalisée» par l'attitude de Gérard Depardieu. «On n'a pas à critiquer quelqu'un qui paie plus de 87% d'impôt», dit l'acteur.
Gérard Depardieu évoque aussi ses projets cinématographiques -aux Etats-Unis ou en Russie-, confirme qu'il «a acheté une maison» en Belgique, qu'il revend celle qui lui appartient à Paris et qu'il espère pouvoir ouvrir un restaurant dans la région de Néchin, tout en répétant qu'il n'est pas venu en Belgique «pour faire de l'argent» et qu'il n'est «pas un arriviste».
VIDEO. L'interview de Gérard Depardieu
LeParisien.fr
En Allemagne, on ose parler de la retraite à 69 ans
Romaric Godin | 11/03/2013, 18:09 - 728 mots
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La
réforme des retraites demandera "des efforts de la part de tous les Français" prévient Touraine
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Retraites
: à choisir, les Français préfèrent augmenter les cotisations
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Retraites
complémentaires: la désindexation est acquise... restent les cotisations
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C'est
décidé, les retraites complémentaires évolueront moins vite que l'inflation !
La question des retraites va-t-elle s'imposer dans la campagne électorale allemande ? Une étude de la Fondation Bertelsmann publiée ce lundi relance en tout cas l'idée de la retraite à 69 ans outre-Rhin. Une idée qui avait déjà été proposée en 2011 par le conseil des « Cinq sages économistes » qui conseillent le gouvernement fédéral.
Effet de ciseaux
L'étude de la Fondation Bertelsmann souligne le problème démographique auquel doit faire face la République fédérale avec l'arrivée à la retraite des classes d'âge 1955-1970. Le défi démographique est considérable, principalement en raison de la très faible natalité enregistrée outre-Rhin depuis des décennies. L'Allemagne va devoir faire face à un effet de ciseaux difficile à gérer : une population en âge de travailler de plus en plus faible face à une population à la retraite qui explose. Selon les projections de l'Etude, la situation serait intenable.
Une perte de revenu considérable pour les retraités et les cotisants
Aujourd'hui, la cotisation retraite des salariés allemands s'élève à 19,3 % et permet de disposer en moyenne de 52,9 % de son salaire de référence hors impôts sous forme de pension. En 2060, si rien ne change, il faudra pour atteindre l'équilibre des comptes, affirme l'étude, augmenter les cotisations à 27,2 % du salaire brut pour espérer obtenir 41,2 % du salaire de référence pendant sa retraite. Selon les auteurs de ce document, ni les évolutions escomptées de l'immigration, ni la hausse possible des salaires et de la productivité ne semblent en mesure de corriger cette évolution.
Faire travailler plus et mieux les femmes
La Fondation recommande donc de prendre plusieurs mesures énergiques pour réagir dès maintenant au vieillissement de la population. Il s'agit d'abord de favoriser la participation des femmes au marché du travail. Même si le taux d'emploi des femmes en Allemagne n'est pas si faible qu'on le dit habituellement (il est supérieur à celui de la France), il demeure encore inférieur à celui des hommes. Surtout, les femmes travaillent souvent dans les métiers les plus précaires et aux salaires les plus faibles. Elles cotisent donc moins. La Fondation Bertelsmann réclame donc une meilleure participation des femmes au marché du travail, notamment à leur juste niveau de qualification (les femmes de 15 à 54 ans sont plus diplômées que les hommes, mais travaillent moins), notamment par le développement des modes de garde d'enfants, mais aussi par un changement de référence de la société.
Partir à 69 ans
Deuxième recommandation, la plus polémique : le report de deux ans de l'âge légal de départ à la retraite. En 2005, la « grande coalition » avait accepté le report de 65 à 67 ans de cet âge sur un mode très progressif : d'ici à 2030, et sous la condition de rapport d'étapes. Mais les auteurs de l'étude estiment qu'il faut aller plus loin : jusqu'à 69 ans, donc, avec une augmentation notable du taux d'emploi des plus de 55 ans. Aujourd'hui en Allemagne, le taux de chômage des personnes de 64 ans est de 14,2 %, près de 3 fois celui de la moyenne de la population. Et les préretraites sont restées monnaie courante.
Etre mieux formé
Dernière option proposée par l'étude : l'amélioration de la formation afin de renforcer les formations. Avec une qualification plus élevée, les actifs ont de meilleurs salaires et un taux d'activité plus important : les entrées de cotisations en sont améliorées. L'étude réclame donc une réforme de la formation professionnelle et scolaire pour aider plus les élèves en position de faiblesse.
Gain minime
Reste que la situation semble désespérée pour le système par répartition allemand : selon l'étude, en combinant ces trois méthodes, l'équilibre serait atteint avec des cotisations de 25,5 % pour toucher une pension de 42,5 % de son salaire de référence. Autrement dit, les gains seraient fort réduits. La classe politique allemande ne semble cependant pas prête à évoluer sur ce terrain. Angela Merkel et sa majorité de centre-droit a refusé de réformer le système mis en place en 2005 et la SPD, pourtant à l'origine de la réforme, a de plus en plus de mal à accepter l'adieu à la retraite à 65 ans. Il y a donc peu de chance, pour l'instant, de voir cette proposition de retraite à 69 ans voir le jour. Sauf que le problème de la pauvreté des personnes âgées et des retraités est, lui, un sujet dominant aujourd'hui dans la société allemande.
Retrouvez ici l'étude (en allemand)
Allocations familiales : 2 Français sur 3 favorables à la prise en compte du revenu
Publié le 16.03.2013, 23h43 | Mise à jour : 23h58
Les sympathisants PS plus séduits
«L'introduction d'une condition de ressources pour les allocations familiales, c'est-à-dire qu'au-delà d'un certain niveau de revenu dans un foyer, les allocations familiales ne seraient plus versées ou seraient réduites» est approuvée par 66% des Français. 33% s'y disent opposés, 1% sans opinion. Les sympathisants du PS sont les plus nombreux à valider cette idée (76%), devant ceux de l'UMP (71%), du Front de gauche (66%) et du FN (56%).
Les allocations familiales sont actuellement versées à tous les foyers à partir de deux enfants sans condition. Le gouvernement doit annoncer prochainement des économies pour la branche famille pour la faire revenir à l'équilibre en 2016. Le besoin de financement serait alors de 2,2 milliards d'euros.
Ce sondage a été réalisé les 14 et 15 mars par téléphone auprès d'un échantillon de 1.005 personnes (méthode des quotas).
LeParisien.fr
Expulsions locatives : « Une pratique indigne d’une société avancée » pour Michèle Picard Mots clés : vénissieux, expulsion locative, michèle picard, coupures hivernales, trêve hivernale,
Serge Tarrassioux, maire de Pierre-Bénite, Michèle Picard, maire de Vénissieux et Bernard Genin, maire de Vaulx-en-Velin, en 2011.
SOCIÉTÉ - le 15 Mars 2013
Précarité
Maire (PCF) de Venissieux, Michèle Picard signera ce vendredi, avec d’autres élus communistes du département, une nouvelle série d’arrêtés anti-expulsions et anti-coupures d’énergie. Elle explique sa démarche de « résistance ».
Avec d’autres maires communistes de l’agglomération lyonnaise, vous allez signer, ce vendredi, de nouveaux arrêtés contre les expulsions. Pourquoi ?
Michèle Picard. Pour Vénissieux, nous allons signer trois arrêtés, l’un sur les expulsions, l’autre sur les coupures d’énergie et d’eau, et un dernier sur les saisies immobilières. Il s’agit d’une démarche ancienne, qui date de 1990. C’est une action symbolique mais aussi un acte de résistance politique et de désobéissance. Même si, juridiquement, nous travaillons nos arrêtés pour qu’ils puissent passer. Car il en faut très peu pour tomber dans la spirale de la précarité. Un arrêt maladie provoque une baisse des indemnités, les impayés commencent… ça peut basculer très rapidement.
Les expulsions sont-elles en hausse à Vénissieux ?
Michèle Picard. Non. Nous avons moins d’expulsions grâce au travail social formidable mené sur la ville. Un travail avec les bailleurs qui permet d’accompagner les gens dès qu’ils sont en dette de loyer et avant même l’assignation au tribunal. En revanche, nous avons toutes les preuves que la pauvreté augmente à Vénissieux. Une étude récente montre qu’en 2009, 32 % de la population de la ville vivait en dessous du seuil de pauvreté, soit deux fois plus que la moyenne nationale. Le taux de bas revenus y est de 35 %, contre 17 % dans le reste du département. En deux ans, les demandes d’aide financière accordées par le CCAS ont augmenté de près de 16 %.
Vous opposez-vous, par principe, aux expulsions locatives ?
Michèle Picard. Derrière les chiffres, il y a des situations humaines. Une expulsion, c’est quoi ? De la peur, de la pression, de l’humiliation pour les familles. Parfois, les gens préfèrent en finir, tellement l’engrenage est violent. Cela m’interpelle en tant que maire. Au fond, je considère qu’il s’agit d’une pratique indigne d’une société avancée. Les expulsions ne résolvent rien sur le fond, rajoutent de la dette à la dette. Car elles coûtent cher aux collectivités. En même temps qu’elles aggravent la situation des familles, qui se retrouvent parfois à dormir dans des voitures ou sous des tentes.
Qu’attendez-vous du gouvernement sur ce dossier ?
Michèle Picard. J’ai beaucoup d’attente, mais je pense qu’il reste trop au milieu du gué. Augmenter la loi SRU de 20 à 25 %, ça peut apparaître comme une bonne idée. Mais quand vous savez qu’un nombre conséquent de maires n’appliquent pas cette loi, on se demande si c’est réellement utile. Les pénalités aux villes qui ne respectent pas la loi ne suffisent pas. Ainsi, je trouve profondément injuste que les maires qui prennent des arrêtés anti-expulsions soient convoqués au tribunal administratif et traités comme des criminels, pendant que d’autres, qui n’appliquent pas la loi SRU, ne passent jamais devant ces tribunaux. Le report de quinze jours de la trêve hivernale n’est guère plus satisfaisant. Car il y a une urgence sociale sans précédent en France.
Pas de trêve des défilés. Jeudi, une manifestation « pour une vie digne, un emploi, un logement, contre les expulsions locatives » a eu lieu à Vénissieux, avant la signature, prévue ce vendredi, des nouveaux arrêtés interdisant les expulsions locatives (mais aussi les coupures d’énergie) par les maires de Vaulx-en-Velin, Givors, Pierre-Bénite, Grigny et donc Vénissieux. Un rassemblement est également prévu devant la préfecture du Rhône, rue Dunoir (Lyon 3e). Samedi, c’est la Plate-forme Logement, un collectif qui regroupe associations (CNL, DAL, AC !...) et syndicats (CGT, FSU, CSF...) qui appelle manifester, à 15 heures, place de la République, à Paris, pour réclamer « l’arrêt des expulsions, la baisse des loyers et de l’énergie et un logement stable et décent pour tous !»
- Lire aussi :
Expulsions locatives : la trêve hivernale prolongée jusqu'à fin mars
Combattre les expulsions locatives : un délit ?
Fin de la trêve hivernale :
«interdire les expulsions locatives» (PCF / FDG)
L’indépendance de la BCE est un mythe 15-03-2013
Quand comprendra-t-on enfin que les déboires européens actuels ne sont en rien dus aux endettements publics ? Pourquoi l’orthodoxie, la pensée dominante, l’écrasante majorité des économistes, comme les dirigeants politiques (qui n’y comprennent pas grand-chose), s’obstinent-ils à considérer cette crise comme celle des « dettes souveraines » européennes ? Un petit rappel historique serait à cet égard éclairant. D’Histoire de France en l’occurrence, car c’est une loi française du début des années 70 qui devait consacrer cette orthodoxie financière – et figer dans le marbre la sacro-saint indépendance des banques centrales -, responsable des ravages actuels de l’Union européenne !
Le 3 janvier 1973 étaient en effet adoptés les nouveaux statuts de la Banque de France qui devaient révolutionner le job de banquier central, le transformant ainsi en une sorte de personnage « téflon » – totalement antiadhésif – n’ayant nul compte à rendre à l’exécutif de son pays ni à ses concitoyens. C’est effectivement à 1973 et à cette loi française qu’il est possible de dater le début de l’irresponsabilité des banques centrales, et particulièrement dans son article 25 qui indique que « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ». Tournant crucial donc dans la gestion des finances publiques des nations occidentales qui emboitèrent le pas à la France. Les Etats étant dès lors – et de facto – définitivement à la merci du système bancaire, puisque leur Trésorerie n’était plus en droit d’emprunter auprès de sa banque centrale.
Etape historique sur le chemin de la libéralisation financière internationale, franchie et initiée par la France qui s’interdisait dorénavant de recourir à la planche à billets de sa banque centrale en cas de besoin. Problématique d’une actualité brûlante dans le contexte européen d’aujourd’hui ! L’adoption de cette loi ne devant du reste rien au hasard à une époque où la France était présidée par un ancien banquier, à savoir Georges Pompidou. Dans un contexte où, suite à la décision du Président américain Nixon en 1971 de suspendre tous les achats et ventes d’or, le billet vert n’était plus convertible en métal jaune. Et dans une atmosphère de tension financière internationale où les américains espéraient tirer leur épingle du jeu, illustrée par la fameuse répartie du Secrétaire au Trésor de l’époque John Connally : « le dollar est notre monnaie mais c’est votre problème » !
Bref, l’effondrement du système instauré à Bretton Woods en 1944 (sous l’impulsion de Keynes) inaugurait une nouvelle période où les risques étaient appelés à être assumés par les investisseurs, désormais confrontés aux aléas des fluctuations monétaires. L’abandon de cette convertibilité ayant par ailleurs des conséquences fondamentales sur les acteurs financiers qui ne manqueraient évidemment pas de saisir toutes les opportunités offertes par la spéculation sur la volatilité naissante du marché des changes. La dérégulation et la libéralisation du secteur financier constituaient donc le préalable incontournable qui autoriserait ses intervenants à profiter des fluctuations de ce nouveau marché. C’est donc dans cet environnement que s’est imposé le concept d’indépendance des banques centrales dont l’objectif était de stériliser la politique monétaire. Et de la soustraire à toute ingérence de la part de politiques trop souvent enclins à l’utiliser à des fins de relance économique, au risque d’attiser l’inflation.
Dès lors, le banquier central devait se complaire dans son splendide isolement. Il se transformait en une sorte de cardinal – ou d’éminence grise – emmuré dans un conclave permanent et prompt à distiller la fumée noire afin d’empêcher toute velléité de monétisation de sa dette par l’exécutif de son pays. Voilà le banquier central – responsable devant personne – qui disposait donc du pouvoir de sanction vis-à-vis des élus. Du coup, la politique monétaire – c’est-à-dire la cruciale définition des taux d’intérêt – en devenait passive. Elle se contentait en effet de répercuter et de se faire l’écho des volontés et du dictat de la haute finance.
Cette loi française de 1973 fut par la suite abrogée…mais seulement pour être remplacée en 1992 par le Traité de Maastricht et en 2009 par celui de Lisbonne qui défendaient jalousement la même orthodoxie. A savoir de prévenir toute facilité de découvert ou de crédit consentis par la Banque centrale européenne en faveur de gouvernements, de régions ou de collectivités locales membres de l’Union. Comme nos Etats ne pouvaient plus faire appel à leur banque centrale afin de financer leurs comptes et dépenses publics en cas de besoin, nous sommes donc tous devenus dépendants du système bancaire commercial qui, lui, était bel et bien en mesure de créer des liquidités en privé à partir du néant pour les prêter à nos Etats moyennant intérêts.
Pratique inaugurée dès 1973 par la France mais qui s’avère aujourd’hui quasi globale puisqu’une étude du F.M.I. révèle effectivement que deux-tiers des 152 banques centrales autour du globe restreignent considérablement – quand elles n’empêchent pas tout court – tout prêt ou toute mise à disposition des banques centrales en faveur de leur gouvernement. Au nom de la très vénérable et de l’intouchable « stabilité des prix ». Au mépris de la stabilité macroéconomique. Et tant pis si les frais de financements de leurs dettes par nos Etats atteignent des sommets intenables, et pour les finances publiques, et pour la croissance, et pour le pouvoir d’achat du citoyen… Utilisant les données fournies par Eurostat, un économiste britannique d’Oxford, Simon Thorpe, parvient ainsi à la conclusion que les seuls intérêts payés en 2011 par l’Union européenne sur sa dette publique se montent à 371 milliards d’euros, soit près de 3% du P.I.B. de l’ensemble de ses membres !
Tel est donc le prix à payer pour l’indépendance de la BCE. Dans une conjoncture de déprime européenne absolue, burinée d’effondrement des recettes fiscales, de rétrécissement des aides sociales et d’envolée du chômage. Avec des Etats qui, afin de financer leur train de vie – donc le nôtre ! – se retrouvent contraints de descendre dans l’arène des marchés financiers, lesquels ne se privent évidemment pas de faire monter les enchères en même temps qu’ils imposent l’austérité avec, à la clé, davantage de récession. Simplement parce qu’il nous est impossible de nous financer auprès de nos banquiers centraux qui se drapent dans leur toge d’indépendance. Indépendance qui n’est en réalité qu’un rideau de fumée destiné à masquer leur allégeance au système bancaire.
Allô ? Non mais allô, quoi. T’es ministre de l’intérieur et tu connais pas la loi?
Allô ? Non mais allô, quoi. T’es ministre de l’intérieur et tu connais pas la loi?
Allô ? Allô ? Vous me recevez ? T’es ministre de l’intérieur et tu connais pas la loi ? C’est comme si je te dis, heu… T’es socialiste et tu pourchasses les pauvres, non mais allô, quoi ! (1)
Dans un entretien accordé au Figaro le 14 mars 2013, Manuel Valls affirme : «La situation, devenue intolérable, ne peut perdurer: il faut faire respecter la loi en démantelant le maximum de camps de Roms insalubres…» ( 2 )
En désignant expressément des personnes par leur origine ethnique, le ministre de l’intérieur viole un principe fondamental de la constitution française. Ce n’est pas moi qui le dit, ni Nabila, c’est la plus haute juridiction administrative française. En mars 2011, le Conseil d’Etat avait en effet annulé la circulaire du 5 août 2010 qui ordonnait aux préfets d’engager une « démarche systématique de démantèlements des campements, en priorité ceux des Roms ».
« Le Conseil d’État a annulé ce texte, en se fondant sur l’article 1erde la Constitution, qui pose le principe d’égalité devant la loi. Il a jugé que l’objectif, invoqué par le ministre, de protection du droit de propriété et de prévention des atteintes à la salubrité, la sécurité et la tranquillité publiques, ne l’autorisait pas à mettre en œuvre, en méconnaissance du principe d’égalité devant la loi, une politique d’évacuation des campements illicites désignant spécialement certains de leurs occupants en raison de leur origine ethnique. » (3)
Allô, Monsieur, Valls, vous me recevez ? c’est illégal, I-LLE-GAL.
En France, on n’a pas le droit de désigner une minorité ethnique et de dire ou d’écrire qu’on va cibler sa politique contre cette minorité. Vous comprenez ? Allô ? Allô ?
A l’époque de la circulaire ethnique contre les Roms, un candidat socialiste à la Présidence de la République nommé François Hollande déclarait dans l’émission C politique sur France 5 qu’elle était "à la fois immorale et illégale". "Elle est immorale parce qu'une communauté est stigmatisée en tant que telle" et elle "est illégale parce que c'est une discrimination" en infraction avec la Convention européenne des droits de l'Homme. Il avait même ajouté : "Qu'en plus on veuille en faire une opération de communication, ça dépasse tout ce que l'on pouvait connaître jusqu'à récemment dans la conception de la République". (3)
Harlem Désir, aujourd’hui premier secrétaire du Parti Socialiste avait quant à lui demandé à la Commission Européenne : "d'engager une procédure d'infraction à l'encontre du gouvernement français pour que cessent le traitement indigne et la stigmatisation inacceptable des citoyens européens que sont les Roms".
Allô ? Allô ? Où êtes-vous Monsieur Hollande ? Quelle est votre conception de la République aujourd’hui ? Où êtes-vous Monsieur Désir ? Où sont-ils tous ces socialistes qui poussaient des cris d’orfraie sous Sarkozy ? Vérité en deçà des élections, mensonge au delà ?
Même l’Europe s’était indignée, avec le fameux « enough is enough » de Viviane Reding qui rappelait que cette politique était digne des moments les plus sombres de notre histoire. Manuel Baroso lui-même, Président de la Commission Européenne, avait déclaré: « Le respect de la dignité humaine, c’est une valeur sacrée pour l’Union Européenne »
« Rom » signifie « être humain » en romani. Les Roms en France ne sont pas considérés comme des êtres humains. Ils sont considérés comme des chiens qu’on jette à coups de pieds, de matraque et de gaz lacrymogène d’un camp vers l’autre. (4)
Un document restitue parfaitement l’ambiance des expulsions que messieurs Hollande et Valls prônent comme unique solution. On y constate la détresse des personnes expulsées, le regard perdu des enfants perdus qui ne comprennent pas, la disproportion totale des moyens mis en œuvre avec la présence massive de policiers, armés et équipés de gaz lacrymogène contre des familles dont la moitié des membres sont des enfants. On peut ressentir les secondes qui durent des minutes, les minutes qui durent des heures et le temps qui s’écoule au ralenti. Toute une vie à reconstruire avec pour simple bagage son enfant dans un bras et son cabas dans l’autre.
Cela se passe en France socialiste, en 2013, à Vigneux, dans l’Essonne. Ce n’est que le début d’une longue série.
La France est en train de devenir la honte de l’Europe dans le traitement raciste et discriminatoire qu’elle inflige à la minorité ethnique la plus importante d’Europe pour des raisons purement électoralistes.
(3) http://www.conseil-etat.fr/fr/communiques-de-presse/campements-illicites-de-roms.html
La Commission renonce à protéger les abeilles
SOCIETE | Mis à jour le vendredi 15 mars 2013 à 14h08
Bébés enlevés sous la dictature argentine: des victimes demandent l’audition du cardinal Bergoglio
L’avocat argentin Martin Niklison et l’association des Grands-mères de la Place de Mai ont demandé à ce que le cardinal Jorge Maria Bergoglio, archevêque de Buenos Aires, soit entendu comme témoin dans le procès pour vol de bébés durant la dictature argentine.
Deux anciens dictateurs, Jorge Videla, 85 ans et Reynaldo Bignone, 83 ans, ainsi que six officiers, comparaissent depuis le 28 février pour le vol de plus de 500 bébés enlevés à leurs mères détenues dans plusieurs prisons clandestines de la dictature militaire.
Au cours des débats, Estela de la Cuadra, fille d’Alicia de la Cuadra, une des fondatrices des Grands-mères de la Place de Mai, morte en 2008 à 93 ans, a raconté comment elle avait demandé l’aide du P. Bergoglio, alors provincial des jésuites, pour l’aider à retrouver la trace du bébé de sa sœur Elena, emprisonnée alors qu’elle était enceinte.
ENTENDU DANS UNE AUTRE AFFAIRE EN 2010
Il revient aux juges de déterminer les suites à donner à cette demande d’audition.
Le cardinal Bergoglio avait déjà été entendu en novembre 2010 dans le procès de la sinistre École de mécanique navale (Esma). Le tribunal s’était alors rendu à l’archevêché de Buenos Aires pour entendre ses explications sur la disparition en 1976 de deux jésuites internés à l’Esma une semaine après qu’il leur a retiré la permission de prêcher.
Aucune charge n’avait été retenue contre lui.
Le 21 avril dernier, une juge d’instruction du tribunal de grande instance de Paris a annoncé qu’elle souhaitait entendre le cardinal Bergoglio sur le meurtre du prêtre français Gabriel Longueville survenu au début de la dictature.
La dictature en Iran sera remplacée par la démocratie via la solidarité des femmes – ancienne ministre d’Islande
La dictature en Iran sera remplacée par la démocratie via la solidarité des femmes – ancienne ministre d’Islande
CNRI –
« À ceux qui disent que ce n'est actuellement pas le bon moment pour retourner à Achraf, il est désormais temps d'agir, il est temps d'agir au nom de l'humanité, il est temps désormais d'agir
au nom de la justice », a déclaré Thorgerdur Katrin Gunnarsdottir le 9 mars à Paris dans une conférence à l’occasion de la Journée internationale des femmes.
L’ancienne vice-présidente du parti de l’indépendance islandais (2005-2010) et ministre des sciences de l’éducation et de la culture (2003-2009) s’exprimait aux côtés de Maryam Radjavi,
présidente élue de la résistance iranienne, et d’un millier de personnalités, de parlementaires et de femmes venues de 40 pays du monde en solidarité aux femmes iraniennes et aux femmes de
Liberty et d’Achraf.
Voici les points forts de l’intervention de Thorgerdur Katrin Gunnarsdottir :
C'est un grand plaisir pour moi de pouvoir prendre part à cet événement important. Vous menez tous une lutte de résistance. C'est remarquable et admirable, et j'espère que cela se traduira par
un changement de régime par lequel la dictature religieuse intégriste dans votre pays sera remplacée par un gouvernement démocratique convenable. Cela se produira via le pouvoir et la
solidarité des femmes.
Les Islandais suivent les développements en Iran et particulièrement la détresse des résidents d'Achraf qui ont été transférés de force au camp Liberty. Ce transfert s'est désormais transformé
en une scandaleuse tragédie dans laquelle l'ONU et son représentant sont loin de s'être montrés à la hauteur de leurs obligations. L'attaque sauvage du 9 février doit être condamnée par toute
personne digne de ce nom, et les responsables de cet acte lâche doivent être traduits en justice et mis en prison.
À ceux qui disent que ce n'est actuellement pas le bon moment pour retourner à Achraf, il est désormais temps d'agir, il est temps d'agir au nom de l'humanité, il est temps désormais d'agir au
nom de la justice.
Par conséquent, il me semble que la seule solution temporaire au camp Liberty est de ramener immédiatement ces personnes au camp d'Achraf qui est plus sûr, en attendant que la procédure du HCR
soit terminée afin qu'elles puissent partir vers des pays tiers.
J'aimerais également profiter de cette occasion pour exprimer mon admiration et ma solidarité avec les femmes d'Iran et en particulier les femmes du mouvement de la résistance et Madame Radjavi
qui se bat avec courage pour la liberté et les droits civils dans votre patrie.
Dans ma patrie, l'Islande, nous avons un proverbe de femmes : « Je sais que tu oses, je sais que tu le feras, et je sais que tu le peux », et assurément je sais que vous le pouvez tout à fait
Madame Radjavi.
Mais j'aimerais également exprimer mon entier soutien aux objectifs du plan en dix points de l'année 2006 qui appelait à un Iran pluraliste et à l'état de droit avec la liberté totale
d'expression, de religion et des autres valeurs que la plupart d'entre nous considérons comme garanties mais qui ne sont malheureusement pas respectées dans de nombreuses parties du monde.
Dans une conférence comme celle-ci, il convient de souligner ce que le plan dit à propos de l'égalité des sexes, et ces mots sont merveilleux et ne sont jamais répétés assez souvent : nous
croyons en l'entière égalité des sexes concernant tous les droits économiques, politiques et sociaux. Nous sommes également engagés dans la participation à part égale des femmes à la direction
politique. Toute forme de discrimination contre les femmes sera abolie. Elles jouiront des droits de choisir librement leurs vêtements. Elles sont libres dans le mariage, le divorce,
l'éducation et l'emploi.
Nous pouvons saluer ces nobles objectifs et espérer et nous battre pour qu'ils prédominent en Iran dans un avenir proche.
CNRI – « À ceux qui disent que ce n'est actuellement pas le bon moment pour retourner à Achraf, il est désormais temps d'agir, il est temps d'agir au nom de l'humanité, il est temps désormais d'agir au nom de la justice », a déclaré Thorgerdur Katrin Gunnarsdottir le 9 mars à Paris dans une conférence à l’occasion de la Journée internationale des femmes.
L’ancienne vice-présidente du parti de l’indépendance islandais (2005-2010) et ministre des sciences de l’éducation et de la culture (2003-2009) s’exprimait aux côtés de Maryam Radjavi, présidente élue de la résistance iranienne, et d’un millier de personnalités, de parlementaires et de femmes venues de 40 pays du monde en solidarité aux femmes iraniennes et aux femmes de Liberty et d’Achraf.
Voici les points forts de l’intervention de Thorgerdur Katrin Gunnarsdottir :
C'est un grand plaisir pour moi de pouvoir prendre part à cet événement important. Vous menez tous une lutte de résistance. C'est remarquable et admirable, et j'espère que cela se traduira par un changement de régime par lequel la dictature religieuse intégriste dans votre pays sera remplacée par un gouvernement démocratique convenable. Cela se produira via le pouvoir et la solidarité des femmes.
Les Islandais suivent les développements en Iran et particulièrement la détresse des résidents d'Achraf qui ont été transférés de force au camp Liberty. Ce transfert s'est désormais transformé en une scandaleuse tragédie dans laquelle l'ONU et son représentant sont loin de s'être montrés à la hauteur de leurs obligations. L'attaque sauvage du 9 février doit être condamnée par toute personne digne de ce nom, et les responsables de cet acte lâche doivent être traduits en justice et mis en prison.
À ceux qui disent que ce n'est actuellement pas le bon moment pour retourner à Achraf, il est désormais temps d'agir, il est temps d'agir au nom de l'humanité, il est temps désormais d'agir au nom de la justice.
Par conséquent, il me semble que la seule solution temporaire au camp Liberty est de ramener immédiatement ces personnes au camp d'Achraf qui est plus sûr, en attendant que la procédure du HCR soit terminée afin qu'elles puissent partir vers des pays tiers.
J'aimerais également profiter de cette occasion pour exprimer mon admiration et ma solidarité avec les femmes d'Iran et en particulier les femmes du mouvement de la résistance et Madame Radjavi qui se bat avec courage pour la liberté et les droits civils dans votre patrie.
Dans ma patrie, l'Islande, nous avons un proverbe de femmes : « Je sais que tu oses, je sais que tu le feras, et je sais que tu le peux », et assurément je sais que vous le pouvez tout à fait Madame Radjavi.
Mais j'aimerais également exprimer mon entier soutien aux objectifs du plan en dix points de l'année 2006 qui appelait à un Iran pluraliste et à l'état de droit avec la liberté totale d'expression, de religion et des autres valeurs que la plupart d'entre nous considérons comme garanties mais qui ne sont malheureusement pas respectées dans de nombreuses parties du monde.
Dans une conférence comme celle-ci, il convient de souligner ce que le plan dit à propos de l'égalité des sexes, et ces mots sont merveilleux et ne sont jamais répétés assez souvent : nous croyons en l'entière égalité des sexes concernant tous les droits économiques, politiques et sociaux. Nous sommes également engagés dans la participation à part égale des femmes à la direction politique. Toute forme de discrimination contre les femmes sera abolie. Elles jouiront des droits de choisir librement leurs vêtements. Elles sont libres dans le mariage, le divorce, l'éducation et l'emploi.
Nous pouvons saluer ces nobles objectifs et espérer et nous battre pour qu'ils prédominent en Iran dans un avenir proche.