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sport femmes

Coupe du Monde 2022 au Qatar : femmes, arbitres, défricheuses

17 Novembre 2022, 10:43am

Publié par hugo

 Coupe du Monde 2022 au Qatar : femmes, arbitres, défricheuses
Trois femmes arbitres au Qatar, de gauche à droite :
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    <li>La Française Stephanie Frappart pendant le match entre l'Allemagne et l'Espagne, en Angleterre, le 12 juillet 2022 (©AP Photo/Alessandra Tarantino).</li>
    <li>La Rwandaise Salima Mukansanga pendant le match entre le Zimbabwe et la Guinée au Cameroun, le 18 janvier 2022 (©AP Photo/Themba Hadebe).</li>
    <li>La Japonaise Yoshimi Yamashita à l'entraînement, le 27 juin 2022, à Chiba, près de Tokyo (©AP Photo/Eugene Hoshiko).</li>
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Trois femmes arbitres au Qatar, de gauche à droite :
La Française Stephanie Frappart pendant le match entre l'Allemagne et l'Espagne, en Angleterre, le 12 juillet 2022 (©AP Photo/Alessandra Tarantino).
La Rwandaise Salima Mukansanga pendant le match entre le Zimbabwe et la Guinée au Cameroun, le 18 janvier 2022 (©AP Photo/Themba Hadebe).
La Japonaise Yoshimi Yamashita à l'entraînement, le 27 juin 2022, à Chiba, près de Tokyo (©AP Photo/Eugene Hoshiko).
16 NOV 2022
 Mise à jour 16.11.2022 à 09:38 par 
TerriennesLiliane Charrier
 
Avec AFP
Elles ont tracé leur chemin dans le monde très masculin de l'arbitrage jusqu'au Graal, la Coupe du monde de football : six femmes arbitres – trois arbitres, trois assistantes – seront au sifflet au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022, une première pour ces pionnières qui font passer "la compétence avant le genre".

Stéphanie Frappart, Salima Mukansanga, Yoshimi Yamashita, une Française, une Rwandaise et une Japonaise, comptent parmi les 36 arbitres de champ sélectionnés pour le Mondial de football 2022. C'est peu, mais c'est inédit pour l'épreuve majeure du football masculin.Quant à la Brésilienne Neuza Back, la Mexicaine Karen Diaz Medina et l'Américaine Kathryn Nesbitt, elles officieront en tant qu'assistantes aux côtés de 66 autres arbitres assistants. 


Ces trentenaires bouleversent l'ordre établi dans l'univers très masculin de l'arbitrage de football grâce à un parcours sans faute, remarqué par la Fifa. Elles "enchaînent depuis plusieurs années les prestations de haut vol", salue l'Italien Pierluigi Collina, légende de l'arbitrage et président de la Commission des arbitres de l'instance mondiale.

Stéphanie Frappart au "summum"
Pour Stéphanie Frappart, 38 ans, le Mondial est la suite logique d'une fulgurante ascension. Première femme arbitre en deuxième division française (2014), puis en Ligue 1 masculine (2019), en Supercoupe d'Europe (août 2019), en Ligue des champions (décembre 2020) et en finale de Coupe de France (7 mai 2022), Stéphanie Frappart est désormais très bien ancrée dans le paysage français et européen de l'arbitrage. "Je suis très émue car ce n'était pas forcément attendu. Une Coupe du monde, c'est le summum", savoure celle qui officie régulièrement en Ligue 1 cette saison.

(Re)lire dans Terriennes ► Stéphanie Frappart : première femme arbitre en Ligue 1, ligue des Champions, qualificatifs de Coupe du Monde...

Une "responsabilité" pour Yoshimi Yamashita
De deux ans sa cadette, Yoshimi Yamashita a connu, de son côté, une évolution similaire au Japon, en devenant en 2019 la première femme à arbitrer un match de Ligue des champions d'Asie. Un pas de plus vers le statut d'arbitre professionnelle, obtenu cet été, et suffisant pour abandonner son activité de professeure de fitness, qu'elle exerçait à temps partiel.

Arbitrer au Mondial, "c'est une grande responsabilité, mais je suis contente de l'avoir", dit à l'AFP celle qui n'aurait "jamais pu imaginer" en arriver là.  En effet, sa découverte du métier ne doit qu'à l'insistance d'une camarade d'université qui l'a "à moitié traînée" pour officier lors d'une première rencontre, raconte-t-elle. Elle n'a ensuite plus jamais lâché le sifflet.

La Japonaise Yoshimi Yamashita, l'une des trois femmes élues arbitres lors de la Coupe du monde de football masculin, s'échauffe lors d'une séance d'entraînement, le 27 juin 2022 à Chiba, près de Tokyo.<br />
 
La Japonaise Yoshimi Yamashita, l'une des trois femmes élues arbitres lors de la Coupe du monde de football masculin, s'échauffe lors d'une séance d'entraînement, le 27 juin 2022 à Chiba, près de Tokyo.
 
©AP Photo/Eugene Hoshiko
La "récompense ultime" pour Salima Mukansanga
Première femme arbitre d'un match de la Coupe d'Afrique des nations masculine, en janvier 2022, Salima Mukansanga, à 34 ans, a également été sélectionnée pour l'épreuve reine au Qatar, la récompense ultime pour cette jeune arbitre, qui rêvait initialement de devenir basketteuse professionnelle avant de se tourner vers l'arbitrage. A 20 ans seulement, elle arbitrait déjà des matches du championnat national féminin.


Assistantes modèles
Kathryn Nesbitt pendant le match Bermudes-Canada, le 25 mars 2021, à Orlando, en Floride.
Kathryn Nesbitt pendant le match Bermudes-Canada, le 25 mars 2021, à Orlando, en Floride.
©AP Photo/John Raoux
La Confédération nord-américaine n'est pas en reste avec, arbitre assistante au Mondial, l'Américaine Kathryn Nesbitt, 32 ans, originaire de Philadelphie. Elle a été la première femme arbitre officielle d'un match de qualification pour la Coupe du monde en Amérique du Nord, en Amérique centrale et dans les Caraïbes.

"Je n'aurait jamais pensé que cela pouvait arriver en 2022",déclarait Kathryn Nesbitt au Los Angeles Times.  Elle a quitté il y a trois ans son emploi de professeure et chercheuse en chimie cérébrale à l'université de Towson, près de Baltimore, pour se consacrer à l'arbitrage à plein temps. Arbitrer des matches du Mondial : "Ce n'était même pas sur mon radar. C'est important dans le sens où ils étaient prêts alors que personne ne pensait que le monde était prêt."

Autre arbitre-assistante, la Mexicaine Karen Diaz incarne le symbole d'un pays où l'égalité de genre progresse timidement, malgré un machisme dénoncé avec virulence par les féministes qui avancent le chiffre de dix féminicides par jour. 

Pour nous les femmes, parvenir à des postes importants et réaliser nos rêves est le fruit d'un travail constant, mais aussi de l'aide de ceux qui nous ouvrent la porte pour la première fois.

Karen Diaz, arbitre assistante au Mondial de football 2022

A 38 ans, Karen Diaz montre aux Mexicaines que tout est possible : "Pour nous les femmes, parvenir à des instances importantes et réaliser nos rêves est le fruit d'un travail constant, mais aussi de l'aide de ceux qui nous ouvrent la porte pour la première fois". Elle ne manque jamais de rendre hommage à son père, un "fanatique" du ballon rond qui lui a transmis sa passion. "J'ai commencé à jouer au football à huit ans", se souvient-elle. Ingénieure agronome de formation, la native d'Aguascalientes, dans le nord du Mexique, arbitre depuis 2016 des matches de la Ligue mexicaine de football. 


La Brésilienne Neuza Back a passé son enfance sur les terrains de football. Aujourd'hui, à 37 ans, elle voit son rêve se réaliser : "La Coupe du monde est l'apogée pour tout arbitre et ce n'est pas différent pour moi", déclare-t-elle à la presse brésilienne.

Dans les situations où les préjugés surgissent de manière voilée, par des regards ou des blagues de mauvais goût, je me dis simplement que ce qui est pensé ou dit de moi ne me définit pas.

Neuza Back, arbitre assistante au Mondial de football 2022

Passée professionnelle en 2008, Neuza Back a toujours évolué dans ce sport dominé par les hommes ; elle admet avoir été victime de "situations compromettantes" : "Dans les situations où les préjugés surgissent de manière voilée, par des blagues de mauvais goût ou des regards, je me dis simplement que ce qui est pensé ou dit de moi ne me définit pas... Ce n'est pas que cela ne me blesse pas, mais je dois gérer cela et ne pas me victimiser à chaque fois, même si ce genre d'épisodes est de plus en plus rare".


Les femmes dans le panorama du football
Pour ces pionnières, il n'est pas question de mettre en avant leur genre ni de chercher la lumière. "Je vais faire tout mon possible pour faire ressortir la beauté du football. Ce n'est pas le pouvoir ou le contrôle qui m'intéressent", a prévenu Yoshimi Yamashita dans un entretien accordé à la Fifa il y a quelques mois.

Stéphanie Frappart n'a de cesse de le répéter : "Depuis 2019 et le premier match que j'ai fait à la Supercoupe d'Europe, les femmes arbitres dans le monde masculin, c'est devenu le panorama du football. Ce n'est plus une question de genre, mais une question de compétence", martèle la Française, appréciée pour sa diplomatie comme pour sa fermeté sur le terrain. 

C'est un signe fort de faire arbitrer des femmes dans ce pays-là. Je ne suis pas porte-parole féministe, mais si cela peut faire avancer les choses...

Stéphanie Frappart, arbitre au Mondial de football 2022

Mais marquer l'histoire de l'arbitrage au Qatar, émirat régulièrement critiqué pour sa gestion de la place des femmes dans la société, n'est pas anodin. "C'est aussi un signe fort de la Fifa et des instances de faire arbitrer des femmes dans ce pays-là. Je ne suis pas porte-parole féministe mais si cela peut faire avancer des choses...", estime Stéphanie Frappart, consciente de "jouer un rôle" de modèle pour toute une génération de futures arbitres.

Six femmes au sifflet pour ce Mondial 2022, c'est inédit, mais cela reste très peu sur les 129 arbitres retenus pour la Coupe du monde – 36 centraux, 69 assistants et 24 VAR (Assistance à l'arbitrage vidéo). 

(Re)lire aussi dans Terriennes : 

► Stéphanie Frappart : première femme arbitre en Ligue 1, ligue des Champions, qualificatifs de Coupe du Monde...
► "Le football, c’est pas pour les filles !" - la preuve que si par Mélissa Plaza
► Amandine Henry : "le football a fait de moi une femme"
► Les Américaines championnes du monde de football : Megan Rapinoe, capitaine fierté

TerriennesLiliane Charrier
 
Avec AFP
 Mise à jour 16.11.2022 à 09:38
SUR LE MÊME THÈME
https://information.tv5monde.com/terriennes/coupe-du-monde-2022-au-qatar-femmes-arbitres-defricheuses-475558

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"Il vaut mieux être belle et top vingt que moche et numéro un mondiale", un célèbre équipementier choque une joueuse professionnelle de tennis

4 Novembre 2022, 03:33am

Publié par hugo

 "Il vaut mieux être belle et top vingt que moche et numéro un mondiale", un célèbre équipementier choque une joueuse professionnelle de tennis

31 oct. 2022 à 17:17

Temps de lecture
1 min
Par Alice Devilez
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Sorana Cirstea, actuelle 38e joueuse mondiale, a fait des révélations plutôt interpellantes dans un podcast en Roumanie, son pays natal. Il y a quelque temps, alors qu’elle était 21e joueuse mondiale, elle possédait un contrat de sponsoring avec le célèbre équipementier Adidas. Ce dernier qu’elle accuse de pratiques pour le moins douteuses puisqu’on lui aurait dit qu’il valait mieux être belle et top 20 que moche et numéro un mondiale… Elle explique que l’équipementier était particulièrement intéressé par son profil puisqu’ils considéraient qu’elle avait un bon look.

Dans le podcast "La Fileu", la Roumaine a réexpliqué l’importance pour les joueuses de faire vendre beaucoup de marchandises grâce à leur image, comme les sponsors lui ont enseigné.

Certains sportifs de certains pays seraient plus "vendeurs", dans d’autres pays moins porteurs, c’est le profil des joueuses et joueurs qui prévaudraient : "En général, nos contrats sont internationaux. […] Les mieux payées sont les Américaines, les Chinoises et les Japonaises. Osaka déchire, elle était ces dernières années la sportive la mieux payée ! La Grande-Bretagne vend, l’Espagne, la France aussi. L’Europe de l’Est ne vend pas vraiment. Cela dépend beaucoup de vous, en tant que personnalité, de ce que vous inspirez, de la façon dont vous vous présentez."

Des révélations qui font forcément tâche. L’équipementier n’a, à notre connaissance, pas encore réagi.


https://www.rtbf.be/article/il-vaut-mieux-etre-belle-et-top-vingt-que-moche-et-numero-un-mondiale-un-celebre-equipementier-choque-une-joueuse-professionnelle-de-tennis-11096194

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Strasbourg : Un stade mixte, « parce qu’il n’y a pas que les garçons qui font du foot »

4 Novembre 2022, 01:43am

Publié par hugo

Strasbourg : Un stade mixte, « parce qu’il n’y a pas que les garçons qui font du foot »
GENRE Une Strasbourgeoise a imaginé un terrain de foot customisé dans le but de promouvoir la mixité dans le sport, le stade vient d’être inauguré

Gilles Varela
Publié le 03/11/22 à 13h33
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Nouvelle identité visuelle au stade nouvellement appelé Alice Millat, dans le quartier du Wacken à Strasbourg le 02 novembre 2022
Nouvelle identité visuelle au stade nouvellement appelé Alice Millat, dans le quartier du Wacken à Strasbourg le 02 novembre 2022 — G. Varela / 20 Minutes
Pensé par une habitante de Strasbourg dans le cadre de la première saison du budget participatif, un terrain de foot a été « customisé » et une journée spéciale était organisée pour son inauguration mercredi.
Objectif : promouvoir la mixité dans le sport.
Sur le stade public, ouvert à tous, garçon et filles apprécient cette initiative, même certains préjugés restent bien encrés.
Des joueuses du Racing, des filles et garçons de tout âge, des ateliers, des éducateurs, des élus… Il y avait de ferveur autour du « nouveau » stade Alice Millat, un stade public ouvert à tous, dans le quartier du Wacken, à Strasbourg. Et bien plus de filles qu’à l’habitude, beaucoup plus, et ce n’était pas un hasard. Pensé par une habitante de Strasbourg dans le cadre de la première saison du budget participatif, le terrain de foot synthétique a été « customisé » et une journée spéciale était organisée pour son inauguration ce mercredi. Objectif : promouvoir la mixité dans le sport. Situé sur l’île aux sports, au pied du Parlement européen, c’est tout un symbole. Tout comme le nom choisit : le stade Alice Millat, (1884-1957), sportive et championne française, militante du combat pour la reconnaissance du sport féminin au niveau international.

Des panneaux violets (couleur non genrée, explique une élue), des slogans, des messages positifs… Quelques filets de buts sont également violets. « C’est plus joli, explique une jeune footballeuse de 12 ans. Il n’y a pas que les garçons qui jouent au foot », lâche la jeune fille.

Nouvelle identitée visuelle au stade nouvellement baptisé Alice Millat à Strasbourg le 02 novembre 2022
Nouvelle identitée visuelle au stade nouvellement baptisé Alice Millat à Strasbourg le 02 novembre 2022 - G. Varela / 20 Minutes
Un stade customisé, imaginé et souhaité après un vote citoyen en ligne, dont l’objectif est de donner la place aux femmes sur les terrains de foot de la ville, aussi bien pour les femmes que pour les hommes, pour y jouer ensemble ou séparément, en amateur comme en professionnels, explique la ville. Rencontrés près du terrain, cela n’évoque pourtant pas grand-chose pour Marek et Romain, deux copains qui sont venus tuer le temps autour d’un ballon. Pas encore la quinzaine, ils sont la preuve vivante qu’il reste beaucoup de travail à faire : un terrain mixte ?  « C’est des buts plus grands pour pas tirer à côté ? », sourit l’un d’eux. Les sous-entendus, timides, naissent et se multiplient, même si l’un d’eux se fait tacler par un autre copain qui leur rappelle les « perfs » de l’équipe de France féminine. Un peu plus loin, Théo et Antonin, trouve ces nouvelles « couleurs plutôt bien » , même s’ils ne semblent pas persuader que cela va faire évoluer les mentalités.


« Franchement, c’est pas facile pour une fille seule de venir ici jouer au foot, il n’y a que des garçons, mais il y en a eu une qui venait », se rappelle Antonin, preuve que l’exception ne fait pas toujours la règle. S’ils apprécient les couleurs et les messages positifs le long de la main courante, ils attendent surtout mercredi prochain et la fin de l’agitation pour pouvoir récupérer le stade. « C’est bien que les filles jouent aussi au foot, surtout quand elles jouent bien. C’est bien cette opération, mais il vaudrait mieux organiser des petits matchs avec elles que d’avoir des panneaux, avance Théo. Les choses bougent un peu, dans les clubs il y a de plus en plus d’équipes féminines, et il y a de plus en plus de femmes arbitres, surtout dans FIFA. » « Oui, c’est bien mais bon, s’inquiète Antonin. S’il y a trop de filles qui viennent sur ce terrain, il y aura moins de place pour nous, il n’y en a déjà pas assez. »

Les joueuses du RCSA mènent  des ateliers avec les jeunes des quartiers environnants
Les joueuses du RCSA mènent des ateliers avec les jeunes des quartiers environnants - G. Varela / 20 Minutes


De la place, « les garçons vont devoir apprendre à partager, c’est un enjeu sociétal, insiste Owusu Tufuor, adjoint en charge du sport, des équipements sportifs et de loisirs de Strasbourg. On est dans une société où la mixité doit être le mot d’ordre. Ce n’est pas parce qu’ils sont là les premiers que les filles n’ont pas accès au terrain. Le peu d’espace que nous avons, il faut apprendre à le partager ». Pour l’élu, les 15.000 euros investis pour la nouvelle signalétique, c’est un beau geste de la ville pour encourager les filles à pratiquer un sport, quel qu’il soit. « Il y a un vrai déficit des filles dans le sport » , détaille-t-il. Un signe :  « Dans les demandes de bourses d’aides à la licence de sport, c’est 35 % de demandes féminines quand c’est 65 % pour les garçons. l’écart reste énorme. Il y a toujours le débat de la place des filles dans la société. Ce n’est qu’un début. Mon rêve est que les filles prennent d’assaut cet équipement », conclut l’élu.


https://www.20minutes.fr/societe/4008182-20221103-strasbourg-stade-mixte-parce-garcons-font-foot

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