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feminicide

109 EMME FEMMES TUEES SOUS LES COUPS DE SON CONJOINTS EN 2021

15 Décembre 2021, 21:34pm

Publié par hugo

2021 - Féminicides par Compagnons ou Ex – Google My Maps

 https://www.google.com/maps/d/u/1/viewer?hl=fr&mid=1AoTHJTAvWz-P1ddCKe1NhWtdsOQgcLPA&ll=48.63542857862067%2C3.1146167550293047&z=8&fbclid=IwAR0DbX7Rhi05X7rjuUcHEL97cGJnDVUxSP1cx-tEQEX0yquWv01XK-YiyhU

 

109 EMME   FEMMES  TUEES SOUS LES COUPS DE SON CONJOINTS EN 2021
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108 EMME FEMMES TUEES PAR SON CONJOINTS EN 2021

13 Décembre 2021, 00:37am

Publié par hugo

2021 - Féminicides par Compagnons ou Ex – Google My Maps

 https://www.google.com/maps/d/u/1/viewer?hl=fr&mid=1AoTHJTAvWz-P1ddCKe1NhWtdsOQgcLPA&ll=48.9547788%2C2.879026300000014&z=17

 

108 EMME FEMMES  TUEES PAR  SON CONJOINTS EN 2021
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"Rebotata rebota y en tu cara explota" : la pièce de théâtre qui dénonce les féminicides

12 Décembre 2021, 20:21pm

Publié par hugo

"Rebotata rebota y en tu cara explota" : la pièce de théâtre qui dénonce les féminicides
 "Rebotata rebota y en tu cara explota" : la pièce de théâtre qui dénonce les féminicides
"Rebotata rebota y en tu cara explota" : la pièce de théâtre qui dénonce les féminicides
  
Sarah Lohisse pour Les Grenades
 Publié le samedi 11 décembre 2021 à 12h10
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Rebotata rebota y en tu cara explota – ça rebondit, ça rebondit et ça t’éclate en pleine face - petit dicton chanté par les élèves dans les cours de récréation espagnoles. Entendez, en traduction française : "C’est celui qui le dit qui l’est". La pièce de théâtre co-produite par Agnès Mateus et Quim Tarrida compte bien remettre en place les stéréotypes de genre qu’on nous inculque depuis notre plus tendre enfance. Les réalisateur.rices en sont à leur 121ème représentation et s’installent le temps de quelques jours à Bruxelles, au Théâtre National.


Rebota rebota y en tu cara explota est né en 2017 d’une nécessité, d’un besoin de parler des féminicides, et d’une envie de représentation alors que le sujet était rendu tabou dans les institutions espagnoles. "Nous les femmes, nous sommes complètement abandonnées par les politicien·nes", commence Agnés Mateus, co-réalisatrice avec Quim Tarrida, et actrice de la pièce, en continuant : "Si c’était des footballeurs qui étaient tués deux fois par semaine, ça serait un sujet, un problème d’État".

C’est de cette hargne et de cette envie de faire bouger les lignes qu’a donc vu le jour le deuxième spectacle des réalisateur.rices, après "Hostiando a M" traitant des violences policières. Dans leurs pièces, la violence est régulièrement utilisée comme thématique centrale, ce n’est pas pour autant qu’elle est explicite.

Le féminicide est ici utilisé comme toile de fond : "Il est vu comme une fin de chaîne d’évènements. L’origine, c’est notre société, notre culture patriarcale et hétéronormative dans laquelle on a grandi. Beaucoup de choses nous y mènent : les contes, les histoires, notre éducation d’enfance. On parle de notre langage, des insultes que l’on reçoit en Espagne et partout ailleurs pour la seule raison que nous sommes des femmes", argumente l’actrice-réalisatrice.

À LIRE AUSSI

Au moins 13 féminicides en Belgique en 2021 : "Il faut sortir du déni" 

La pièce, qui a vu le jour avant Metoo, a continué la lutte à la naissance du mouvement : "Avec Rebota, on s’est mis là-dedans, on a voyagé avec ce spectacle pour continuer de visibiliser les violences faites aux femmes". La pièce de renom a déjà remporté plusieurs prix, notamment le prix de la critique 2017 au meilleur spectacle des Nouvelles Tendances, le prix FAD Sebastià Gasch Applaudissements 2018 et le prix Butaca 2018 aux Nouvelles Contributions Scéniques. Il prendra place pour la première fois en Belgique en décembre 2021.

Si c’était des footballeurs qui étaient tués deux fois par semaine, ça serait un sujet, un problème d’État

Empowerment et parole libératrice
Seule en scène, Agnés Mateus utilise la parole, son corps et la musique comme libération. Un décor à l’esthétique néo pop, un son haut décibel, des lumières colorées, elle parle, crie et s’approprie l’espace dans une optique d’empowerment. C’est une dénonciation, c’est une lutte, c’est une confrontation, c’est une transmission d’énergie commune : "Nous sommes fortes, nous sommes fières", comme le scande une chanson féministe connue.

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

Si le spectacle emprunte des touches de cynisme, il compte bien remettre en place les "on dit", les étiquettes, les codes attribués aux filles depuis qu’elles sont nées. "Notre corps nous aide à exprimer ce que c’est d’être une femme qui a reçu une éducation avec des mythes de princesse et de prince qui viendra la sauver. L’humour est important parce qu’il fait partie de notre vie. C’est une manière de se connecter avec le public : on voyage ensemble dans le spectacle", explique Agnés Mateus.

Le titre n’est pas non plus choisi au hasard : il montre que nous ne sommes pas innocent·es, que nous sommes tous et toutes concerné.es par la problématique, que nous avons tou·tes un rôle à jouer comme nous le raconte la co-réalisatrice : "Les choses que tu dis, rebondissent et reviennent sur toi. C’est une phrase qu’on aimait beaucoup, Quim et moi, pour dire que quand tu agis, il y a des conséquences".

 
À LIRE AUSSI

Le théâtre, un moyen d'émancipation pour les victimes de violences conjugales 

Un spectacle pour échanger
Si les messages du spectacle y sont multiples et propres à tout.e un chacun.e, celui qui sort du lot reste le besoin d’action. Une action justifiée par Agnés Mateus parce que "Les féminicides sont des assassinats, et qu’il est temps d’agir à l’heure où personne ne protège les femmes et ne change les choses dans notre culture". "De notre côté, nous pouvons faire un spectacle et le public saura ce qu’il a à faire. Ce que je peux leur dire, c’est : ouvrez votre tête, ouvrez votre estomac et vous êtes capables de changer les choses", poursuit-elle.

►►► Pour recevoir les informations des Grenades via notre newsletter, n’hésitez pas à vous inscrire ici

Un partage et échange avec le public qui est important pour les réalisateur.rices à la fin des représentations : "C’est très riche pour nous". C’est un outil indispensable d’éducation, un spectacle nécessaire qui ouvre les portes à la réflexion et notamment pour les adolescent·es. "Nous avons remarqué beaucoup de mères qui venaient avec leurs enfants pour en discuter ensemble. On preste aussi pour les écoles, pour des élèves à partir de 14 ans. Ils ne sont pas habitués à voir ce type de spectacle. Ils sont touchés, ils comprennent que l’on peut dire les choses autrement sur la scène. Le feedback avec eux est intéressant parce qu’ils disent ce qu’ils ressentent sans détour. C’est important parce qu’ils sont la future génération en charge de ce changement", souligne Agnès Mateus.

Si elle n’a pas la prétention de dire que la pièce a eu un impact dans la sphère politique, elle reconnaît que les choses évoluent "doucement, mais sûrement" et que le spectacle est utile et plaît : "La preuve, nous sommes toujours là après quatre ans", sourit-elle.

Infos pratiques
Le pièce de théâtre est à découvrir du 15 au 17 décembre au Théâtre National.

Le 16 décembre, en collaboration avec les Grenades, une rencontre est organisée avec l’équipe artistique, Agnés Mateus et Quim Tarrida, Jean-Louis Simoens, coordinateur Collectif contre les Violences Familiales et l’Exclusion, Camille Wernaers pour les Grenades et spécialiste du traitement médiatique des violences faites aux femmes ainsi que Valérie Lootvoet, directrice de l’Université des Femmes qui s’occupera de la modération du débat.

Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be

Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d'actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.

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Sur le même sujetThéâtre Sexisme Féminicide


https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_rebotata-rebota-y-en-tu-cara-explota-la-piece-de-theatre-qui-denonce-les-feminicides?id=10896119

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107 EMMES FEMMES TUEES SOUS LES COUP DE SON CONJOINTS EN 2021

7 Décembre 2021, 20:21pm

Publié par hugo

 107 EMMES  FEMMES  TUEES SOUS LES COUP DE  SON CONJOINTS EN 2021
 107 EMMES  FEMMES  TUEES SOUS LES COUP DE  SON CONJOINTS EN 2021
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APPELS AU 3919 EN 2020 : + 22% !

7 Décembre 2021, 11:53am

Publié par hugo

APPELS AU 3919 EN 2020 : + 22% !
Publié le 23/11/2021 Par Solidarité Femmes
En 2020, la Fédération Nationale Solidarité Femmes avec l’équipe de la ligne d’écoute nationale 3919 - Violences Femmes Info - a été particulièrement sollicitée et en particulier durant la période de confinement. 99 538 appels ont été pris en charge soit + 22%. comparé à 2019.

Depuis 2017 - en particulier le dernier trimestre - et jusqu'à fin 2020, Solidarité Femmes a constaté une augmentation de + 114 % des appels pris en charge par les écoutantes et chargées de pré-accueil du 3919.

Mouvement #Metoo, affaire Weinstein en 2017, campagne Grande Cause 2018, puis la communication autour du Grenelle (communication autour du « 3.9.19 » lors du 3 septembre 2019) contre les violences conjugales … Tous ces éléments ont eu un impact majeur avec une croissance très importante et soutenue des appels. Cette évolution s’est poursuivie en 2020 en raison de la crise sanitaire Covid-19 et des différents confinements avec +70% d’appels entrants comparé à 2019.

Quelques éléments au cœur de ce rapport :

53 264 appels concernent les violences à l’encontre des femmes soit + 19 % comparé à 2019 (+ 8316 appels)
La majorité des appels concernent les violences conjugales soit 95%.
On note également une augmentation des violences sexuelles de + 9%.
Dans la très grande majorité des cas, il s’agit d’une femme victime d’un homme auteur de violences, et dans 69% des situations, ce sont les femmes concernées qui appellent.
En 2020, les proches (13%) ont sollicité la ligne d’écoute de façon plus importante qu’en 2019.
Pour 86% des situations, les femmes appellent pour la première fois le 3919, qu’elles connaissant principalement par internet (26%).
Consulter le communiqué de presse en cliquant ici, et le rapport dans son intégralité en cliquant ici.

FOCUS : FEMMES EN SITUATION DE HANDICAP
En 2020, 716 appels dont 680 femmes en situation de handicap/invalidité ont été pris en charge par les écoutantes du 3919.

84% d’entre elles considèrent leur handicap ou invalidité comme étant à l’origine de l'apparition ou de l'aggravation des violences subies.
Pour 31% des femmes victimes, le handicap ou l’invalidité est une conséquence des violences exercées.
Les violences sexuelles : 13% des victimes avec un taux de victimation plus élevé concernant le viol conjugal (56% pour 51% pour les femmes sans invalidité/handicap).
Les violences économiques : 33% des victimes en situation de handicap : la confiscation des revenus est plus importante (12% contre 7% pour les femmes sans invalidité/handicap).
FOCUS : ENFANTS CO-VICTIMES DE VIOLENCES
Près de 20 000 enfants sont concernés par les violences au 3919 !

97% des femmes décrivent une exposition des enfants aux violences et 31% des maltraitances directes. Ceci implique le financement des actions de soutien aux enfants co-victimes y compris dans les associations spécialisées.
55% des enfants se trouvent toujours au domicile conjugal. Après la séparation, malgré les violences conjugales, plus d’une fois sur 10, l’enfant réside chez le père ou est en résidence alternée (12%) pour 18% d’enfants résidant avec leur mère victime de violences.
LES PROPOSITIONS DE SOLIDARITE FEMMES

Pour les femmes victimes
De ne pas les sanctionner lorsqu’elles quittent le domicile avec les enfants, y compris lors d’éloignement géographique ; la possibilité de dissimuler leur nouvelle adresse ; l’exercice exclusif de l’autorité parentale.

Pour la sécurité des femmes et des enfants
Des mesures contre les agresseurs telles que l’interdiction dans la loi de la résidence alternée et de la résidence exclusive ; lors de violences alléguées, la généralisation du recours à la suspension du droit d’hébergement avec un droit de visite au sein de lieux médiatisés ; et si violences répétées et graves : le retrait du droit de visite et d’hébergement.

ET EN 2021 ? L'EXTENSION DES HORAIRES DU 3919
6 000 appels en moyenne se présentaient avant la campagne Grenelle de 2019 et la période de pandémie Covid-19 de 2020.

En octobre 2020, avant le couvre-feu, le trafic d’appels se situait autour de 8 000 appels. Avec l’ouverture en 24h/24, le trafic d’appels se situe entre 10 000 et 11 000 appels mensuels. 85% de l’activité du 3919 est réalisé sur les horaires de journée entre 9h à 22h et 15% des appels (entre 1 500 et 1 800) nous parviennent la nuit, entre 22h et 9h.

Données générales
Focus du 3919 en 2020
Retrouvez le rapport de l'Observatoire des violences conjugales à partir des données du 3919 sur l'année 2020 ici, et les rapports des années passées en cliquant ici.


https://www.solidaritefemmes.org/actualites/appels-au-3919-en-2020-22

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Le 3919 en 2020, une augmentation exponentielle des appels !, femmes,

7 Décembre 2021, 08:24am

Publié par hugo

 25 NOVEMBRE 2021
Articles récents \ DÉBATS \ Tribunes
Le 3919 en 2020, une augmentation exponentielle des appels !

En 2020, la Fédération Nationale Solidarité Femmes avec l’équipe de la ligne d’écoute nationale 3919 Violences Femmes Info, a été particulièrement sollicitée et en particulier durant la période de confinement. 99 538 appels ont été pris en charge soit + 22% comparé à 2019. Depuis 2017 — en particulier le dernier trimestre — jusqu’à fin 2020, Solidarité Femmes a constaté une augmentation de + 114 % des appels pris en charges écoutantes et chargées de pré-accueil du 3919.

Mouvement #MeToo, affaire Weinstein en 2017, campagne Grande Cause 2018 puis la communication autour du Grenelle (communication autour du 3.9.19 lors du 3 septembre 2019) contre les violences conjugales… Tous ces éléments ont eu un impact majeur avec une croissance très importante et soutenue des appels. Cette évolution s’est poursuivie en 2020 en raison de la crise sanitaire Covid-19 et des différents confinements, avec +70% d’appels entrants comparé à 2019.

53 264 appels concernent les violences à l’encontre des femmes soit + 19 % comparé à 2019 (+ 8 316 appels).
La majorité des appels concernent les violences conjugales soit 95%.
On note également une augmentation des violences sexuelles de + 9%.
Dans la très grande majorité des cas, il s’agit d’une femme victime, et d’un homme auteur de violences. Et dans 69% des situations, ce sont les femmes concernées qui appellent.
En 2020, les proches (13%) ont sollicité la ligne d’écoute de façon plus importante.
Pour 86% les femmes appellent pour la première fois le 3919, qu’elles connaissant principalement par internet (26%).
VIOLENCES POST SÉPARATION

Le danger reste prégnant au moment et après la séparation qui est une période à risques : près de 25% déclarent des violences post-séparation. Pour près de la moitié de ces femmes, les violences se poursuivent plus d’un an après la séparation. Préparer le départ : essentiel pour pallier aux situations de danger et d’urgence. C’est le rôle des associations spécialisées.

LES FRANCILIENNES SOLLICITENT LE PLUS LE 3919

Ile de France : 26%
Auvergne Rhône-Alpes : 11%
Occitanie : 9%
Paca et Hauts-de-France : 9%
AU NIVEAU NATIONAL, 97% DES APPELS AYANT POUR MOTIFS LES VIOLENCES CONJUGALES, LA VICTIME EST UNE FEMME.

Dans 69% des situations, ce sont les femmes concernées qui appellent.
86% d’entre elles appellent pour la première fois le 3919, trouvé par internet (26%). Les proches (ami·e·s, voisin·e·s, collègues, etc.) ont sollicité la ligne d’écoute de façon plus importante en 2020.
APPELS

LA SITUATION SOCIO-DÉMOGRAPHIQUE DES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES 

49% ont entre 20 et 39 ans
53% d’entre elles ont un emploi
40% des victimes sont mariées et 27% en concubinage.
83% ont au moins un enfant
75% des situations les violences sont commises par leur partenaire régulier
68% des victimes résident avec le partenaire violent.
59% des victimes veulent quitter le domicile conjugal. L’éviction de l’agresseur est importante, mais de nombreuses femmes préfèrent partir du fait de l’insécurité et de la reviviscence des traumatismes dans le lieu où elles ont subi des violences. Les centres d’hébergement spécialisés doivent être en nombre suffisant.
6 TYPES DE VIOLENCES CONJUGALES

psychologiques : 84% des victimes
verbales : 75%
physiques : 58%
sexuelles : 9% (dont viol conjugal, 51% +12%/2019).
administratives : 3%
économiques : 19%
Les femmes victimes sont moins en emploi, ont moins de ressources et plus d’interruptions dans leur vie professionnelle que les auteurs de violences. L’écart entre emploi des victimes (53%) et des agresseurs (69 %) est 3 fois plus important que dans la population générale. La violence précarise et l’agresseur maintient son emprise et empêche le départ du domicile en limitant l’indépendance économique et l’autonomie des femmes. En 2020, plus d’une femme sur dix a déclaré lors de l’écoute avoir été menacée de mort.

DÉMARCHES ET SOUTIEN

La famille représente pour 48% des femmes victimes (n= 3 184) le premier soutien. Mais 25% indiquent être restées sans trouver de soutien. Parmi les institutions, les forces de l’ordre (36%) et les services de santé (28%) sont les plus sollicités avant la justice (14%) et les services sociaux (10%). Après l’appel, les orientations sont réalisées vers les structures spécialisées en particulier du réseau Solidarité Femmes, mais aussi des autres dispositifs associatifs ou institutionnels.

FOCUS : FEMMES EN SITUATION DE HANDICAP

En 2020, 716 appels dont 680 femmes en situation de handicap/invalidité (+26% / 2019). • 84% d’entre elles considèrent leur handicap ou invalidité comme étant à l’origine de l’apparition ou de l’aggravation des violences subies. • Pour 31% des femmes victimes, le handicap ou l’invalidité est une conséquence des violences exercées. • Les violences sexuelles : 13% des victimes avec un taux de victimation plus élevé concernant le viol conjugal (56% pour 51% pour les femmes sans invalidité/handicap).

Les violences économiques : 33% des victimes en situation de handicap : la confiscation des revenus est plus importante (12% contre 7% pour les femmes sans invalidité/handicap).
2021 : extension des horaires du 3919 6 000 appels en moyenne se présentaient avant la campagne Grenelle de 2019 et la période de pandémie Covid-19 de 2020. En octobre 2020, avant le couvre-feu, le trafic d’appels se situait autour de 8 000 appels. Avec l’ouverture 24h/24, le trafic d’appels se situe entre 10 000 et 11 000 appels mensuels. 85% de l’activité du 3919 est réalisé sur les horaires de journée entre 9h à 22h et 15% des appels (entre 1 500 et 1 800) nous parviennent la nuit, entre 22h et 9h.

FOCUS : ENFANTS CO-VICTIMES

Près de 20 000 enfants sont concernés par les violences au 3919.

97% des femmes décrivent une exposition aux violences et 31% des maltraitances directes. Ceci implique le financement des actions de soutien aux enfants co-victimes y compris dans les associations spécialisées.
55% des enfants se trouvent toujours au domicile conjugal. Après la séparation, malgré les violences conjugales, dans + d’1 fois sur 10, l’enfant réside pourtant chez le père ou est en résidence alternée (12%) pour 18% d’enfants résidant avec leur mère victime de violences.
LES PRÉCONISATIONS DE SOLIDARITÉ FEMMES

Pour les femmes victimes : de ne pas les sanctionner lorsqu’elles quittent le domicile avec les enfants, y compris lors d’éloignement géographique ; la possibilité de dissimuler leur nouvelle adresse ; l’exercice exclusif de l’autorité parentale.
Pour la sécurité des femmes et des enfants, des mesures contre les agresseurs : l’interdiction dans la loi de la résidence alternée et de la résidence exclusive ; lors de violences alléguées, la généralisation du recours à la suspension du droit d’hébergement avec un droit de visite au sein de lieux médiatisés ; et si violences répétées et graves : le retrait du droit de visite et d’hébergement.
Fédération Nationale Solidarité Femmes

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Étiquettes : Violences


https://www.50-50magazine.fr/2021/11/25/le-3919-en-2020-une-augmentation-exponentielle-des-appels/
 

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107 EMME FEMMES TUEES SOUS LES COUPS DE SON CONJOINTS EN 2021

6 Décembre 2021, 20:41pm

Publié par hugo

107 EMME  FEMMES  TUEES  SOUS LES  COUPS DE  SON  CONJOINTS EN  2021 

2021 - Féminicides par Compagnons ou Ex – Google My Maps

https://www.google.com/maps/d/u/1/viewer?hl=fr&mid=1AoTHJTAvWz-P1ddCKe1NhWtdsOQgcLPA&ll=48.87047940000002%2C2.316566599999983&z=17

 

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En raison de son genre

30 Novembre 2021, 02:51am

Publié par hugo

 En raison de son genre
  
Une carte blanche de Lucie Wajnberg pour Les Grenades
 Publié le jeudi 25 novembre 2021 à 14h29
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Nous publions cette carte blanche à l'occasion du 25 novembre, journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes.


En moyenne, une femme vit quatre ans et six mois de plus qu’un homme en Belgique, selon les chiffres de Statbel pour l'année 2020. En 1998, cet écart d’espérance de vie était de six ans et quatre mois. Il peut s’expliquer par divers facteurs socio-économiques, trop nombreux pour être listé de manière exhaustive dans cet article.

Lorsqu’on se penche un peu plus précisément sur les causes de décès, on remarque que le nombre de cancers, de maladies cardiovasculaires et de tumeurs mortelles chez les femmes suit la même évolution que la courbe des hommes. Par contre, nuançons que les femmes sont par exemple plus souvent atteintes de démence – environ 65% –, la démence étant définie par l'OMS comme un syndrome dans lequel on observe une dégradation de la mémoire, du raisonnement, du comportement et de l’aptitude à réaliser les activités quotidiennes.

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

Le cas des morts violentes
On remarque également une étrange disparité en ce qui concerne les mortalités relatives aux morts violentes. On peut se demander ce qui se cache sous cette catégorie au contour indicible. Difficile de trouver une définition claire dans les relevés officiels. Ces morts violentes sont souvent attribuées à des accidents, des catastrophes, des guerres, des suicides et des homicides.

À l’origine des différentes définitions de morts violentes, on retrouve fréquemment la même source : les écrits d’Aristote. Le philosophe développe plusieurs théories à ce sujet et fait une distinction claire entre les morts naturelles et les morts violentes. Bernard Schumacher précise les propos d’Aristote en définissant les morts naturelles comme étant “la fin du processus vital d’un organisme propre à la structure biologique ou ontologique du sujet”. Tandis que les morts violentes sont dues à un “accident venant briser l’élan vers l’avenir de la réalisation des possibles”.

Les théories de Nagel apportent quelques précisions à ce sujet. Il avance en effet que la mort devient “un mal de l’ordre de la privation”. La privation est ici pensée en termes de perte. La mort est un mal composé de maux, notamment de la perte de son corps, de ses pair·es, de son habitation, de ses biens matériels, de la perception et du désir. Un autre aspect intéressant à ajouter à cette définition de la mort est que la privation de la vie est le mal le plus grand et donc que la mort est le plus grand des maux.

Sans conteste, les féminicides entrent dans la catégorie mortalités violentes. En France, les morts violentes au sein de couples touchent à 84% les femmes, d’après une étude nationale du Ministère de l’Intérieur.

Le féminicide se distingue des homicides masculins par des particularités propres

Les féminicides font partie de notre quotidien : qu’on entende à la radio qu’une énième personne est morte sous les coups d’une autre, qu’on lise en passant dans la rue des prénoms de femmes assassinées, qu’on écoute des histoires d’ami·e·s ou qu’on s’énerve sur cet évènement parfois encore qualifié de crime passionnel ou un coup de folie alors qu’il s’agit d’un meurtre.

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Un féminicide est le meurtre d’une femme en raison de son association au genre féminin. La qualification de l’acte comme meurtre est importante. Les souffrances de la victime et les douleurs pour les proches ne doivent en aucun cas être diminuées. Tout comme le coupable ne doit en aucun cas espérer une quelconque justification de ses gestes.

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Nul n’est censé ignorer la loi
En Belgique, le traitement judiciaire de ces affaires est inégal. Tout d’abord, le terme féminicide n’a aucune existence juridique en Belgique. On peut se demander quelles seraient les conséquences de la pénalisation du féminicide et pourquoi les deux propositions de loi datant de 2019 et visant à son inscription dans le Code Pénale n’ont rien fait changer.

Chez nos voisin·es français·es, le code pénal ne donne aucune définition juridique de féminicide mais on en retrouve une pour le crime passionnel. Pour 84% des affaires, les cours d’assises françaises retiennent la qualification de meurtre aggravé – car commis par le cohabitant, conjoint ou encore concubin, selon le rapport de missions sur les homicides conjugaux d’octobre 2019 de l’Inspection générale de la justice. La qualification d’assassinat est rarement retenue, car cela implique une préméditation de l’acte. Et enfin, la dernière qualification, concernant 6% des affaires, est la violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

Étonnant lorsqu’on sait que 15% des auteurs ont déjà été condamnés pour violences conjugales et dont 77% pour des faits commis sur la même victime. Les statistiques montrent que dans la moitié des affaires, l’auteur a récidivé dans les trois ans de la condamnation antérieure sous la forme d’un homicide ou d’une tentative d’homicide sur la même victime. 80% de ses plaintes sont classées sans suite et seulement 18% des mains courantes donnent lieu à une investigation.

"Je ne supporte pas que tu vives sans moi"
D’après Josiane Coruzzi, directrice de l’asbl Solidarité Femme et Refuge pour femme battues, dans la majorité des affaires, le féminicide est commis parce que "l’homme violent ne supporte pas de perdre le contrôle sur sa compagne", de ne plus "exercer une domination sur la femme". Josiane Coruzzi lutte quotidiennement pour que le féminicide ne soit plus vu comme un moment isolé de perte de contrôle, de pulsions incontrôlées et passionnelles, un "je ne supporte pas de vivre sans toi" mais plutôt un contrôle coercitif qui se traduit pas "je ne supporte pas que tu vives sans moi."

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Le 20 novembre, le blog Stop feminicide dénombre en Belgique 18 femmes mortes de la main de leur conjoint ou ex-conjoint en 2021. En France, le 18 novembre, on estimait à 101 le nombre de femmes mortes d’un féminicide. Dans le monde entier, depuis la crise de Covid-19, le nombre de féminicides et d’infanticides a augmenté.

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Et maintenant ?
Face à ce constat horripilant, quelles sont les pistes de sortie que l’on pourrait imaginer ? Premièrement, travailler sur le victim-blaming. Concrètement, c’est l’une des pistes de sortie la plus accessible à tou·tes, même à l’échelle des individus. L'organisation française NousToutes nous offre une définition intéressante du victim-blaming : "Blâmer les personnes victimes de violences. C’est inverser la culpabilité et donc faire croire aux victimes qu’elles ont leur part de responsabilité". Le premier réflexe à avoir en tant que citoyen·nes est de démonter les mécanismes de violence.

La violence à l’égard des femmes constitue autant un problème majeur de santé publique qu’une violation des droits fondamentaux

Deuxièmement, de nouvelles mesures prises par le gouvernement pourraient être mises en place pour renforcer la protection des victimes. Des bureaux d’aides aux victimes pourraient être ouverts, des maisons d’accueil pour les femmes et les familles pourraient être créées, une assistance juridique et psychologique gratuite pourrait être mise en place afin d’en démocratiser l’accès.

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Et enfin, il est pertinent de réaborder la question de la qualification pénale des féminicides en tant que solution. Autrement dit, comment traiter la question d’un point de vue institutionnel et sociétal. Selon Diane Roman ou Catherine Le Magueresse, créer une catégorie spéciale dans le droit permettrait de rendre visible l’ampleur des féminicides. "Nommer le crime, donc le reconnaître, et favoriser un traitement effectif de la question des violences à toutes les échelles de l’enquête, en en faisant une infraction spécifique, non systématiquement ancrée dans la question conjugale". Par ailleurs, ces juristes soulignent que le droit international et le droit européen, dans un processus global de reconnaissance du féminicide, encouragent depuis plusieurs années les États à "qualifier juridiquement de “féminicide” tout meurtre de femme fondé sur le genre et à élaborer un cadre juridique visant à éradiquer ce phénomène".

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Cette position rejoint celle de l’OMS qui estime que "la violence à l’égard des femmes constitue autant un problème majeur de santé publique qu’une violation des droits fondamentaux", et insiste sur le fait que "Le féminicide se distingue des homicides masculins par des particularités propres. Par exemple, la plupart des cas de féminicide sont commis par des partenaires ou des ex-partenaires, et sous-entendent des violences continuelles à la maison, des menaces ou des actes d’intimidation, des violences sexuelles ou des situations où les femmes ont moins de pouvoir ou moins de ressources que leur partenaire."

À l’inverse, Catherine Marie suggère quant à elle une autre réponse juridique : augmenter la prévention et la protection plutôt que l’inclusion dans le droit d’une catégorie juridique spécifique. Agir sur les individus plutôt que dans le droit.

Le problème des féminicides est social, sociétal et institutionnel. Ouvrons le débat, prenons la rue, agissons, inscrivons le féminicide dans les lois internationales et traités, dénonçons-le dans notre quotidien.


Le féminicide dans le code pénal ?

Lucie Wajnberg est sociologue et anthropologue. Elle est actuellement assistante de production et chargée de projets dans le cinéma.

Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be

Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d'actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.


https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_en-raison-de-son-genre?id=10885702

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104 FEMMES TUEES DEPUIS LE DEBUT DE L ANEE 2021

28 Novembre 2021, 15:58pm

Publié par hugo

 

2021 - Féminicides par Compagnons ou Ex – Google My Maps

https://www.google.com/maps/d/u/1/viewer?hl=fr&mid=1AoTHJTAvWz-P1ddCKe1NhWtdsOQgcLPA&ll=50.10653109577031%2C4.316553320312506&z=8&fbclid=IwAR0DbX7Rhi05X7rjuUcHEL97cGJnDVUxSP1cx-tEQEX0yquWv01XK-YiyhU

https://www.google.com/maps/d/u/1/viewer?hl=fr&mid=1AoTHJTAvWz-P1ddCKe1NhWtdsOQgcLPA&ll=50.10653109577031%2C4.316553320312506&z=8&fbclid=IwAR0DbX7Rhi05X7rjuUcHEL97cGJnDVUxSP1cx-tEQEX0yquWv01XK-YiyhU

 

104  FEMMES TUEES DEPUIS LE DEBUT  DE L ANEE 2021
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"Je n'ai rien vu venir" : les familles de victimes de féminicide témoignent

28 Novembre 2021, 00:01am

Publié par hugo

 "Je n'ai rien vu venir" : les familles de victimes de féminicide témoignent
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Collage réalisé par "Collages Feminicides Paris" en hommage aux femmes victimes de féminicides, 31 août 2020
Collage réalisé par "Collages Feminicides Paris" en hommage aux femmes victimes de féminicides, 31 août 2020
Catherine Rochon 
Par Catherine Rochon
Publié le Jeudi 25 Novembre 2021
Les années passent mais le choc reste intact. Sandrine Bouchait et Isabelle Seva-Boismoreau ont perdu brutalement des êtres proches, des femmes tuées par leur compagnon. Aujourd'hui, elles militent au sein de l'Union Nationale des Familles de Féminicide pour faire entendre leur voix et pour "sauver les femmes qui peuvent encore l'être".
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"Je n'ai pas du tout vu venir le drame. Pas du tout." Sandrine Bouchait le répète, encore sidérée. Sa soeur, Ghylaine, 34 ans, "si joueuse, pleine de vie", a été assassinée par son conjoint le 22 septembre 2017. Et quatre ans après le drame, elle reste abasourdie. D'une voix calme, elle remonte le fil qui a conduit à l'impensable.

"Ma soeur était vendeuse en boulangerie et finissait le boulot tard, vers 21h. Son compagnon venait la chercher à son travail, sûrement pour s'assurer qu'elle ne discute avec personne et qu'elle ne rentre qu'avec lui", analyse Sandrine Bouchait. "A la maison, elle s'est rendu compte que leur petite fille n'avait pas dîné. S'en est suivie une dispute. Ils étaient en instance de séparation, elle avait rencontré quelqu'un d'autre. Elle lui a dit qu'elle s'en allait, elle a demandé à la petite de préparer ses affaires. Mais il ne l'a pas laissée partir."

Sandrine Bouchait raconte les coups qui auraient duré une quinzaine de minutes "selon les voisins", puis ce bidon d'essence versé sur sa soeur. "Il a mis le feu". C'est la fillette de 7 ans, présente au moment du meurtre, qui a ouvert la fenêtre et appelé à l'aide.

Le conjoint de Guylaine a été jugé en janvier 2020 et condamné à 20 ans de réclusion criminelle. Quatre ans après le féminicide, Sandrine Bouchait continue à décrypter ces fameux "signaux faibles" qui auraient dû l'interpeler. Et qui la hantent encore aujourd'hui. "Je reste persuadée aujourd'hui qu'elle n'avait pas été victime de violences physiques avant le meurtre. Mais a posteriori, elle a été victime de violences psychologiques." Elle cite quelques exemples de cette emprise que son beau-frère exerçait insidieusement sur sa soeur : "Elle me disait qu'il choisissait comment elle devait s'habiller, il lui faisait refaire le ménage, il choisissait la quantité de nourriture qu'elle devait manger... Quand on était au téléphone et qu'il rentrait, elle raccrochait en panique en disant : 'Je te laisse, il arrive'."

Mais elle le répète : elle n'a rien vu et pas entendu les signes avant-coureurs. Ni démasqué le bourreau en puissance. "On le connaissait extrêmement bien, on avait tellement confiance en lui qu'il était le parrain de mon fils aîné."

"Ces hommes-là savent très bien repérer les failles"
Suite au meurtre de sa soeur, plongée dans une extrême solitude ("La mort extrêmement violente nous empêche de passer à autre chose"), face à une multitude de questions "auxquelles je n'avais pas de réponses", Sandrine Bouchait s'est tournée vers un groupe Facebook de familles de victimes de féminicides. Et avec des membres de cette communauté virtuelle, elle a décidé de créer l'Union Nationale des Familles de Féminicide (UNFF), la première du genre en France.

Au sein de cette structure, 100 familles meurtries par un féminicide. Ses 200 membres sont animé·e·s d'une même volonté : que ces drames cessent. Car Sandrine Bouchait, présidente de l'association, en a l'intime conviction : ces assassinats seraient évitables grâce à une prévention accrue et de l'information auprès des institutions. "Si j'avais été formée, j'aurais vu. Aujourd'hui, tout me semble évident."

Les points communs qu'elle entrevoit parmi toutes les victimes ? "Ce sont souvent des femmes qui ont beaucoup d'empathie, elles vont plus se soucier de l'autre que d'elle-même. Elles vont avoir du mal à le quitter car l'autre va lui faire du chantage au suicide", soutient-elle. "Bien souvent, elles ont pu vivre un moment d'isolement : la perte d'un être cher ou encore la perte d'un travail. Elles ont été fragilisées à un moment dans leur vie et ces hommes-là savent très bien repérer ces failles."

"Elle était institutrice, une madame tout le monde"
C'est d'ailleurs le cas de Stéphanie, "la 39e victime de 2019". Isabelle Seva-Boismoreau, co-fondatrice de l'UNFF, est sa cousine. Cette "belle personne, discrète, empathique et bien insérée" a été tuée par son ex-compagnon. Un schéma "classique", souligne Isabelle. Après 8 ans de concubinage, Stéphanie s'était séparée de son compagnon, juste après le décès de sa mère. "Il avait appris qu'elle avait rencontré quelque d'autre. Il la pistait, traquait ses e-mails, avait emménagé à quelques mètres de chez elle. Car la violence psychologique, c'est aussi cette surveillance de tous les instants."

Marche #NousToutes en 2019
Marche #NousToutes en 2019
Isabelle se replonge dans la nuit du drame dont sa cousine a laissé quelques traces écrites. "Elle a envoyé plusieurs mails à une amie, expliquant que quelqu'un essayait de forcer sa porte. Le lendemain, mon oncle avait l'habitude de manger avec elle tous les dimanches et quand il ne l'a pas vue venir, il a été chez elle. C'est là qu'il l'a découverte égorgée. Son ex s'était suicidé à côté d'elle."

Et d'insister que non, "ces femmes assassinées ne sont pas des pauvres victimes marginalisées. Cela touche absolument toutes les classes sociales. Ma cousine était institutrice, une madame tout le monde et lui était ingénieur à la SNCF."

Là encore, la sidération. "On est tombé de l'armoire." Et rétrospectivement, ces "petites choses" qui sautent aux yeux après la tragédie. Aujourd'hui, Isabelle Seva-Boismoreau a appris à décrypter ces indices qui devraient alerter, comme "une femme qui va paniquer parce qu'elle n'a pas acheté la baguette cuite exactement comme il veut, le contrôle de ce qu'elle mange, de ses achats de vêtements, le chronométrage des trajets travail-maison. Cela paraît anodin mais mis bout à bout, c'est inquiétant."

Obtenir un réel statut de victime
Avec l'Union Nationale des Familles de Féminicide, elle milite pour rompre l'isolement des familles ("On se trimballe une détresse que les autres ne comprennent pas"), mais aussi pour que les enfants, ces victimes collatérales, soient enfin pris en compte. "Ils sont souvent placés au hasard. On souhaiterait que soit mis en place le 'protocole féminicide' qui permettrait de prendre l'enfant en charge immédiatement après le drame et avoir ensuite un temps d'expertise pour chercher la famille ou la personne la plus à même de s'occuper de lui."

C'est ainsi que Sandrine Bouchait a pu obtenir la garde de la fille de sa soeur assassinée. Actuellement tutrice, elle est en pleine procédure d'adoption de sa nièce chez qui elle a pu observer les stigmates des violences psychologiques. "Une fois, elle a fait une tache de crème au chocolat sur son pyjama, elle s'est mise à paniquer. Une autre fois, elle s'est mise en transe lorsqu'elle a fait tomber du dentifrice dans le lavabo : elle avait peur d'avoir 'gâché'."

L'association insiste : il est essentiel d'évaluer la famille dans laquelle les enfants seront placés, mais aussi de proposer un accompagnement psychologique pour celles et ceux qui ont vécu et parfois vu l'horreur. Une pétition a d'ailleurs été lancée cet été afin de demander la création d'un réel statut de victime pour les enfants et la famille des femmes victimes de féminicides, inspiré notamment du modèle législatif italien.

Alors que les violences conjugales ont augmenté de 10% en 2020, l'Union tente de faire bouger les lignes en distillant ses conseils de prévention auprès des Maisons de protection des familles (MPF) pour former les gendarmes, informant sur la notion d'emprise et le syndrome de la femme battue, en portant ses témoignages poignants jusqu'au Sénat. Et en appelant à ce que tous les dispositifs de protection existants (comme l'ordonnance de protection, le bracelet anti-rapprochement ou le téléphone grave danger) soient pleinement mobilisés.

Alors que le sinistre décompte des femmes assassinées en France depuis le début de l'année s'alourdit chaque semaine (102 féminicides au 25 novembre selon la très rigoureuse page Facebook "Féminicides par compagnons ou ex"), les familles endeuillées le martèlent : il est temps que la parole des femmes soit enfin entendue. "Si une femme vient au commissariat, c'est qu'elle est au bout du rouleau et que ça fait des années qu'elle subit. Ca suffit de s'entendre dire : 'Qu'est-ce que vous avez fait pour le pousser aussi loin ?'. Il faut la croire", cingle Isabelle Seva-Boismoreau.

 

- Si vous êtes victime ou témoin de violences conjugales, appelez le 3919. Ce numéro d'écoute national est destiné aux femmes victimes de violences, à leur entourage et aux professionnels concernés. Cet appel est anonyme et gratuit.

- En cas de danger immédiat, appelez la police, la gendarmerie ou les pompiers en composant le 17 ou le 18.


https://www.terrafemina.com/article/-je-n-ai-rien-vu-venir-les-familles-de-victimes-de-feminicide-temoignent_a361083/1
 

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