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Le blog de hugo,

Paroles Jean-luc Lahaye Papa Chanteur lyrics

27 Août 2012, 16:29pm

Publié par hugo

ParolesJean-luc LahayePapa Chanteurlyrics
Fiche de Papa Chanteur Jean-luc Lahaye paroles
clip Jean-luc Lahaye - Papa Chanteur video parole Papa Chanteur - Jean-luc Lahaye lyrics
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1 - Tu t'invites chez moi
Sans en être prié
Mais tout au fond de moi
C'est toi que j'attendais
On se serre un peu plus
Tu tiens tellement de place
Et depuis ta venue
Je me regarde en face
Faire mon premier pas
Faire mon premier geste
Et l'enfant que je vois
M'a pris tout l'amour
Qui me reste.

[Refrain] :
Papa chanteur
Maman douceur
Pleure pas, pleure pas
Baby bonheur
La vie vient de faire une fleur
A papa chanteur.

2 - C'est par toi que j'aurais mes plus beaux souvenirs
Je n'ai pas de passé, tu es mon avenir
J'ai grandi sans savoir
Ce qu'était la tendresse
La douceur d'un regard
Et la main qui caresse
Toi, tu es de ma chair
De mon sang, de mes larmes
Et de toutes mes guerres
Que j'ai gagnées pour toi sans armes.

[Refrain 2]:
Papa chanteur
Papa chanteur
Maman douceur
Pleure pas
Pleure pas baby bonheur
Ils sont venus les jours meilleurs
A papa chanteur
Maman douceur

3- Plus tard je te dirais
Quand tu auras grandi
Mes espoirs, mes regrets
D'où je viens, qui je suis
Pour toi j'inventerai un monde imaginaire
Celui qui m'a manqué
Moi j'n'avais pas de père
Je n'avais qu'un prénom
C'est trop peu pour un homme
Je me suis fait un nom
Et ce nom là je te le donne.

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"Recul sociétal" en Espagne sur l'IVG

26 Août 2012, 02:56am

Publié par hugo

"Recul sociétal" en Espagne sur l'IVG
Mis en ligne le 31/07/12 I Rédaction par La rédaction
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La polémique sur l'avortement redouble en Espagne, où le gouvernement a confirmé vendredi qu'il modifierait à la rentrée la loi de 2010, qui avait ouvert le droit à l'IVG dans le pays.

Le ministre de la Santé envisage notamment d'interdire l'interruption volontaire de grossesse dans les cas de malformation du fœtus. Par ailleurs, « toute femme espagnole désireuse d’avorter ne pourra le faire qu’à une seule condition : elle devra faire la preuve auprès d’un médecin que sa grossesse est liée à 'un traumatisme psychologique, par exemple un viol' », explique Rfi.fr.

Les pro-IVG ne décolèrent pas et dénoncent un « retour à l'ordre religieux » Ce que veut le gouvernement « c'est interdire, de fait, l'avortement, dans la droite ligne de l'Irlande, la Pologne ou Malte », dénonce le président de l'association espagnole des cliniques spécialisées dans l'IVG, cité par l'AFP.

« En période de crise, la tentation d'un recul sociétal peut se révéler forte dans une Espagne qui a longtemps stagné sous le joug franquiste. Et c'est la liberté des femmes qui en pâtit en premier », résume Olivier Berger ce mardi dans La Voix du Nord.

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"Recul sociétal" en Espagne sur l'IVG

26 Août 2012, 02:54am

Publié par hugo

"Recul sociétal" en Espagne sur l'IVG
Mis en ligne le 31/07/12 I Rédaction par La rédaction
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La polémique sur l'avortement redouble en Espagne, où le gouvernement a confirmé vendredi qu'il modifierait à la rentrée la loi de 2010, qui avait ouvert le droit à l'IVG dans le pays.

Le ministre de la Santé envisage notamment d'interdire l'interruption volontaire de grossesse dans les cas de malformation du fœtus. Par ailleurs, « toute femme espagnole désireuse d’avorter ne pourra le faire qu’à une seule condition : elle devra faire la preuve auprès d’un médecin que sa grossesse est liée à 'un traumatisme psychologique, par exemple un viol' », explique Rfi.fr.

Les pro-IVG ne décolèrent pas et dénoncent un « retour à l'ordre religieux » Ce que veut le gouvernement « c'est interdire, de fait, l'avortement, dans la droite ligne de l'Irlande, la Pologne ou Malte », dénonce le président de l'association espagnole des cliniques spécialisées dans l'IVG, cité par l'AFP.

« En période de crise, la tentation d'un recul sociétal peut se révéler forte dans une Espagne qui a longtemps stagné sous le joug franquiste. Et c'est la liberté des femmes qui en pâtit en premier », résume Olivier Berger ce mardi dans La Voix du Nord.

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Dénoncer le harcèlement de rue n’est pas de la pudibonderie

26 Août 2012, 01:51am

Publié par hugo

 

TRIBUNE08/08/2012 à 17h26
Dénoncer le harcèlement de rue n’est pas de la pudibonderie
Stéphanie Martel | Etudiante, doctorat de science politique

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Le documentaire de Sofie Peeters intitulé « Femme de la rue » suscite un tollé médiatique. L’étudiante en cinéma retrace le harcèlement dont elle est victime lorsqu’elle marche dans la rue, depuis son installation dans un quartier populaire de Bruxelles.

Les extraits du film – diffusé à la télévision belge – montrent la jeune femme, munie d’une caméra cachée, se faire accoster de manière quasi systématique par des hommes qui manifestent leur souhait de boire un verre avec elle, de l’emmener dans une chambre d’hôtel, qui la complimentent sur ses « belles petites fesses », ou qui la traitent de « salope » et de « chienne ».

REPORTAGE DE LA RTBF SUR LE DOCUMENTAIRE DE SOPHIE PEETERS (2012)

Ce phénomène n’est pas nouveau en Belgique, ni même en France, ou dans d’autres pays d’Europe occidentale ou du monde. Il semble néanmoins que « Femme de la rue » et les débats qui ont suivi sa diffusion, notamment via la création du « hashtag ou mot-clé » #harcelementderue sur Twitter, aient avivé plus largement l’impression chez les victimes de propos et attitudes similaires qu’elles ne sont pas seules.

L’intérêt que suscite le film est alimenté par au moins deux polémiques :

  • la première : la jeune femme pointerait implicitement du doigt un groupe ethnoculturel – ou socio-économique – particulier ;
  • la deuxième concerne l’annonce par l’échevin de la commune de Bruxelles qu’une loi entrerait en vigueur dès septembre 2012 qui assurerait que les injures proférées entraîneraient une amende de 250 euros ;
  • j’en ajouterai une troisième, qui semble encore peu relevée dans les médias, rattachée au fait que la dénonciation de ce type de harcèlement provoque des réactions qui banalisent l’acte, du genre : « Ça demeure un cas extrême relativement isolé » ou encore « c’est pas parce qu’on te dit “bonjour” ou “t’es charmante” qu’on va te violer, meuf ! ».

Le harcèlement de rue, un phénomène social

D’abord, le documentaire lierait de manière implicite le harcèlement de rue à une population issue de l’immigration, notamment maghrébine. Le fait que l’action soit située à Anneessens, l’un des quartiers les plus défavorisés de Bruxelles et qui a vécu une importante immigration au fil des ans, a suscité l’impression de raccourcis potentiellement dangereux chez certains, et la récupération par d’autres.

Il est dommage, quoiqu’à mon sens inévitable, que « Femme de la rue » ait servi de prétexte pour relancer l’ostracisme dont sont déjà victimes certains individus en Belgique et dans les pays voisins. Cela n’empêche pas que le harcèlement de rue, comme l’ensemble des déclinaisons du sexisme à l’encontre des femmes, constitue un phénomène éminemment social. Le fait que le harcèlement ait ici lieu dans la rue, espace public par excellence, et de la part d’inconnus qui prétendent aussi ouvertement à l’impunité explique probablement qu’il puisse choquer autant ses victimes.

Explicite, vocal, le machisme est donc sans doute à lier à l’affirmation d’un sentiment d’appartenance au groupe, peu importe sa nature. En déduire une cause culturelle, ethnique ou religieuse, catégories dont l’arbitraire a été dénoncé par les sciences sociales, sans une étude approfondie qui viserait à élucider comment les expressions du machisme s’articulent différemment selon les contextes, est pour le moins problématique.

Avant tout un phénomène de rapports entre les sexes

Bref, la question du harcèlement de rue devait être soulevée, reconnue comme problème, et elle l’a été par « Femme de la rue ». Personne ne devrait déduire de ce film que tel ou tel supposé groupe exerce un monopole sur tel ou tel type de harcèlement. L’instrumentalisation des images, certes parlantes, du film par un argumentaire raciste, au même titre que les propos du groupe radicalSharia4Belgium qui traite la réalisatrice de « Femme de la rue » de prostituée et l’accuse d’avoir délibérément provoqué par sa tenue prétendument aguicheuse le comportement qu’elle dénonce, devront être critiqués avec une intensité similaire.

Attachons-nous au nœud du problème : le fait qu’une femme marchant dans la rue attire involontairement l’agression verbale de manière répétée. De ce phénomène, qui relève avant tout du rapport entre les sexes, découlent plusieurs constats.

En premier lieu, le fait de punir un comportement jugé condamnable ne règle en rien le problème soulevé si un travail de sensibilisation aux raisons pour lesquelles il est interdit n’est pas effectué.

Dans un deuxième temps, il faut noter l’enracinement du harcèlement de rue dans l’ensemble de la société, bien au-delà de ses auteurs et victimes directes. Les témoins qui commentent le documentaire en banalisant le comportement et en ridiculisant sa dénonciation comme un excès de pudibonderie permettent de jauger à quel point certaines personnes ne saisissent pas la gravité du problème.

Les victimes ne sont pas en cause

Le sentiment d’oppression, voire de culpabilité, imposé si puissamment par la personne qui harcèle, qui ne vise absolument pas à complimenter mais force sa victime à se sentir inférieure en raison de son sexe, coupe net le réflexe que cette dernière aurait d’invectiver proprement le malotru. Le fait que les femmes qui sont ciblées ne perçoivent pas toujours le caractère dégradant de l’intention derrière l’acte, et se sentent choyées par l’attention qu’on leur porte, ne fait pas de ce sentiment chez d’autres une affabulation.

Que ce soit clair, de quelconques critères de beauté n’ont que peu, voire souvent pas du tout, à y voir. Il y a peu de certitudes dans l’étude d’un tel phénomène si ce n’est celles-ci.

J’en ajouterai une dernière, qui est admirablement bien représentée par la première scène de « Femme de la rue » : malgré ce qu’elles pensent parfois et ce qu’on peut leur laisser croire, les victimes de harcèlement sexuel ne sont pas en cause.

Les constats inverses sont similaires à ceux qui ont été dénoncés par les manifestations SlutWalk ou « marche des salopes » en 2011 à Toronto puis ailleurs au Canada et dans le monde. Ils renvoient aussi à des thèmes plus larges du féminisme, ainsi qu’aux connotations négatives que lui associent ses détracteurs en faisant souvent preuve de leurs préjugés.

MERCI RIVERAINS ! Pierrestrato

 

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Harcèlement de rue : sur le Web, les femmes partagent leurs expériences

26 Août 2012, 01:43am

Publié par hugo

« CHIENNE... SALOPE »06/08/2012 à 10h17
Harcèlement de rue : sur le Web, les femmes partagent leurs expériences
Emilie Brouze | Journaliste Rue89

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Voix de femmes, entrecoupées de sifflements :

  • « Salut, quel beau corps ! Quel est ton nom ? »
  • « Oh la la, quels beaux biceps. »
  • « Toi, beau brun, tu me plais, tu habites où ? »
  • « Ta beauté... impressionnante. »

Les hommes qui les entendent, sur la vidéo de L’Orient-Le Jour, ont le regard interloqué. Certains sont bouche bée devant le camion flanqué de haut-parleurs déversant sur les trottoirs des invectives dignes de n’importe quel dragueur lourdingue. C’est l’initiative en décembre dernier d’un collectif libanais, Nasawiya, contre le harcèlement sexuel.

CONTRE LE HARCÈLEMENT DE RUE AU LIBAN

Par L’Orient, Le Jour, décembre 2011

« Chienne... salope »

C’est à peu près le même genre de propos que l’on entend dans la vidéo de Sophie Peeters, qui a tourné un documentaire, « Femmes de la rue », dans son quartier de Bruxelles. Les voix sont cette fois-ci masculines, au ton tout autant assuré :

  • « Vous êtes belle mademoiselle. »
  • « Un verre ensemble ou quoi ? [...] Chez moi, bien sûr, pas dans un café. L’hôtel, le lit, tu connais, direct. »
  • « Si tu donnes envie, c’est normal, non ? »
  • « Alors, petites fesses... »
  • « Chienne... salope. »

En caméra cachée, Sophie Peeters montre ce qu’elle vit, sifflée, interpellée ou insultée par des hommes « cinq à dix fois par jour ». Sa vidéo a fait le tour du Web et a trouvé écho dans des centaines de « tweets » (avec le « hashtag », ou mot-clé #harcelementderue), évoquant des expériences similaires :

@LiseC__ : « Oui, j’ai déjà eu droit quelques fois à une invitation à exécuter une pipe en pleine rue parce que je porte du rouge à lèvre. »

@LaBelladone : « Attendre 5 min à Gare du Nord le soir et se faire aborder 10 fois par “ouais t’es trop charmante...vas-y fais pas ta pute” »

@Stephaniecouv : « Ce matin, un relou qui essaie de me draguer : “Si tu es désagréable ce matin, c’est que tu as baisé toute la nuit... Salope” »

« C’est de la domination pure »

Sur Rue89 aussi, vous avez été nombreux à réagir et débattre. CommeAlangaja :

« Affligeant. Les hommes sont agressifs à ce point ? Sur le documentaire, une fille raconte toutes les rues qu’elle évite en sortant de chez elle... comme si le quartier était miné ! »

« C’est de la domination pure, écrit dans un commentaire Bonnequestion. L’idée que les femmes sont disponibles et qu’il n’y a aucun problème à les insulter ».

REPORTAGE DE LA RTBF SUR LE DOCUMENTAIRE DE SOPHIE PEETERS (2012)

Indifférence, piège... : chacun(e) sa technique

Si les images de la jeune Bruxelloise ont provoqué beaucoup de mots, ce qu’elle montre est d’une épuisante banalité. Chaque femme a au moins en tête le souvenir d’une remarque graveleuse, de quelques obscénités ou d’un sifflement canin. Face au harcèlement de rue, chacun sa technique :

  • passer son chemin avec indifférence ;
  • réagir : répondre, crier, pester... ;
  • oser le mimétisme (déconseillé, mais regardez « Les Relous », cette vidéo très rigolote d’Osez le féminisme) ;
  • tendre un piègevia une technique suggérée sur Twitter par @Auloise :

« Trouvez le 06 du préfet de police de votre coin et donnez-le quand on vous demande le vôtre. Succès garanti. »

Pour reconquérir la quiétude des trottoirs, Internet offre une autre arme : le partage d’expériences. Sur le site de Hollaback ! (qui signifie répondre, répliquer), il prend la forme d’une mappemonde interactive parsemée d’épingles fuchsia. Créée en 2005 aux Etats-Unis, la carte est nourrie aujourd’hui par plus d’une vingtaine de blogs de différentes villes. Elle recense des centaines et des centaines d’histoires de harcèlement de rue.

Plaquée contre une voiture pour « faire connaissance »

Anna, 26 ans, est seule derrière la version française de Hollaback ! , en ligne depuis janvier 2011 :

« Ce n’est pas évident de répondre dans la rue. Hollaback ! est un outil pour matérialiser notre réaction. Ecrire libère. »

A Paris, Shirley, 17 ans, a croisé deux types lourdingues marchant sur le trottoir d’en face. « Salope, connasse, pour qui tu te prends, t’es même pas belle. » Elle a osé leur répondre et s’est enfuie en courant. Jude s’est fait plaquer contre une voiture par un garçon qui « voulait faire connaissance ».

A Rennes, Camille a croisé deux fois le même type qui l’a interpellée à l’arrêt de bus en se masturbant. Agathe raconte les mots crus et pesants prononcés par un homme à Rouen et l’absence de réactions des badauds. Ericka, 19 ans, a eu « honte » et « l’impression d’être souillée » devant ses amis – il lui a dit « tous les deux on baise ce soir ».

Et ainsi de suite.

Chaque texte posté vient alourdir la carte de petites épingles. Anna explique à Rue89 :

« Les témoignages vont des simples invectives au quasi-viol. Le message à faire passer, c’est que s’il n’y a pas une énorme différence de degré, la nature reste la même : c’est du sexisme, de l’homophobie, etc. »

Depuis une semaine (et la vidéo de Sophie Peeters), les écrits affluent.

Aider, sensibiliser : Harassmap en Egypte

Le même modèle de carte collaborative existe au Liban, via des signalementsqu’il faut déposer sur un blog.

En Egypte, Harassmap.org (la carte du harcèlement) collecte depuis décembre 2010 SMS, textos, appels téléphoniques ou tweets. Les mots déplacés, les mains baladeuses, les agressions voire les viols sont ensuite cartographiés en temps réel. La topographie des quartiers dangereux, parsemés de gros cercles rouges, se dessine peu à peu.

Des bénévoles se rendent ensuite dans ces lieux pour sensibiliser les habitants. Rebecca Shaw, l’une des quatre femmes à l’origine de l’idée, explique à France Inter :

« On demande par exemple aux voisins de faire attention aux tentatives de harcèlement sexuel, de ne pas ignorer, d’être en quelque sorte des gardiens contre ça, de protéger les victimes et de dénigrer les harcèlements quand de telles situations se produisent. »

Les femmes peuvent aussi recevoir des conseils pour porter plainte, trouver une aide psychologique ou une formation à l’autodéfense.

Le harcèlement sexuel est en Egypte un véritable fléau : il concerne 83% des femmes – leur quotidien est raconté dans un film, « Les Femmes du bus 678 ».

MERCI RIVERAINS ! Lio D.Pierrestrato

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Hé, mademoiselle ! » : tentatives de séduction en milieu urbain

26 Août 2012, 01:40am

Publié par hugo

TUMBLR15/08/2012 à 17h33
« Hé, mademoiselle ! » : tentatives de séduction en milieu urbain
Emilie Brouze | Journaliste Rue89

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Le graffiti d’une femme, dans la rue(asta.adamonyte/Flickr/CC)

C’est de la poésie de rue, en rimes ou en prose, plutôt contemporaine, désuète parfois, souvent graveleuse, mais drôle également. Adieu lyrisme, point de romantisme : ces tentatives de « séduction en milieu urbain » sont partagées sur le Tumblr (un microblog) « Paye ta shnek » (le sexe féminin, en argot).

Certaines auraient leur place dans lesexpériences de harcèlement de ruefilmées par la jeune BruxelloiseSophie Peeters.

Le Tumblr compile plusieurs pages de citations entendues dans la rue. Pas de commentaires militants. Pas de dénonciations du sexisme ou de la violence verbale. Brutes. Elles illustrent le débat qui vous a divisés dans les commentaires de nos articles sur le harcèlement de rue : c’est quoi, la drague ? Où commence le harcèlement ?

« Mains en l’air, contrôle de culotte »

Petite sélection, lue sur le Tumblr « Paye ta shnek » :

  • A Audincourt : « Hey, mademoiselle ! Pardon j’ai cru qu’vous étiez un gorille avec vot’ pull, à part ça vous auriez pas un 06 comme ça là ? »
  • Inspiré : « Hey, mademoiselle ! Je suis perdu, tu sais pas où c’est la rue des bisous ? »
  • Sportif  : « Hey, mademoiselle ! Vous êtes tellement belle, je fais de l’alpinisme dans ma tête. »
  • Au supermarché : « Bonjour, c’est la police internationale. Je vous arrête pour excès de beauté. »
  • Artiste  : « Mademoiselle, vous êtes tellement belle, vous ressemblez à un tableau de Picasso. »
  • Perdu ; « Hey, mademoiselle ! Vos cheveux sont aussi voluptueux que la crinière d’un oiseau ! »
  • Drôle : « Hey salut ! (Moi : Salut) Mais attends ? Ton père tenait pas une usine de Cracottes ? (Moi : Euh non, quel rapport ?) Parce que t’es trop craquante ! »
  • Joueur  : « Salut, je m’appelle prince.. et je suis charmant ! Il paraît que tu me cherches ? »
  • Autoritaire : « Mains en l’air, contrôle de culotte ! »
  • Bizarre  : « Mademoiselle, vous avez de beaux genoux. »
  • Torturé  : « Il me semble qu’on n’a jamais fait l’amour ensemble ? »
  • Poli : « Excusez-moi, vous avez de très belles fesses. »
  • Vulgaire : « Hey, mademoiselle ! T’as pas un 06 pour que j’t’écarte les cuisses ? »
  • Direct : « Hey, m’man t’es trop bonne. »
  • Manuel : « J’adore tes dents, j’en ferais bien un collier pour ma bite. »

« Un mec comme toi, seul dans la rue ? »

Sur le même registre, un Tumblr rend hommage à « Paye ta shnek » (car « toi aussi, drague un coup »). « Hé mademoiseau » souffle quelques bonnes répliques à l’intention de ces demoiselles :

  • « Un mec comme toi, seul dans la rue ? Ta copine a confiance... » ;
  • « Je vois bien mes genoux sur tes épaules » ;
  • « Tu veux pas être mon quatre-heures » ;
  • « Ton calbard me ferait une belle descente de lit ! »

Ce qui donnerait ce genre de scène (voir vidéo ci-dessous) :

« LES RELOUS », D’OSEZ LE FÉMINISME
MERCI RIVERAINS ! PriscillamcPierrestrato

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VieDeMeuf : Les Relous

26 Août 2012, 01:38am

Publié par hugo

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Journée-débat prostitution décevante au Festival du film de Douarnenez

26 Août 2012, 00:49am

Publié par hugo

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EWL NEWS

Journée-débat prostitution décevante au Festival du film de Douarnenez

Posted on 23 August 2012

Journée-débat prostitution décevante au Festival du film de Douarnenez

Par Françoise Morvan, membre française au Conseil d’Administration du Lobby européen des femmes

[Bruxelles, le 22 août 2012] Dans le cadre du Festival du film de Douarnenez, une rencontre-débat « Prostitution, parlons-en » était organisée par le Planning familial du Finistère, la Délégation régionale aux droits des femmes et la Direction départementale du Finistère de la Cohésion sociale, le lundi 20 août 2012.

En tant que membre française du Conseil d’Administration du Lobby européen des femmes (LEF), j’étais invitée pour y présenter la campagne du LEF « Ensemble pour une Europe libérée de la prostitution ». J’ai d’emblée proposé que nos documentaires et clips soient visionnés.

Not for sale’ a introduit la première partie de cette journée d’échanges qui alternait projections de films courts et lectures de textes.

Après un déjeuner à la crêperie Tudal (Douarnenez en Bretagne oblige !!), le programme de l’après midi s’est enrayé suite à l’arrivée intempestive de militants et militantes d’Act Up, de groupes LGTBQI (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels, queer, intersexués) et autres associations de lutte contre le sida. Ils/elles ont manifesté leur mécontentement de n’être pas invité-e-s à intervenir : « Vous parlez encore une fois à notre place » taxant au passage les abolitionnistes de « moralistes cathos à la botte de l’Etat et de la police » favorisant la propagation du VIH-SIDA. Il faudrait leur rappeler que c’est grâce au travail de terrain et de plaidoyer des associations que le gouvernement français a repris les recommandations abolitionnistes, et non l’inverse.

La Présidente du Festival ébranlée, la déléguée départementale aux droits des femmes a tenté de calmer le jeu en bouleversant le programme de la table ronde et en cédant à la pression d’Act Up de changer la disposition de la salle. Lorsque les participant-e-s furent « assis-es en rond », un débat débridé et critique sur l’abolitionnisme et le féminisme s’est engagé. La pénalisation du client a particulièrement était remise en cause comme facteur aggravant d’une détérioration de la situation sanitaire des prostitué-e-s et d’une clandestinité accrue. « La pénalisation du client, c’est le renforcement du proxénétisme policier », selon les militant-e-s LGBTQI. On ne voit pas bien le lien entre proxénétisme et pénalisation du client dans cette affirmation, si ce n’est en reprenant les propos des policiers suédois, qui ont constaté que les proxénètes ont besoin des clients pour exister…

La violence des propos tenus et leur côté caricatural ont mis mal à l’aise les animatrices et laissé le public plutôt pantois. Puis la salle s’est progressivement vidée, les militant-e-s LGBTQI ne restant pas pour écouter les interventions prévues. En outre, il est très dommage que les organisatrices, et en particulier la Déléguée aux Droits des Femmes, n’aient pas rappelé les récentes évolutions législatives en France et en Europe ainsi que les valeurs universelles portées par le mouvement féministe et abolitionniste, malgré lesrécentes déclarations de la Ministre Vallaud-Belkacem.

Comme à l’accoutumée, les militant-e-s pro-prostitution, conforté-e-s par la programmation relativiste du Festival, ont massacré un débat particulièrement rare dans cette région de Bretagne. La preuve étant que la presse régionale a reporté principalement l’incident de début de journée, et a peu parlé du reste de la journée.

Parallèlement, l’opportunité temporelle de la rencontre n’a pas été suffisamment posée. Lors de mon intervention, j’ai rappelé que l’abolitionnisme est le cadre légal qui régit la prostitution en France et que 2011 a été une année capitale pour notre société dans sa perception du système prostitueur, lorsque la prostitution a été déclarée comme une des violences graves subies par les femmes dans le cadre de la Grande Cause Nationale en 2010.

Un rapport parlementaire avec 21 propositions a permis une résolution parlementaire votée à l’unanimité le 6 décembre 2011. Le 29 novembre 2011, 45 associations du monde abolitionniste et féministe se sont alliées pour lancer un appel « Abolition 2012 » en faveur de l’adoption d’une loi d’abolition du système prostitueur prévoyant en autres la pénalisation du client. Cette dernière est restée au stade de l’hypothèse à Douarnenez ! Dommage ! Seule une force politique d’envergure permettra qu’une proposition de loi soit déposée et votée par notre parlement national.

L’évolution législative de la France est pourtant attendue en Europe où les réglementaristes regrettent leur politique tant elle a renforcé les réseaux mafieux et la délinquance à l’intérieur de leur territoire national. Le LEF se mobilise pour obtenir que le Parlement européen reconnaisse lui aussi en 2013 la prostitution comme une violence faite aux femmes. La perspective féministe d’égalité entre les femmes et les hommes permet un nouveau contrat social et une déconstruction de l’ordre patriarcal. Elle ne va pas à l’encontre ni des libertés individuelles ni de la santé publique comme nous l’avons trop entendu sous le ciel ensoleillé de Douarnenez le 20 août 2012.

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L'état civil masculin des femmes de ministres

26 Août 2012, 00:38am

Publié par hugo

Mis en ligne le 22/08/12 I Rédaction par La rédaction
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Une information notée par le Canard Enchaîné fait jaser ce mercredi 22 août. Dans une récente interview, Anne Gravoin, la femme du ministre Manuel Valls, a adressé une pique à l'épouse du Premier ministre : elle juge son métier de violoniste « plus glamour » que celui de Brigitte Ayrault, qui est enseignante. Ah, une nouvelle rivalité féminine ! Voilà qui manquait, alors que la presse avait épuisé ses titres sur le "conflit" Royal-Trierweiler.

« Madame Valls fait râler Matignon » : ainsi est titré un article sur LeLab d'Europe 1. « Madame Valls » ? L'article, dès la première ligne, souligne pourtant qu'elle ne veut pas qu'on l'appelle ainsi. Et pour cause. Anne Gravoin expliquait en juin à Paris Matchqu'elle a conservé son nom de naissance après son mariage avec Manuel Valls en juillet 2010 : « J’ai profité d’une loi qui venait de passer en 2010 pour garder mon nom ; je ne suis donc pas Mme Valls » [voir NDLR (1)]. Tant pis pour elle : en connaissance de cause, LeLab titre sur « Madame Valls », même si l'article, par la suite, l'appelle Anne Gravoin. Et le site de récidiver quelques heures plus tard dans un autre article consacré à ses tweets.

Le Canard Enchaîné aussi, dans l'article original, l'appelle « Anne Valls » dans son titre, puis « Anne Gravoin » ou encore « Anne Gravoin-Valls ». Quant à l'épouse du Premier ministre, le palmipède n'hésite pas à sacrifier son prénom. Si elle a effectivement, elle, pris le nom de son époux, elle a bien conservé son prénom : Brigitte. Pour le Canard Enchaîné, elle est pourtant « Mme Jean-Marc Ayrault »...

 

 


(1) NDLR : Nous n'avons pas trouvé à quelle loi elle fait ici référence. Avant 2010 comme après, une personne mariée conserve son nom de naissance. Le Code Civil indique que toute personne possède un nom de famille (appelé auparavant nom patronymique). C'est celui qui figure sur l'acte de naissance. Chaque époux a la possibilité d'utiliser le nom de son conjoint, c'est le nom d'usage, mais cela n'a jamais été une obligation. Il s'agit d'une simple coutume... Mais les femmes mariées doivent souvent se battre pour obtenir de certaines administrations qu'elles les appellent par leur nom de naissance.

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Pas de grossesse après un viol ? Un élu fait scandale aux USA

26 Août 2012, 00:35am

Publié par hugo

Pas de grossesse après un viol ? Un élu fait scandale aux USA
Mis en ligne le 20/08/12 I Rédaction par La rédaction
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Todd_Akin_official_109th_Congress_photoSelon Todd Akin, candidat au Sénat dans le Missouri, le corps empêche la conception après un « viol véritable ». Un nouvel élément dans la bataille politique aux Etats-Unis sur la question de la "guerre aux femmes".


 

L'élu républicain du Missouri Todd Akin n'y est pas allé par quatre chemins pour légitimer son opposition à l'avortement, même en cas de viol : les grossesses en cas de viol sont « très rares », et ce sont des médecins qui le disent, a-t-il affirmé dimanche 19 août lors d'une émission sur une chaîne de télévision locale. Car, confronté à un viol (mais un « viol véritable » - « legitimate rape » - tient-il à préciser) « le corps d'une femme a les moyens de faire barrière » à la conception.

Cette sortie (que le journaliste Charles Jaco, lors de l'interview, a laissé passer sans commentaire, enchaînant par « OK, passons à l'économie ») a aussitôt suscité des réactions indignées. Le sénateur s'est donc senti obligé de rétropédaler quelques heures plus tard : en parlant de « legitimate rape » il a tenu, explique-t-il « des propos inadéquats », qui « ne reflètent pas [sa] profonde empathie pour les milliers de femmes qui sont violées et agressées chaque année ». Mais il ne revient pas sur son étrange commentaire médical. Le fait qu'un viol débouche rarement sur une grossesse est « une idée fausse véhiculée par ceux qui s'opposent à l'avortement en toute circonstance », relève le magazine Mother JonesThe Guardianrevient aussi sur ce « concept médiéval ».

Romney prend ses distances

A vrai dire, cette prise de position de Todd Akin, qui se revendique comme ultraconservateur, n'avait rien pour surprendre. Les médias rappellent ainsi qu'il avait récemment appuyé un projet de loi visant à instaurer une sous-catégorie de viol, « forcé » - laissant entendre a contrario que certains seraient amicaux.

Mais dans un contexte politique tendu sur la question des droits des femmes, cette sortie a forcé le candidat républicain à la Maison Blanche à prendre position à son tour. Dans une déclaration officielle, l'équipe de Mitt Romney affirme son « désaccord avec la déclaration de Mr. Akin » et assure : « une administration Romney-Ryan ne s'opposerait pas à l'avortement en cas de viol ». Mais le camp démocrate entend bien voir là un nouveau symbole de la "guerre aux femmes" qu'il accuse régulièrement le camp républicain de mener. D'autant que le candidat républicain à la vice-présidence, Paul Ryan, apparaît lui aussi comme un anti-avortement convaincu, et il avait également appuyé la redéfinition du viol « forcé ».

L'enjeu politique est également fort localement, car le Missouri est l'un des points chauds qui pourrait faire perdre aux Démocrates leur majorité au Sénat, à la fin de l'année. Todd Akin, après 6 mandats à la Chambre des Représentants, vise cette fois un siège de sénateur. Un siège aujourd'hui détenu par une démocrate, Claire McCaskill, en retard dans les sondages.

 

Image  : Todd Akin en 2007, photo officielle du Congrès

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