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Zemmour et la "déportation" des musulmans : la polémique en cinq actes,racisme,histoire,extreme droite,fn,fascisme,

20 Décembre 2014, 02:59am

Publié par hugo

Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre."
Winston Churchill
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Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre."
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Actualités / Société
Zemmour et la "déportation" des musulmans : la polémique en cinq actes



Invité sur RTL, le polémiste s'est dit victime d'une "manipulation fantastique". Le journaliste italien qui a retranscrit l'interview controversée a en effet admis avoir ajouté le terme "déportation".


Le journaliste et polémiste Eric Zemmour invité sur le plateau de LCI, à Paris, le 24 novembre 2014.
Le journaliste et polémiste Eric Zemmour invité sur le plateau de LCI, à Paris, le 24 novembre 2014. (IBO / SIPA)
Par Kocila Makdeche
Mis à jour le 18/12/2014 | 17:39 , publié le 18/12/2014 | 17:04
Eric Zemmour est au cœur d'une nouvelle polémique. D'abord accusé par plusieurs associations d'avoir évoqué la "déportation" pour les musulmans français lors d'une interview en Italie, l'auteur du Suicide français se dit victime d'une "manipulation", jeudi 18 décembre. Entre-temps, le journaliste qui l'a interviewé a admis que le mot "déportation" n'avait pas été prononcé et qu'il l'avait ajouté dans son interview. Retour sur une polémique en cinq actes.


Acte 1. Le mot "déportation" apparaît dans une interview de Zemmour en Italie
Dans un entretien au journal Corriere della Sera (en italien), paru le 30 octobre, Eric Zemmour revient sur son livre Le Suicide français. Il estime qu'en France, les musulmans "vivent entre eux, dans les banlieues", affirmant que "cette situation d'un peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile".


Au cœur du futur scandale, un mot précis : "la déportation". Dans l'article, à la question du journaliste : "Mais alors que suggérez-vous de faire : déporter 5 millions de musulmans français ?", le polémiste répond : "Je sais, c'est irréaliste, mais l'histoire est surprenante. Qui aurait dit en 1940 qu'un million de pieds-noirs, vingt ans plus tard, seraient partis d'Algérie pour revenir en France ?" L'éditorialiste du Figaro ne prononce pas, lui-même, le mot "déportation", mais il ne réagit pas et ne contredit pas le journaliste.


Acte 2. Un mois et demi plus tard, Mélenchon s'empare de l'interview
Cet entretien, passé inaperçu en France jusque-là, est exhumé par le coprésident du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon, le 15 décembre. Il le relaie sur son blog, dans un post intitulé : "Zemmour se lâche en Italie : déporter cinq millions de musulmans ? Ça peut se voir !"


Dès le lendemain, le ministre de l'Intérieur condamne "avec une extrême fermeté" les propos d'Eric Zemmour, dans un communiqué. Bernard Cazeneuve affirme "son soutien aux musulmans de France odieusement attaqués et appelle tous les républicains à réagir et à manifester leur solidarité".


Acte 3. Des associations affirment qu'elles vont porter plainte
Les propos provoquent aussi l'indignation de plusieurs associations. Notamment l'Observatoire national contre l'islamophobie, qui dépend du Conseil français du culte musulman (CFCM), l'instance représentative de l'islam de France. L'Observatoire publie un communiqué, dans lequel il qualifie Eric Zemmour de "prêcheur de haine patenté à l'encontre de l'islam et des musulmans".




Le même jour, l'association SOS Racisme indique qu'elle va porter plainte contre le polémiste, notamment pour incitation à la haine raciale. "Après s'être présenté comme un analyste impertinent de la société française et de ses travers, Eric Zemmour, en réalité mû par une haine tenace envers les populations arabo-musulmanes vivant dans notre pays, évolue vers un rôle de prescripteur de politiques publiques ouvertement racistes", indique l'association. Elle lance une pétition pour que l'éditorialiste soit banni des médias.


De son côté, le Conseil représentatif des associations noires (Cran) a promis qu'il allait citer Eric Zemmour à comparaître "pour apologie de crime contre l'humanité et incitation à la haine raciale".


Acte 4. "J'ai ajouté le mot 'déportation'", admet le journaliste italien
Interrogé par le Figaro Vox, mercredi 17 août, le journaliste italien Stefan Montefiori avoue ne pas avoir prononcé le mot "déportation" lors de l'entretien, mais l'avoir ajouté a posteriori, au moment de la rédaction.


Le journaliste s'explique en ces mots : "Je lui ai posé la question suivant e: 'Mais vous ne pensez pas que ce soit irréaliste de penser qu'on prend des millions de personnes, on les met dans des avions…' ; il ajoute: 'ou dans des bateaux', et je reprends: 'pour les chasser?' Ce que j'ai résumé dans la formule qui fait scandale."


Acte 5. Zemmour dénonce "une manipulation"
Invité sur RTL, jeudi 18 décembre, le polémiste s'explique et condamne une "manipulation fantastique", dont il serait victime. "On m'a accusé d'avoir dit un mot que je n'ai pas prononcé, on m'a accusé ensuite de ne pas avoir contredit un mot, mais qui n'a même pas été prononcé. C'est une histoire extraordinaire", s'est défendu Eric Zemmour.






"Cette idée qui nous choque tous n'est pas la vôtre ? insiste le journaliste Yves Calvi. Vous ne souhaitez pas, vous ne demandez pas le départ des musulmans ou des Maghrébins de notre pays ?" "De toute façon, je ne souhaite ni ne demande rien du tout", répond Eric Zemmour.


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Dachau, camp de concentration nazi


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7. Témoignages


Expériences du docteur Rascher pour la Wehrmacht
Expériences sur la décompression par Pascholegg
Expériences sur le froid par W. Neff
Expériences médicales
Le Kommando d’Allach
Le Kommando de Blaichach
Déportation par Georges Charpak
« Je n’ai rien dit »… par Martin Niemöller
« Rue de la liberté »… par Edmond Michelet


7.8. « Je n’ai rien dit »… par Martin Niemöller


Le pasteur Martin Niemöller
Le pasteur Martin Niemöller
Quand ils sont venus chercher les communistes,
je n'ai rien dit.
je n'étais pas communiste
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
je n'ai rien dit.
je n'étais pas syndicaliste
Quand ils sont venus chercher les juifs,
je n'ai rien dit.
je n'étais pas juif
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
je n'ai rien dit.
je n'étais pas catholique
Et, puis ils sont venus me chercher.
Et il ne restait plus personne pour protester
Als die Nazis die Kommunisten holten,
Habe ich geschwiegen ;
Ich war ja kein kommunist.
Als sie die Sozialdemokraten einsperrten,
habe ich geschwiegen ;
ich war ja kein Sozialdemokrat.
Als sir di Juden holten,
Habe ich geschwiegen ;
Ich war ja kein Jude.
Als sie die Katholiken holten,
habe ich nicht protestiert ;
Ich war ja kein Katholik.
Als sie mich holten, gab es keinen mehr,
der protestieren konnte.
Dachau - Pasteur Martin Niemöller, texte revu par Berthold Brecht.


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6
L'incitation à la haine n'est pas une opinion:voilà ce qui est reproché à Eric Zemmour.Or la banalisation des messages de haine met en danger la démocratie : voilà pourquoi j’ai bien volontiers signé la pétition d’Hapsatou Sy.Eric Zemmour s’est fait une spécialité dans l’attaque frontale de la diversité humaine de la France en suivant servilement ses devanciers d’extrème-droite de l’entre deux-guerres.François Morel et Nabilla,chacun dans son style,ont répondu avec beaucoup d’esprit à cette énième provocation qui suscite l’indignation.A l’évidence cet Eric Zemmour ne se rend plus compte qu’il s’est aventuré sur une pente de plus en plus dangereuse,celle de la délinquance.
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