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Le blog de hugo,

La condition des femmes, enjeu de la démocratie

9 Mars 2012, 04:43am

Publié par hugo

Accueil > Journée de la femme

La condition des femmes, enjeu de la démocratie

LEMONDE.FR | 08.03.12 | 18h05

 

Photographie extraite de la série "Femmes du Maroc" (2005-2008) de Lalla Essaydi.

Photographie extraite de la série "Femmes du Maroc" (2005-2008) de Lalla Essaydi.Lalla Essaydi/Galerie Edwynn Houk

 

Une femme en niqab au chevet d'un blessé comme icône des "printemps arabes", tel a été le choix du World Press 2011. La photo avait été prise le 16 octobre 2011 par Samuel Aranda dans une mosquée de Sanaa, au Yémen, transformée en hôpital de campagne lors des affrontements avec les forces restées fidèles au président Ali Abdallah Saleh.

Une semaine plus tôt, le 7 octobre, une autre Yéménite avait été mondialement distinguée, Tawakul Karman, colauréate du prix Nobel de la paix, islamiste et adversaire acharnée d'un président symbolisant les dérives autoritaires arabes partagées des rives de l'Atlantique aux eaux du Golfe.

A leur manière, ces deux figures yéménites résument les enjeux que représentent les transitions post-révolutionnaires – là où les "printemps" l'ont emporté – pour les droits des femmes. Elles ont souvent été en première ligne du combat pour jeter à bas l'ordre politique ancien. Mais elles évoluent dans des sociétés encore corsetées par un conservatisme appuyé sur une interprétation de la religion qui aboutit à une citoyenneté de seconde zone, à un accès à l'éducation et au marché du travail plus difficile que pour les hommes (même si leurs résultats scolaires et universitaires sont, en moyenne, supérieurs), bref, à une relégation sociale, marquée au Yémen par le phénomène des mariages précoces.

AU MAGHREB, L'INQUIÉTUDE MONTE

Après l'euphorie printanière des révolutions instantanées tunisienne et égyptienne, puis les déflagrations guerrières en Libye et en Syrie, les élections de l'automne 2011, marquées par l'arrivée en force de partis islamistes, ont jeté le trouble. Le laboratoire politique du Koweït, qui a perdu lors des élections parlementaires anticipées de février les représentantes féminines élues à la régulière lors des législatives précédentes, n'a pas été épargné.

Au Maghreb, l'inquiétude monte, tout particulièrement dans une Tunisie pionnière en matière de féminisme d'Etat, après la Turquie kémaliste et l'Iran du chah. Les femmes révolutionnaires, "idiotes utiles" du conservatisme ? Le cliché séduira certains, même si sa pertinence reste encore à démontrer.

 

Le photographe espagnol Samuel Aranda remporte le World Press Photo 2011 pour sa photographie prise au Yémen d'une femme entièrement voilée tenant délicatement dans ses bras un de ses proches blessés. La photo a été prise dans une mosquée de Sanaa transformée en hôpital de campagne lors du soulèvement populaire contre l'ancien président Ali Abdallah Saleh.

Le photographe espagnol Samuel Aranda remporte le World Press Photo 2011 pour sa photographie prise au Yémen d'une femme entièrement voilée tenant délicatement dans ses bras un de ses proches blessés. La photo a été prise dans une mosquée de Sanaa transformée en hôpital de campagne lors du soulèvement populaire contre l'ancien président Ali Abdallah Saleh.AFP/SAMUEL ARANDA

 

En premier lieu parce que la situation sociale, politique et culturelle des femmes est très diverse d'un pays à l'autre, au-delà de l'unité religieuse et linguistique de l'aire arabo-musulmane. Les contrastes sont saisissants entre ce Yémen qui compte parmi les pays les plus pauvres de la planèt,e mais où les femmes peuventparticiper à une vie politique, et la plupart des émirats pétroliers voisins, où le revenu par tête culmine à des sommets mondiaux, mais où les femmes sont proscrites de la vie politique.

C'est dans un autre pays voisin du Yémen, l'Arabie saoudite, que l'absence d'égalité reste sans doute la plus criante, alimentant une bataille discrète mais opiniâtre, marquée par quelques succès symboliques, comme le droit de vote et de candidature finalement accordé en septembre 2011, pour les prochaines élections municipales.

JUGÉS SUR LA PLACE FAITE AUX FEMMES

Ensuite, parce que la partie ne fait que commencer, dans un nouvel ordre aux contours durablement incertains. Il n'y a pas de raisons pour que la quête de dignité, moteur principal des révoltes arabes, plus encore probablement que l'aspiration à une démocratie tempérée, s'arrête à la condition des femmes.

A de très nombreuses reprises, au risque d'apparaître en donneurs de leçons, les responsables des pays occidentaux ont averti que les nouveaux systèmes politiques construits sur les vestiges de régimes autoritaires usés seraient aussi jugés sur la place qui serait faite aux femmes. C'est le sens de l'appel que nous publions, signé par des figures intellectuelles et militantes des deux rives, qui rappellent qu'"aucune démocratie ne peut se construire au détriment d'une moitié de la société".

L'appel invite au respect de la convention des Nations unies sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. Adopté il y a plus de trente ans, le 18 décembre 1979 par l'Assemblée générale de l'ONU, ce texte est entré théoriquement en vigueur le 3 septembre 1981.

Si la quasi-totalité des pays arabes a ratifié cette convention, ce fut en ajoutant des réserves qui affaiblissaient le principe même de non-discrimination. Les pays occidentaux n'y ont rien trouvé à redire, tout comme sur les états de service de ces mêmes pays en matière de libertés individuelles. Ce rappel historique incite nécessairement à la vigilance, mais il n'interdit pas d'espérer.

Gilles Paris

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Jeunes femmes cherchent plaisir désespérément

9 Mars 2012, 04:40am

Publié par hugo

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Jeunes femmes cherchent plaisir désespérément

LEMONDE | 08.03.12 | 14h39

 

"Y aurait-il un mécanisme inné de la sexualité ? C'est un mythe. Le sexe, ce n'est pas naturel, cela s'apprend", estime Philippe Brenot, psychiatre et thérapeute de couple.

"Y aurait-il un mécanisme inné de la sexualité ? C'est un mythe. Le sexe, ce n'est pas naturel, cela s'apprend", estime Philippe Brenot, psychiatre et thérapeute de couple.AFP/JOHN MACDOUGALL

 

Et si finalement la libération sexuelle n'était qu'un leurre ? Certes, la sexualité est partout. Les "love stores" proposent des sex-toys en vitrine. Avec au coeur de cette surenchère le plaisir féminin. Comment ça marche ? Comment y parvenir ?

L'orgasme féminin suscite toujours interrogations et fantasmes. Qu'en est-il en réalité ? Comment les jeunes filles d'aujourd'hui vivent-elles leur sexualité ? Jouissent-elles sans entraves et sans tabou comme le proposaient les slogans de Mai 68 ?

Julie (les jeunes femmes ont toutes souhaité garder l'anonymat), 24 ans, étudiante, ne le croit pas du tout. "J'ai vu récemment un documentaire sur Arte, intitulé Le Clitoris, cet inconnu. Les jeunes filles interrogées étaient aussi ignorantes que moi. Je n'ai eu aucune éducation sur mon anatomie. Au lycée, en SVT (sciences de la vie et de la Terre), le seul cours dont je me souvienne concernait la reproduction humaine. Et il n'était question que de l'anatomie masculine. Sûrement parce que sans le pénis et sa potion magique, pas de reproduction. Tandis que le plaisir féminin n'est pas indispensable à la reproduction."

Anciennes élèves des classes préparatoires d'un lycée parisien du 20earrondissement de Paris, Caroline, Louise, Léa, Sarah, Gaëlle et Nadia, entre 24 et 27 ans, le confirment. "Nous ne connaissons rien de notre corps ou si peu. Nous ne parlons pas beaucoup entre nous de notre sexualité, la jouissance féminine reste un tabou." Caroline, 26 ans, étudiante en fin d'études de médecine, et des parents médecins, explique : "Je ne suis pas plus avertie que mes copines. Mes parents ne m'ont jamais parlé que de prévention du sida, de MST (maladies sexuellement transmissibles) et de contraception. Pour le reste, j'improvise et fais mon expérience toute seule." Quant à Gaëlle, 25 ans, travaillant dans le secteur juridique, elle avoue :"J'ai un ami depuis deux ans mais l'orgasme, je ne crois passavoir vraiment ce que c'est. Je fais l'amour avec lui mais c'est plutôt pour lui faireplaisir, car pour moi ce n'est pas le nirvana que l'on dit."

Une telle ignorance étonne. Mais comment pourrait-il en être autrement, répondPhilippe Brenot, psychiatre et thérapeute de couple, auteur de Les Femmes, le sexe et l'amour, enquête sur 3 000 femmes, à paraître en avril aux Arènes ? "Y aurait-il un mécanisme inné de la sexualité ? C'est un mythe. Le sexe, ce n'est pas naturel, cela s'apprend. Or, il y a une vraie démission de l'éducation dans ce domaine et une contradiction entre l'omniprésence du plaisir dans la société et sa sidérante absence dans l'enseignement." Quid des médecins de ville, et notamment des gynécologues ? Philippe Brenot de préciser : "Les études de médecine, toutes spécialités confondues, c'est zéro heure de sexualité. Aujourd'hui, le cursus en prévoit quelques-unes, réalisées par des médecins qui se servent de leur expérience personnelle. C'est comme si j'expliquais la linguistique puisque je parle", ironise-t-il.

"Désarmant et désolant", constate Elisa Brune, essayiste et journaliste scientifique auteure de La Révolution du plaisir féminin, sexualité et orgasme (Odile Jacob, 462 p., 21,90 euros). Elle y parle du corps et du plaisir féminin crûment. Elle écrit :"L'ignorance agit comme une ceinture de chasteté psychologique : elle réduit considérablement le potentiel sexuel des femmes. On peut certes jouer de la musique en connaissant trois notes, mais pas autant qu'en maîtrisant la gamme entière."

Alors, la révolution sexuelle ? "J'ai pensé à tort que les jeunes filles allaientbénéficier de l'apport des années de libération de leurs aînées. Or, elles sont plus contractées devant la sexualité etle plaisiret plus coincées que leurs mères. Le blocage est tel qu'il faudra sans doute plusieurs générations pour faire sauter les digues qui bloquent l'accès des femmes au plaisir", commente Elisa Brune. Selon l'Enquête sur la sexualité en France (La Découverte, 2008), réalisée par Nathalie Bajos et Michel Bozon en 2008, 79 % des femmes contre 93 % des hommes déclaraient avoir eu un orgasme lors de leur dernier rapport sexuel.

Julie a aujourd'hui un ami, de près de dix ans son aîné, très ouvert, sans préjugés ni tabous. "Avec lui, je parle de sexualité plus facilement. Nous avons d'un commun accord instauré un langage, décidé d'un mot pour dire quand un geste ou une pratique me dérange voire me fait mal, ou me fait plaisir. J'ai beaucoup appris sur mon corps et le sien." Pour Philippe Brenot, c'est la preuve que la sexualité requiert des modèles, une initiation et un apprentissage. "Apprenez donc à conduireavec quelqu'un qui ne sait pas conduire", poursuit le psychiatre.

Autre élément central de la sexualité : l'autoérotisme, c'est-à-dire la masturbation. Fréquente chez les garçons, elle est moins répandue pour les filles. Environ 90 % des hommes se masturbent contre 60 % des femmes, toujours selon l'enquête sur la sexualité en France de 2008.

Louise a 25 ans. Elle ne s'est jamais masturbée. "Pourtant, j'en ai souvent envie", confie-t-elle. "Les femmes doivent encore apprendre à lâcher prise, ne plus avoirhonte de leur plaisir", revendique Elisa Brune. Car, comme le dit le dicton : "Là où il y a de la gêne..."

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L'académie des banlieues lance son concours sur "la banlieue au féminin"

9 Mars 2012, 04:36am

Publié par hugo

SOCIÉTÉ -  le 7 Mars 2012

 

L'académie des banlieues lance son concours sur "la banlieue au féminin"

 

 

Comme chaque année, l'académie des banlieues, association créée dans le but de lutter contre les stigmatisations médiatiques dont les quartiers populaires, lance son concours d'affiches et de photographies sur le thème de la banlieue. En partenariat avecl'Humanité.fr, l'édition 2012 du concours a pour thème "La banlieue au féminin".

L’Académie des Banlieue a été fondée en réaction à la diffusion en mars 2010 sur TF1 du reportage Mon voisin est un dealer, qui traumatisa profondément habitants et élus de Tremblay-en-France, pour son traitement partial et caricatural de la vie quotidienne dans cette ville en Seine-Saint-Denis.

Elle ouvre son deuxième concours national d’affiches ouverts à tous les graphistes, élèves d’écoles d’arts, artistes, photographes. L’Académie des banlieues invite les participants au concours à s’exprimer par l’image et la photo sur leur vision de la banlieue au féminin. 50 affiches et 50 photos seront sélectionnées par un jury composé à part égal de membres de l’Académie des banlieues, de graphistes et de photographes.  

 

Quelques exemples d'affiches et de photos en compétition

 

  • Gilles Ribeiro, artiste plasticien libertaire

 

  • Mona Goudarzi, iranienne, diplômée de l'université des Arts graphiques de Téhéran.

 

  • Paulina Gancarczyk, polonaise

 

  • Sofia Larbi

 

  • Pierre-Julien Fieux

 

  • Juan ZHANG, étudiante à l’ESAD Orléans

 

  • José Couzy, ancien compositeur-typographe

 

La galerie complète des affiches du concours 2012

 

Recevez chez vous nos 3 titres (Cliquez sur la photo)

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Les femmes venant d'ovuler détectent mieux les serpents

9 Mars 2012, 04:33am

Publié par hugo

Les femmes venant d'ovuler détectent mieux les serpents

LEMONDE.FR avec AFP | 08.03.12 | 18h31   •  Mis à jour le 08.03.12 | 19h38

 

Un serpent dans le village de Zisiqiao, dans la province du Zhejiang, en Chine.

Un serpent dans le village de Zisiqiao, dans la province du Zhejiang, en Chine.REUTERS/ALY SONG

 

La femme et le serpent entretiennent depuis les origines de l'humanité des relations privilégiées. En Occident, l'ambiguité de leurs rapports a été portée à son paroxysme dans la Génèse. "Et je mettrai inimitié entre toi [le serpent] et la femme, et entre la race et la sienne ; celle-ci s'acharnera après ta tête et toi tu t'acharneras après son talon", assène Dieu après l'épisode de la pomme.

Dans la mythologie grecque, Delphyne, Echidna ou encore les Gorgones illustrent le lien étroit qui unit les deux créatures, et une civilisation aussi lointaine que la culture khmère rapporte elle aussi dans ses mythes fondateurs l'existence de sirènes mi-femme mi-serpent, les nagi.

FLEURS OU SERPENTS ?

La science vient de confirmer l'existence d'un lien intime et secret entre la femme et l'ophidien et de valider le jugement du Créateur les condamnant à l'inimitié. Quand il s'agit de repérer un serpent, symbole de danger imminent pour l'espèce humaine et autres primates, personne ne peut battre une femme qui vient d'ovuler, viennent en effet de démontrer des chercheurs japonais dans une étude publiée jeudi 8 mars.

Des études récentes ont prouvé que les humains adultes identifiaient plus rapidement les stimuli visuels liés à la peur, comme les serpents, que des signaux"neutres", des fleurs par exemple. Certaines observations ayant montré que l'humeur, les perceptions et le comportement de femmes peuvent fluctuer en fonction de leur cycle menstruel, Nobuo Masataka et ses collègues de l'Institut de recherche sur les primates de l'Université de Kyoto ont voulu vérifier si cela influençait également leur capacité à détecter une menace.

VIGILANCE RENFORCÉE

Ils ont donc testé 60 femmes adultes, en bonne santé et pas encore ménopausées, au cours des trois phases de leur cycle menstruel. Les chercheurs ont présenté à chaque participante une "matrice" de neuf cases. Certaines contenaient une image de serpent et huit images de fleurs, ou inversement huit images de serpent et une image de fleur, à charge pour elle de détecter l'image"cible" le plus rapidement possible.

Les femmes qui affichaient le temps de réaction le plus court étaient celles qui se trouvaient dans la phase dite "lutéale" de leur cycle menstruel, qui correspond à la période suivant l'ovulation. Selon les auteurs de l'étude, publiée jeudi dans la revue britannique Scientific Reports, cela pourrait être le résultat d'une adaptation de l'espèce humaine qui renforcerait la vigilance des femmes lorsqu'elles sont potentiellement enceintes.

Cette vigilance accrue pourrait être liée à deux hormones, la progestérone et l'estradiol, dont la concentration est au plus haut dans leur organisme durant la phase lutéale. Toutefois, les chercheurs n'ont pas effectué d'analyses sanguines pour vérifier cette corrélation, ce qui nécessiterait des études complémentaires.

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8 mars 2012, Journée Internationale de la Femme : demandez le programme !

9 Mars 2012, 04:30am

Publié par hugo

8 mars 2012, Journée Internationale de la Femme : demandez le programme !

 
 Les femmes débattent
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Les femmes débattent

 


Comme chaque année, l’Unescoorganise une série de tables rondes et conférences internationales le 8 mars. 

Cette année, le thème majeur porte sur « l’égalité d’accès à l’éducation, à la formation et à la science et la technologie ».

 

 

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La pyramide de Maslow

9 Mars 2012, 03:33am

Publié par hugo

On n'est jamais heureux que dans le bonheur qu'on donne. Donner, c'est recevoir.Abbé Pierre

Accueil du site > Etudes > La pyramide de Maslow

Lapyramided’AbrahamMaslowest une véritable référence en marketing. On l’utilise souvent pour déterminer les cibles dans la grande distribution et y positionner son produit. Cet outil peut servir dans de nombreux domaines à identifier les besoins, les motivations qui nous habitent. Petit tour d’horizon...

AbrahamMaslow(1908-1970), psychologue américain de renom, a pu grâce à ces nombreuses études, établir une sorte de règle de priorité des désirs et des comportements. Avant tout, nous avons besoin de respirer pour vivre. Puis très rapidement nous avons besoin de boire, de manger. Vient ensuite le besoin de mobilité, de se reposer tranquillement, de se sentir libre et en sécurité.

Lorsque ces besoins sont comblés apparaissent les besoins affectifs, la reconnaissance des autres, de leur amour et de leur estime. Apparaît enfin le besoin de réalisation personnelle. Le tout est représenté sous la forme d’unepyramidedécoupée en 5 tranches.

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Cettepyramided’AbrahamMaslowest présentée ci-dessus dans l’ordre inverse des besoins dits primitifs à ceux dits évolués. Ce n’est qu’une généralité, qu’une proposition basée sur les études d’un homme très instruit. Il vous faut adapter cettepyramideà l’environnement étudié.

Partez du principe implacable que les étapes dessinées ici sont à gravir une à une, en commençant obligatoirement par la première pour arriver, lorsque l’individu a de la chance, au faîte de sa réussite. Les aléas de la vie verront parfois l’individu jouer au yo-yo entre deux niveaux, voire régresser de deux étages ou être obligé de recommencer au plus bas pour re-gravir les échelons de sa vie.

JPEGAu plus bas, respirer, boire et manger sont les besoins indispensables. Il lui faudra également se protéger des intempéries et se reproduire. Ces divers éléments ont leur propre ordre de priorité.

JPEGLa seconde étape, une fois la première atteinte, est celle de la sécurité. On peut espérer que celui qui arrive à respirer, boire et manger suivant ses besoins peut enfin se reposer sans le risque de se faire dévorer à son tour. Nous n’en sommes ici toujours que dans le périmètre étroit du bien être de l’individu, même si celui-ci vit dans une curie, un clan ou une tribu. Il attend de l’environnement la sécurité, celle que l’on trouve dans la force d’un groupe, mais il n’est pas forcément - pas encore du moins - reconnu comme individu par ses proches.

JPEGCette reconnaissance du groupe, il la trouvera dans la troisième étape. S’installer, être décemment accepté comme composant d’un ensemble où il trouve refuge, sérénité. Il y cherche une preuve de sa propre existence dans le regard des autres, par la crainte ou par l’amour. La peur de la solitude apparaît ici. On s’y marie, on s’attache à un groupe, on fait partie d’un club. Et l’individu a sa place dans sa tribu sans pour autant, à ce niveau du moins, briguer celle à la tribune. Mais ça va venir...

JPEGLa quatrième étape sera parfois franchie. On y parle d’estime, d’identification, de reconnaissance de l’autre par sa force, ses compétences. AbrahamMaslowy précise ici deux appétences. La première témoigne d’une attente de reconnaissance, d’un statut, d’une gloire. On y parle aussi de dignité et de réputation. La seconde est plus centrée sur l’individu, sa propre reconnaissance qui accompagnera son indépendance, sa liberté. Notons que dans ce second cas, la régression éventuelle est très douloureuse.

Ces quatre premiers niveaux sont appelés par AbrahamMaslowles deficit needs (D-needs), ensemble de besoins physiologiques motivants qui ont de fortes chances de rencontrer l’homéostasie, souvent instinctivement. Chacun de ces éléments est indispensable à une bonne survie.

JPEGLe cinquième et dernier niveau est classé en being needs (B-needs). Ce niveau est abordé lorsque l’individu a pleinement dépassé ses objectifs ou n’a tout simplement plus les mêmes motivations signifiées dans les étapes précédentes. Il a ici besoin de maîtriser mais pas forcément d’aboutir. Mieux comprendre l’abstrait et se dépasser devient son credo. Moins sensible à la pression sociale, il est autonome et fait preuve de créativité. Ce besoin de se réaliser est parfois si fort qu’il devient prioritaire, prenant le pas sur un ou plusieurs des éléments situés plus bas dans lapyramide.

Rappelons qu’il ne s’agit que d’une proposition qui par sa simplification est forcément schématique. L’artiste sautera volontiers certains niveaux, par esprit de rébellion contre un système ou une mécanique peu attrayante. D’autres se contenteront d’un niveau à la hauteur de ce qu’ils jugent nécessaire. D’autres encore rajouteront quelques étages plus ou moins concrets ou en changeront certaines définitions. Il en est ainsi pour certaines cultures. Et il n’y a guère finalement que la première étape (respirer, boire, manger, survivre...) qui reste incontournable. On comprend mieux ici pourquoi une grève de la faim frappe plus douloureusement l’esprit qu’une grève du travail ou qu’à contrario, la censure dans certains pays ne suggère qu’une bien faible souffrance.

Comme il est précisé plus haut, vous devez adapter lapyramideà votre besoin, votre description de l’environnement. Prenons par exemple (environnements) :

LapyramidedeMaslowest une base de réflexion bien pratique dans le monde des affaires et dans celui des études. Elle rassurera sans aucun doute par ses bornes scientifiques celui qui peinera à préciser le public visé. Dans ce principe, essayer de vendre une voiture de luxe à celui qui n’a pas de quoi manger tient de l’absurde.

On se sert également de cettepyramideen pilotage social. Un propos en bas de lapyramidesera banalisé, au contraire de celui situé au-dessus. Par exemple, on se souviendra moins bien du menu de la cantine que de notre dernière augmentation de salaire, et encore plus haut, de notre promotion sociale.

A découvrir

Présentation d’Abraham Maslow,BCentral,Sdelbecque

Plussoyez !
    La pyramide de Maslow25 février 2011 02:10, par Yves
    Excellente synthèse de la pensée deMaslow. Je travaille à modéliser la société comme une structure de transformation de ressources visant le bien-être des humains et j’utilise les travaux deMaslowpour définir le bien-être comme étant ; de donner à tout humain la possibilité de combler ses déficits émotif pendant sa vie.
    C’est une utilisation fonctionnelle de la théorie et lorsque j’ai lu ce texte synthèse sur les travaux très révolutionnaires deMaslowj’y ai trouvé toute la subtilité de ce que je crois qu’a essayé de nous transmettreMaslow.
    Félicitation

    Répondre à ce message

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    env. pauvreté env. industriel env. intellectuel env. adolescent

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    La pyramide de Maslow

    9 Mars 2012, 03:22am

    Publié par hugo

    La pyramide de Maslow

    Le besoin d’évolution et d’accomplissement est primordial pour chacun d’entre nous, dans tous les domaines de la vie, mais il faut franchir de nombreuses étapes avant d’y parvenir ! La pyramide de Maslow propose un modèle de hiérarchie des besoins humains.
    La pyramide de Maslow, qu’est ce que c’est ?
    Le psychologue américain Abraham Maslow (1908-1970) propose en 1943 dans son article «A Theory of Human Motivation » une classification hiérarchique des besoins humains, dont il distingue cinq grandes catégories, allant du niveau 1 (la base) au niveau 5 (le sommet de la pyramide ; le besoin d’accomplissement). Le passage d’un niveau à l’autre ne pouvant s’effectuer que si le besoin du niveau inférieur est satisfait.
    Niveau 1 de la pyramide de Maslow : les besoins physiologiques sont liés à la survie des individus ou de l’espèce. Ce sont typiquement des besoins concrets (respirer, boire, faire ses besoins, manger, dormir, se réchauffer) et peuvent l'emporter sur la conscience s'ils ne sont pas satisfaits. La présence à ce niveau du besoin de procréer est sujette à discussion. Celui-ci, utile pour l'espèce, ne semble pas nécessairement présent chez tout individu, c'est pourquoi les interprétations divergent !
    > Niveau 2 de la pyramide de Maslow : le besoin de sécurité qui consiste à se protéger contre les différents dangers qui nous menacent. Ils recouvrent le besoin d'un abri (logement, maison), la sécurité des revenus et des ressources, la sécurité physique contre la violence, la délinquance, les agressions, etc., la sécurité morale et psychologique, la stabilité familiale ou, du moins, une certaine sécurité affective et la sécurité sociale (santé).
    Niveau 3 de la pyramide de Maslow : le besoin d’appartenance révèle la dimension sociale de l’individu qui a besoin de se sentir accepté par les groupes dans lesquels il vit (famille, travail, association, ...). Ce besoin passe par l'identité propre (nom, prénom), et le besoin d'aimer et d'être aimé.

    Niveau 4 de la pyramide de Maslow : le besoin d’estime prolonge le besoin d’appartenance. L’individu souhaite être reconnu en tant qu’entité propre au sein des groupes auxquels il appartient.
    Niveau 5 de la pyramide de Maslow : le besoin de s’accomplir est le sommet des aspirations humaines. Il vise à sortir d’une condition purement matérielle pour atteindre l’épanouissement. C’est également le besoin de participer, fût-ce modestement, à l'amélioration du monde.

    A quoi sert la Pyramide de Maslow ?
    Ce modèle d’évolution peut être utile dans de nombreux domaines :
    en marketing, où il permet de positionner un produit, la pyramide proposant une méthodologie claire et immédiatement compréhensible dans l’approche des besoins.
    en management, la pyramide de Maslow est également très utilisée car elle permet de comprendre d’un point de vue psychologique les aspirations et les comportements humains. Les managers peuvent ainsi vérifier si les besoins basiques sont couverts et si l’individu est mûr pour chercher à atteindre le niveau de satisfaction suivant.
    > au niveau de l’évolution personnelle dans le monde du travail. En effet, la productivité d'un collaborateur (niveau 5) peut être dégradée si celui-ci ne se sent pas intégré dans son équipe de travail (niveau 3) ou tout simplement si il n'a pas bien dormi ! (niveau 1)
    > dans les relations personnelles (couple, amitiés, famille,...). La pyramide deMaslow peut en effet apporter une nouvelle vision à certains problèmes dans les relations humaines. Dans un couple par exemple, chacun cherche à satisfaire les besoins du niveau où il se trouve, parfois différents des besoins de l’autre.

    Une théorie contestée…
    La pyramide de Maslow est aujourd’hui contestée car elle possède malgré tout de nombreuses limites qui ont conduit à sa réfutation presque totale :
    > Ce modèle ne prend en compte qu'une population occidentale et instruite. Dans d'autres modèles de sociétés, ce modèle peut ne pas être valide. Il s'agit de se questionner sur la légitimité du modèle en prenant en compte le contexte social de la population ou de l'individu.
    > L'individu cherche parfois à satisfaire des besoins d'ordre supérieur même lorsque ceux de la base de la hiérarchie demeurent insatisfaits. Par exemple, le besoin d'estime peut amener à négliger le besoin de sécurité au cours d'activités téméraires mais socialement valorisées (défis et records divers).
    > D’un point de vue plus scientifique, il est important de bien faire la différence entre besoin et désir. Le premier est exprimé par le cerveau inconscient (instinct) sous forme d'une émotion qui en signale la présence et la satisfaction ou la non satisfaction. Les désirs sont eux exprimés par le cerveau conscient.

    Quelques variantes de la pyramide de Maslow 
    > Virginia Henderson fut l’une des premières à remettre en question la pyramide de Maslow. Elle propose une variante sur les besoins fondamentaux de l’être humain, qu’elle classifie en 14 niveaux :
    Respirer /Manger et boire/ Se reposer et dormir/Eliminer /Maintenir sa température /Sécurité pour soi et pour autrui /S’habiller/ Propreté corporelle /Se distraire/ Communiquer/ Se sentir utile/Pratiquer sa foi /Se renseigner, apprendre /Se réaliser soi même
    Mais cette hiérarchisation est également critiquable pour son coté réducteur, car d’un individu à l’autre, l’intensité des besoins est répartie de manière différente, tout comme les différentes phases de la vie (études, vie de couple, premierenfant, retraite,...) influencent la hiérarchisation des besoins.
    > Certains modèles ajoutent à la pyramide de Maslow un 6ème niveau : Lebesoin d’éternité, d’immortalité ou tout simplement de temps. C’est en effet un besoin de plus en plus exprimé dans notre société. Commercialement, il se traduit par l’attirance envers les produits promettant le rajeunissement ou degagner du temps... 
     - La pyramide de Maslow

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    Pyramide des besoins de Maslow

    9 Mars 2012, 03:19am

    Publié par hugo

    Pyramide des besoins de Maslow
    Page d'aide sur l'homonymiePour les articles homonymes, voirPyramide (homonymie).

    Pyramide des besoins

    Lapyramide des besoins de Maslowschématise une théorie élaborée à partir desobservationsréalisées dans lesannées 1940par lepsychologueAbraham Maslowsur lamotivation. L’article où Maslow expose sa théorie de la motivation,A Theory of Human Motivation, est paru en1943. Il ne représente pas cette hiérarchie sous la forme d’une pyramide, mais cette représentation s’est imposée dans le domaine de lapsychologie du travail, pour sa commodité. Maslow parle, quant à lui, dehiérarchie, et il en a une vision dynamique.

    Lapyramideest constituée de cinq niveaux principaux. Selon Maslow, nous devrions rechercher d’abord à satisfaire chaquebesoind’un niveau donné avant de penser aux besoins situés au niveau immédiatement supérieur de la pyramide. Par exemple, il est préférable de rechercher à satisfaire les besoins physiologiques avant les besoins de sécurité : c’est pour cela que, dans une situation où notre survie serait en jeu, nous serions prêts à prendre des risques.

    Bien qu’il soit question depyramidedans cet article, il est à noter que jamais Maslow n’a mentionné que son modèle constituait une pyramide. En effet, Maslow parlait plutôt dehiérarchie des besoins.

    Intérêt du modèle[modifier]

    Marketing[modifier]

    Cette pyramide est utile enmarketing1, où elle permet de positionner unproduit2. Son aspectlogiquey a sans doute un effet rassurant. Il ne s’agit pourtant que d’une ébauche deméthodologie, qu’il faut adapter à l’environnementétudié. Au-delà du premier, il s’agit, à strictement parler, plus d’aspirations que debesoins. Elle permet d’adapter les services aux clients.

    Défauts et limites du modèle[modifier]

    La pyramide de Maslow est l’un des modèles de la motivation les plus enseignés, notamment en formation aumanagement. Ce modèle possède l’avantage d’être immédiatement compréhensible et frappant, mais il possède de nombreuses limites qui ont conduit à sa réfutation pratiquement totale3.Abraham Maslown’a étudié qu’une populationoccidentale4et instruite pour aboutir à ce résultat. Dans d’autres modèles de sociétés, ce modèle peut ne pas être valide. Il s’agit de se questionner sur la légitimité du modèle en prenant en compte le contexte social de la population ou de l’individu.

    Critique de la validité scientifique[modifier]

    Le fondement du modèle de Maslow est la hiérarchisation des besoins, cette hiérarchisation stricte n’est pas pertinente,

    • Le besoin de reconnaissance sociale, est pour l’homme (animal social) un besoin aussi important que les besoins physiologiques[réf. nécessaire]. Ou tout au moins il est arbitraire de hiérarchiser des besoinsqualitativementdifférents sans justifier cette hiérarchie. Il n’y a donc pasa prioride hiérarchie aussi directe entre les besoins physiologiques, sécurité du corps, relationnels et affectifs. Le besoin de reconnaissance sociale, ou celui du lien social, apparaît en effet une composante à part entière de la personnalité, à satisfaire pour son développement. On peut citer, l’hospitalisme, cas de bébés laissés sans contact affectif, en pouponnière, qui meurent de ne pas avoir de relations et être stimulés psychologiquement. Également le cas des « enfants sauvages », qui ont satisfait jusqu’à leur découverte leurs « besoins physiologiques » et de « sécurité du corps », mais n’ont pas pour autant développé une personnalité humaine normale.
    • L’individu cherche parfois à satisfaire des besoins d’ordre supérieurmême lorsque ceux de la base de la hiérarchie demeurent insatisfaits. Cettehiérarchieimpose qu’un besoin supérieur n’est atteint qu’à condition de satisfaire les autres, alors qu’un palier peut être passé. Par exemple, un travailleur précaire peut être plus motivé que ceux qui bénéficient de la sécurité de l’emploi5.
    • Par ailleurs, et de même que dans tous lesmodèlespar couches, le passage à des couches supérieures remet en question la stabilité des couches de base. Par exemple, le besoin d’estime peut amener à négliger le besoin de sécurité au cours d’activités téméraires mais socialement valorisées (Ordalisme).« Malheureusement, les recherches n’ont pu valider l’ordonnance particulière des étages de la pyramide de Maslow et il a été difficile de mesurer objectivement l’actualisation de soi (Schulz, 1977 ; Haymes, Green et Quinto, 1984 ; Weiss, 1991 ; Neher, 1991)6. »
    Distinction entre « besoin » et « désir »[modifier]

    Le besoin est exprimé par lecerveauinconscient sous forme d’uneémotionqui en signale la présence et la satisfaction ou la non satisfaction. Le désir peut s'exprimer se définir c'est en ce sens qu'il est conscient, mais son origine est inconsciente, un peu plus élaborée que le besoin. Le désir serait une sorte de sublimation d'un besoin précisé, imagé, que l'on peut voir, imaginer, on en rêve, et c'est ce qui fait sa force. Par exemple, tout individu abesoinde survivre en cas d’attaque, par la contre-attaque ou la fuite (actions inconscientes ou instinctives). En revanche, vouloir posséder une moto est undésir. C’est une visionbéhavioraledu besoin et du désir.

    Lalibido(le désir chez Freud) est non seulement l’expression du désir sexuel mais également la sensation de bien-être, en rapport avec la satisfaction de ce désir. C’est un processus largement inconscient, la vision freudienne du désir a largement inspiré la publicité.

    La vente utilise le désir, la libido, pour combler le besoin et le désir. Le besoin est un sentiment de manque ou de privation accompagné d’un désir de le voir disparaître. L’acte inconscient d’achat est largement inspiré par le désir compulsif.

    Certains auteurs préconisent donc une nouvelle hiérarchie, non pas basée sur lebesoinmais sur ledésir, et donc parler de demande7.

    Aspects psychologiques et processus mentaux[modifier]

    Les besoins vitaux sont issus dusystème sympathique(gère la vie, la survie, la reproduction) tandis que les autres besoins sont issus dusystème parasympathique(gère les besoins en état de sécurité).

    Quand le système sympathique entre en action, il utilise un réseau nerveux différent du système parasympathique et l’action sur les sujets est différente en fonction du système réellement en action. Par exemple, quand une personne est sur le sympathique (c’est-à-dire en situation de se protéger de ce qui est perçu comme une attaque grave), les ressources allouées à l’estomac sont minimes par rapport aux ressources allouées à l’autodéfense. La digestion se fait donc mal en situation d’insécurité et de stress. Par contre, quand la personne se sent en sécurité, le système parasympathique gère la digestion qui se fait normalement et agréablement. La satisfaction d’un besoin produit une émotion positive tandis que la non satisfaction du besoin produit une émotion négative. L’analyse minutieuse des émotions permet d’identifier correctement le besoin signalé[réf. nécessaire].

    Classifications voisines[modifier]

    Une autre classification, réduite à trois niveaux, plus simple, est opérée ensociologie[réf. nécessaire].

    1. Besoin primaireou besoin vital, physiologique. Quelle que soit la société étudiée, il est impossible de s’en passer.
    2. Besoin secondaire ou besoin social. Il est impossible de se passer de ces besoins pour avoir une vie normale en société. Ces besoins sont : se laver, posséder une adresse, porter des vêtements en bon état, savoir lire, etc.
    3. Besoin tertiaire ou besoin personnel. Il sert à se sentir bien, à être en bonne santé mentale ou simplement de bonne humeur. Donc : avoir des passe-temps, acheter une certaine marque.
    1. Besoins naturels indispensables à la vie (boire, manger, dormir), au bien-être (maison,hygiène,diététique,affection), et aubonheur(philosophie,amitié,sagesse)
    2. Aspirations naturelles dont on peut à la rigueur se passer (le sexe, l’amour, jeux, arts, sciences, etc.)
    3. Aspirations de création humaine et donc artificielles (richesse, gloire, etc.)
    4. Aspirations mystiques et non réalisables (désirs d’immortalité, etc.)

    Lesneurosciencesont mis en évidence tant le rôle duplaisirque de lasouffrancedans l’activité cérébrale servant de support auprocessus de décision[réf. nécessaire].

    Culture[modifier]

    Cette pyramide apparait dans le filmLe Séminaire, avec la critique qu'elle serait "politiquement dedroite", car une personne pauvre ne serait pas épanouie et donc ne serait pas rentable, donc qu'il ne faudrait pas l'embaucher. L'argument inverse, non cité dans le film, serait aussi vrai : cette pyramide serait "politiquement degauche", car il faudrait bien payer les employés, pour qu'il soient épanouis et donc rentables.

    Cette pyramide est également citée dans "Si seul", musique du rappeur françaisOrelsansur son albumLe chant des sirènes.

    Notes et références[modifier]

    Sur les autres projets Wikimedia :

    1. La pyramide de Maslow (le besoin) [archive].
    2. http://www.marketing-strategique.com/Pyramide-de-Maslow.htm [archive]
    3. Jacques Lecomte, Les théories de la motivation, Sciences humaines, Hors-série no 19 - décembre 1997/janvier 1998.
    4. La pyramide de Maslow : définition [archive] : « Plusieurs scientifiques s’accordent à dire que la pyramide de Maslow connaît certaines limites dans la mesure où ses observations ont porté exclusivement sur la population occidentale. » Consulté le 30 septembre 2011.
    5. Même quand ils sont au bord de la famine, les hommes ont aussi un besoin vital d’estime et de reconnaissance sociale [archive].
    6. Feldmann, Giroux & Cauchy, Introduction à la Psychologie Approches Contemporaines, Chenelière McGraw-Hill, Montréal, 1994, page 475.
    7. Patrick Viveret : « Passer de la notion de besoin à la notion de demande » [archive].

    Voir aussi[modifier]

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    Accomplissement personnel (morale, créativité, résolution des problèmes…)

    Estime (confiance, respect des autres et par les autres, estime personnelle)

    Besoins d’appartenance et affectif (amour, amitié, intimité, famille, sexe)

    Besoins de sécurité (du corps, de l’emploi, de la santé, de la propriété…)

    Besoins physiologiques (manger, boire, dormir, respirer)

    Sommaire

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    L'odeur de la maman

    8 Mars 2012, 01:41am

    Publié par hugo

    Savoir être
    L'odeur de la maman
    LE SAMEDI 3 MARS 2012 À 05:00

    Certaines crèches demandent aux mamans de leur laisser un tee-shirt imprégné de leur odeur.

     

    Valentine n’en revient pas. La crèche de sa fille de 16 mois lui a demandé un tee-shirt déjà porté. Explication des puéricultrices : c’est une idée de Françoise Dolto, cela permet aux enfants de retrouver l’odeur de leur maman et de supporter la séparation. Valentine nous écrit qu’elle est perplexe. L'avis de la psychanalyste Claude Halmos...

    **********************************************************************

    Les dernières parutions (sélection de Bruno DENAES):

    "Réussir à l'école: une question d'amour?"Stéphane Clerget (Ed. Larousse). Le pédospychiatre analyse les raisons des difficultés ou des échecs scolaires et propose des pistes pour contribuer à la réussite dans les études. Des pistes qui passent par l'amour, autrement dit les racines affectives de l'intelligence scolaire...

    "Petits problèmes et grandes questions de A à Z. 0-7 ans", Stéphane barbas (Ed. Nathan). Un guide alphabétique très pratique pour répondre aux questions et aux difficultés de la vie quotidienne avec de jeunes enfants...

    * "Mon humeur enfin stable", Claire Gindre et Frédéric Sorbara (Ed. PUF). Ces deux psychiatres, spécialistes des troubles de l'humeur, proposent d'accompagner le lecteur "vers un mieux-être pour un mieux-vivre".

    "Vivez", Stéphane Hessel (Ed. Carnetsnord). Un petit manifeste joyeux et positif qui offre quelques clés "existentielles" pour aimer vivre...

    * "Rien à me mettre!", Elise Ricadat et Lydia Taïeb (Ed. Albin Michel). Un thème étonnant, mais tellement quotidien, abordé par ces deux psychanalystes... L'achat de vêtements, parfois compulsif, addictif, peut traduire un mal-être, des angoisses ou, différemment, une construction de la féminité.

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    Les suffragettes

    8 Mars 2012, 01:04am

    Publié par hugo

    Les suffragettes
    Les françaises veulent voter

    © Bibliothèque de documentation internationale contemporaine / Musée d'histoire contemporaine

    AGRANDISSEMENT - ZOOM

    Titre : "Les françaises veulent voter"

    Auteur : CHAVANNAS
    Date de création : 1909
    Technique et autres indications : dessin original au fusain
    Lieu de Conservation : Musée d'histoire contemporaine / BDIC (Paris) ; site web
    Contact copyright : Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, 6 Allée de l'Université, 92001 Nanterre Cedex, Tél.:33-(0)1.40.97.79.00 / Fax : 33-(0)1.40.97.79.40 ; site web

      Contexte historique

    Les Françaises veulent voter
    L’Union française pour le suffrage des femmes, créée en 1909 par Jeanne Schmahl avec l’appui du journal La Française, est bientôt dirigée par Cécile Brunschvig, femme du philosophe Léon Brunschvig. Cette association qui regroupe des militantes républicaines pour la plupart issues de la bourgeoisie ou des milieux intellectuels ne réclame, dans l’immédiat, que le droit de vote et l’éligibilité aux élections municipales. Elle compte 12 000 adhérentes en 1914. Le suffrage universel masculin est, en France, une conquête de 1848. Son extension aux femmes est mise à l’ordre du jour de la Chambre en février 1914 sans aboutir. Cette organisation modérée qu’est l’UFSF s’est jusqu’alors tenue en marge des actions spectaculaires sur le modèle britannique ou des candidatures féminines initiées par d’autres organisations déployées sur ce même objectif. En avril 1914, elle est toutefois partie prenante dans le plébiscite féminin lancé par Mme de Witt-Schlumberger. Ce plébiscite, qui coïncide avec le premier tour des élections législatives, doit permettre aux femmes d’affirmer leur désir de voter. Elles sont 500 000 à s’exprimer par le biais d’urnes déposées, pour la plupart, dans les kiosques à journaux. D’où le oui sort, presque unanime.

      Analyse de l'image

    Une partition des tâches assumée
    Cette affiche au fusain montre des femmes, alignées comme convenu dans un bureau de vote, devant l’urne, symbole du suffrage universel, drapée d’un drapeau tricolore dont on devine quelques fragments. La première s’apprête à déposer là son bulletin, la troisième le tient à la main, une quatrième le brandit, en manière de flambeau. La seconde, figure de la mère, penchée sur son nourrisson ne peut le donner à voir. Toutes ont la mise bourgeoise (chaussures fines à talon, manteau de drap). Une seule porte le chapeau mais les autres ont la coiffure serrée qui sied à une femme convenable. « Les Françaises veulent voter », souligne une légende, redondante. Sur l’urne sont affichés les objectifs spécifiés qui les motivent : contre l’alcool, le taudis, la guerre, trois périls constamment dénoncés avant guerre, facteurs de misère, fatals aux familles. Les périls sociaux ne menacent pas directement le milieu auquel ces femmes appartiennent à l’évidence, mais résument leurs activités philanthropiques. Le danger de guerre est en revanche universel.

      Interprétation

    Deux approches divergentes de la citoyenneté
    Cette affiche revendique des préoccupations et une capacité d’expertise propre aux femmes ; des femmes qui devraient être admises à s’exprimer en tant qu’elles représentent des intérêts particuliers. Elle se situe par là dans l’approche utilitariste de la démocratie qui domine dans les pays anglo-saxons, et qui a valu là aux femmes de conquérir de façon précoce des droits politiques, en raison, précisément de cette spécificité. Mais cette conception à laquelle adhèrent alors la plupart des organisations suffragistes françaises contrevient à l’universalisme qui prévaut en France : le suffrage universel dérive là du principe d’égalité entre les individus. La femme est privée du suffrage universel en tant qu’elle n’est pas un individu abstrait. Malgré ces choix stratégiques d’un féminisme modéré, issu de militantes « bonnes élèves de la République », la revendication s’exprime dans des formes qui la rendent inassimilable, si du moins il en était besoin.

    Auteur : Danielle TARTAKOWSKY

    Bibliographie

    • Raymond HUARD, Le Suffrage universel en France, Paris, Aubier, 1991.
    • Michel OFFERLÉ, Un homme, une voix ? Histoire du suffrage universel, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes » 1993.
    • Pierre ROSANVALLON, Le Sacre du citoyen, Paris, Gallimard, 1995.
    • Christine BARD, Les Filles de Marianne, Histoire des féminismes, Paris, Fayard, 1995.

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