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La Séparation 1905 Loi de séparation des Eglises et de l'Etat

14 Août 2021, 05:12am

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Élisabeth Badinter : "Il n'y a pas de féminisme sans laïcité",femmes,feminisme, laicite

13 Avril 2018, 04:55am

Publié par hugo

 Élisabeth Badinter : "Il n'y a pas de féminisme sans laïcité"
La philosophe française revient dans "Le Monde" sur les principaux enjeux de société de ces derniers mois concernant l'égalité entre les femmes et les hommes.
La philosophe et féministe Élisabeth Badinter
Crédit : AFP
publié le 12/04/2018 à 11:18
Elle est l'une des intellectuelles françaises ayant le plus travaillé et écrit sur la question de l'égalité entre les femmes et les hommes. La philosophe Élisabeth Badinter est revenue dans Le Monde sur le projet de loi contre les violences sexuelles et sexistes, porté par Marlène Schiappa, secrétaire d'État entre les femmes et les hommes, les possibles dérives des mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc ou encore les dangers des groupes anti-avortement.
Sur l'âge de consentement sexuel pour les mineurs ayant des relations avec des adultes, la philosophe explique par exemple au Monde qu'elle approuve que le gouvernement "ait tenu compte des avertissements du Conseil d’Etat contre les condamnations automatiques". Élisabeth Badinter explique cependant qu'elle "regrette que l’âge du consentement soit fixé si tard" tandis que, pour elle, la notion d'outrage sexiste est trop large.
La violence du mouvement "Balance ton porc"
Comme de nombreuses personnes, Élisabeth Badinter a vu dans les mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc une initiative qu'elle juge "intéressante".
La philosophe a cependant observé un "dérapage" notamment concernant les violentes critiques adressées à l'égard de Catherine Deneuve, signataire de la tribune des 100 femmes mais également l'un des soutiens du "manifeste des 343", paru en 1971. Son objectif était de plaider pour la légalisation de l'avortement.
Une manifestation anti-avortement à Paris, le 11 ajnvier 2012
Crédit : MARTIN BUREAU / AFP
 
Le retour des anti-avortement
Sur la question de l'avortement justement, Élisabeth Badinter s'inquiète des voix religieuses qui s'élèvent contre tandis qu'une majorité reste "muette et inconsciente du danger qui pèse sur ses droits".
Il y a deux ans encore, dit-elle, ces voix anti-avortement étaient inaudibles dans l'espace public et médiatique. "Il y a aujourd’hui une force militante toute nouvelle qui se bat pour la suppression de l’avortement", explique la philosophe en citant Sens commun, La Manif pour tous et le groupe Les Survivants. "Nous sommes assez ignorants de ce qui est en train de se jouer" en France, ajoute celle pour qui "il n'y a pas de féminisme sans laïcité".
La défense d'un féminisme intersectionnel
La philosophe martèle qu'il est "impératif de relier la question des libertés personnelles, individuelles, féminines, à la neutralité absolue d’un État laïque qui n’a pas à se conformer à la parole religieuse."
Elle ajoute dans cet entretien que les "néo-féministes" doivent prendre en compte le sort de toutes les femmes, notamment les plus précaires. Ce sont elles qui ont "plus de risques d’être harcelées que les femmes qui ont un travail stable". Or, la dimension sociale des inégalités entre les femmes et les hommes restent encore peu abordée, selon Élisabeth Badinter, l'une des premières intellectuelles à défendre une idée d'un féminisme intersectionnel.
Pour l'autorisation d'une GPA "éthique"
Élisabeth Badinter est favorable à la PMA mais aussi à la GPA dite "éthique". C'est-à-dire qu'elle serait "encadrée", et qu'elle protégerait "toutes les parties contre les dérives commerciales possibles".
La philosophe demande qu'on écoute la parole des femmes ayant adopté ce rôle de "nourrices bienveillantes" : elles "ne sont pas traumatisées par cette expérience", assure Élisabeth Badinter avant d'ajouter : "Il faut en finir avec l’idée que l’amour maternel est automatique". Ce principe est portée par l'écrivaine depuis ses débuts avec la publication de son premier essai, L'Amour en plus, en 1980.
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/girls/identites/elisabeth-badinter-il-n-y-a-pas-de-feminisme-sans-laicite-7792985537

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#RDLS60 : MACRON, NDDL, FACS, LAÏCITÉ, 14 AVRIL, SYRIE, TRUMP, #JLMFAQ3,politique,laicite

12 Avril 2018, 03:19am

Publié par hugo

 #RDLS60 : MACRON, NDDL, FACS, LAĂŹCITÉ, 14 AVRIL, SYRIE, TRUMP, #JLMFAQ3
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JEAN-LUC MÉLENCHON
 
Ajoutée le 11 avr. 2018
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Dans ce 60e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur la stratégie de Macron qui utilise la force à Notre-Dame-des-Landes (NDDL) et dans les facultés. Il revient aussi sur le discours du président de la République face aux évêques de France, qui est une remise en cause de la laïcité dans notre pays. Il parle ensuite de la marche qui aura lieu au Vieux-Port de Marseille le samedi 14 avril à 14h. Enfin, Jean-Luc Mélenchon donne son point de vue sur la montée des tensions autour de la Syrie et les provocations de Donald Trump.
***SOMMAIRE***
- 00:11 : Le mouvement social en cours
- 02:18 : Face au mouvement social, la stratégie de Macron
- 04:01 : NDDL : usage disproportionné de la force
- 07:00 : Dans les facs, Macron fait usage de la force
- 08:33 : Macron met à mal la laïcité devant les évêques de France
- 15:28 : Rassemblements Ă  Marseille le 14 avril et Ă  Paris le 5 mai
- 19:52 : La situation en Syrie et les provocations de Donald Trump
- 24:54 : Participez Ă  la #JLMFAQ3 !
 
https://www.youtube.com/watch?v=o8AbbgvYeKo

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"La laïcité n’est pas une philosophie surplombante que l’État aurait à promouvoir " - © Edmund Vermeulen / CC BY SA via Flickr Laïcité : « Le rapport Clavreul met en péril le droit à la liberté de croyance »,religion,laicite

18 Mars 2018, 03:22am

Publié par hugo

 
"La laïcité n’est pas une philosophie surplombante que l’État aurait à promouvoir " -  © Edmund Vermeulen / CC BY SA via Flickr
Laïcité : « Le rapport Clavreul met en péril le droit à la liberté de croyance »
 28 février 2018  MAJ 28/02 15:54  Valentine Zuber 2
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Valentine Zuber, chroniqueuse à Réforme, porte un regard critique et inquiet sur le rapport Clavreul remis au ministre de l’Intérieur, qui présente une vision idéologique de la laïcité.
Un rapport d’une quarantaine de page intitulé « Laïcité, valeurs de la République et exigence minimales de la vie en société » vient d’être remis par son auteur, le préfet Gilles Clavreul, à son commanditaire, le ministre de l’Intérieur. Lorsque l’on connaît les prises de position publiques particulièrement engagées et les amitiés politiques entretenues par ce préfet, ancien responsable de la Délégation interministérielle à la Lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine LGBT (Dilcrah) et compagnon de route affiché de Manuel Valls, la tonalité particulièrement alarmiste de ce rapport n’étonne guère. Pas plus que ses propositions pour le moins musclées.
Valeur républicaine ?
Dès le titre, l’objectif est donné. La laïcité y est directement associée à une valeur républicaine, que l’État aurait pour mission impérative de diffuser au-delà de la sphère publique, jusqu’au sein même de la société civile, afin d’emporter l’adhésion de tous les citoyens – sans exception – à son contenu normatif voire éthique.
Faisant fi de la neutralité exigée depuis 1905 à l’État en matière de religion ou de conviction particulière, son auteur prône l’élaboration d’un « corps de doctrine » permettant de prévenir « les atteintes à la laïcité ». Cette doctrine devrait certes être enseignée aux fonctionnaires de la République, les seuls astreints jusque-là à l’exigence absolue de neutralité religieuse et politique dans l’exercice de leurs fonctions, mais aussi à tous les cadres associatifs, représentatifs de la société civile qui auraient pour mission de la relayer, en particulier auprès de la jeunesse.
Cette position de principe transforme dangereusement la tradition républicaine laïque établie lors de la loi de séparation de 1905 et constamment réitérée par la jurisprudence administrative du Conseil d’État depuis lors, dont l’antienne a toujours été qu’en matière de conviction individuelle ou collective, la liberté devait être la règle, et l’interdiction, l’exception.
Au-delà de propositions plus classiques de ce rapport, qui ne bouleversent pas la tendance actuellement à l’œuvre dans la l’organisation et la gestion de la fonction publique, à savoir le renforcement de la formation des personnels des services publics au principe de laïcité, certaines paraissent nettement plus transgressives et semblent franchir une ligne rouge. Elles mettent directement en péril le droit de chacun à une pleine et entière liberté de croyance et d’expression qui marque l’éthos indépassable de nos sociétés à la fois libérales, plurielles et démocratiques.
Ces propositions invitent en effet expressément les pouvoirs publics à conditionner leur soutien (financier ou autre) aux activités des organismes sociaux, des associations ou aux événements publics ponctuels à une allégeance affichée à des valeurs intangibles, imposées par le haut, et qu’il deviendrait impensable de nuancer ou même de contester.
Doit-on le rappeler ? La laïcité n’est pas une philosophie surplombante que l’État aurait à promouvoir, ni une religion civile dont les valeurs exclusives s’opposeraient aux autres propositions éthiques ou de sens s’exprimant dans notre société résolument plurielle.
La laïcité est un principe juridico-politique de gouvernement, exigible du seul État et de ses représentants, un cadre légal garantissant le libre débat et permettant la confrontation pacifiée des différentes opinions émanant des citoyens dans la société, avec pour seules limites le respect de la loi et de l’ordre public.
Religion politique
La multiplication des chartes de la laïcité et l’injonction d’adhésion solennelle qui est demandée dans ce rapport aux individus et aux représentants de la société civile à leur contenu met directement en péril nos libertés publiques les plus chèrement acquises. De plus, ce type de mesures – de nature toute coercitive – fragilise en retour ce beau principe démocratique et d’équilibre qu’est la laïcité.
En ciblant une fois de plus une pratique religieuse particulière, le catholicisme jadis, l’islam aujourd’hui, en entretenant les amalgames entre foi religieuse et radicalisme politique, l’idéologie anticléricale portée par ce préfet bien peu laïc se teinte – de plus – d’un racisme latent et d’un paternalisme inavoué.
Il faut donc décidément dénoncer ces tentatives abusives de neutralisation autoritaire de la société et œuvrer à démasquer cette « laïcité » dogmatique qui prend des allures de religion politique.

Mots clés Conseil d'ÉtatLaïcitéPratique religieuseRapport Clavreul

https://www.reforme.net/idees/opinions/laicite-le-rapport-clavreul-met-en-peril-le-droit-a-la-liberte-de-croyance/

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Exclu - Marlène Schiappa et la polémique du voile à l’école : elle nous a répondu,,politiques,religion,laicite,

20 Mai 2017, 03:32am

Publié par hugo

Exclu - Marlène Schiappa et la polémique du voile à l’école : elle nous a répondu Publié le 19 mai 2017 à 16h09 Exclu - Marlène Schiappa et la polémique du voile à l’école : elle nous a répondu
©Getty
Depuis quelques heures, Marlène Schiappa, la secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes fraîchement nommée, est dans la tourmente. En cause, une tribune publiée en 2014 sur le Huffington Post dénonçant la loi contre le voile à l’école.
Elle est l’une des onze femmes du gouvernement d’Edouard Philippe. Marlène Schiappa, fondatrice du réseau « Maman travaille », adjointe au maire du Mans et secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes depuis le 17 mai dernier, se retrouve au centre d’une première polémique en raison d’anciennes prises de position. 

En effet, en juillet 2014, Marlène Schiappa publiait sur le Huffington Post une tribune intitulée « Non, cher Manuel Valls, les quartiers populaires ne sont pas antisémites. » Dans celle-ci, elle dénonçait entre autres la loi de 2004 interdisant le port de signes religieux ostensibles à l’école. « L'article 1er de la  loi de 1905 prévoit que la République "ne reconnaît ne salarie ne subventionne aucun culte". Ni plus ni moins. Interdire le voile c'est reconnaître le voile comme signe religieux, donc reconnaître une religion, interdire le voile à l'école est donc contraire à la loi de 1905. Interdire aux femmes voilées d' accompagner les sorties scolaires de leurs enfants relève ni plus ni moins de l'islamophobie. L'obligation de neutralité religieuse s'applique d'après la loi de 1905 aux fonctionnaires, représentants de l'Etat, pas aux parents d'élèves qui ne représentent qu'eux-mêmes », écrivait-elle alors notamment. 

"IL N'EST PAS ENVISAGEABLE QUE DES COLLÉGIENNES OU LYCÉENNES PORTENT LE VOILE AU SEIN DE L'ÉCOLE."
Une position sur la laïcité qui trouble. Dans Les Grandes Gueules, sur RMC, Malek Boutih a notamment déclaré aujourd'hui : « Si elle maintient le discours qu'elle avait préalablement à sa prise de responsabilité, si elle ne dépasse pas sa pensée personnelle et qu'elle ne se rend pas compte qu'elle est maintenant au service de la France et non au service d'un petit clan, elle ne tiendra pas longtemps." Emmanuel Macron, quant à lui, écrivait dans son programme : « L’interdiction des signes religieux ostensibles à l’école fait l’objet d’un large consensus social ; elle doit donc être maintenue. » 

Aujourd’hui, nous avons interrogé Marlène Schiappa à ce sujet. Elle précise sa position :

« Je suis absolument pour l'application de la loi en vigueur sur le port du voile à l'école. Il n'est pas envisageable que des collégiennes ou lycéennes portent le voile au sein de l'école. En revanche, je pense qu'on ne doit pas interdire aux mamans qui portent le voile à la sortie de l'école ou lors d'une sortie scolaire de le faire. Pour avoir grandi dans des quartiers populaires, à la cité rouge à Belleville dans Paris et en banlieue, je sais que cela empêcherait beaucoup de mères d'assister aux réunions parents-profs ou de s'investir comme parents d'élèves. Ma position est claire : la loi de 1905 ne reconnaît et ne subventionne aucun culte, le voile est interdit pour les personnes représentant l'Etat. Quands vous êtes fonctionnaire, vous ne pouvez porter un signe religieux. En revanche, dans la rue, si vous souhaitez porter un voile, c'est votre choix. »

http://www.elle.fr/Societe/News/Exclu-Marlene-Schiappa-et-la-polemique-du-voile-a-l-ecole-elle-nous-a-repondu-3483521

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UN COUP D’ARRÊT UTILE MAIS QUI NE RÉSOUT RIEN,religion,laicite,

28 Août 2016, 04:15am

Publié par hugo

LIBERTÉS/DÉMOCRATIE > LAÏCITÉ


26.08.2016
UN COUP D’ARRÊT UTILE MAIS QUI NE RÉSOUT RIEN
La décision du Conseil d’Etat vient, heureusement, de donner un coup d’arrêt à la volonté de certains responsables politiques, de droite, d’extrême droite et de gauche, de porter atteinte à la liberté de conscience, aux libertés individuelles et de faire de la laïcité un instrument d’exclusion.


Mais cette décision ne résout rien. Des élus municipaux ont pu s’en prendre à des femmes en raison de leur pratique religieuse, on a trouvé des juges pour les approuver et du Premier ministre au Front national en passant par Nicolas Sarkozy tous sont d’accord pour faire, par idéologie et appétit de pouvoir, de nos concitoyens musulmans des Français pas comme les autres.


Outre le ridicule d’un débat qui a fait de la France la risée du monde, ce qui est en jeu ici, c’est la division de la nation selon l’origine et la religion des hommes et des femmes qui vivent en France.


Nous récusons cette vision de la France et nous appelons les femmes et les hommes de ce pays à la rejeter. La LDH appelle tous les maires qui ont cru devoir prendre cette mesure à la rapporter sans délai.


Paris, le 26 août 2016

http://www.ldh-france.org/coup-darret-utile-resout-rien/

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Burkini : une victoire de l’Etat de droit,religion,laicite,

28 Août 2016, 04:13am

Publié par hugo

Burkini : une victoire de l’Etat de droit
LE MONDE | 27.08.2016 à 10h34 • Mis à jour le 27.08.2016 à 13h49


Abonnez vous à partir de 1 € Réagir AjouterPartager (11 441)Tweeter
image: http://s2.lemde.fr/image/2016/08/27/534x0/4988784_6_16dc_une-jeune-maman-et-sa-fille-sur-la-plage-de_4e42656c9f44e63e4f09fb1dd7f050a8.jpg
Une jeune maman et sa fille sur la plage de Nice.
Une jeune maman et sa fille sur la plage de Nice. ELEONORA STRANO/HANS LUCAS POUR "LE MONDE"
Editorial. Au bout du compte, et comme il se doit en démocratie, c’est la force du droit qui l’a emporté. Au terme de plusieurs semaines d’une controverse envahissante qui a parfois frisé l’hystérie, le Conseil d’Etat a rendu, vendredi 26 août, une décision qui, par sa sagesse et son argumentation juridique, replace la sulfureuse affaire du « burkini » dans l’espace qu’elle n’aurait jamais dû quitter : celui du droit.
Lire aussi : « Burkini » : le Conseil d’Etat s’en est tenu à la loi


C’est le droit qui régit l’exercice de la liberté et de la laïcité. La plus haute juridiction administrative française s’est donc attachée à l’examen de ces règles et à leur application dans le contexte du port du burkini, vêtement d’inspiration religieuse et musulmane, sur des plages publiques françaises à un moment de menace terroriste élevée et alors que le traumatisme de l’attentat islamiste de Nice, qui a provoqué la mort de 86 personnes le 14 juillet, est encore très vif.
Selon les juges du Conseil d’Etat, les risques de trouble à l’ordre public invoqués par la municipalité de Villeneuve-Loubet pour justifier son arrêté d’interdiction du port de vêtements religieux ne sont pas établis par les faits présentés. L’arrêté contesté a donc « porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle ». Son exécution est, en conséquence, suspendue.
Comble de l’absurdité
Quelles que soient les réactions d’une poignée de maires qui ont affirmé dans la soirée vouloir maintenir des arrêtés similaires dans leur municipalité, l’arrêt du Conseil d’Etat a valeur de jurisprudence et s’imposera aussi à eux. Cette décision fournit une occasion salutaire de mettre un terme à une polémique trop souvent exploitée avec des arrière-pensées électorales, et la classe politique ferait bien de s’en saisir. Suscitant incompréhension et stupéfaction à l’étranger, l’affaire du burkini a atteint le comble de l’absurdité avec des interventions de policiers en tenue intimant l’ordre à des femmes de se déshabiller, scènes dûment répercutées dans la presse mondiale et sur les réseaux sociaux, pour le plus grand bénéfice de ces mêmes extrémistes islamistes que les partisans de l’interdiction du burkini veulent combattre.
Le Conseil d’Etat a ainsi rappelé les principes qui fondent la laïcité. On peut désapprouver le port du burkini ou du voile, et être choqué par l’atteinte qu’il porte à la dignité des femmes. Mais l’interdiction n’est pas la solution magique. La liberté religieuse reste la règle, et la République s’honore à la faire respecter tant que l’ordre public n’est pas menacé.
TROP SOUVENT, DEPUIS LA TRAGÉDIE DE NICE, LES FRANÇAIS ONT FAIT PREUVE DE PLUS DE DIGNITÉ ET DE RESPONSABILITÉ QUE LEURS ÉLUS
Il reste que si le droit a été dit, et bien dit, le débat n’est pas clos pour autant. Le débat sur la place de l’islam dans notre société est légitime, y compris dans le difficile contexte actuel. Premières concernées, les femmes doivent y prendre la part qui leur revient. Le fait que les deux ministres qui se sont opposées à la position radicale du chef du gouvernement, Manuel Valls, dans cette affaire soient des femmes (Najat Vallaud-Belkacem et Marisol Touraine) est révélateur. Les femmes musulmanes, notamment, doivent aussi être entendues.
Mais si ce débat doit avoir lieu, il est essentiel que la classe politique l’aborde rationnellement, sereinement, et honnêtement. Trop souvent, depuis la tragédie de Nice, les Français ont fait preuve de plus de dignité et de responsabilité que leurs élus. Le plus grand service que ceux-ci puissent rendre à leur pays est de cesser de jeter de l’huile sur le feu.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/08/27/burkini-une-victoire-de-l-etat-de-droit_4988785_3232.html#jdc55gWBxXTp5xfR.99

http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/08/27/burkini-une-victoire-de-l-etat-de-droit_4988785_3232.html#xtor=RSS-3208

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Signes religieux : le Conseil d’Etat fixe les limites du pouvoir des maires,religion,laicite,

28 Août 2016, 04:04am

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Signes religieux : le Conseil d’Etat fixe les limites du pouvoir des maires
LE MONDE | 27.08.2016 à 07h42 | Par Gaëlle Dupont


Abonnez vous à partir de 1 € Réagir AjouterPartager (116)Tweeter
image: http://s1.lemde.fr/image/2016/08/27/534x0/4988717_7_9fdd_facade-du-conseil-contistutionel-a-paris-le_18316221dce2321b1c3860cfe7d12e73.jpg
Façade du Conseil contistutionel à Paris le 26 août 2016.
Façade du Conseil contistutionel à Paris le 26 août 2016. THOMAS PADILLA / AP
L’arrêt rendu vendredi 26 août par le Conseil d’Etat sur le « burkini » est clair et net. En interdisant l’accès aux plages aux femmes portant ce type de vêtement, le maire (Les Républicains, LR) de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), Lionnel Luca, a porté « une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle », notamment celle de s’habiller à sa guise.
L’arrêté municipal du 5 août est donc suspendu. L’ordonnance du tribunal administratif de Nice du 22 août, qui le validait, est annulée. La Ligue des droits de l’homme (LDH), à l’origine de ce recours, demande désormais à la trentaine d’élus qui ont pris des mesures similaires de les retirer. Si les municipalités concernées s’y refusaient, comme plusieurs maires l’ont déjà annoncé, leur arrêté serait alors attaqué devant les tribunaux et aussitôt suspendu, la décision du Conseil d’Etat faisant jurisprudence.
En l’absence de réaction des maires, ces procédures seront entamées dès lundi 29 août, promet le Comité contre l’islamophobie en France (CCIF), qui avait également fait appel de l’ordonnance de Nice. Toute amende est désormais susceptible d’être contestée devant le tribunal de police.
Aucun incident lié au burkini à Villeneuve-Loubet
« Au-delà de la polémique, le Conseil d’Etat rappelle les principes fondamentaux, observe Patrice Spinosi, l’avocat de la LDH. Les libertés ne peuvent être limitées que s’il existe un risque objectif de trouble à l’ordre...


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/08/27/signes-religieux-le-conseil-d-etat-fixe-les-limites-du-pouvoir-des-maires_4988718_3224.html#02ETpFS71Ad8lt8U.99

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Sexisme, République et laïcité,sexisme,laicite,

13 Août 2016, 22:48pm

Publié par hugo



Sexisme, République et laïcité
16 MAI 2016 PAR JEAN BAUBÉROT BLOG : LAÏCITÉ ET REGARD CRITIQUE SUR LA SOCIÉTÉ
Les informations données par Médiapart sur les accusations de harcèlement sexuel visant Denis Baupin ont fait resurgir, cinq ans après « l’affaire DSK », un problème habituellement enfoui sous les incantations aux « valeurs de la République », valeurs qui s’opposeraient à « l’obscurantisme », naturellement religieux.
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Les informations données par Médiapart sur les accusations de harcèlement sexuel visant Denis Baupin ont fait resurgir, cinq ans après « l’affaire DSK », un problème habituellement enfoui sous les incantations aux « valeurs de la République », valeurs qui s’opposeraient à « l’obscurantisme », naturellement religieux. Il ne s’agit pas de « jeter le bébé avec l’eau du bain », mais de reconnaitre que c’est l’ensemble de la société française qui a une difficulté à vivre une relation apaisée et égalitaire entre hommes et femmes. A partir de là, on peut émettre toutes les critiques que l’on veut sur les religions, mais en arrêtant de faire semblant de croire que, hors religion, le problème serait résolu.


La prévalence de l’actualité sur la réalité fait qu’il faut un événement pour que ce qui existe de façon permanente fasse l’objet d’un débat explicite. Et, comme pour tout autre domaine, le présent vient de loin. Dans Le Monde (n° du 14 mai), Anne Chemin a publié un très intéressant entretien avec la politologue Magali Dellla Sudda sur « la longue histoire du machisme en politique ». Elle donne de très significative citations sur les justifications mises en avant pour exclure les femmes de la vie politique. Elle rappelle que c’est en France que le décalage entre les dates d’obtention du « suffrage universel » pour les hommes (1848) et le droit de vote des femmes (1944) est le plus grand. Et encore, il s’agissait des métropolitaines : les femmes des « départements français » d’Algérie n’ont voté qu’en 1958.


Je voudrais compléter cet entretien par quatre remarques.


La première consiste à attirer l’attention sur l’expression même de « suffrage universel »….employé généralement pour toute la période où il n’était que masculin. La France se veut la championne de l’universalisme, un universalisme au-dessus des particularités. Mais, souvent, cet « universalisme » est un masque qui permet de cacher des discriminations, de réduire péremptoirement au silence celles et ceux qui veulent les mettre en lumière. Les pays prétendus « particularistes » ont instauré le « suffrage (véritablement) universel » avant la France. Et le mouvement « Les indivisibles » rappelle qu’il y a encore beaucoup à faire pour instaurer une citoyenneté égale pour toutes et tous.


La seconde remarque est que l’exclusion des femmes de la sphère politique est la face émergée d’un ensemble plus vaste. Un de mes champs d’études porte sur les rapports entre laïcité, république et minorité protestante. Deux exemples parmi d’autres, de protestantes brimées. Blanche Edwards, admise à l’internat en 1886, est brûlée en effigie par les étudiants. Elle subit de vives attaques de la revue anticléricale Le Progrès médical, et de l’Académie de médecine : une femme ne saurait être médecin ! Geneviève Bianquis, reçue première à l’agrégation d’allemand, en 1908, a dû aller enseigner à l’Université MacGill à Montréal, car l’enseignement supérieur français lui était fermé. Bien d’autres exemples pourraient être donnés.


Car, troisième remarque, la représentation dominante était essentialiste : il existe une inégalité structurelle des hommes et des femmes, car leurs anatomies et, en particulier, leurs cerveaux ne sont pas du tout pareils. Il faut lire l’article « Femme » de la Grande Encyclopédie dirigée par Marcelin Berthelot, chef d’œuvre (35000 pages in quarto) de la science républicaine, au tournant du XIX et du Xxe siècle. L’irrigation sanguine du cerveau étant plus développé chez l’homme, celui-ci est intelligent, tandis que celle-là est sensible. Etc… « Voilà pourquoi votre femme est muette »… quand il s’agit de rationalité, dirait Diafoirus . Ceci indiqué, il faut reconnaitre que, pour la Grande Encyclopédie l’inégalité des capacités entre les deux sexes n’est pas universelle : elle n’existe que dans les « races supérieures » ! Autrement dit : l’égalité des sexes, c’est bon pour les « nègres », comme dirait une de nos ministres.


Enfin, quatrième remarque, il y a dans l’entretien publié dans Le Monde un oubli troublant. Dans l’inventaire des arguments donnés pour justifier l’exclusion des femmes de la sphère politique, rien n’est dit sur la référence à la laïcité. Or celle-ci a été invoquée de façon récurrente pour refuser le droit de vote aux femmes. L’historien Jean-Baptiste Duroselle le rappelle à propos de Clemenceau : « Il fut un adversaire résolu du suffrage féminin, pensant que celui-ci aboutirait automatiquement à une mainmise de l’Eglise sur la politique française » (1986, réédit, 2012, Fayard, p. 359). Ne pas le rappeler aujourd’hui n’a rien d’innocent : le thème de la « femme soumise » est un stéréotype qui a toute une histoire ! Et si on veut enseigner scientifiquement la laïcité à l’école, il ne faut pas multiplier les impensés, notamment sur l’égalité des sexes. C’est, au contraire, en montrant les difficultés d’un chemin inabouti que l’on sera crédible, donc convaincant, pour les élèves.


Le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ses contenus n'engagent pas la rédaction.

https://blogs.mediapart.fr/jean-bauberot/blog/160516/sexisme-republique-et-laicite

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Pour 8 Français sur 10, la laïcité est « en danger », selon un sondage,laicite,lois,droits,

14 DĂ©cembre 2015, 13:33pm

Publié par hugo

Pour 8 Français sur 10, la laïcité est « en danger », selon un sondage
Plus de huit Français sur dix (81 %) jugent que la laïcité est « en danger » et sont favorables à l’interdiction du port du foulard islamique pour les mères accompagnatrices de sorties scolaires, selon un sondage Ifop pour le Comité national d’action laïque (Cnal) publié le 9 décembre.


9/12/15 - 17 H 49
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Mots-clés :laïcité
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La laïcité, valeur républicaine plébiscitée, mais aux contours flous
Cantines: 53% des Français contre les menus de substitution
Alors que la République fête le 110e anniversaire de la loi de 1905 séparant les Églises et l’État, seuls 48 % des sondés jugent ce texte « équitable » (-6 points en dix ans) tandis que 38 % l’estiment dépassé (-8 points). Ils sont 59 % à le trouver « utile » (-6 points).


A noter que seule la moitié des sondés (51 %) sait que les relations entre l’État et les cultes sont régies par une loi, proportion qui progresse néanmoins de 12 points en dix ans.


Plus de huit personnes interrogées sur dix (81 %) estiment que la laïcité est plutôt ou tout à fait en danger en France (+23 points en dix ans). Parmi ces sondés, 43 % (+3 points) justifient leur réponse en affirmant qu’« il y a de plus en plus de personnes qui portent des signes religieux ostensibles » et 34 % (+13 points) « parce que certains veulent que l’État subventionne la construction de mosquées » (deux réponses possibles).


Plus de huit sondés sur dix également (81 %) considèrent que ce serait une bonne chose « d’interdire le port de signes religieux ostensibles aux accompagnateurs bénévoles de sorties scolaires » et 64 % de « proposer des menus diversifiés dans les cantines publiques, sans céder aux revendications communautaires ».


85% DES SONDÉS FAVORABLES À LA LOI INTERDISANT LE PORT DE SIGNES RELIGIEUX OSTENSIBLES
Une large majorité (87 %, +8 points) considère que la laïcité à l’école est quelque chose d’assez ou de très important. Ils sont 85 % à être plutôt ou tout à fait favorables à la loi de 2004 interdisant le port de signes religieux ostensibles par les élèves dans les établissements scolaires publics, un chiffre en hausse de 30 points par rapport à octobre 2003.


Le Cnal est composé de l’association Délégués départementaux de l’Éducation nationale (DDEN), de la fédération de parents d’élèves FCPE, de la Ligue de l’enseignement, de la fédération syndicale Unsa-Education et du syndicat d’enseignants SE-Unsa.


Ce sondage a été réalisé du 11 au 13 novembre – c’est-à-dire juste avant les attentats –, par questionnaire auto-administré en ligne, auprès d’un échantillon de 1.004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).


AFP
La laïcité, valeur républicaine plébiscitée, mais aux contours flous

http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/France/Pour-8-Francais-sur-10-la-laicite-est-en-danger-selon-un-sondage-2015-12-09-1390884

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