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Le blog de hugo,


LA TRAQUE DE L AFFICHE ROUGE

31 Janvier 2013, 17:50pm

Publié par hugo


La traque de l'affiche rouge (1/4) par jolysable

<iframe frameborder="0" width="480" height="360" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x8nfce"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x8nfce_la-traque-de-l-affiche-rouge-1-4_school" target="_blank">La traque de l&#039;affiche rouge (1/4)</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/jolysable" target="_blank">jolysable</a></i>

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TCHAKARIAN Arsène un des derniers survivants de la Résistance site réalisé avec la participation d'Arsène TCHAKARIAN

31 Janvier 2013, 17:48pm

Publié par hugo

https://sites.google.com/site/outreau2/outreau/tchakarian-arsene-un-des-derniers-survivants-de-la-resistance

TCHAKARIAN Arsène un des derniers survivants de la Résistance site réalisé avec la participation d'Arsène TCHAKARIAN
 
article complet sur Arsène Tchakarian dans la voix du nord du mardi 7 août page 26
Cliquez et zoomez pour lire l'article
 
 
Arsène TCHAKARIAN et Pascal BERNARD d'Outreau lisant l'article de la Voix du Nord du Mardi 7 août 2012
 
Alissa Bernard ma petite fille qui connaît Arsène depuis 2 ans, et commence à s'intéresser à l'Histoire, lit attentivement l'article....
 
Les commandos de l'Affiche rouge : La vérité historique sur la première section de l'Armée secrète [Broché]
Fin 1942. Dans Paris Occupé Par Les Allemands, L'ouvrier Poète Missak Manouchian Prend La Tête D'un Groupe De Jeunes Juifs, Hongrois, Polonais, Roumains, Espagnols, Italiens, Arméniens, Déterminés À Combattre Pour Libérer La France. Dans La Clandestinité Et Au Péril De Leur Vie, Les Membres De Ce Groupe Vont Monter Une Véritable Armée Secrète Et Devenir Des Héros.
Leurs Actions Vont Harceler Nazis Et Collaborateurs. La Police Française Va Se Déchaîner : Filatures, Dénonciations, Chantages, Tortures... Et Finir Par Les Arrêter.

Écrit Par Arsène Tchakarian, Dernier Survivant De Cette Formation Et Compagnon De La Première Heure De Missak Manouchian, En Collaboration Avec Hélène Kosséian, Les Commandos De L’Affiche Rouge Est Un Témoignage Vrai Et Sans Détour.


Petit extrait de film d'Arsène TCHAKARIAN sur le Fort de l'Heurt au Portel le 30 juillet 2012. Film de Pascal BERNARD d'Outreau.
LA SUITE AVEC LE LIEN 

https://sites.google.com/site/outreau2/outreau/tchakarian-arsene-un-des-derniers-survivants-de-la-resistance

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Tchakarian Arsène La Vérité, toute la Vérité de l'Histoire de l'Affiche Rouge 2

31 Janvier 2013, 17:37pm

Publié par hugo


 

http://www.youtube.com/watch?v=BFH0sgYvfh8

Tchakarian Arsène La Vérité, toute la Vérité de l'Histoire de l'Affiche Rouge 2èmpartie
Pascal BernardPascal Bernard·41 vidéos
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Mise en ligne le 20 août 2010

Tchakarian Arsène La Vérité toute la Vérité de l'Histoire de l'Affiche Rouge 2ème partie
Interview accordé à Pascal BERNARD le 17 août 2010 au Portel

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Cali - L'affiche Rouge @ Théâtre 140

31 Janvier 2013, 17:32pm

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http://www.youtube.com/watch?v=9H-6CxX4PKs

Cali - L'affiche Rouge @ Théâtre 140
tnt2903tnt2903·292 vidéos
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Publiée le 24 oct. 2012

(Reprise - Léo Ferré)

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léo ferré - l'affiche rouge

31 Janvier 2013, 17:24pm

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léo ferré - l'affiche rouge

http://www.dailymotion.com/video/xdvkv_leo-ferre-l-affiche-rouge_news#.UQqawB0rV8s

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: Affiche rouge

31 Janvier 2013, 17:22pm

Publié par hugo

383px-Affiche_rouge.jpg

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L'Affiche rouge Share on facebookShare on twitterMore Sharing Services Des libérateurs présentés comme des crimi

31 Janvier 2013, 17:20pm

Publié par hugo

L'Affiche rouge

Des libérateurs présentés comme des criminels

L'affiche rouge © DR

Dans la résistance communiste, des groupes d’immigrés, rassemblés dans une structure clandestine appelée Main-d'œuvre immigrée (MOI), opèrent au sein d'unités militaires relevant des FTP (Francs-tireurs et partisans). Au début de 1944, l'occupant tente de compromettre la Résistance en jouant les cartes du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie. Le 21 février 1944, 22 francs-tireurs et partisans de la MOI sont fusillés au Mont-Valérien. Tout de suite après, une affiche est placardée en 15 000 exemplaires sur les murs de France. Le tract qui l’accompagne présente ces libérateurs de l'intérieur comme un ramassis de tueurs :
“Si des Français pillent, volent, sabotent et tuent... Ce sont toujours des étrangers qui les commandent. Ce sont toujours des chômeurs et des criminels professionnels qui exécutent. Ce sont toujours des juifs qui les inspirent. C’est l’armée du crime contre la France. Le banditisme n’est pas l’expression du Patriotisme blessé, c’est le complot étranger contre la vie des Français et contre la souveraineté de la France.”

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Affiche rouge

31 Janvier 2013, 17:17pm

Publié par hugo

Affiche rouge
Page d'aide sur l'homonymiePour les articles homonymes, voirAffiche rouge (homonymie).
L'Affiche rouge.

L'Affiche rougeest une affiche depropagandeplacardée enFrancedans le contexte de la condamnation à mort de23 membresdesFTP-MOIde la région parisienne, suivie de leur exécution, le21février1944.

Description[modifier]

L'affiche comprend :

  • une phrase d'accroche : « Des libérateurs ? La Libération ! Par l'armée du crime » ;
  • les photos, les noms et les actions menées par dix résistants du groupe Manouchian :
  • « Grzywacz– Juif polonais, 2 attentats »,
  • « Elek– Juif hongrois, 8 déraillements »,
  • « Wasjbrot (Wajsbrot)– Juif polonais, 1 attentat, 3 déraillements »,
  • « Witchitz– Juif polonais, 15 attentats »,
  • « Fingerweig– Juif polonais, 3 attentats, 5 déraillements »,
  • « Boczov– Juif hongrois, chef dérailleur, 20 attentats »,
  • « Fontano– Communiste italien, 12 attentats »,
  • « Alfonso– Espagnol rouge, 7 attentats »,
  • « Rajman– Juif polonais, 13 attentats »,
  • « Manouchian– Arménien, chef de bande, 56 attentats, 150 morts, 600 blessés » ;

Sommaire

  [masquer
  • six photos d'attentats ou de destructions, représentant des actions qui leur sont reprochées.

La mise en page marque une volonté d'assimiler ces dix résistants à des terroristes : la couleur rouge et le triangle formé par les portraits apportent de l'agressivité ; les six photos en bas, pointées par le triangle, soulignent leurs aspects criminels.

LaBibliothèque nationale de Franceconserve trois exemplaires de l'affiche dans trois formats différents dont les formats152 x 130 cm, et118 x 75 cm1.

L'affichage partout dansParisfut accompagné par la diffusion large d'un tract reproduisant :

  • au recto, une réduction de l'affiche rouge ;
  • au verso, un paragraphe de commentaire fustigeant « l’Armée du crime, contre la France »2.

Les dimensions de ce tract sont de22 x 26 cm3.

Cette affiche a été créée par le service de propagande allemande en France.

Le réseau Manouchian[modifier]

Document d'archive allemand, indiquant les noms des condamnés et le verdict, daté du 19 février 1944.

Le réseauManouchianétait constitué de 23 résistants communistes, dont 20 étrangers, des Espagnols rescapés deFranco, enfermés dans lescamps françaisdesPyrénées, des Italiens résistant au fascisme, Arméniens, Juifs surtout échappés à larafle du Vel'd'Hivdejuillet 1942et dirigé par un Arménien,Missak Manouchian. Il faisait partie desFrancs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée.

Ils sont arrêtés en novembre 1943 et jugés en février 1944, condamnés à mort le 21. Les 22 hommes sont fusillés le même jour aufort du Mont-Valérien4. La plupart d'entre eux sont enterrés dans le cimetière d'Ivry-sur-Seine, dans leVal-de-Marne, où unestèlea été érigée en leur mémoire.Olga Bancic, la seule femme du groupe, est décapitée le 10 mai de la même année àStuttgart, en application du manuel de droit criminel de laWehrmacht5interdisant alors de fusiller les femmes.

Bien des années après, en 1985,Stéphane CourtoisetMosco Boucaultréalisent un documentaire,Des terroristes à la retraite6. Ce long métrage, qui met en scèneSimone Signoretenvoix-off, accuse la direction de l'époque duParti communiste français(PCF) d'avoir lâché voire vendu le groupe Manouchian.

Un documentaire diffusé surFrance 2le 15 mars2007veut contredire cette thèse, en suivant l'historienDenis Peschanski, lequel s'appuie sur de nouveaux documents dans les archives russes, françaises (aux Archives nationales et à la préfecture de police) et allemandes. D'après ces documents d'archives ouverts récemment, la chute du réseau est le fruit du travail de la seule police française. Ce sont les deux branches créées par lesRenseignements généraux ; laBrigade spéciale BS 2fit un travail de filatures pendant des mois. LorsqueMarcel Raymancommit avecLéo KneleretCelestino Alfonso, l'attentat du28septembre1943, il abat leSSstandartenführerJulius Ritterdélégué deFritz Sauckelpour la France et le superviseur duService du travail obligatoire. Il était déjà suivi, depuis deux mois, et ce n'est que plus tard, à force de recoupements et au fil des arrestations, dont celle deJoseph Davidovitchqui avoua sous la torture et fut libéré7, que le groupe fut démantelé.

Production et diffusion[modifier]

L'affiche sert à la propagande nazie qui stigmatisera l'origine étrangère de la plupart des membres de ce groupe, principalement desArménienset desJuifsd'Europe de l'Est.

Elle aurait été placardée au moment du procès des 23 membres du groupeManouchian, affilié auxMain-d'œuvre immigrée. PourStéphane Courtois,Denis PeschanskietAdam Rayski, elle est placardée avant l'ouverture du procès, entre le 10 et le 15 février19448, mais pour Michel Wlassikoff, elle est placardée à partir du lendemain de l'exécution, le 22 février9.

Pour Adam Rayski, l'existence d'un procès public, et l'allégation selon laquelle les accusés auraient comparu dans une salle d'audience dans un grand hôtel parisien, est un « énorme mensonge de la propagande allemande et vichyssoise »10.

La chronologie proposée par Philippe Ganier-Raymond est tout autre : pour lui la séance de photographies et de tournage cinématographique à partir de laquelle a été constituée l'affiche a eu lieu le matin du 21 février et l'affiche est parue « un mois plus tard »11, c'est-à-dire « dans les premiers jours d'avril 1944 »12. Mais cette chronologie est plus difficile à concilier avec la date du 11 février 1944, que l'Institut national de l'audiovisueldonne au document cinématographique « Deuil et appel à la répression après des attentats « terroristes »/ Obsèques de trois gardes duGMR »13, ainsi qu'avec les parutions clandestines qui mentionnent explicitement l'affiche rouge relativement tôt : leno 14 de mars 1944 desLettres françaises8et le tract publié par l'Union des Juifs pour la Résistance et l'Entraide (UJRE) en mars 194414.Jean Anouilhaffirme pour sa part s'être inspiré de l'événement pour écrire sonAntigone, créée authéâtre de l'Atelierle4février1944, mais il semble — s'il fait bien référence à l'Affiche rouge — qu'il commettea posterioriune erreur de chronologie, certaines sources indiquant que l'essentiel de la pièce avait été écrit dès1942, à la suite de l'« affaire Paul Collette »15.

L'éditeur de l'affiche, non mentionné explicitement sur celle-ci, serait, d'après Michel Wlassikoff, leCentre d'études antibolcheviques(CEA), affilié auComité d’action antibolchévique(CAA) organisme français créé dans le sillage de laLVFen juin-juillet 194116« épaulé par les publicistes des mouvements ultra et ceux duministère de l'Informationde Vichy9 ». Cependant, le filmLes Faits d'armes de la semaine, réalisé par la société Busdac en 1944, qui contient sous forme cinématographique les mêmes images des hommes de l'affiche rouge dans la cour de laprison de Fresnes, appartient, pour Jean-Pierre Bertin-Maghit, à la catégorie des « films documentaires allemands », et non à celle des « films commandités par le gouvernement de Vichy »17.

L'affiche a été vue àParis18, àNantes19, et àLyon20. Certains auteurs parlent d'une diffusion dans toute la France, par exemple Philippe Ganier-Raymond écrit en 1975 que « les murs de France se couvraient de quinze mille affiches »12, Claude Lévy, en 1979, que l'affiche « apparaissait sur les murs des plus petits villages de France »21et la plaquette de l'exposition Manouchian tenue à Ivry en 2004, affirme que celle-ci fut « largement placardée sur les murs des villes et des villages français »22, ce qui n'est guère différent du tract de mars 1944 de l'Union des Juifs pour la Résistance et l'Entraide qui parle d'un affichage « sur les murs de toutes les villes et villages de France »14, mais qui, pris à la lettre, constituerait un tirage supérieur à 15 000 exemplaires.

Réception et influence[modifier]

Les visages des résistants suscitent la sympathie et l'admiration4. De nombreux anonymes déposent des fleurs au pied des affiches et collent des bandeaux sur lesquels on peut lire : « Oui, l’armée de la résistance » ou « Des martyrs ».

Liste des membres du groupe Manouchian exécutés[modifier]

Mémorial de l'Affiche rouge à Valence.

La liste suivante des 23 membres du groupe Manouchian exécutés par les Allemands signale par la mention (AR) les dix membres que les Allemands ont fait figurer sur l'affiche rouge :

Postérité[modifier]

Plaque en mémoire deMarcel Rajmanauno 1 de larue des Immeubles-Industriels,Paris 11e.

LeJournal officiel, du 13 juillet 1947, rend public un décret signé le 31 mars 1947 attribuant laMédaille de la résistanceà titre posthume à Olga Bancic, Joseph Boczov, Georges Gloarek (sic), Thomas Elex (sic), Roger Rouxel, Antoine Salvadori, Salomon-Wolf Schapira (sic), Wolf Wajsbrot, Robert Witschitz, Amédéo Usseglio et Rino Della Negra23.

En s'inspirant de la dernière lettre deMissak Manouchianà sa femme avant son exécution,Louis Aragonécrit le poèmeStrophes pour se souveniren1955, à l'occasion de l'inauguration de larue du Groupe-Manouchiansituée dans le20e arrondissement de Paris. Ce poème est mis en musique et chanté parLéo Ferréen195924. Depuis il a très souvent été repris par d'autres chanteurs, dontJacques Bertin,Catherine Sauvage,Marc Ogeret,Leni Escudero,Mama Béa,Monique Morelli,Didier BarbelivienetBernard Lavilliers(pour plus de précisions, voirListe des interprètes de Léo Ferré).

À l'initiative deRobert Badinter, une proposition de loi, votée le 22 octobre 1997 décide de l’édification d’un monument à la mémoire de tous les résistants et otages fusillés aufort du Mont-Valérienentre 1940 et 1944. Un monument, réalisé par le sculpteur et plasticienPascal Convert, à la mémoire de ces1 006 fusillésest inauguré le 20 septembre 2003.

Notes et références[modifier]

  1. L'Affiche rouge [archive], dans le catalogue de la Bibliothèque nationale de France.
  2. Le site de l’Académie de Versailles [archive] propose l’étude de cette image de propagande.
  3. Archives Nationales, Affiches et cartes du Comité d'histoire de la deuxième guerre mondiale [archive]1re édition électronique, 2006, cote 72AJ/1008, consulté le 16 décembre 2008.
  4. ↑ a et bMichel Dreyfus, « Missak Manouchian « 15 000 affiches placardées sur les murs de Paris » », L'Humanité, 5 juillet 2010 [texte intégral [archive] (page consultée le 21 février 2012)]
  5. Benoît RayskiL'Affiche rouge – 21 février 1944, éditions du Félin, 2004, p. 116.
  6. (en) Fiche du documentaire Des terroristes à la retraite [archive] sur IMDb.
  7. Manoukian dans sa dernière lettre dit pardonner à tous « sauf à celui qui nous a trahi pour sauver sa peau » Interrogé sur ces propos Adam Rayski, responsable national de la section juive du PCF de 1941 à 1949, déclare:« dans l'esprit de Manoukian, il s'agit de Joseph Davidovitch, commissaire politique des FTP-MOI depuis 1943; en octobre il disparait et [selon des informateurs] il sillonnait Paris avec des policiers français pour piéger les camarades sur leurs lieux de rendez-vous » in revue L'Histoire, N°81, septembre 1985
  8. ↑ a et bStéphane Courtois, Denis Peschanski, Adam Rayski, Le Sang de l'étranger, Fayard, 1989,p. 362.
  9. ↑ a et bMichel Wlassikoff, Signes de la collaboration et de la rés002, p. 112, dans Adam Rayski,L'Affiche Rouge, mairie de Paris, Direction générale de l'information et de la communication, 2003, p. 7 [PDF] [lire en ligne sur le site paris.fr [archive] (page consultée le 16 décembre 2008)]
  10. Adam Rayski, L'Affiche Rougeop. cit.p. 60-62.
  11. Philippe Ganier-Raymond, L'Affiche rouge, Fayard, 1975 p. 236-237.
  12. ↑ a et bPhilippe Ganier-Raymond, L'Affiche rouge, Fayard, 1975, « Avant-Propos », non paginé.
  13. « Deuil et appel à la répression après des attentats « terroristes » », reportage du 11 février 1944 de France Actualités, sur le site Jalons [archive] et sous le titre « Obsèques de trois gardes du GMR » sur le site de l'INA [archive]. Autres documents d'époque sur le site de l'Académie d'Amiens [archive].
  14. ↑ a et bStéphane Courtois, Denis Peschanski, Adam Rayski, Le Sang de l'étranger, Fayard, 1989,p. 364.
  15. « L'Antigone de Sophocle, lue et relue et que je connaissais par cœur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches rouges. Je l'ai réécrite à ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de vivre. » 4e de couverture de la première édition, La Table Ronde, 1946.
  16. Pascal Ory, les collaborateurs 1940-1945, Points Seuil, 1976, pp.152 et 153
  17. Jean-Pierre Bertin-Maghit, L'Esthétique de la propagande – Le Cas de l'affiche et du documentaire sous l'occupation (1940-1944), dans Pierre Taminiaux, Claude Murcia, (dir.) Cinéma, Art(s) plastique(s), actes de la conférence tenue à Cerisy-la-Salle en 2001, Harmattan, 2004,p. 102-103.
  18. Voir par exemple la photographie d'André Zucca intitulée « Affiches dans Paris occupé » (no 37042-6) sur le site des archives Roger-Viollet [archive].
  19. Paul Virilio, « J'ai vu L'Affiche rouge, placardée sur les murs de Nantes », Elle (magazine), juillet 2000.
  20. Charles Tillon, Les FTP, Julliard, 1962, p. 259, dans Claude Lévy, « L'Affiche rouge », L'Histoireno 18, septembre 1979.
  21. « L'Affiche rouge », dans L'Histoire no 18, septembre 1979.
  22. [PDF] Brochure de l'exposition Manouchian [archive] sur le site de la mairie d'Ivry-sur-Seine.
  23. [PDF] Journal officiel du 13 juillet 1947 [archive]p. 6675art. 34.
  24. L'album Les Chansons de Louis Aragon est officialisé en 1961.

Bibliographie[modifier]

Sources, témoignages et ouvrages universitaires[modifier]
  • Monique Lise Cohen,Jean-Louis Dufour(dir.),Les Juifs dans la Résistance, Éditions Tirésisas, 2001
  • Stéphane Courtois,Denis Peschanski,Adam Rayski,Le Sang de l'étranger – Les Immigrés de la M.O.I. dans la Résistance, Fayard, 1989
  • Simon Cukier, David Diamant'Juifs révolutionnaires, éditions Messidor
  • Jean-Emmanuel Ducoin(dir.),Groupe Manouchian – Fusillés le 21 février 1944 – Des héros, à la vie, à la mort, SIEP, Hors-série de l’Humanité, février 2007, Paris, 50 p.(avec le DVDLa Traque de l’Affiche rougeet la reproduction de l’Affiche en poster :Groupe Manouchian – Fusillés le 21 février 1944 – Des héros, à la vie, à la mort, présentationsur le site deL’Humanité)
  • Guy (dir.),La Vie à en mourir – Lettres des fusillés, 1941-1944, éditions Taillandier, Paris, 2003
  • Garnier-Raymond,L’Affiche rouge, Fayard, Paris, 1975
  • Gaston Laroche,On les nommait des étrangers, Les éditeurs français réunis, Paris, 1965
  • Denis Peschanski,Des étrangers dans la résistance, l’Atelier, Paris, 2002
  • Jacques Ravine,La Résistance organisée des Juifs en France (1940-1944), Julliard, Paris, 1973
  • Adam Rayski,L’Affiche rouge, Mairie de Paris, 2003,80 p.(Version originale :Immigranten und Judeninder französischen Résistance, Verlag Schwarze Risse, Berlin, 1994).[PDF][lire en ligne]
  • Benoît Rayski,L’Affiche rouge, 21 février 1944 – Ils n’étaient que des enfants..., Le Félin, Dijon, 2004, 121 p.
  • Arsène Tchakarian,Les Francs-tireurs de l’Affiche rouge, Paris, 1986
  • Boris Holban,Testament – Après quarante-cinq ans de silence, le chef militaire des FTP-MOI de Paris parle, Calmann-Lévy, 1989(ISBN 978-2-7021-1778-1)
Roman[modifier]

Filmographie[modifier]

Films documentaires[modifier]
  • Pascal Convert,Mont-Valérien, au nom des fusillés, One Line Productions,52 minutes, 2002
Point de vue de l’auteur lors du soixantième anniversaire de l’exécution du groupe Manouchian dans le quotidienL'Humanité :« Les Nouvelles Censures », édition du 21 février 2004
  • Stéphane Courtois,Mosco Boucault,Des terroristes à la retraite,84 minutes, 1985
  • Denis Peschanski,Jorge Amat,La Traque de l’Affiche rouge,72 minutes, compagnie des Phares et Balises en collaboration avec la fondation Gabriel-Péri etL’Humanité, 2006
  • Mosco Boucault,Ni travail, ni famille, ni patrie - Journal d’une brigade FTP-MOÏ,92 minutes, 1993
Films de fiction[modifier]

Liens externes[modifier]

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L'Affiche Rouge - Léo Ferré ( Aragon)

31 Janvier 2013, 17:16pm

Publié par hugo


http://www.youtube.com/watch?v=oW9tnZjTjFk

L'Affiche Rouge - Léo Ferré ( Aragon)

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Dernière Lettre de Missak Manouchian

31 Janvier 2013, 17:11pm

Publié par hugo

Dernière Lettre de Missak Manouchian 
Ma Chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée,

Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. Nous allons être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m'arrive comme un accident dans ma vie, je n'y crois pas mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais.
Que puis-je t'écrire ? Tout est confus en moi et bien clair en même temps.

Je m'étais engagé dans l'Armée de Libération en soldat volontaire et je meurs à deux doigts de la Victoire et du but. Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la Liberté et de la Paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je n'ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu'il méritera comme châtiment et comme récompense.

Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur à tous... J'ai un regret profond de ne t'avoir pas rendue heureuse, j'aurais bien voulu avoir un enfant de toi, comme tu le voulais toujours. Je te prie donc de te marier après la guerre, sans faute, et d'avoir un enfant pour mon bonheur, et pour accomplir ma dernière volonté, marie-toi avec quelqu'un qui puisse te rendre heureuse. Tous mes biens et toutes mes affaires je les lègue à toi à ta sœur et à mes neveux. Après la guerre tu pourras faire valoir ton droit de pension de guerre en tant que ma femme, car je meurs en soldat régulier de l'armée française de la libération.

Avec l'aide des amis qui voudront bien m'honorer, tu feras éditer mes poèmes et mes écrits qui valent d'être lus. Tu apporteras mes souvenirs si possible à mes parents en Arménie. Je mourrai avec mes 23 camarades tout à l'heure avec le courage et la sérénité d'un homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement, je n'ai fait de mal à personne et si je l'ai fait, je l'ai fait sans haine. Aujourd'hui, il y a du soleil. C'est en regardant le soleil et la belle nature que j'ai tant aimée que je dirai adieu à la vie et à vous tous, ma bien chère femme et mes bien chers amis. Je pardonne à tous ceux qui m'ont fait du mal ou qui ont voulu me faire du mal sauf à celui qui nous a trahis pour racheter sa peau et ceux qui nous ont vendus. Je t'embrasse bien fort ainsi que ta sœur et tous les amis qui me connaissent de loin ou de près, je vous serre tous sur mon cœur. Adieu. Ton ami, ton camarade, ton mari.

Manouchian Michel.


P.S. J'ai quinze mille francs dans la valise de la rue de Plaisance. Si tu peux les prendre, rends mes dettes et donne le reste à Armène. M. M.


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